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Trois bonnes raisons de lire Sandrine Collette

Voici trois bonnes raisons de découvrir ou redécouvrir ses œuvres.
1. Parce que c’est l’une des auteures françaises les plus talentueuses de sa génération.
Nul besoin de réfléchir beaucoup quand il s’agit de trouver une bonne raison de lire Collette : c’est pour nous, tout simplement, l’un des auteurs les plus talentueux du moment.

Sa « palette d’écrivain », toute en nuances et sensibilité, lui permet de briller tout aussi bien dans des trames de polars « classiques » (on pense par exemple à Des nœuds d’acier) que dans les ambiances noires (Il reste la poussière), ou d’ambitieuses fresques post-apocalyptiques (Et toujours les forêts). Cette recherche de renouvellement est d’autant plus remarquable qu’elle n’empêche pas la présence de puissantes thématiques sous-jacentes dans ses œuvres : le rapport à la Nature, les fractures intérieures, les rapports familiaux, l’origine de la violence.
Accessible et d’une écriture ambitieuse, dans le fond comme dans la forme, Collette s’inscrit dans cette vraie tendance « littéraire » du polar français, signe d’un dépassement et d’un vrai âge d’or, au même titre qu’un Pierre Lemaître ou un Franck Bouysse. Une magnifique conteuse d’histoires dont on guette chaque nouvelle parution.

2. Car elle fait partie de ses auteurs qui amènent le polar sur d’autres territoires.
De quoi Sandrine Collette est-elle le nom ? Ce jeu rhétorique n’est pas vain tellement l’auteure a été associée à de nombreuses tendances littéraires ces dernières années.
À ses débuts on la classe volontiers dans cette vague des « polars ruraux », version française du « country noir » américain et dont les fers de lance sont alors des auteurs comme Antonin Varenne, Hervé Le Corre, Nicolas Mathieu (récemment lauréat du Goncourt) ou encore Franck Bouysse. Si la compagnie est indéniablement bonne, elle décrit surtout la qualité générale de la plume et l’attirance pour la Nature (plus ou moins proche) comme lieu d’action. L’auteure est alors remarquée et récipiendaire de prix reconnus du polar : Grand prix de littérature policière et Trophée 813 pour Des nœuds d’acier(2013), prix Landerneau Polar pour Il reste la poussière (2016).

Ce dernier roman la rattache aux grandes fresques romanesques, à la Joseph Kessel (un auteur qu’elle évoque comme sa première grande découverte littéraire), et fait le lien avec l’accueil de ses livres suivants.

En effet, à mesure que sa palette s’élargit, on commence à évoquer un autre courant littéraire américain, plus large et qui dépasse bien souvent le polar, le « nature writing », genre si riche que font briller par exemple un éditeur comme Gallmeiter ou une collection comme « Terres d’Amériques » (Albin Michel). Les comparaisons se font plus internationales, c’est Ron Rash qu’on convoque, c’est Cormac McCarthy qui est évoqué : c’est que la considération environnementale devient évidente avec son roman Et toujours les forêts, qui vaut à Collette une reconnaissance bien au-delà des amateurs de polar, traduite par les nombreux prix littéraires reçus (Prix Closerie des Lilas, Prix du livre France Bleu-Pages des Libraires, Grand Prix RTL-Lire).
Toutes ces tendances sont assurément présentes dans son œuvre et élargissent grandement le champ d’action, d’acceptation et d’ambition du polar.

3. Parce que c’est une formidable conteuse de la sensibilité.
Enfin, avec Ces orages-là, on se rend bien compte que toutes ses comparaisons sont fatalement restrictives, sûrement un peu artificielles et ne parlent qu’imparfaitement de la petite musique propre à Sandrine Collette.

On aperçoit alors, en réfléchissant à ses différents romans, un élément central : la volonté de comprendre le sensible, les peurs, les angoisses, les doutes, les liens qui nous rapprochent et éloignent d’autrui, en envisageant une importante diversité de points de vue (masculin, féminin, conditions sociales et passé différenciés).

Si Collette est associée au polar, on serait tenté d’écrire que c’est plus sûrement lié à un de ses points d’intérêt qu’une réelle volonté de sa part : son envie de comprendre ce qui fait frontière et porosité entre l’humanité et l’animalité, non pas conçus comme des archétypes de valeurs (le mal, le bien, le sauvage, le naturel, etc.) mais comme les différentes nuances d’une seule et même réalité.

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