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Seule la haine - David Ruiz Martin

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26 #AvisPolar
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Résumé :

Persuadé que le psychanalyste Larry Barney est responsable du suicide de son frère, Elliot le prend en otage dans son cabinet. Sous la menace d’une arme, Larry n’a pas d’autre choix que de laisser l’adolescent de 15 ans lui relater ses derniers mois. Mais très vite, c’est l’escalade de l’horreur : Larry est jeté dans un monde qui le dépasse, aux frontières de l’abject et de l’inhumanité. Tandis que les détails scabreux se succèdent, une seule idée l’obsède : celle de s’en sortir, à tout prix…
Source : Éditions Taurnada

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Vos #AvisPolar

  • colorandbook 25 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe SERIALLECTRICES
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Un excellent thriller psychologique. David Ruiz Martin a réussi à me tenir en haleine et à me mener en bateau tout le long de son roman. Le côté psychologique est tellement bien travaillé qu’on rentre parfaitement dans la tête des personnages. L’auteur ne nous épargne que très peu. il n’y a pas de répit entre scène d’horreur, retournement de situation et situation machiavélique, cela laisse peu de temps au lecteur pour se reposer, le rythme est donc dingue.

    les + :

    * L’histoire était passionnante ! J’avais envie de comprendre pourquoi Elliot en était arrivé à menacer Larry le psychanalyste de son frère suite a son suicide. J’avais besoin de savoir tout ce qui c’était passé pour que ce jeune homme intelligent en vienne à perdre totalement pied. Son récit est glaçant et sombre. J’avais l’impression qu’il me racontait son histoire, que j’étais Larry.

    * Les personnages sont un gros point fort de ce roman ! Ils sont tellement, complexes, mystérieux, ambigus et bien travaillés. Elliot et Larry m’auront marquée.

    * La plume de l’auteur est excellente, c’est fluide, bien écrit, complexe, rythmé et percutant. Il a réussi à me faire vivre un ascenseur émotionnel.

    Les - : 

    * J’aurais apprécié que ce soit encore un peu plus long avec une fin un petit peu plus développée.

     * Certains retournement de situation prévisible !

  • Happy Manda Passions 24 septembre 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Quel est le meilleur cadre pour obtenir un thriller psychologique efficace et suffocant ? Un huis clos.
    Ce qu’il y a de sur c’est qu’il ne ménage pas son lecteur avec cette plongée extrêmement psychologique dans les arcanes de l’esprit humain. L’ambiance est anxiogène, chargée de menaces. L’effet glaçant est vite ressenti.
    Elliot débute le récit, il s’apprête à tuer un homme. Ses desseins sont calculés, froids et irrémédiables. Larry lui est un psychanalyste plutôt bon dans sa spécialité. Il a aidé beaucoup d’adolescents. Il sait guider les dialogues, ou du moins les monologues de ses patients. Pourtant ce soir, il est pris au piège de ce jeune de 15 ans un revolver à la main. Un mot de trop c’est peut-être une balle de trop qui lui ôtera la vie. Au début Larry ne comprend pas, alors Elliot va lui raconter l’histoire celle qui a amené son frère dans ce bureau et celle qui a fait qu’aujourd’hui Simon est mort, car Larry n’a pas su l’aider. Plus le récit avance et plus l’issue favorable semble compromise. Mais quand sa famille est mise sur le devant de la scène, des choix devront être faits. Larry pourra-t-il rester le bon psychanalyste et trouver les bons mots pour changer la donne ? Elliott lui ne veut que détruire Larry, y parviendra-t-il ? Mais surtout comment, car au final une arme peut seulement servir à forcer l’autre à vous écouter... la vérité est la balle la plus mortelle.
    Un roman aussi noir que bien construit, un anti héros très complexe qui vous donnera des frissons, voilà de quoi satisfaire tous les amateurs de bons polars psychologiques. L’auteur en profite pour faire exploser le vernis de toute puissance que l’on accorde les yeux fermés aux "psy". Ceux-là mêmes qui pensent que leur parole ne peut avoir qu’un poids positif, mais qui détruisent autant de vies qu’il en reconstruisent.

  • Les lectures de Maryline 14 septembre 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Je suis une grande lectrice de thrillers et tout particulièrement de ceux édités dans cette maison d’édition qui trouve toujours de vraies pépites (je ne sais pas comment ils font mais ils ont un vrai don !). J’aime également beaucoup l’auteur dont j’ai déjà lu plusieurs romans. Mais là, je suis légèrement passée à côté de ce huit clos très particulier.

    Nous assistons ici à une prise d’otage. Larry Barney, psychanalyste est retenu prisonnier dans son propre cabinet par Elliot, un jeune homme persuadé que ce dernier est responsable de la mort de son frère. Après avoir eu peur pour lui-même, Larry va vite comprendre qu’il va vivre des heures interminables avec ce fou...

    J’ai mis beaucoup de temps (trop) à rentrer dans l’histoire. La première partie est trop longue et ennuyeuse pour moi. Elliot explique sa vie et ce qui a mené à la mort de son frère, il tente de faire comprendre au médecin comment tout est arrivé et surtout, pourquoi ils en sont là aujourd’hui tous les deux. On sent la folie du jeune homme, on comprend qu’il est mal dans sa peau et qu’il a vécu des choses difficiles qui l’ont mené jusqu’ici. Mais je n’ai pas accroché à cette interminable explication dont je ne voyais pas le bout.

