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L’interrogatoire de Louise Mey

Comment est née l’histoire d’Embruns ?
Louise Mey : Probablement de mon envie de vacances... Embruns était au départ destiné à être un scénario de mini-série format télé. Quand Les Ravagé(e)s est sorti et que les discussions ont commencé sur "et alors, qu’est-ce que tu as envie d’écrire maintenant ?", je n’avais pas la force de me replonger tout de suite dans le quotidien de mes personnages Alex et Marco. Eux aussi, ils avaient besoin de vacances. Alors j’ai repris dans mon tiroir à idées l’histoire que j’avais le plus envie de développer... et finalement, Embruns collait parfaitement au format thriller auquel je voulais essayer de m’attaquer.

Désormais, la "famille parfaite" est forcément Bio.

Les héros sont d’une classe sociale plutôt aisée. C’est une famille presque parfaite. Comment les voyez-vous ?
Louise Mey : C’est une bonne question ! Parfois on m’explique l’apparence que l’on donne à tel ou tel personnage. C’est toujours très surprenant, et drôle, d’entendre les traits qu’on met sur des gens que vous avez inventés ! Mais pour les Moreau, contrairement à certains personnages des Ravagé(e)s, je n’ai pas d’acteurs, par exemple, à citer. Je vois davantage des silhouettes, des manières de bouger. Je pense qu’ils sont beaux, une beauté traditionnelle on va dire, normée, parce que ça rend la vie plus "simple" et qu’ils ne sont pas du genre à subir les complications... mais à chacun de mettre son imagination au travail !

Ils font attention à ce qu’ils mangent, ce qu’ils vivent. N’y aurait-il pas une sorte d’ironie à leur égard ?
Louise Mey : Ils sont parfaits. Ils en deviennent énervants, en tout cas ils ont fini par me taper un peu sur les nerfs. Le défi, c’était que cela ne se sente pas trop ! Ce n’est pas de l’ironie à proprement parler car par ailleurs, manger des produits qui ne viennent pas du Brésil par avion, recycler, moins polluer, ce sont des sujets très sérieux ! Mais c’est vrai qu’Embruns joue beaucoup avec cette idée de la "famille parfaite" et que désormais, la "famille parfaite" est forcément Bio. Elle n’existe pas, c’est une invention sociale, religieuse, marketing... mais elle est Bio !

Je travaille sur la suite des Ravagé(e)s, qui devrait paraître au Fleuve en 2018

Ce roman est un huis clos sur une île. En tant qu’écrivain, est-ce facile de ne se concentrer que sur quelques personnages ?
Louise Mey : Il y en a toujours plein ! En fait, d’ailleurs, je pensais qu’il y en aurait moins. Certains des habitants de l’île forment une masse un peu indistincte ; mais on en suit une bonne dizaine, en plus des Moreau... Il ne reste plus qu’à faire de mon mieux pour qu’on ne les confonde pas, parce qu’en tant que lectrice, je troue cela frustrant de devoir revenir trois pages en arrière en me demandant "bon alors attends, c’est qui, lui ?"

Petite île en Bretagne. Pourquoi avoir choisit ce décor ?
Louise Mey : Il se prêtait bien à ce que je voulais raconter ! Cela devient rare, les endroits de France où l’on peut se retrouver isolé, coupé du monde, sans téléphone, pendant des jours...

Quels sont vos projets ? Sur quoi travaillez-vous ?
Louise Mey : Je travaille sur la suite des Ravagé(e)s, qui devrait paraître au Fleuve en 2018 ; sur un "seule-en-scène" qui va être joué à la rentrée de septembre (j’espère plus d’une fois) ; sur un scénario de BD pour laquelle je cherche un-e illustrateur-trice... (avis aux amateurs) et je dois aussi ranger ma bibliothèque. Voilà, vous savez tout !

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