- Auteur : Stéphane Grünewald
- Genre : Thriller, Polar
- Editeurs : Bookelis, Auto-édition
- Date de sortie : 1er mars 2021
- EAN : 9791035923259
Inscrivez-vous ou connectez-vous pour pouvoir participer au Club !
Résumé :
Lorsque le corps mutilé d’une marginale est découvert dans la « maison du diable », les vieux démons ressurgissent dans le quotidien morose de l’inspecteur Andreas Blycke.
Seize ans après sa dernière victime, le mystérieux tueur est de retour, bien décidé à poursuivre sa macabre série meurtrière.
Véritable architecte de la mort, il tue sans être vu et surtout, sans laisser la moindre trace de son passage, comme un fantôme.
Et s’il en était un ?
Bérénice BP 7 novembre 2021
Oracle - Stéphane Grünenwald
📚Oracle, Stéphane Grünenwald📚
J’ai découvert cette pépite au mois de mai grâce à @khaly_bouqine. Il s’agit du premier roman auto-édité de l’auteur.
En lisant le résumé de la quatrième de couverture, j’ai été totalement happée par les thèmes abordés : meurtres, religion, occulte et exorcisme.
Je reconnais avoir des goûts spéciaux et être fascinée par tout ce qui relève de la démonologie et de l’ésotérisme que ce soit via les films, les documentaires ou les lectures… 😅
🖤 Cette lecture a été mon coup de cœur de l’année !! 🖤
Dès le début, l’auteur annonce la couleur du récit en commençant avec un premier chapitre extrêmement glauque.
Puis de façon plus ou moins régulière, les divers personnages prennent la parole à tour de rôle. Nous abordons donc l’intrigue sous différents points de vue. Il est d’ailleurs difficile de faire le lien entre tous ces personnages, leurs vies si éloignées les unes des autres puis au fur et à mesure chaque élément rejoint judicieusement les autres pour former un puzzle plus que macabre autour de cette « maison du diable » d’Engelsbrand.
Évidemment, la religion catholique est très présente dans le récit, on ne peut parler d’exorcisme sans elle. Mais, malgré tout, elle n’apporte aucune lourdeur à l’intrigue et ne fait qu’attiser l’ambiance pesante qui règne.
L’écriture de l’auteur est très minutieuse, les détails sont tellement précis que j’ai eu l’impression de sentir les odeurs décrites, de percevoir l’épaisseur et la moiteur du sang sur les scènes de crime… Par moments, s’en était même très dérangeant, mais il y a longtemps, que j’ai ressenti autant de dégoût et en même temps d’addiction en lisant un thriller.
Âmes sensibles s’abstenir, certaines scènes peuvent vraiment choquer.
Je tenais à féliciter @s.grunenwald pour son génie ! Un énorme bravo pour cette ambiance, ces détails sordides et cet humour noir qui ajoute un peu plus de piquant ! Il fallait du courage pour lancer son premier roman en auto-édition et c’est un pari plus que tenu, à quand le second ??? 🤩
alexandra 27 juin 2021
Oracle - Stéphane Grünenwald
Ce livre est une vraie claque, une très bonne surprise. Un livre qu’on ne veut plus lâcher.
Au début on est dérouté par les changements de décors, d’époques et de personnages. Qui est Servus ? Qui est Rector ? On s’imagine vaguement une histoire de secte satanique avec un "super méchant" qui tue avec des rituels. Et ben pas du tout. Et quand on se retrouve aux côtés d’Arthur et la bande de gamins qu’il veut intégrer. Quand on entre dans la maison hantée du n°15 dans ce village d’ Engelsbrand. Quand on découvre la photo... et ben c’est trop tard, on a déjà plongé dans l’horreur et l’indicible aux côtés d’Andreas Blycke, l’inspecteur de la Kripo de Pforzheim.
Impossible de résumer ce livre en si peu de lignes, impossible de dire tout le bien qu’on en pense. Sachez seulement que vous croiserez un tueur qui défie les décennies, un prêtre exorciste, un inspecteur bouffé par cette enquête qui le ronge depuis plus de 30 ans, des âmes perdues, des références religieuses riches, des meurtres abominables aux mises en scène toutes plus abjectes les unes que les autres. Vous ne sortirez pas indemnes de cette lecture. Esteban jeune prêtre exorciste d’une vingtaine d’année officie à l’Athénée Pontificale de Rome avec son mentor lorsqu’il doit revenir à Engelsbrand, village où il a grandi avec son père. Quels secrets renferme cette maison qui sert de scène de crime depuis 1969 ? Estaban trouvera-t-il quelque chose ?
L’écriture est redoutable. L’alternance passé présent ne permet aucun répit, l’horreur succède à l’horreur. Aucune logique, des victimes sans lien, aucun indice, aucun suspect malgré les progrès de la science, un tueur qui prélève un trophée... Quand on commence à soupçonner la fin, il est déjà trop tard. Cette fin d’ailleurs ! Je la craignais...
Bref un véritable page turner, une lecture dense, prenante.