    Par contre, la deuxième partie est bien plus rythmée, on comprend tout d’un coup, Elliot se révèle et là, tout se remet en route. Elliot est perturbé mais Larry comprend trop tard ce qu’il se passe réellement dans ce cabinet. Le lecteur s’est fait berner tout comme le psychanalyste. J’ai aimé l’esprit torturé d’Eliott qui est finalement un vrai manipulateur. Grâce aux mots de l’auteur, on le voit fragile émotionnellement et il m’a vraiment fait peur. Comment voit-il la fin de cette prise d’otage ? Il a vécu des choses horribles et il a trouvé, en la personne de Larry, une oreille attentive. Une deuxième partie pleine de révélations ! Alors bien sûr, on se rend compte que la première partie était bien évidemment très utile mais bon, elle aurait peut-être pu être plus rythmée.

    Certaines scènes sont difficiles à lire et je préfère prévenir les âmes sensibles que ce thriller n’’est pas pour tout le monde. Il faut vraiment être fan de psychologie et ne pas avoir peur pour lire cette intrigue qui révèle des moments douloureux de violence.

    Même si le début, pour moi, est bien trop long, j’ai adoré la deuxième partie où on découvre qu’on se trompe depuis le début et où on apprend, en même temps que Larry, une histoire sordide pleine de mensonges et trahisons.

  • bookliseuse 7 août 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Larry Barney, psychanalyste, reçoit dans son cabinet Elliot 15 ans. Celui-ci vient le voir, car il n’arrive pas à se remettre de la mort (suicide) de son grand-frère Simon. Il lui raconte le parcourt qu’il a entrepris pour comprendre le geste de celui-ci. Mais ce qui devait être une banale consultation thérapeutique, tourne rapidement au huis-clos avec prise d’otage et un récit effrayant.

    On découvre l’être humain dans e qu’il a de pire : lâche, égoïste, violent, méchant, sans cœur…

    Larry montre très vite ses faiblesses en tant que thérapeute, alors que celui-ci se croit infaillible, il se laisse avoir par un simple enfant certes surdoué, mais qui n’a que 15 ans.

    Que dire d’Elliot ? Il m’a vraiment dérangé, je n’en voudrais pas comme ami, ni dans la famille. Son discours et comportement et celui d’un adulte froid, calculateur sans sentiment.

    Cette lecture m’a laissé perplexe, je ne sais pas trop quoi en penser. Je n’avais jamais rien lu de semblable. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, juste que c’est une lecture qui n’est pas faite pour moi malgré l’écriture fluide de l’auteur.

  • Sharon 5 août 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Ce roman policier est un huis-clos. D’un côté, nous avons un psychanalyste qui pense être très bon dans son domaine. De l’autre, nous avons son nouveau patient. Un adolescent. Il le prend en otage. Pourquoi ? Elliot, l’ado de quinze ans, reproche au docteur Larry Barney de ne pas avoir pu empêcher le suicide de son demi-frère aîné. Pour moi, que ce soit son demi-frère n’a aucune importance. Ce fait explique simplement comment le bon docteur n’a pas fait le rapprochement entre les deux adolescents. Je suis un peu ironique, parce que ce psychanalyste m’a semblé vraiment tout sauf bon dans son domaine. Pour le définir, j’hésite : méconnait-il vraiment à ce point ses patients, ou bien s’en désintéresse-t-il totalement ? Sa vie de famille n’est guère plus brillante, elle est banale, jusqu’au délitement. Sa famille est une famille classique, finalement, une famille qui n’a plus de famille que le nom,tant les liens entre Larry Barney et les siens n’existent plus.

    En face de lui, nous avons Eliott. Beaucoup de choses m’ont choquée, gênée chez lui, certaines scènes qu’il raconte sont à la limite du soutenable - l’une, surtout, pour des raisons personnelles sur lesquelles je ne m’étendrais pas. Les discours d’Eliott sont une déferlante de haine et de violence, haine contre les adultes qui ont maltraité le monde dans lequel les adolescents deviendront des adultes - s’ils le deviennent. Cette violence serait-elle le reflet de notre société ? La société a toujours été violente, ce sont simplement la manière dont elle l’est qui a changé. Ce qui m’a posé problème aussi avec ce personnage, c’est que j’ai eu du mal à croire à tout ce qu’il a mis en oeuvre pour se venger du docteur. La vengeance était très élaborée - trop pour un adolescent de son âge, si bien que j’ai eu du mal à y croire.

    Même si j’ai lu le livre jusqu’au bout, même si j’ai voulu savoir jusqu’où l’intrigue irait, le sentiment qui me reste est le fait que je n’ai pas vraiment apprécié cette lecture, qui m’a mise trop mal à l’aise.

  • Asmo Stark 1er août 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    😈 Seule la haine - David Ruiz Martin 😈
    @taurnada

    Quatrième de couverture :

    Elliot est intelligent. Elliot est sensible. Elliot a quinze ans aujourd’hui. Elliot a tout pour être heureux. Mais Elliot a vécu un drame. Elliot est dévasté. Elliot cherche des réponses... ... alors Elliot s’est pointé avec un flingue chargé. Persuadé que Larry Barney, psychanalyste spécialisé dans les troubles de l’adolescence, est responsable du suicide de son frère, Elliot, quinze ans, se présente armé dans son cabinet. Séquestré, Larry n’a d’autre choix que de laisser le jeune homme lui relater les derniers mois. Mais très vite, c’est l’escalade de l’horreur : Larry est jeté dans un monde qui le dépasse, aux frontières de l’abject et de l’inhumanité.

    Enorme coup de cœur ! Tout au long de ma lecture j’avais un mot qui revenais sans cesse : DIABOLIQUE !
    Remarquablement construit, ce livre vous emmène dans un tourbillon de noirceur qui semble ne pas avoir de fin. C’est un huis clos dense, puissant, intense, on a du mal à souffler, on est aspiré par l’histoire d’Elliot. Tout est superbement maîtrisé, tout comme Larry on se retrouve l’otage d’Elliot, c’est machiavélique.
    Pour moi ce roman est un coup de maître, je félicite et remercie l’auteur pour cette histoire génialissime.

