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Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

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21 #AvisPolar
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Résumé :

Avril 2001. Dans la cave d’une ferme miteuse, au creux d’une vallée isolée couverte d’une forêt dense, un homme est enchaîné. Théo, quarante ans, a été capturé par deux frères, deux vieillards qui ont fait de lui leur esclave. Comment a-t-il basculé dans cet univers au bord de la démence ? Il n’a pourtant rien d’une proie facile : athlétique et brutal, Théo sortait de prison quand ces vieux fous l’ont piégé au fond des bois. Les ennuis, il en a vu d’autres. Alors, allongé contre les pierres suintantes de la cave, battu, privé d’eau et de nourriture, il refuse de croire à ce cauchemar. Il a résisté à la prison, il se jure d’échapper à ses geôliers.

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Vos #AvisPolar

  • sylvain3 16 octobre 2023
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    1er livre que je lis de cet auteur, et j’ai été agréablement surpris.

    Théo juste sorti de prison va se retrouver capturer par 2 vieux frères, en devenant leur esclave et va essayer par tous les moyens d’échapper a ses bourreaux, mais y arrivera t il ?

    Un thriller addictif angoissant avec un message : survivre...

    Excellent, a découvrir.

  • dany.plaisant 14 septembre 2023
    Marathon du polar 2023, équipe LEGANGDESBEPOLAIRES
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    Roman policier noir très angoissant mais très addictif !
    Après 19 mois passés en prison, Théo se retrouve séquestré par 2 frères, le traitant comme un esclave.
    Mais quelle enfer !! On se croirait dans Misery de Stephen King
    1er roman de Sandrine Colette, et j’apprécie énormément sa plume, qui nous happe dès le 1er chapitre
    Ame sensible s’abstenir

  • Roni 8 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe MARATHONIENNES
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    Un roman noir bien écrit avec du suspense et une atmosphère vraiment glauque. Je reste quand même sceptique devant le fait que le kidnappé qui vient de sortir de prison où il en a vu des vertes et des pas mûres, n’ait pas réussi dès le début à prendre le dessus face à deux papys de 70 ans, alors qu’il a eu plusieurs occasions.

  • delf17 8 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe ADI
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    Je l’ai lu en a peine 2 jours , on veut absolument savoir comment va s’en sortir Théo, je dirai que c’est un livre flippant et que l’on n’aimerait pas être à la place du personnage qui sortie de prison va vivre un calvaire, âme sensible s’abstenir et vous serrez amener à penser à ce livre en voyant une cabane ou maisonnette dans un bois
    Un thriller psychologique très oppressant mais aussi très addictif que je recommande

  • PAULAZ56 31 juillet 2023
    Marathon du polar 2023, équipe MARATHONIENNES
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    Ce roman est de la trempe de Misery (Stephen King) et Cul de sac ( Douglas Kennedy)
    Avec Sandrine Collette, pas besoin de sérial killer pour nous faire frémir.
    Théo, quarante ans , part pour une randonnée qui va le plonger dans l’horreur absolue, une véritable descente en enfer.
    Ce récit se passe en huis clos et le style d’écriture de l’auteur le rend horrible et palpitant.
    Le roman est assez court et heureusement d’ailleurs car la tension est telle que la fin arrive comme une délivrance

