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Un coin de ciel brûlait - Laurent Guillaume

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Résumé :

Sierra Leone, 1992. La vie de Neal Yeboah, douze ans, bascule sans prévenir dans les horreurs de la guerre civile qui ensanglante son pays : enrôlé de force dans un groupe armé, il devient un enfant-soldat.

Genève, aujourd’hui. La journaliste Tanya Rigal, du service investigation de Mediapart, se rend à une convocation de la police judiciaire suisse. L’homme avec qui elle avait rendez-vous a été retrouvé mort dans sa suite d’un palace genevois, un pic à glace planté dans l’oreille. Tanya comprendra très vite qu’elle a mis les pieds dans une affaire qui la dépasse...

Trente ans séparent ces deux histoires, pourtant, entre Freetown, Monrovia, Paris, Nice, Genève et Washington DC, le destin fracassé de Neal Yeboah va bouleverser la vie de bien des gens, celle de Tanya en particulier. C’est que le sang appelle le sang, et ceux qui l’ont fait couler en Afrique l’apprendront bientôt. À leurs dépens.
Source : Éditions Michel Lafon

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Vos #AvisPolar

  • DesLivresEtMoi7 15 février 2022
    Un coin de ciel brûlait - Laurent Guillaume

    Si je n’ai découvert sa plume qu’assez récemment – Je m’en souviens encore, c’était à l’occasion du Salon « Toulouse Polars du Sud » alors que venait de paraître « Là où vivent les loups » -, je me suis rattrapée depuis, et Laurent Guillaume n’a jamais cessé de me souffler comme le prouve encore ce titre si puissant tout comme sa couverture si évocatrice.

    Sans prendre le temps ni la peine de nous ménager, l’auteur plante le décor au pic à glace pour mieux nous immerger au cœur d’une intrigue à deux temps aussi brutale que prenante, aussi poignante qu’instructive. Sans aucun doute fondé sur des faits d’une sinistre réalité qu’il était plus facile d’ignorer, Laurent Guillaume nous fait voyager sans passer par l’office du tourisme au profit d’un scénario nerveux mais surtout douloureusement crédible, démontrant qu’au-delà des intérêts politiques, ce sont souvent – toujours – les intérêts financiers qui mènent cette danse macabre.
    Dans un monde où les diamants valent bien plus que des vies humaines, il devient dès lors atrocement aisé de « forger » des enfants soldats pour mener des combats aussi sauvages que gratuits… Mais même l’horreur a un prix que les plus cupides ont su trouver, ainsi qu’on va pouvoir le découvrir aux côtés de Neal comme de Tanya au fil de cette histoire menée tambour battant d’une plume fluide et percutante, d’un style nerveux et efficace dont je me dois absolument de vous livrer quelques extraits :

    « A présent, le jeune homme était allongé sur le ventre sur deux tables d’écolier mises bout à bout dans le seul bâtiment en dur de toute la région, une école primaire bâtie dix ans plus tôt par une ONG suisse. Il y avait encore une banderole défraîchie qui clamait : « Eduquer, c’est croire à demain. » Mais demain avait déchanté. Plus aucun enfant n’apprenait ici. La guerre civile les avait renvoyés aux champs. Le soir, ils se terraient avec leurs parents dans leurs misérables cases de banco, espérant échapper aux rebelles, aux Kamajors, aux soldats des forces armées sierra-léonaises. A tout le monde en réalité. »

    « Beaucoup avaient dû mourir depuis, les rebelles manquaient de tout – particulièrement de médicaments et de médecins -, mais pas d’armes. Ca, les diamants leur en fournissaient plus que nécessaire ».

    « Ainsi on en est là, se dit-il, prêts à se massacrer entre nous pour quelques cailloux. La rébellion, toute cette merde n’est que l’excuse pour que certains puissent s’enrichir. »

    « C’était impressionnant, dans l’obscurité on aurait dit qu’un coin du ciel brûlait ».

    « – Nous ne pouvons pas tuer tous les gens qui représentent une gêne, Monsieur.
    – Bien sûr que si, nous pouvons ! Pourquoi ne pourrions-nous pas ? Cette nation s’est même bâtie sur ce principe. »

    En bref, un thriller géopolitique tout à la fois passionnant et révoltant, pourtant non dénué d’humanité mais à l’issue duquel on ne pourra plus dire qu’on ne savait pas.