  • lireencore93420 18 juillet 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Elliot, 15 ans débarque dans le bureau du psychanalyste Larry Barney, pour lui reprocher le suicide de son frère, munie d’une arme. Un huit clos d’une grande intensité va se dérouler entre ces deux personnages.

    C’est mon genre de thriller préféré, le huit clos, deux personnages face à face, qui s’affrontent, se défie, bon dans ce cas-là, on a quand même un ado de 15 ans qui as soif de vengeance.

    Dès les premiers chapitres, je me suis sentie happée par ce dialogue, entre le ton compatissant de ce psychanalyste et la révolte de cet adolescent.

    C’est un livre noir, cru, il y a des moments qui sont difficiles mais donnent de la tension au récit, même si on est avec très peu de personnages, c’est une lecture intense, que j’ai lu en 1 jour et demi.

    Le côté psychologique est présent, j’ai ressenti l’intelligence d’Elliott, qui veut manipuler l’adulte, il veut comprendre, et il attend des réponses, tout n’est pas si simple.

    J’ai eu beaucoup de compassion pour ce jeune adulte, même si parfois il est cruel, c’est sa souffrance qui parle.

    Le psychanalyste ne comprend pas ce qui lui arrive, et la suite est encore pire, on rentre doucement dans l’horreur et le je me suis sentie immergée dans le sombre de la situation.

    J’ai aussi apprécié comment la suite de la confrontation, qu’est qui se passe après ? Comment les deux protagonistes vont affronter la suite des événements ? On ne devine pas, c’est encore plus plaisant.

    J’ai vraiment adoré cette lecture, c’est une histoire qu’on n’arrive pas à lâcher, encore une jolie découverte et très envie d’aller voir ce qu’à faire d’autre l’auteur.

    Je remercie les éditions Taurnada de m’avoir permis de lire cette histoire si palpitante.

  • Riz-Deux-ZzZ 16 juillet 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    En bref, un huis-clos psychologique percutant... mais âmes sensibles, attention !

    Je pense qu’il est d’abord utile de prévenir : l’auteur a choisi d’être assez violent que ce soit dans les scènes ou dans les dialogues et très descriptif. Attendez-vous à des tortures sur les animaux et les humains et des viols notamment, tout au long du récit. On ne s’y attend pas forcément en achetant un huis-clos, et je sais que certains sujets comme ceux-ci peuvent heurter des lecteurs.

    Au-delà de ça, David Ruiz Martin use d’une plume fluide et vraiment captivante : on est tout de suite plongé dans ce face-à-face entre un adolescent au bout du rouleau et un psychanalyste qui ne sait pas encore ce qui l’attend... Petit à petit, on découvre le malaise d’Elliot, ce mal de vivre que le suicide de son frère a décuplé ainsi que les révélations qu’il va distiller au fil de son discours. À la limite du monologue, les horreurs s’enchaînent et font même parfois écho aux événements violents des derniers mois.[...]

    Avis complet : https://www.instagram.com/p/CP_NcO_n0Ft/

  • Des plumes et des livres 19 juin 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Dans ce roman, Eliott, un adolescent de quinze ans, tient en joue celui qu’il pense être responsable de la mort de son demi-frère : Larry Barney, le psychologue. Seuls dans son cabinet, Larry va devoir écouter et tenter de comprendre ce qu’il se passe dans la tête d’Eliott et s’il va aller jusqu’à le tuer pour rendre justice à son frère, Simon, qui s’est suicidé six mois plus tôt.

    Le récit de Seule la haine est écrite à la première personne, du point de vue de Larry. Nous sommes littéralement plongés aux côtés du psychologue dont le contrôle de la situation lui a totalement échappé. Eliott lui relate une histoire glaçante, comment il a suivi la trace de son demi-frère après sa mort, comment il a poursuivi ses démons en trouvant ceux des autres. Plus l’histoire d’Eliott avance, plus les mots, le mal-être deviennent violents.

    Au fil des chapitres, la tension monte de plus en plus dans Seule la haine. Lorsque le huis clos s’achève, on se sent perdu. C’est sans doute l’effet voulu par l’auteur, David Ruiz Martin. Nous avons comme l’impression de perdre de vue les deux protagonistes avec qui nous avons passé les trois quarts du roman dans une seule pièce.

    La plume de l’auteur est fluide, se laisse lire sans peine malgré la dureté de certaines scènes. L’auteur est doué pour manipuler les mots, induire le lecteur dans la direction souhaité. Mais est-ce la bonne ? On ne sait qui manipule qui ? Qui mène la danse ?

    Seule la haine est un thriller psychologique qui ne vous laissera pas indemne. Une fois la dernière page tournée, ce thriller continuera de vous hanter quelques temps…

    https://desplumesetdeslivres.wordpress.com/2021/06/15/service-presse-seule-la-haine-david-ruiz-martin/

  • Kirzy 16 juin 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Tout se joue dans un huis clos serré et oppressant, celui du cabinet d’un psychanalyste séquestré par un adolescent au QI très élevé, Elliot, armé, qui lui reproche le suicide de son frère, patient du thérapeute. le risque avec ce type de roman, c’est une narration répétitive qui tourne sur elle-même dans une unique pièce.