  • Matildany 16 août 2022
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    Théo a toujours eu "la tête près du bonnet". Et lorsque sa compagne le trompe avec son frère, il part le rouer de coups, le laissant handicapé à vie. Condamné à dix-neuf mois de prison, à sa sortie, il ne peut s’empêcher d’enfreindre la loi pour se satisfaire encore une fois des résultats de sa colère. Mais lorsqu’il est reconnu dans la maison médicalisée où gît son frangin, il prend la fuite, et décide de se faire oublier en allant loger chez l’habitant dans un coin reculé en France. Ses journées se déroulent entre (faible) introspection et randonnées, jusqu’au jour où il arrive chez un étrange vieillard. Il se réveille ensuite enchaîné dans une cave, et une nouvelle captivité se dessine.
    Un roman de l’auteure que j’ai beaucoup moins apprécié, les histoires de séquestration, c’est logique, doivent alimentées par une surenchère, pour entretenir la tension, sinon on tourne vite en rond.( Pour moi, il y a "Room" qui sort du lot).
    Ici, le personnage de Théo ne m’est pas devenu sympathique, les geôliers sont proches d’un pastiches des Rednecks de "Délivrance " ou de "la Colline a des yeux", l’aspect "retranscription du journal de Théo" permet à l’auteure une facilité de style inhabituelle, moi qui ai tant aimé ses autres livres pour la richesse de son écriture, ses descriptions de nature...ici je le ressens comme " il fait froid et il pleut", ou "il fait chaud et on transpire/ on a soif",etc..Peu de détails au final sur la psychologie des personnages, on est dans une ambiance "film d’horreur avec violence, on n’est pas là pour réfléchir", et cela en devient monotone, donc une déception pour cette fois.

    https://instagram.com/danygillet

  • Loutre 3 juin 2022
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    N’y a-t-il pas une certaine sécurité à rester enfermé entre quatre murs, la lumière du jour filtrant entre les barreaux d’une cellule ?
    Théo a tenté de tuer son frère et a purgé une peine pour cela. Trop courte ? C’est ce que semble avoir décidé le destin. Alors que, saisi par le besoin de se retrouver seul avec lui-même, Théo fait halte dans une maison d’hôte, il est bien loin de se douter de ce qu’est l’isolation. Enlevé puis séquestré par deux vieillards, réduit en esclave à dormir au fond d’une cave, Théo n’attend plus qu’une chose… La mort.

    Sandrine Collette a su conquérir le lectorat par sa plume acerbe et dérangeante. Un style qui colle tout à fait à l’ambiance malsaine dont elle seule a la maîtrise. Des Nœuds d’acier n’a pourtant pas la prétention d’être captivant, et a le goût d’un plat fade dont on cherche l’épice manquante. Malgré un synopsis plus que prometteur, Sandrine Collette n’a pas su retenir l’attention indispensable au ressenti de toute empathie.

  • SophiaJarion 8 mars 2022
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    Comme à chaque fois, la plume de Sandrine Colette sait m’emporter dès les premières pages.

    Nous suivons les malheurs de Théo, retenu captif dans une cave, devenu l’esclave de deux vieillards. Il doit couper du bois, faire à manger, entretenir le potager. Tout ça sous les coups, les insultes, et presque sans manger et boire. C’est une histoire vraie, ce qui donne encore plus de relief à cette histoire magnifiquement contée. C’est très sombre, anxiogène à souhait, mais si bien écrit.

    Je n’ai pas vu passer les pages, mon cerveau était ailleurs, au fond de cette cave avec Théo. Ce roman est une excellente expérience immersive et je recommande, à qui a le cœur suffisamment accroché !

  • VeroMTL 27 avril 2021
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    Des noeuds d’acier est le premier roman de l’écrivaine française Sandrine Collette. Quelle entrée fracassante en littérature !

    Dans ce huis-clos, un médecin (sans doute) raconte la descente aux enfers de Théophile Béranger qui a défrayé les manchettes au cours de l’été 2002. "Théo" nouvellement sortie de prison sera victime de deux tortionnaires qui l’enfermeront et l’obligeront à travailler leur terre dans un coin perdu de France.

    J’ai beaucoup aimé ce roman brutal, oppressant et quelque peu sadique. L’auteure a une belle écriture et parvient à nous faire ressentir les cauchemars et les craintes de son personnage.

    Bref, Des noeuds d’acier ne démérite pas les deux prix qu’il a reçu à sa sortie soit le Grand Prix de littérature policière ainsi que le Prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne.

  • Aziza_Linda 20 mars 2021
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    C’est le deuxième livre que je lis de cette autrice et je suis encore une fois sous le charme de sa plume.

    C’est un thriller captivant que j’ai dévoré en une journée.

    Tout comme pour son livre "Les fourmis blanches", les descriptions et détails sont incroyables et nous permettent une immersion totale dans l’histoire, aussi bien côté personnages, ambiance ou paysages.