    (Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/09/chroniques-2021-un-coin-de-ciel-brulait-de-laurent-guillaume.html)

  • Sylvie Geoffrion 22 janvier 2022
    Un coin de ciel brûlait - Laurent Guillaume

    On ne doute pas un instant de la véracité de cette fiction. Et malheureusement je dirais. Car on se dit que ce récit s’est inspiré d’une réalité n’est-ce pas ? D’une sale réalité. C’est un récit horrible sur les exactions qui se sont produites en Sierra Leone pour cette guerre sale des diamants. Oui tout est sale et laid, le peu qu’il y a de pur et de bon est rapidement contaminé par l’abjecte cupidité humaine. Trois amis d’enfance verront leur vie basculer pendant le raid de forces rebelles dans une mine de diamants et dans leur petite ville. Plus rien ne sera, plus rien ne redeviendra doux pour ces enfants. Le tableau de ces enfants soldats, des guerres de clans et de factions militaires, paramilitaires et rebelles, est difficile à avaler comme portrait. Laurent Guillaume d’une plume acérée, nous révèle les tenants et les aboutissants d’accords faits, défaits et refaits entre ces dictatures installées ou encore aidées dans cette région du monde par l’occident et des conséquences pour les populations locales. Tout y est. Magouilles politiques, magouilles économiques et financières, et toutes menées par des hommes puissants, sans âme, sans remords. plein de vices. Des hommes plutôt habités par une avidité sans bornes, une détermination aveugle que rien ni personne ne doit entraver. Des hommes prêts à absolument tout, dans tous les sens, pour arriver au sommet et à leurs fins. Pour nos trois amis, ce sera une histoire de vengeance , une vengeance planifiée sur des années, qui a grossi, a forci, qui jamais n’a molli. Une vengeance qui sera tout aussi bestiale que ce qui l’avait provoqué. Trouveront ils l’apaisement ? Les cicatrices ne sont pas que sur la peau ...Une lecture parfois insoutenable mais oh combien efficace.

  • Les Lectures de Mystic 7 septembre 2021
    Un coin de ciel brûlait - Laurent Guillaume

    Coucou mes Mystigris 😉

    J’ai lu Un coin de ciel brûlait de @laurentguillaume . Merci beaucoup à @bepolar et aux éditions @michellafon pour cet envoi.

    🅲🅷🆁🅾🅽🅸🆀🆄🅴1992. Une guerre civile ensanglante la Sierra Leone. Neal se retrouve enrôlé de force comme enfant soldat. Genève, de nos jours. Tanya Rigal une journaliste d’investigation a rendez-vous avec un homme, mais il est retrouvé assassiné dans la suite d’un palace. On lui a planté un pic à glace dans l’oreille. Trente ans entre ces deux histoires mais Neal Yeboah va bouleverser la vie de pas mal de gens, surtout celle de Tanya en particulier.

    🄼🄾🄽 🄰🅅🄸🅂 Un roman très violent qui m’a parfois révolté ! L’histoire a deux temporalités. 1992 nous plonge dans le passé de Neal Yeboah cet enfant soldat qui tue pour survivre à cette guerre civile en Afrique mais qui pour autant n’oublie pas... Puis de nos jours, il y a Tanya qui tente de comprendre pourquoi l’homme qu’elle devait rencontrer a été assassiné.
    J’avoue avoir eu du mal avec le récit de cette guerre. L’ambiance est cruelle, il y a des scènes de tortures, de viols. Des passages m’ont touché moralement et m’ont soulevé le cœur.

    🄲🄾🄽🄲🄻🅄🅂🄸🄾🄽 un roman dur, sanglant et violent, des passages terribles en temps de guerre mais malheureusement qui existe toujours dans certains pays.

  • Maks 30 août 2021
    Un coin de ciel brûlait - Laurent Guillaume

    "Un coin de ciel brûlait" est un mélange entre un thriller et une enquête journalistique où la CIA est impliquée en arrière plan.

    Tout débute en Sierra Leone en 1992, pendant la guerre civile, la guerre du diamant.

    C’est un récit qui débute de manière ultra violente, les rebelles qui ne sont que morts et atrocités massacrent les civils à tour de bras et recrutent certains jeunes garçons qui deviennent enfants soldats. Ce sera le cas de "Neal" alias "Bande-à-la-guerre" qui va être le personnage central du récit.

    En parallèle et de nos jours, un tueur sévit au pic à glace, une journaliste française va mener son enquête et va se voir abordée par la CIA.

    C’est un livre en deux grandes parties et à plusieurs voix, j’ai bien aimé ma lecture, surtout la première partie sur les enfants soldats. Pour le reste c’est très bien aussi, mais j’aurais aimé que la période en 1992/93 se poursuive jusqu’au bout.

    C’est une histoire dynamique et écrite avec talent car pas un instant le lecteur se perd, pourtant on voit du monde et des lieux bien différents.