    Ici, ce n’est jamais le cas tellement le scénario rebondit, machiavéliquement retors, au millimètre près, pour faire douter le lecteur quand l’auteur l’a décidé, ébranler ses certitudes et le mettre mal à l’aise pile au moment choisi. On ne sait jamais qui croire face à l’énormité et l’horreur que déverse Elliot sur un psychanalyste tout aussi sonné que le lecteur, aussi enferré que lui dans le piège qui lui est tendu. David Ruiz Martin est un maître ès manipulation ! La tension monte et explose les compteurs, renforcée par une écriture à la fois brute et travaillée, percutante et toujours très visuelle, voire sensorielle : on sent la haine suintée de tous les pores d’Elliot et la peur envahir le psy.

    Mais le plus réussi dans ce roman à la noirceur brillante, c’est sans doute le poids accordé aux mots. La parole est au coeur de la mise en scène narrative. Pour faire vivre ce dispositif minimal, une pièce, deux hommes enfermés, David Ruiz Martin montre à quel point de simples mots, passés d’une personne à l’autre, peuvent vous rendre fou, peuvent vous pousser à commettre l’irréparable, à faire sauter le tabou ultime. Des mots, plus puissants qu’une arme réelle, plus fort que la vérité.

    Ma seule réserve porte sur l’épilogue, trop étiré à mon goût. C’est justement lorsqu’on sort du huis clos dans les dernières pages, que la pouvoir évocatoire des mots retombe, que je n’ai plus eu à imaginer ce qui était en train de se dérouler, pour écouter un auteur me donner des explications, certes convaincantes et cohérentes, mais qui ont perdu la magie de l’évocation.

    Un roman très sombre, impressionnant par l’intensité qu’il dégage.

  • Mes Carnets Litteraires 15 juin 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Dans ce huis-clos à l’écriture mordante et ciselée, vos nerfs seront mis à rudes épreuves !
    L’auteur nous plonge dans un face à face insidieux entre Elliot et Larry et la tension monte crescendo.
    Qui est vraiment Elliot ? Où veut-il en venir ? Pourquoi ce récit de faits sordides et dramatiques ?
    De révélations en rebondissements, l’auteur va insinuer le doute dans votre esprit et celui-ci ne vous lâchera plus.
    Alors, qui va s’en sortir ? Qui va sombrer dans la folie ?
    Vous le saurez en lisant ce thriller psychologique très addictif, qui vous emmènera aux portes de l’enfer !

  • unevietoutesimple 13 juin 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Je ne connaissais pas l’auteur et je remercie les éditions Taurnada pour cette découverte.

    Seule la haine vous entraine dans un huis-clos qui vous prend aux tripes et qui est écrit de telle façon que vous avez l’impression d’être dans la pièce avec les deux protagonistes et d’assister en direct à leur confrontation. Vous aurez la sensation que l’on vous a pris en otage également, car certains passages sont tels que vous aurez envie de vous enfuir mais sans pouvoir le faire.

    Le personnage d’Elliot est glaçant, diabolique. Cet adolescent de 15 ans est machiavélique, manipulateur et d’une intelligence incroyable. Lorsqu’il raconte son histoire, vous êtes à la fois pris d’empathie à son encontre, vous le plaignez mais vous le détestez également… Tout comme Larry, il vous tient en joue et vous n’osez pas faire le moindre mouvement dans la crainte qu’il ne tire. Quant au psychanalyste, il va rapidement être déstabilisé par la détresse de ce jeune alors que, de par sa profession, il devrait être capable de retourner la situation en sa faveur. Les choix qu’il fait ne sont pas forcément ceux que l’on attend de lui et il risque à chaque fois d’en payer le prix.

    La tension va crescendo jusqu’à vous amener aux portes de l’asphyxie tant vous retenez votre souffle. Certains faits relatés dans l’histoire sont à la limite du supportable et vous donneront envie de vomir, non seulement par les faits eux-mêmes mais également par la façon dont Elliot les relate. Il les énonce d’une façon si singulière que c’est vous qui mettez les émotions dessus et autant vous dire que d’un point de vue émotionnel, vous serez servi. Tout comme Larry, vous visualisez les images et vous vous prenez toute l’horreur des faits en pleine face. Bien des chapitres vous laisseront K.O.

    Manipulée, je l’ai été également car là où je pensais avoir tout compris, je me suis fait avoir en beauté. Je suis tombée dans le même piège que le psy.

    Ce roman percutant et d’une noirceur incroyable va me suivre un bon moment. Il n’est pas fait pour tout le monde tant il est noir, alors si vous décidez de le lire, attendez-vous à ne pas en ressortir indemne car cette histoire vous la vivez autant que vous la lisez.

  • Elèna Tassart 11 juin 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Nous sommes ici dans un thriller psychologique à huit clos.
    Tout au long de ce roman, le lecteur est pris à témoin d’une séance de psychanalyse étrange entre Larry, psychanalyste et Elliott, 15 ans.
    Nous allons de découvertes en découvertes au cours des chapitres qui se succèdent à un rythme infernal. Il est impossible de se fier aux certitudes acquises tout au long de l’histoire.

    Injustice, haine et vengeance sont les maîtres mots de ce récit. Alors qu’Elliot rêvait d’aide, secours et accompagnement..

    Pour les lecteurs n’ayant pas peur d’affronter la réalité ni de se remettre en question...

  • Lectures noires pour nuits blanches 10 juin 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Un thriller psychologique qui va vous retourner la tête. Oui, il y a bien des chances. David Ruiz Martin se donne en tout cas beaucoup de mal pour y parvenir. Dans ce huis clos très anxiogène, il va user de tous les artifices pour nous déstabiliser.