    On se retrouve dans la peau de Théo et c’est terrifiant.

    Quant à ses bourreaux, Basile et Joshua, il vaut mieux prier pour qu’il n’existent pas "en vrai".

    Comme vous l’aurez compris, j’ai hâte de retrouver Sandrine Collette mais je vais faire durer le plaisir et attendre un peu avant de découvrir 3 autres de ses livres qui se trouvent dans ma PAL

  • Loudiebouhlis 7 décembre 2020
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    Wow ! Alors là, je n’étais clairement pas prête à ça. Au départ je n’avais pas lu le résumé alors autant vous dire qu’en commençant ma lecture, j’ai vu un truc assez plan-plan se profiler...

    C’était sans compter le kidnapping de mon personnage principal et alors là tout commence, la torture, l’inhumanité, l’horreur même. Et je ne m’y attendais pas. 😮

    Mais encore une fois, Sandrine Collette est maître dans l’art de démontrer le pire de l’humain, la plus profonde noirceur de l’espèce humaine. Et elle n’y va pas de main morte, c’est peu dire. Deux tortionnaires, deux tortionnaires qu’on imaginait pas et pourtant qui ne lesine pas dans la cruauté 😨

    Les descriptions sont si parfaitement détaillés, qu’il est impossible de ne pas vivre ce que vit notre personnage. Sandrine Collette utilise des mots forts, en donnant des petits noms comme "Le chien" à notre personnage. Des mots forts qui pousse encore plus la dégradation d’un seul homme.

    Un livre fort qui ne laisse pas insensible.

  • Livresovore 15 novembre 2020
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    Atmosphère glaçante, personnages hors du commun... J’ai trouvé cet ouvrage extrêmement intéressant : l’histoire de "base" est simple, un homme qui se fait enlever. Mais c’est après que ça devient "intéressant" : une atmosphère étriquée, des événements à glacer le sang, des personnages hors du commun. La teneur psychologique est impressionnante et je me retenais à chaque page, en me demandant s’il y aurait une fin ! J’ai rarement eu ce sentiment de "malaise" face à un livre mais un malaise positif puisque ce livre me laisse une très bonne impression !

  • IsaVP 18 août 2020
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    Un thriller coup de poing qui voit la rencontre d’un délinquant tout juste sorti de prison avec une famille de dégénérés vivant au fin fond des bois, loin de tout et de tous, presque hors de la civilisation.
    L’enfermement, la privation, la souffrance ... et pire, tout est réuni dans ce roman pour nous ébranler au plus profond de nous-même.
    Parfois difficilement soutenable, on ne voit pas d’issue à ce huit-clos violent et incroyablement bien mené.
    En signant ce premier roman choc, Sandrine Collette saute toutes les classes pour entrer dans la cour des grands du thriller français.

  • Aude Lagandré 5 octobre 2019
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    À l’heure des vacances, que diriez-vous d’une petite retraite en pleine campagne ? Personne, rien que vous, la nature, les chemins de randonnée, le chant des oiseaux, un peu de calme qui aide à l’introspection. C’est la merveilleuse idée qu’a eue Théo, après 19 mois passés en prison. Un break avant de retourner voir la femme de sa vie. Il faut croire que le destin, ou le karma se chargent parfois de défier vos plans. Ici c’est la rencontre inopinée avec deux petits vieux, qui vont lui pourrir la vie, l’enfermer à la cave, attaché, et ne l’utiliser que pour travailler à la ferme qui va annihiler son existence. La vie de Théo devient rapidement un cauchemar éveillé.

    Après avoir lu « Juste après la vague » et plus récemment « Les larmes noires sur la terre », il fallait bien que je m’attaque au tout premier roman de Sandrine Collette. Je sais, je fais tout à l’envers ! Pourquoi celui-ci ? Parce que les avis sont quasi unanimes : la dame semble avoir frappé fort avec ce premier roman qui prend aux tripes et ne vous laisse pas reprendre votre souffle. Sorti aux éditions Denoël en janvier 2013, il a donc aujourd’hui plus de 6 ans.

