Club Sang

Profitez de toutes nos fonctionnalités et bénéficiez de nos OFFRES EXCLUSIVES en vous inscrivant au CLUB.

JE REJOINS LE CLUB SANG

Le Dresseur d’insectes - Arni Thorarinsson

Club Sang

Inscrivez-vous ou connectez-vous pour pouvoir participer au Club !

4 #AvisPolar
3 enquêteurs
l'ont vu/lu
1 enquêteur
Veut la voir/lire

Résumé :

Chaque année, la grande fête des commerçants d’Akureyri, au Nord de l’Islande, apporte son lot de gueules de bois, de dépucelages, d’agressions et de viols. Mais pour Einar, correspondant du Journal du soir, l’événement à couvrir se situe ailleurs : dans une vieille maison que l’on dit hantée, le corps d’une jeune blonde flotte dans une baignoire. Aucune disparition n’a pourtant été signalée...

L'œuvre vous intéresse ? Achetez-la chez nos partenaires !

En librairie

Et chez vos libraires indépendants

  • Acheter sur Jesoutiensmalibrairie.com
  • Acheter sur lalibrairie.com
  • Acheter sur Place des libraires

Vos #AvisPolar

  • alaubeellelit 31 août 2023
    Le Dresseur d’insectes - Arni Thorarinsson

    Lecture sympa.

    J’ai aimé retrouvé Einar. Ce personnage est différent des autres polars (nordiques ou pas). J’aime son côté modéré. Il est journaliste, veut avoir de quoi produire un article mais sans être un "crevard". Il veut de la qualité.
    Il n’est pas obnubilé par la recherche de l’amour.
    Il est posé. L’objet principal de son attention, c’est la recherche de la vérité.
    Sa famille est présente mais ce n’est pas dans un but de donner une personnalité au personnage. Je trouve Einar attachant.

    L’intrigue est bien trouvée.

    L’Islande est représentée mais pas le côté à la mode.

  • spitfire89 9 juillet 2023
    Le Dresseur d’insectes - Arni Thorarinsson

    "Dans le temps, les histoires de revenants étaient tout bêtement une sorte d’exutoire spirituel pour un peuple isolé et muselé qui avait besoin d’un peu de rêve."

    "Ma mauvaise conscience se dilue dans les effluves grisants de la célébrité Made in America et dans l’avant-goût de cette richesse importée de l’étranger.
    Au fait , papa , tu n’as pas quelqu’un , je veux dire , a part Snaelda ? demande Gunnsa au moment où nous sortons du restaurent et remontons la rue Kaupvangsstraeti.
    Ma fille me lance unsourire narquois , snelda est une perruche jaune pas plus grosse que la paume d’une main qui faisait partie des meubles de mon appartement quand je me suis installé ici et que , dans ma solitude j’avais décrété femelle."

    Nous retrouvons une seconde enquête d’Einar avec une ambiance bien décrite, entre humour et noirceur. J’ai moins accroché que le précédent ouvrage, Einar est un personnage attachant qui est dans l’autodérision. Arni Thoraninsson souligne que le progrès économique et la mondialisation engendrent de nouveaux maux même pour un petit pays.