    Dès les premières pages, il plonge le lecteur au milieu d’un face à face entre Eliott, 15 ans, et Larry, psychanalyste. Ce dernier est pris en otage, s’engage alors un bras de fer qui tournera vite à l’avantage d’un des protagonistes. Le lecteur assiste impuissant à un déchaînement de haine et de cruauté. La tension monte, le malaise s’installe. L’ambiance devient irrespirable au fur et à mesure que la nuit avance et qu’Eliott raconte son histoire.
    Quand on pense avoir atteint le pire, un nouveau rebondissement nous entraîne encore plus bas, au tréfonds de l’âme des personnages.

    Eliott est un ado perturbé. Super intelligent, froid, calculateur, retors et manipulateur, cet être machiavélique a toujours un coup d’avance. Rongé par la haine il a soif de vengeance. Larry va vivre la pire nuit de sa vie. Au fil des révélations d’Eliott, progressivement, ses certitudes s’effondrent, son univers s’écroule. J’ai trouvé qu’il perdait un peu vite le contrôle pour un psy. Mais l’adversaire est coriace alors peut-être que..., admettons.

    Un petit bémol pour "l’épilogue" beaucoup trop long, qui n’apporte pas grand chose et qui après avoir relâché la pression m’a ennuyée.

    Un huis clos efficace, très noir, malaisant avec un personnage machiavélique à vous glacer le sang. Une spirale infernale, une escalade dans l’horreur. Très immersif, percutant, ce livre vous laissera à bout de souffle ou complètement sonnés. Un thriller psychologique maîtrisé qui vous prend vous aussi en otage. Je vous le recommande vivement.

    Voilà un auteur suisse, de ma région, que je voulais absolument découvrir. Merci à Joël de Taurnada de m’avoir donné cette opportunité. Le polar suisse a encore de beaux jours devant lui

  • L’atelier de Litote 10 juin 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Elliot 15 ans, est convaincu que Larry, le psychologue qui suivait son frère est responsable de son suicide. En partant de ce postulat, l’auteur nous dresse un remarquable huis clos. Un déroulé implacable de la parole d’Elliot alors que celui-ci prend en otage le psy dans son cabinet. On ne peut qu’être renversé par le récit dramatique des derniers mois qu’Eliott a vécu. On assiste impuissant à une montée en tension des faits relatés. Un engrenage sordide de violence, j’étais de tout cœur avec cet ado en souffrance. Pourtant au fil des pages où les descriptions sont de plus en plus fortes et les images imposées quasi cinématographiques, me sont venues des questionnements. J’avais le sentiment de me retrouver face à deux victimes et je ne voyais pas bien où l’auteur voulait en venir. Croyez moi l’intrigue se révèle être brillante. Il y a un passage que j’ai beaucoup aimé et où il est question de choix, qui m’a rappelé l’excellent livre de William Styron « Le choix de Sophie ». J’ai quand même du mal avec la surenchère mais le fait est que le lecteur même s’il se met à douter ne peut imaginer tous les rouages mis en œuvre par l’auteur afin de nous livrer un excellent thriller psychologique. Un vrai régal de lecture, c’est bien simple pour ma part, tombé en une après-midi, incapable de poser le livre avant la fin. J’ai cependant deux bémols en ce qui concerne le début et à la fin du livre. J’ai trouvé l’entrée en matière un peu brouillonne et pas très réaliste au niveau du ton, ce qui ne m’a pas empêcher de me laisser prendre par la suite. Quand au final je lui reproche juste de traîner en longueur avec plusieurs chapitres qui n’apportent en soi plus rien à l’histoire de mon point de vue bien entendu. Une lecture qui n’en reste pas moins surprenante et originale. J’ai découvert un auteur qui m’a fait forte impression et dont je vais guetter les prochaines parutions. Bonne lecture.

  • Des Livres Mon Univers 10 juin 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    David Ruiz Martin vous connaissez ?

    Si non, je vous conseille de bien retenir son nom. Seule la haine est son quatrième roman, comment se fait-il que je ne l’ai pas connu avant ? Si ses autres romans ressemblent à celui là, je vous garantis que nous allons en entendre parler !

    Je referme ce livre scotchée comme le dis la description avec la tête complètement retournée, horrifiée, il y a très peu d’auteurs de thrillers qui y arrivent et là je vous avoue avoir eu les jetons en lisant. Même en y repensant j’en ai encore les frissons !

    David Ruiz Martin réussit à instaurer le doute dans l’esprit de celui ou celle qui le lit, c’est tellement réel, comme si nous étions aussi dans ce cabinet de l’horreur avec Eliott et Larry.

    Un véritable coup de maître !

    On se pose beaucoup de questions surtout sur cet Ado de 15 ans surdoué. Ce que va raconter Eliott à Larry psychanalyste de renom est abominable, accrochez vous, vous allez tout droit vers la destination de la folie. Le suicide de son frère l’a beaucoup affecté et il ne désire qu’une seule chose se venger de la personne qu’il tient pour responsable. Je vous assure qu’après, vous ne verrez plus les adolescents comme avant ! Seule l’incertitude sera présente.

    Je vous souhaite un bon voyage au pays de la haine pure !

    Et vive le polar suisse !

  • LectureChronique 10 juin 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Bonjour,

    Voici un thriller que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Seule la haine" de David Ruiz Martin aux éditions Taurnada.

    L’histoire incroyable d’un huis clos entraînant. Larry Barney, psychanalyste, se voit pris en otage dans son cabinet par un gamin de quinze ans, Elliot, qui lui braque une arme sur la tête. Eliot lui raconte une histoire, celle qui implique deux gamins, Sam et Brad, qui vont commettre les pires atrocités.