    Les émotions qu’un livre nous procure dépendent souvent de ce que nous avons lu avant. Ce n’est ni la faute de l’auteur, ni de la faute du lecteur. Dans ce cas précis, ce livre m’en a rappelé plusieurs autres du même acabit, mais écrits bien après celui-ci. À titre d’exemple, voici quelques titres : Trouble passager de David Coulon (2019), les 7 jours du talion de Patrick Sénecal (2018), Vertige de Franck Thilliez (2011), Les morsures de l’ombre de Karine Giebel (2007)

    J’étais donc en terrain plus ou moins connu, dans cette atmosphère anxiogène de séquestration. En cela, le scénario ne m’a pas apporté de réelles surprises, ni de grandes émotions, ni d’intenses moments de panique. Avec le recul, il apparaît que ce roman a été novateur, au regard de l’époque, mais je ne peux le prendre comme tel justement à cause de mes lectures antérieures. Alors oui, Sandrine Collette regorge d’idées pour faire vivre à son personnage principal des souffrances terribles, des situations humiliantes, des comportements inhumains.

    En revanche, j’ai été littéralement captivée par la palette d’émotions ressenties par Théo à l’encontre de son compagnon d’infortune. Les sentiments qui l’envahissent, parfois très contradictoires, balayent toute l’étendue de la nature humaine en situation de stress intense. Je ne peux en dire plus sans en dire trop, mais cet aspect précis du roman est diablement réussi.

    Je vous le disais, c’est un premier roman. Et j’insiste bien pour ne surtout pas vous laisser une impression négative de ma lecture après avoir parcouru cette chronique. Je n’ai absolument pas reconnu le style d’écriture de Sandrine Collette que j’affectionne tant. Beaucoup de « vrais » dialogues, pas de conversations insérées dans des descriptions, très peu de phrases longues, avec pléthore d’idées.

    Si la psychologie du personnage principal, Théo, est bien développée, captivité et erreurs de vie obligent, en profondeur, avec force détails sur ses états d’âme, ses souffrances, ses blessures, le sentiment de trahison, sa peur, ses questionnements, je ne peux pas en dire autant des deux vieux qui l’ont kidnappé. D’abord, on ne sait finalement pas grand-chose de leurs histoires personnelles ce qui a pour conséquence de me laisser un peu sur ma faim : quelle est donc la raison essentielle de ce kidnapping ? Quel est le vécu de ces deux tortionnaires ? Comment en sont-ils arrivés à de telles extrémités ? J’aurais aimé en savoir plus, surtout qu’aujourd’hui, c’est pour moi une des grandes spécialités de Sandrine Collette.

    Alors, en ayant lu le premier et l’avant-dernier roman récemment je constate à quel point, le style et l’écriture de cette auteur ont évolué. J’en reste même profondément admirative. Si elle sait construire des ambiances hautement toxiques, des portraits affinés et affûtés, elle a surtout un incomparable talent pour leur donner vie grâce à un style que je trouve personnellement vivant et travaillé. Cette lecture ne m’a pas déçue, ça ne rendrait pas justice à Sandrine que d’écrire cela, elle m’a surtout permis de savourer sa progression sur le chemin de l’écriture. Découvrir un auteur, le suivre, l’apprécier, demande aussi de pouvoir l’appréhender dans toute sa globalité. Cela implique également un peu de compréhension et de tolérance pour ses premiers écrits.

  • colorandbook 24 mai 2019
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    Ici on a une ambiance vraiment angoissante et terrifiante.
    J’ai ressentit beaucoup d’empathie durant ma lecture, mais aussi l’angoisse et la peur avec Luc et Théo.
    A certains moments j’avais la gorge serrées.
    Au final j’ai vraiment vécue et ressentie ce livre que j’ai adoré.

    Les personnages sont vraiment passionnant à suivre.
    En effet ce sont des personnages très nuancés qui évoluent tous au fil des pages, mais aussi des personnages vraiment forts et percutants qui reste dans la mémoire.
    J’ai trouvé tout les personnages interéssants à suivre surtout de les voir évoluer.

