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L’interrogatoire de Sandrine Collette

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Sandrine Collette vient de signer Animal chez Denoël, un polar qui nous entraîne dans la moiteur étouffante de la jungle...

Bepolar : Comment est née l’idée de ce roman ?
Sandrine Collette : De plein de choses qui se sont agrégées lentement, en plusieurs années, et d’un ou plusieurs déclics qui vont fonder l’histoire, donc le livre. En l’occurrence, en dehors d’être très opposée à la chasse, j’ai regardé la vidéo d’un homme passionné par les ours et qui a établi une communication avec un groupe, arrivant à vivre près d’eux, à créer notamment une relation avec un ours mâle. Cela s’est cependant mal fini puisque cet homme a été tué par un ours rival de son "protecteur", mais je suis repartie sur cette question de la frontière entre l’humain et l’animal qui me fascine toujours.

Bepolar : On y parler de chasse et du lien entre les hommes, les animaux et la nature. Qu’aviez-vous envie de faire ou de dire ?
Sandrine Collette : C’est difficile de répondre sans trop en dévoiler. Cela rejoint ma réponse précédente : explorer la part d’humanité et d’animalité en chacun de nous, mais aussi (par un anthropomorphisme que j’assume) chez l’animal. Ecrire encore une fois une ode à la nature, celle avec une majuscule, et la nôtre.

Pour moi, l’imaginaire ne peut être que dans la nature. C’est là qu’il y a des ogres, des sorcières.

Bepolar : Comment pourriez-vous nous présenter Lior ? Qui est-elle ?
Sandrine Collette : C’est une chasseuse passionnée. Cela a été compliqué pour moi, qui suis très anti-chasse, de créer une complicité avec des personnages chasseurs. Ces gens qui sont prêts à payer 10.000 euros pour aller tuer un ours, je ne les aime pas. Mais on se rend compte assez vite que Lior n’est pas que cela.

Bepolar : Dans Juste après la Vague, vous parliez d’une catastrophe naturelle, il y était déjà question de la relation avec la nature comme souvent dans vos romans. Quel lien avez-vous avec elle ?
Sandrine Collette : C’est mon univers de vie mais aussi d’imaginaire. Pour moi, l’imaginaire ne peut être que dans la nature (c’est une trace des contes que l’on me racontait lorsque j’étais enfant). C’est là qu’il y a des ogres, des sorcières. C’est là que tout se passe. La force de la nature oblige l’humain à se révéler et à se dépasser.

Je regarde qui devient un héros, qui devient un salaud

Bepolar : Vous aimez les lieux sauvages. Aujourd’hui, vous parlez du Kamtchatka, dans Il reste de la poussière de la Patagonie, dans Six Fourmis Blanches de la haute montage. Qu’est-ce qui vous attire dans ces endroits pour y placer vos romans ? Est-ce que ce sont des lieux qui sont de bons cadres pour révéler le meilleur et le pire de l’humain ?
Sandrine Collette : Cela rejoint ma réponse précédente, je crois que la démesure de la nature, sa force incontrôlable, sa façon de nous mettre en situation extrême de survie sont des exhausteurs de caractère. Je regarde qui devient un héros, qui devient un salaud - sans juger - dès lors qu’un grain de sable, infime ou au contraire immense, vient se mettre là.

Bepolar : Votre style évolue de livre en livre. Comment travaillez-vous ?
Sandrine Collette : Je ne sais pas. Autant inventer une histoire représente beaucoup de travail pour moi, autant le style s’impose de lui-même, il vient spontanément. C’est peut-être le fait d’être complètement plongée dans le livre quand j’écris, une immersion qui déteint sur le style ? Je trouve le ton tout de suite.

Bepolar : Le livre vient tout juste de sortir, comment vivez-vous cette période ?
Sandrine Collette : C’est toujours une impatience de voir sortir un livre qu’on a fini d’écrire depuis plusieurs mois, de savoir ce que vont en penser les premiers lecteurs, ce que sera l’accueil - en même temps qu’un étrange décalage puisque je suis déjà en train de travailler sur le prochain roman.

Bepolar : Quel sera le sujet de votre prochain roman ?
Sandrine Collette : C’est trop tôt pour en parler !

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