    Elliot va entrainer Larry dans une machination psychologique, les faits abjects et inhumains vont se succéder, preuves à l’appui. Larry est dépassé par tout ce qu’il entend. Il ne souhaite qu’une seule chose : se sortir vivant de ce cauchemar …

    Un superbe thriller psychologique qui démarre dès le premier chapitre. Aucun temps mort, le lecteur est lui aussi pris en otage avec les protagonistes, il assiste à l’entrevue comme s’il était dans la pièce.

    Les révélations sur cette histoire que raconte Elliot sont édifiantes. La situation apparait comme surréaliste alors qu’elle est entièrement crédible. C’est dingue !

    Elliot, que l’on perçoit comme un garçon fragilisé par le suicide de son frère et qui rejette la faute sur le psychanalyste qu’il accuse de ne pas l’avoir soigné correctement. Pourtant, il est intelligent et vif d’esprit.

    Le psy retourne la situation dans sa tête, il va se laisser emporter par cette spirale de destruction, de souffrance. Le contrôle de la situation lui échappe, il sait que la tentative de manipulation du jeune homme est machiavélique.

    La qualité d’écriture est absolument exceptionnelle. C’est rare d’être à ce point immergé dans le texte, avec cette justesse de ton, David sait parfaitement nous raconter les faits avec détails et nous faire ressentir les sentiments des personnages aussi précisément.

    Un sombre thriller d’une intelligence incroyable, une immersion dans la noirceur oppressante et anxiogène de cette prise d’otage que j’ai trouvé magistrale. J’ai plongé dans cet univers sans retenue, captivée et attentive au moindre faits et gestes, à la moindre petite action qui se révèle bluffante.

    Je ne peux que vous conseiller de lire ce roman qui se différencie par l’originalité de son intrigue. Un livre prenant qui me laisse sans voix !

    Bonne lecture, amis Lecteurs !
    Mon blog —> https://lecture-chronique.blogspot.com

    Extrait : Ou je deviens peut-être fou, moi aussi ? Non. Elliot n’est pas fou. Je l’ai vaguement côtoyé par le passé. Il a toujours été un ado brillant, intelligent et futé. Parfois même un peu trop.

  • labibliodeclo 9 juin 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Avec Seule la haine, on embarque dans huit-clos angoissant où vérité et mensonge se confondent... Elliot a beaucoup souffert de la perte de son frère, dont il rejette l’entière faute sur le psychanalyste réputé. Il veut se venger, et débarque alors dans son cabinet, armé... À partir de cet instant, l’angoisse et l’oppression règnent, et impossible de se défaire de ce thriller psychologique avant de connaître le dénouement.

    Le récit est raconté à la première personne du singulier, le "je" du psychanalyste. Un "je" qui nous embarque totalement dans l’histoire, de façon immersive. Les deux personnages sont très intéressants, développés à la perfection, et rendent ce tête à tête glaçant, tant par les propos tenus que par l’atrocité de la situation. Ce roman est noir, percutant, malaisant, addictif. Elliot raconte son histoire, et on y croit, on plonge dedans.

    La construction du roman, son dénouement sont diaboliques, on monte en pression, on angoisse toujours plus, et c’est tout à fait ce que j’aime dans un thriller. La haine d’Elliot est telle, elle pousse à bout, à commettre l’irréparable, malgré l’extrême intelligence de cet ado de 15 ans. Je vous assure que la finalité est bluffante.

    Un roman intense, que j’ai adoré du début à la fin, plongée dans ce récit qui m’a totalement retournée la tête.

  • kris_k 8 juin 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Seule la haine est un huis-clos/thriller glaçant entre les personnages d’Elliott, jeune gamin qui souffre du suicide de son demi-frère et Larry, un psy. Je n’en dirai pas plus sans en dévoiler trop.

    Comme je l’ai dit il s’agit d’un huis-clos/thriller, même si j’ai remarqué dernièrement que je n’étais pas particulièrement fan du genre, il y a certains auteurs qui font que je fini par quand même aimer et ici on tient un de ceux-là ! Il est pourtant difficile de m’avoir dans un livre ou l’on ne voyage pas beaucoup, ou l’on n’a pas beaucoup de personnages, mais j’avoue qu’ici l’histoire est tellement bien construite et raconté que j’en suis moi-même bluffé. En tant que lecteur on est complètement impliqué dans cette histoire, on vie l’horreur avec les personnages, on aimerait changer le cours de l’histoire mais non l’auteur nous tient également en otage et on est obligé de subir ce que ces personnages subissent ! Un sacré bon livre avec une histoire psychologiquement diabolique, et une ambiance pesante comme il faut !

    Les fans du genre qui ne l’auraient pas encore lu, FONCEZ !

  • Sylvie Belgrand 7 juin 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Dès le début du roman, j’ai tourné frénétiquement les pages tandis que mon cerveau bouclait sur " Oh, p..., oh p..."
    Comment vous expliquer la fascination que j’ai ressentie lors de cette plongée en apnée dans un psychisme plus noir que noir ?
    La mécanique de la narration est imparable, n’essayez pas de résister et laissez-vous emporter dans ce terrible huis-clos... mais n’espérez pas dormir après ça.
    À lire absolument !

    #SeuleLaHaine #DavidRuizMartin #Taurnada #lecture #livres #chroniques #polar #SerialKiller #TueurEnSerie #thriller

    Le quatrième de couverture :

    Persuadé que le psychanalyste Larry Barney est responsable du suicide de son frère, Elliot le prend en otage dans son cabinet. Sous la menace d’une arme, Larry n’a pas d’autre choix que de laisser l’adolescent de 15 ans lui relater ses derniers mois. Mais très vite, c’est l’escalade de l’horreur : Larry est jeté dans un monde qui le dépasse, aux frontières de l’abject et de l’inhumanité. Tandis que les détails scabreux se succèdent, une seule idée l’obsède : celle de s’en sortir, à tout prix… Un thriller psychologique qui va vous retourner la tête !!!