    L’histoire est un huit-clos vraiment passionnant. L’ambiance est très sombre et pressente. L’auteur a su livrer une histoire noir, vraiment bien ficelée avec le thème de l’esclavage bien traité.
    L’horreur que vivent Théo et Luc n’ai jamais nuancée, l’auteur ne nous épargne rien.

    En bref c’est un roman noir, avec une ambiance noir très présente, on est jamais épargné.
    Je le conseil vivement pour un premier roman, l’auteur à su placer la barre très haute avec un roman rudement bien mené et passionnant.
    J’ai adoré plonger et ressentir ce roman.
    Rien ne m’a déplu dans ce roman, que ce soit la plume qui est superbe, les personnages qui sont passionnants à suivre et nuancés qui évolue au fil des pages, ou l’histoire qui est vraiment palpitante. Lisez le, mais accrochez vous bien.

  • Booksnpics 21 février 2019
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    Premier roman de l’auteur, « Des noeuds d’acier » nous glace les sangs dans ce huis-clos aux relents cauchemardesques. le seul objectif de Théo Béranger : Survivre à la folie de deux vieillards ayant fait de lui leur esclave. Il faut dire qu’après 18 mois de prison, Théo aspirait à autre chose qu’à se retrouver enchaîné au fond d’une cave… le point fort de ce récit est ce sentiment d’oppression ressenti dès les premiers instants renforcé par l’utilisation de la première personne. L’auteur nous happe véritablement et nous transporte au coeur de ce cauchemar. Un roman violent, tant physiquement que psychologiquement, que l’on ne peut que dévorer en quelques heures… A découvrir !

  • Bibliobleue 9 février 2019
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    La lecture de ce roman m’a subjugué. On ne peut que le qualifier de noir, très très noir. Au fil des pages, la noirceur de l’âme humaine suinte … La descente aux enfers du personnage principal semble inéluctable. Comment un homme peut-il être réduit à rien ?
    Un premier roman, coup de maître, pour cet auteur qui suggère la violence sans la décrire, qui pose finement la psychologie au coeur du récit, sans longueurs, ni emphases.
    Un roman dur, inquiétant, angoissant, percutant, marquant.
    Vous n’en sortirez pas indemne !

    « Peu à peu, je suis devenu transparent. Les autres êtres transparents possibles sont peu nombreux dans l’univers. Les fantômes. Les ectoplasmes. La fumée peut-être. Comme eux, j’existe à peine et je me coule dans les recoins du monde. Certains jours les vieux ne me voient même pas. Ils m’emmènent travailler, ils me surveillent ; je déjeune dans la même pièce qu’eux. Mais leur regard ne s’arrête jamais sur moi, il passe au travers. Les rares fois où je dis quelque chose, ils répondent sans lever la tête de leur assiette ni de leurs vieux journaux. Ou ils ne répondent pas. Un jour, Joshua m’est rentré dedans en traversant la cuisine. J’ai vu son air stupéfait, comme s’il me découvrait. Il a dit :
    — Oups.
    J’ai fait un pas de côté et il est passé. En arrivant à la commode il m’avait déjà oublié. Je suis en train de disparaître, tout simplement. Mes mains ouvertes sont diaphanes comme la mort. Mais y a-t-il une autre issue ?  »

  • Ninaalu 31 janvier 2019
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    Je découvre cette auteure qui m’intriguait beaucoup, grâce à son premier roman. On rencontre Théo, qui vient de sortir de prison après avoir tabassé, et rendu paraplégique son frère. Rapidement en cavale, il atterrit dans un gite perdu et sympathise avec la patronne. Elle lui conseille une randonnée et c’est le début de la descente aux enfers…

    Théo est enfermé dans une cave par deux vieillards fous, passé à tabac, humilié et réduit en esclavage. Commence alors un huis clos angoissant, au rythme des longues journées et de la désagrégation de sa santé mentale et de son corps. On se demande comment Théo, grand mec sportif et costaud, qui a fait de la prison et a survécu à des moments durs, se résigne aussi rapidement.