  • Sharon 7 mai 2022
    Le Dresseur d’insectes - Arni Thorarinsson

    Quelle joie de retrouver Einar, le journaliste-enquêteur exilé dans le nord de l’Islande. Lui, par contre, ne nage pas dans le bonheur : l’actualité est si dense qu’il en est réduit à faire un reportage sur une maison hantée, sur les indications d‘une mystérieuse informatrice. Sa vie sentimentale est toujours aussi mouvementée : Snaelda proteste dès qu’elle n’a pas son petit déjeuner. Sa vie familiale s’améliore : il a le bonheur de voir sa fille, accompagnée de son petit ami, le rejoindre. Moins drôle, Gunnsa se livre à quelques excès de boisson, comme presque tous les participants de la merveilleuse fête Toute-en-un, la fête des commerçants. Agressions et viols sont en augmentation, la police est débordée.
    Einar a beau être bourré d’humour, il dresse un portrait fort peu valorisant de l’Islande. Alcoolisme et violence sont au rendez-vous, la mondialisation gagne du terrain et, si les étrangers sont les bienvenus, ils sont néanmoins accusés de bien des maux. Les agresseurs venaient toujours « de l’extérieur ». le passé n’est guère plus glorieux, il est juste derrière eux, et tant pis s’ils hantent toujours certains.
    Einar est un homme bourré de charme, ce qui ne l’empêche pas de partager avec Erlendur Sveinson un profond humanisme. Einar sait aller au-delà des apparences, qu’elles soient rebutantes ou éblouissantes. Ses enquêtes lui montrent trop souvent ce que dissimulent la respectabilité, la position sociale, ou la célébrité. Einar est journaliste et s’il n’a pas tous les moyens d’investigations de la police, les méthodes qu’il utlise et son entètement portent leur fruit. Tant mieux aussi pour son journal : un scoop est toujours bon à prendre, et ce prétexte est toujours bon pour que justice soit faite.
    Einar et son informatrice partagent un goût commun pour le rock et le groupe The Kinks. Aussi, si vous voulez être dans l’ambiance musicale de ce roman, vous pouvez écouter Victoria, chanson dont l’un des personnages principaux a emprunté le nom.

  • Polpo 5 juin 2019
    Le Dresseur d’insectes - Arni Thorarinsson

    De l’Islandais Arni Thorarinsson, je m’étais heurté à Le temps de la sorcière, roman policier qui avait réalisé l’exploit de me faire décrocher au bout d’une centaine de pages. Déambulant le 1er mai au Salon du Livre d’Arras, qui vois-je derrière une table ? L’auteur de ce livre ! Un signe du destin ? Un appel divin m’invitant à retenter ma chance avec une autre de ses œuvres ? Je m’approche, m’attarde sue la quatrième de couverture du Dresseur d’insectes et le prend. Je demande une dédicace à l’écrivain et tente - en anglais, of course, pas en islandais - de lui expliquer mes difficultés à accrocher au Temps de la sorcière. "Ah ! This one is better !" m’assure-t-il.
    Un mois et demi plus tard, j’attaque ma nouvelle acquisition... et souffre dès les premières pages.

    Si le personnage principal, Einar, journaliste ex alcoolique travaillant pour l’agence du nord du Journal du soir, est attachant, l’intrigue, longue à se mettre en place, se révèle décevante. En bon chasseur de scoops, il tente d’élucider le meurtre d’une jeune fille, trouvée nue dans une baignoire, dans la salle de bain d’une maison paraît-il hantée. Une medium rongée par l’alcool fera progresser l’enquête, qui emmènera le héros dans un centre de désintoxication et lui fera découvrir les dessous d’un film érotique américain dont le tournage se prépare. Doté d’un solide sens de l’humour et pouvant s’appuyer sur ses bonnes relations avec le commissaire local, il fait face à ses supérieurs, obsédés par les chiffres de vente.
    L’intérêt de l’ouvrage tient dans la description de la situation économique et morale de l’Islande, gangrénée par un capitalisme ultra violent. Le pays, loin des images classiques de fjords et de blancheur immaculée, est présenté sous un jour sombre, même si, été oblige, la lumière est présente presque 24 heures sur 24. L’alcool, voire les drogues dures, se glisse dans toutes les strates de la société, pousse les hommes et les femmes, parfois sans leur consentement, dans les pires turpitudes. L’histoire débute d’ailleurs durant la grande fête des commerçants d’Akureyri, trois jours de débauche totale, où viols et violences s’abattent sur la ville. Et comme la famille n’est plus un recours, la jeunesse se retrouve abandonnée, les yeux emplis de rêve embrumé, les pieds dans la fange d’un monde en décomposition.

Votre #AvisPolar

Votre note :
Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?

Bepolar.fr respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. et nous veillons à n’illustrer nos articles qu’avec des photos fournis dans les dossiers de presse prévues pour cette utilisation. Cependant, si vous, lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe constatez qu’une photo est diffusée sur Bepolar.fr alors que les droits ne sont pas respectés, ayez la gentillesse de contacter la rédaction. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.