  • Le Monde de Marie 3 juin 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Un psychanalyste, Larry Barney, se retrouve séquestré dans son cabinet par un adolescent de 15 ans, Elliot, parce que ce dernier est persuadé que le psy est responsable du suicide de son frère.

    La psychologie est au centre même de ce récit. Un huis clos dans lequel de nombreux twists viennent totalement changer la donne. Une histoire de dingue qui va mettre à mal le savoir de Larry. Elliot est blessé, meurtri. Il a la haine et cherche des réponses. Il ne veut pas être le seul à souffrir et va tout faire pour détruire la vie de Larry.

    Elliot mène la danse d’une main de maître. Il va nous relater une histoire machiavélique et perturbante. Un garçon d’une grande intelligence pour lequel nos sentiments n’auront de cesse d’évoluer au fil du récit. Un texte prenant, palpitant. On ne peut que rester bouche bée devant toute la machination mise en place et horrifié devant les scènes décrites.

    Un récit de dingue dans lequel la psychologie, la faculté de totalement mettre la tête à l’envers et les twists nombreux et machiavéliques m’ont totalement captivée.

  • lecturesdudimanche 10 février 2021
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Il est des livres qui, quand vous les refermez, vous laissent une drôle de sensation : une impression de malaise qui vous empêche de savoir si vous avez adoré ou détesté… Clairement, ce fut le cas ici ! Outre une couverture largement flippante, l’histoire est un condensé d’horreur et d’inhumanité ! Et j’ai bien sûr été persuadée d’avoir tout saisi, bien avant le pauvre protagoniste qui n’est qu’un pantin, tout ça pour découvrir que je ne fus qu’un pantin, moi aussi ! À l’instar du pauvre psychanalyste Larry Barney qui voit débarquer dans son cabinet Elliot, quinze ans et armé, le lecteur est une marionnette pour laquelle l’auteur n’a aucune pitié. Elliot estime que Larry est responsable du suicide de son frère. Alors, pour le forcer à comprendre ce qu’il endure, Elliot le séquestre et lui fait le récit glaçant des derniers mois écoulés depuis la mort tragique de son frère aîné.

    L’ambiance est malsaine, de la première à la dernière ligne, l’horreur décrite augmentant page après page, pour laisser Larry et le lecteur à bout de souffle, dévasté par tant d’abomination.

    L’esprit humain est retord, celui de l’auteur aussi, et je le déclare vainqueur par K.O. à la fin de cette lecture en apnée qui m’a laissé un drôle de sentiment… Indéniablement, un livre qui ne peut pas laisser indifférent !

  • lesmotsdelau 24 septembre 2020
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Coucou tout le monde, ce soir on va parler d’un livre efficace, direct, brut, acéré et addictif !
    Sérieusement, comment les pages ont pu s’envoler aussi vite ? Je cherche encore la réponse à cet étrange phénomène de boulimie de la page, me rendant gourmande et insatiable digérant les lignes jusqu’à ce qu’il n’y reste plus rien…
    Je vous parle de "Seule la haine" de David Ruiz Martin

    Si vous êtes comme moi et que vous avez chaussé vos baskets dans le but d’aller secourir de pauvres petits lapins eh bien vous pouvez les remiser direct au placard, ici pas sûr qu’il y ait beaucoup d’âmes à sauver.
    Un scénario machiavélique, tout est pensé et joué avant même que l’on finisse la première page, mais ça on ne le voit pas venir, cet état fait partie des réflexions que l’on se fait une fois le roman achevé.

    La séance commence, on est ainsi forcé à intégrer cette pièce et à assister à cette débauche de l’horreur en mode voyeurisme.
    Bien que l’auteur envoie du lourd dès le début, on va vite s’apercevoir qu’on était dans la version édulcorée du récit et qu’au final il pense à son lecteur ! Il le ménage pour la suite…
    Tout va monter en puissance au fur et à mesure, une escalade émotionnelle qui va s’insérer insidieusement dans les situations et les dialogues.
    Une écriture froide, directe, très soignée et je rajouterai même calculée, un uppercut psychologique en pleine tête.
    Je reviens sur le terme de "calculer", car pour l’adolescent surdoué que l’on va suivre tout est savamment déjà posé dans sa tête, il va distiller l’espoir, le doute pour arriver au dégoût et l’épouvante.
    Véritables montagnes russes émotionnelles j’ai beaucoup apprécié cette qualité de calculateur et j’en ai même été bluffée.

    Vous vous apprêtez à lire une histoire vraiment sombre, pleine de vérité et de faux semblant avec en toile de fond la violence et des tortures psychologiques de celles qui peuvent rendre vraiment fou en quelques heures.
    On évolue et apprend en même temps que le personnage du psychiatre que l’on incarne facilement par une écriture à la première personne et au présent. Pourtant j’ai mes préférences en matière d’écriture, je suis une adepte de mon bon vieux passé simple, mais effectivement avec ce genre de récit David est allé là où il le fallait.
    Pas besoin de sortir 50 000 lieux ou personnages pour captiver un lecteur, il va vous montrer qu’une seule situation suffira à vous faire perdre pied.
    Vous pensez avoir les cartes en main ? Attendez de voir un peu son jeu…

  • universpolars 10 juin 2020
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Mais quel puissant récit ! Profond ! Imaginez un pré-ado entrer dans le cabinet d’un psychanalyste, un gamin considérant le praticien comme étant responsable du suicide de son frère. Imaginez que ce jeune est armé d’un flingue et qu’il veut en découdre avec cet homme. Bon, arrêtez d’imaginer, car c’est ce que vous allez vivre ici !

