
- Auteur : Paul COLIZE
- Genre : Polar, Policier / Polar / Film noir
- Editeur : Hervé Chopin
- Date de sortie : 3 octobre 2024
- EAN : 9782357208469

Inscrivez-vous ou connectez-vous pour pouvoir participer au Club !
Résumé :
Emma Toussaint est la meilleure juge d’instruction de Bruxelles. D’une intelligence et d’une efficacité à en oublier parfois son savoir-vivre, elle forme un parfait duo avec son greffier, Fabrice Colet, aussi organisé et méthodique que sensible et dévoué.
Ce matin, Toussaint vient de se voir confier le dossier le plus épineux du moment. Un avocat célèbre, soupçonné d’appartenir à un réseau d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent, a été assassiné. La presse s’est emparée de l’histoire, l’enquête n’avance pas. Le tandem va devoir tout reprendre depuis le début... alors même qu’une affaire classée refait surface.
lecturesdudimanche 20 mars 2025
Le meurtre de la rue Blanche - Paul Colize
Dans la littérature noire, on a souvent recours à un duo de flic, avec de préférence au moins l’un d’entre eux qui traîne un alcoolisme ou une addiction du genre, souvent taciturne et solitaire. Alors, même si je ne nie pas que j’aime la plupart de ces personnages plutôt caricaturaux, j’admets que je ne boude pas mon plaisir quand on me propose autre chose !
Et cet « autre chose », c’est le duo atypique formé par la juge Emma Toussaint, brillante teigne grande gueule au répondant absolument savoureux, et son greffier Fabrice Colet qui, lui, est sensible, un brin timide, très attaché à la hiérarchie et entièrement dévoué à cette juge qu’il admire (en tout bien tout honneur, car il est marié et peu attiré par la gent féminine).
Comme si la juge ne croulait pas déjà sous les dossiers, son supérieur lui colle une affaire épineuse dans les pattes, liée à la mort d’un célèbre avocat qui semble avoir trempé dans un réseau d’évasion fiscale. Ayant un passif avec l’associée du mort, Emma savoure d’avance les rencontres à venir qui seront certainement sous haute tension ! Mais Emma est surtout une professionnelle minutieuse bien décidée à dénicher LE détail qui permettra de comprendre les véritables tenant et aboutissant de l’affaire. Et, dans la foulée, son greffier est ébranlé par la résurgence d’une vieille affaire classée qui lui colle des doutes en tête !
Le duo fonctionne à la perfection et l’intrigue est parfaitement orchestrée, ni trop alambiquée, ni trop simpliste. C’est fort probablement la singularité du duo qui m’a le plus plu, néanmoins j’ai un petit bémol sur l’omniprésence des dialogues. Certes, ça a l’avantage de permettre d’avancer rapidement, en sorte que le livre se dévore littéralement, cependant, en vieillissant, j’admets que j’aime quand même qu’on apporte un peu de soin à l’enrobage. Un bien petit bémol pour une lecture que j’ai somme toute savourée pour son piquant !
Musemania 14 mars 2025
Le meurtre de la rue Blanche - Paul Colize
Paul Colize est un de mes auteurs préférés. Je ne l’ai découvert que sur le tard, en 2019, avec « Un jour comme les autres », mais depuis lors, je ne manque plus chacune de ses parutions. La dernière en date est « Le meurtre de la rue Blanche », fin 2024 mais je n’avais pas encore eu l’occasion de le sortir de ma pile à lire. Grâce à l’édition 2025 du Prix de l’Auteur Belge des Librairies Club, c’est enfin chose faite et j’ai vraiment pied mon pied !
Moins noir que ses précédents, « Le meurtre de la rue Blanche » est, malgré tout un polar, mais agrémenté d’une bonne dose de cynisme et de plus d’humour. Le principal de l’histoire se déroule à Bruxelles, dans de nombreux endroits que je connais. C’est toujours marrant lorsqu’un livre prend place dans des lieux que l’on connait personnellement et qu’on situe parfaitement.
Pour une fois, l’enquête n’est pas principalement menée par des policiers mais bien par une juge d’instruction, associée à son fidèle greffier. J’ai vraiment adoré le personnage principal d’Emma Toussaint, ladite juge d’instruction, à Bruxelles.
Durant la dernière année de mon master en droit, j’ai effectué un stage judiciaire auprès d’une juge d’instruction à Bruxelles, dans le bâtiment dont il est question dans le livre. Cela m’a fait trop bizarre de reparcourir ces lieux. Je n’ai pas manqué de me rappeler une amie et collègue de la juge d’instruction auprès de qui j’effectuais mon stage, Anne Gruwez, hyper spontanée et très solaire.
Même si vous n’êtes pas proche du monde de la justice, vous devez la connaître. Elle est l’« héroïne » du documentaire, sorti en 2017, « Ni juge, ni soumise » centré sur son activité de juge d’instruction qui a reçu le prix du meilleur film documentaire lors de la cérémonie des Césars en 2019. J’ai beaucoup apprécié la côtoyer lors de ce stage judiciaire.
Franchement, j’ai passé un excellent moment de lecture. Je n’ai pas vu passé les 300 pages et quelques. La plume est vraiment attrayante et les traits d’humour piquant ajoutent une bonne plus-value. Paul Colize a encore su me séduire, me divertir et je l’en remercie.