    Malgré la fine analyse psychologique et la crédibilité des souffrances des personnages j’ai eu du mal avec cette lecture. D’abord je ne me suis pas attachée aux personnes, et surtout cela manque de rythme. Ce fut plutôt laborieux. Néanmoins, j’avais très envie de savoir comment cela allait se finir. C’est donc une lecture mitigée, avec un bon scénario et un aspect psychologique très réussi, mais un rythme trop laborieux et un manque d’explications. Je tenterais un autre roman de l’auteure car ses idées me plaisent !

  • Les lectures de Maryline 21 décembre 2018
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    Je souhaiterais tout d’abord remercier "angeselphie" pour sa proposition de livre car grâce à elle (ou lui), j’ai découvert une auteur super, une écriture simple et efficace, et une histoire passionnante.

    Ensuite, concernant le livre, c’est une petite merveille. L’histoire est super, dure à lire bien sûr pour certains, mais tellement bien écrite ! Je m’y voyais vraiment, j’étais à la place de cet homme considéré comme un "chien" par ses tortionnaires...

    J’ai beaucoup aimé la façon dont est amenée cette histoire, et j’ai adoré la fin également, très bien construite.

    J’ai commencé ma lecture un soir et je me suis rendue compte que je n’avais pas vu passer l’heure, il était tard et j’ai dû m’arrêter, mais il ne me restait qu’une 50 aine de pages...J’ai vite terminé la lecture le lendemain matin car il me fallait connaitre la fin absolument.

    Je pense que je lirai d’autres livres de cet auteur, il ne faut pas hésiter à lire celui-ci, il est court et très vite lu.

  • universpolars 24 novembre 2018
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    Lorsque l’éloignement de toute civilisation, l’individualisme et l’égoïsme mènent à l’aliénation - ou l’inverse -, cela peut faire mal. Sandrine Collette nous le prouve très concrètement et nous brosse un récit dur et très dérangeant.

    L’auteur, par la trame de son histoire, a choisi de nous démontrer qu’il n’y a pas vraiment de nombreuses marches à franchir pour atteindre la folie la plus pure. Juste quelques ingrédients qui, une fois mélangés, peuvent transformer des individus en vrais monstres. Elle nous place face à des personnages qui visiblement n’ont depuis longtemps plus de repères - ou n’en ont jamais eus - pour faire la part des choses et ainsi déceler où se trouve cette fameuse barrière entre le bien et le mal.

    Deux personnages clés dans ce roman - deux vieux frères vivant retirés dans la montagne - vont totalement remettre en question bien des valeurs fondamentales qui régissent notre existence ; la conscience, le sens moral des choses et surtout la valeur humaine qui, ici, vont rudement être mis à mal. L’humiliation est totale dans ce roman, très palpable ; l’auteur - avec sa plume sadique - nous injecte ce sentiment dégradant dans tout notre organisme, telle une encre putride qui nous contamine rapidement.

    Nous nous mettons inévitablement dans la peau du - ou des - personnages qui subissent dans ce roman ce qui me semble être la condition la plus avilissante qui soit ; l’esclavagisme et la soumission.

    "Je pense souvent à cette histoire le soir quand le dernier patient a quitté mon bureau et que je regarde le parc désert depuis la fenêtre entrouverte. L’affaire Théo Béranger, comme l’ont appelée les médias, j’en ai été témoin et j’aurais payé cher à l’époque pour être ailleurs. Mais elle m’a prise de plein fouet, elle m’a jeté sa brutalité au visage. Parfois j’ai encore du mal à croire qu’il y a des hommes assez fous pour en arriver là ; et pourtant j’en ai vu défiler, des détraqués, en vingt ans d’exercice. Tous m’ont prouvé, les uns après les autres, que les histoires vraies dépassent l’imagination dans ce que l’homme peut avoir de déséquilibré et de dangereux."

    Théo Béranger, c’est la victime. Cet homme, qui sort juste de prison après avoir purgé une lourde peine pour lésions corporelles graves sur la personne de son frère, n’est pourtant pas la représentation même de la victime. Costaud, dur à cuir, et pourtant. Dès sa sortie de prison, il se retrouve déjà en fuite, n’ayant pas attendu longtemps avant de faire une nouvelle connerie. Aller trouver son frère devenu paraplégique à cause de lui, le narguer, l’humilier, était un passage obligé pour cet homme épris de vengeance et de haine.