    Ce gamin, c’est Elliot, et il est loin d’être idiot. Il va peut-être même vous dégoûter d’être un adulte. Les diatribes de ce môme, dès les premières pages, nous font rentrer la tête dans les épaules. Sur le fond, ses propos ont du sens, c’est pertinent et éclairé. Sur la forme, c’est une autre histoire.

    Bienvenue dans ce huis-clos qui a pour cadre un cabinet de psy et comme acteurs un jeune intrépide rempli de haine et un homme doté d’une bonne faculté analytique ! La violence contre la raison, quoi que ...

    C’est tendu, très tendu. Le style qu’utilise l’auteur n’aide pas vraiment à faire baisser cette tension. Un froid clinique, s’échappant de chaque page tournée, nous glace le sang. Cette ambiguïté et cette incertitude qui nous sont envoyées à la face sont peut-être bien la cause de tout ceci. Même les silences nous perforent les tympans !

    On écoute, toujours plus attentivement. Et on comprend. On compatit puis, la bouche bée et les yeux écarquillés, on pose un genou à terre. Je ne vous en dirai pas plus. Il faut être là pour entendre. Ça claque, ça résonne, ça te cogne contre les tempes. Plusieurs entités fortes et charismatiques prendront alors vie dans ce cabinet : les mots. Lourds de sens, lourds de conséquence.

    L’auteur, avec cet assaut verbal, cette mise à nue, ces confidences, appuie là où ça vous brise le cœur. Le mal-être, la haine ou encore l’incompréhension vont s’avérer être ici des éléments-clé. Mais pas seulement.

    David Ruiz Martin, avec ce récit d’une impressionnante noirceur, nous aspire dans un gouffre débordant de cruauté et nous implique, malgré nous, dans une spirale sans fin menant à une totale perversion. Ce récit est une prise d’otage de l’âme ! Ce rythme, cette densité (!!) m’ont achevé.

    Je ne vais pas vous en dire plus. Cette histoire - ce combat ! - vous fera certainement réfléchir. D’un point de vue psychologique, c’est lourd ! La manipulation mentale pourrait-elle être irrémédiable, irréversible ? Lisez !

    Bonne lecture.

  • jeanmid 24 avril 2020
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Vive le polar suisse !
    Après Marc , Nicolas et Florian voici le quatrième larron . Et un sacré numéro autant vous le dire tout de suite ! Avec « Seule la Haine » il met la barre très haut , nous offrant une plongée en apnée dans son univers diabolique .Impossible de ne pas être embarqué par cette histoire incroyable où la tension est palpable à chaque instant ( pour les personnages comme pour le lecteur .
    Un roman en forme de (quasi ) huit-clos entre un adolescent de quinze ans surdoué et un psychanalyste réputé . Une terrible confrontation entre Elliott , un garçon très intelligent mais hypersensible , qui souffre de la disparition de son demi-frère - Simon qui s’est suicidé il y a peu - et Larry chez qui Simon était justement suivi . Pour Elliott il n’y a pas de doute possible : si Simon s’est suicidé c’est la faute du Doc qui n’a pas su le soigner correctement . Alors l’ado a bien l’intention de se venger : un pistolet pointé sur Larry il va alors le forcer à écouter son histoire : une histoire à peine croyable mettant en scène deux adolescents , qu’il surnomme Brad et Sam . Deux monstres , capables du pire et d’actes si horribles que l’entendement ne peut associer ces crimes à ces si jeunes enfants …Des heures durant Larry va alors subir les paroles d’Elliott , les photos à l’appui de ses dires et avec lui , disparaitre peu à peu dans un abime infernal .

    J’ai été frappé par la qualité de construction du scénario et la puissance des mots déployés par l’auteur dans ce roman . Je ne vous cache pas m’être senti « présent » dans cette pièce à écouter les paroles d’Elliott , ressentir les souffrances du Doc comme si un mal-être avait pénétré mon esprit . David Ruiz Martin réalise un exercice de style parfaitement réussi parvenant à fouiller nos inconscients collectifs , à l’épreuve de la douleur psychologique . Un livre dur , angoissant et d’une noirceur absolu qui révèle au grand jour une sacrée plume .
    J’attend , comme vous l’imaginez , avec une grande impatience sa prochaine oeuvre .

  • Mes évasions livresques 11 mars 2020
    Seule la haine - David Ruiz Martin

    Premier rendez-vous avec l’auteur David Ruiz Martin, et ce rendez-vous est malheureusement manqué...

    Avec Seule la haine, l’auteur plonge le lecteur dans un thriller psychologique malsain et anxiogène, ce que j’apprécie habituellement.
    Malheureusement, j’ai trouvé à ce roman trop de longueurs malgré que ce soit un roman assez court (moins de 250 pages).

    Toute la partie huis clos m’a plu, bien que le récit fut parfois un peu confus, mais dès qu’on sort du huis clos, j’ai trouvé le récit ennuyeux.

    L’exercice du huis-clos en lui-même est intéressant, le côté manipulateur aussi mais j’ai eu du mal à croire qu’un enfant de 15 ans arrive à faire douter un psy de tout, même de ce qu’il est sensé connaître le mieux.

    L’auteur a cependant une plume intéressante mais je pense que son récit aurait été bien plus efficace au format nouvelle car dès qu’on était plus dans le huis clos, j’ai ressenti comme un récit étiré inutilement.

    De bonnes idées mais trop confuses pour moi, j’ai vu que d’autres blogueuses avaient vraiment beaucoup aimé ce livre alors je vous laisse vous faire votre propre avis.

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