    La fin est sommes toutes surprenante et nous réserve son lot de révélations.

    C’est un livre que je recommande aux amateurs de thrillers parlant de guerre, de trafic, d’espionnage, de manipulations mais aussi de vengeance et de rédemption. Attention aux âmes sensibles, certaines scènes sont très violentes.

  • Agathe.books 27 août 2021
    Un coin de ciel brûlait - Laurent Guillaume

    De nos jours à Genève, le corps de Franck Metzinger est retrouvé dans sa chambre d’hôtel, un pic à glace planté dans l’oreille droite. Tanya Rigal, journaliste au service investigation de Mediapart, avait rendez-vous avec la victime pour un échange d’informations classées sensibles.

    Mars 1992, en Sierra Leone la guerre civile fait rage. Neal Yeboah, jeune écolier de 12 ans, voit son destin basculé lorsqu’un groupe armé de rebelles du RUF l’enrôlent de force. Son passé est laissé derrière lui dans un chaos insoutenable pour un si jeune garçon.

    Suivre le quotidien d’un enfant-soldat n’est pas de tout repos, mais Laurent Guillaume a su trouver le juste-milieu pour nous le raconter. Des scènes d’horreurs vont remplir les journées du jeune Neal dans un contexte historique glaçant.

    Aucun personnage n’est laissé au hasard. Les prénoms des deux principaux protagonistes, Neal & Tanya, seront gravés dans votre mémoire.

    Je me suis retrouvée complétement happée par l’écriture de cette histoire. Il est impossible de poser ce roman quand certains chapitres vous donnent des frissons et vous poussent à connaître la suite. Un final spectaculaire qui ne me laisse que le choix de vous recommander ce thriller !

  • l’oeil de sauron 27 août 2021
    Un coin de ciel brûlait - Laurent Guillaume

    C’est un livre dur, brutal, il vous emplit d’une chaleur moite et désagréable et vous glace de l’intérieur, sombre et violent, brut.

    Il m’aura fallu du courage pour me lancer dedans, pour le lire, le subir et le supporter et enfin le finir. Rares sont les livres qui me font cette impression. Il faut avoir le cœur bien accroché, on part en Sierra Leone, on rejoint Neal, l’enfant soldat, Bande-a-la guerre.

    Moi qui évite les livres qui parlent des enfants…. j’en ai pris plein la gueule, plein le cœur et pourtant dès le début, je l’ai compris cet enfant, pourquoi, comment il avait accepté ça. Ça m’a encore plus effrayée.

    Je viens de le finir et pourtant j’ai du mal à trouver mes mots. De par sa dureté, ce roman ne peut pas être un coup de cœur mais il m’a embarqué malgré tout. L’histoire se révèle simple mais efficace et très bien écrite, j’ai souri en lisant la fin, ce rappel était génial.

    Je suis loin d’être une adepte des romans ou des thrillers politiques pourtant celui ci est bien dosé. C’est une plongée dans l’horreur et le sang, dans la chaleur et le sable, dans la réalité malheureusement.

    https://loeildesauron190081932.wordpress.com/2021/08/27/un-coin-de-ciel-brulait-de-laurent-guillaume/

  • Blog PurpleRain 15 août 2021
    Un coin de ciel brûlait - Laurent Guillaume

    Un début très long, difficile à mettre en place et une grande difficulté à rentrer dans l’histoire. Le destin de Neal, bien que tragique et difficile à vivre n’est pas prenant et le roman n’arrive pas dans ses débuts à attirer mon empathie pour cet ado, à qui la vie ne sourit pas. Passé les 100 premières pages, les tribulations de cet enfant embrigadé de force dans une communauté de barbares, sont plus captivantes et addictives.

    Le récit devient plus dur, plus profond, sanglant et barbare. On s’attache à Neal, bien qu’une part de nous ne comprend pas ses choix au quotidien. Renier son passé, pour aller vers un futur rempli de douleur et de massacres gratuits est loin d’un idéal que l’on souhaite pour tout être.

    L’enquête policière apporte un peu de légèreté à cette histoire. Elle nous permet de faire un break dans ce plein d’horreurs et tortures liées à la guerre civile. Tanya Rigal, la journaliste d’investigation est pieds et poings liées au procédures assez borderline du CIA. Avec cette enquête, nous plongeons dans l’envers du décor, les raisons primales d’une cette série de meurtres sordides.

    Un roman qui met en avant l’amitié, l’amour et la fraternité dans un monde de conflits politique et économiques, d’horreur inhumaines et de barbarie au Sierra Leone avec des enfants-soldats enrôlés malgré eux dans un destin funèbre.