    Sa fuite hasardeuse le même au milieu de nul part ; nature, colline, montagne, multiples sentiers pédestres en forêt et une maison d’hôtes. Pendant ces quelques jours passés dans cette charmante maison tenue par une vieille femme, Théo Béranger en profite pour faire quelques randonnées dans les alentours, carte en main. Un jour, il décide d’aller un peu plus loin et entreprend ainsi un trekking un peu plus soutenu.

    Après quelques kilomètres parcourus dans la forêt, après avoir arpenté bien des sentiers, il se retrouve vers une vieille habitation, située un peu à l’écart du chemin forestier. Devant la ferme pouilleuse, un vieillard, fusil en main. Un vieil homme sur ses gardes qui, visiblement, ne reçoit pas vraiment beaucoup de monde. Salutations d’usage puis, le néant.

    Une cave, des chaînes, de l’humidité. Théo Béranger se retrouve en captivité totale et va passer du statut social d’être humain à celui d’un vulgaire clébard. Pourquoi ?

    Sandrine Collette nous installe face à une situation très particulière, un phénomène très intéressant au niveau social, même si c’est très extrême. Ici, pas de tueurs psychopathes au sens propre du terme, mais deux vieillards retirés du monde, sans repère, qui n’ont pas une appréciation bien objective des valeurs humaines.

    Deux personnes qui n’ont jamais dû connaître de règles sociales et qui vont partir à la dérive au détriment de notre victime. L’auteur, dans ce huis clos oppressant, nous fait grandement ressentir ce que peut être l’état d’esclave. Une écriture sadique et cruelle qui ne laisse pas beaucoup de place à l’espoir.

    Comment s’en sortir quand les personnes qui vous retiennent s’adressent à vous en utilisant le terme "Le chien" ? Comment s’en sortir lorsque vous remarquez qu’ils vous désignent de la sorte en y croyant vraiment ? Totalement déshumanisé, Théo Béranger va tout de même garder espoir, c’est un dur, il n’a pas l’intention de leur fournir une proie facile. Mais ce genre de réflexion, c’est juste au début... Après, peut-être, on obéit, comme un bon toutou...

    L’espoir fait vivre, mais le désespoir total laisse-t-il la place à l’obéissance et la soumission ?

    Est-ce que ce récit pourrait être une réalité ? Méfiez-vous si vous habitez dans une région un peu retirée.

    Bonne lecture.

  • Les Lectures de Maud 26 juillet 2018
    Des nœuds d’acier - Sandrine Collette

    Pour vos lectures estivales, vous voulez du noir, bien noir ? Il suffisait de demander, je vous propose cette lecture !!!
    Une histoire oppressante, glauque et bouleversante. En effet, Théo sort de prison et va prendre du recul à la campagne. Sa vie va basculer lors d’une promenade en forêt. Le voici séquestré et réduit à l’esclavage. La rage au ventre, il va tout mettre en œuvre pour s’évader.
    Théo, un personnage qu’on apprend à apprécier, pas séduisant lors des premières pages à sa sortie de prison. Il va émouvoir et attendrir le lecteur au fur et à mesure de ses mésaventures. Il évolue tout au long de sa séquestration, il m’est apparu très attachant. Tous les sentiments sont présents, l’incompréhension, la colère, la douleur, la violence, la souffrance physique et psychologique… Comment va-t-il faire pour s’en sortir ? Quels sont ses échappatoires pour tenir le coup ?
    Encore une fois, j’ai été totalement conquise par l’auteur, sa plume, son style. Traiter l’esclavagisme du 21ème siècle n’est pas chose aisée sans tomber dans les clichés. Elle est capable de relater des horreurs avec des mots « limites touchants » et un verbe posé et littéraire ; mettant parfois le lecteur mal à l’aise. Une belle claque, du noir à l’état pur !!!
    Une très belle rencontre avec l’auteur lors du salon de Rosny

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