    Bonne lecture

  • Sonia Boulimique des Livres 14 août 2021
    Un coin de ciel brûlait - Laurent Guillaume

    Méfiez-vous de ce roman, il va vous laisser des séquelles.

    Laurent nous emmène en 1992 en Sierra Leone. La guerre civile y fait rage depuis un an. Neal est un adolescent de douze ans plein de rêves, aimant lire et retrouver ses copains. Son monde bascule lorsqu’il est embrigadé de force par les rebelles de la RUF (Revolutionary United Front), le groupe armé ayant déclenché la guerre. Il va être formé et devenir un bon soldat, maniant la kalach bien mieux qu’un stylo. A la fois bourreau et victime, nous allons suivre son parcours, dans une spirale de violence. Il intégrera même une escouade d’élite, composée des plus virulents assassins de l’organisation.

    De nos jours, une journaliste, Tanya Rigal est impliquée, elle aussi bien malgré elle, dans une série d’assassinats où les victimes sont retrouvées avec un pic à glace enfoncé dans l’oreille. Un meurtre net, rapide, et « propre » 🙂. Quel est le lien entre Tanya et ces meurtres ?

    De nos jours toujours, le docteur James Songbono prend son nouveau poste à la prison de Frankland au Royaume-Uni, qui a la dure réputation d’accueillir les prisonniers les plus dangereux du pays. Après de nombreuses années à Médecins sans Frontières, James aspire a se poser et la médecine carcérale l’intéresse. Que cache-t-il ?

    Ces trois histoires n’ont, à priori, aucun point commun, nous allons découvrir alternativement ces trois destins, qui vont, vous vous en doutez, se rejoindre à un moment donné et se télescoper.

    Laurent nous propose une descente aux enfers. Il n’y a pas d’autre mots. Dès le départ, la barbarie est présente et elle nous accompagnera jusqu’à la fin. Le meurtrier au pic à glace en est presque sympathique, car il donne la mort rapidement, contrairement aux rebelles de la RUF, pour qui la torture est une seconde nature. La travail de recherches mené par Laurent est impressionnant. Chaque détail est calculé, rien n’est laissé au hasard, rendant cette lecture très dérangeante. La frontière entre la fiction et la réalité est extrêmement ténue. Le diamant est au cœur du conflit, son commerce illicite finançant en partie la guerre civile et les bains de sang qui en découlent. Croyez-moi, vous allez réfléchir en deux fois avant d’aller vous acheter un bijou avec l’une de ces pierres ! Bon, ok, le prix sera le premier frein, mais la prise de conscience insufflée par l’auteur en sera un autre, et non des moindres !

    L’immersion est totale, la plume claque, elle est visuelle, riche et sans concession. L’alternance des récits impose un rythme soutenu, je n’ai pas vu défiler les pages. Un angoissant page turner, qui nous emporte au cœur de l’Afrique, dans un tourbillon de haine, de vengeance et de corruption.

    La fin est à la hauteur du reste, grandiose, qui laisse sans voix. Non seulement l’auteur a une plume en or pour retranscrire toutes les émotions inhérentes au sujet qu’il maîtrise à la perfection, mais en plus, il est doté d’une imagination et d’un savoir-faire inégalable quant à la construction de son récit. J’avoue avoir été au bord du malaise à plusieurs reprises. Une lecture choc, à réserver aux amateurs et aux âmes pas trop sensibles.

    « La haine de la compagnie sud-africaine s’envasait dans cet immense terrain vague parcouru par un réseau de canaux emplis d’une eau boueuse qui menait à une série de trous d’exploitation creusés avec des moyens sommaires, pelles, pioches, bâtons, et parfois à mains nues. Dans ces trous, les forçats du diamant tamisaient la boue à la recherche du caillou miraculeux qui changerait leur vie.
    Mais, trop souvent, la boue n’était que de la boue. »

    Je remercie BePolar et les Editions Michel Lafon pour cette lecture.

    #uncoindecielbrûlait #LaurentGuillaume #MichelLafon

  • Découverte et curiosité 8 août 2021
    Un coin de ciel brûlait - Laurent Guillaume

    .CONCRET.

    Voilà un roman très marquant dont je me souviendrai longtemps. Un coin de ciel brûlait, de Laurent Guillaume est vif, à fleur de peau, et sacrément bien écrit.

    Le présent se mêle au passé. On jongle entre les enfants soldats recrutés en Sierra-Leone et des meurtres commis en Europe.

    On apprend énormément de chose sur la guerre civile qui s’est passé en Afrique. Un peu comme dans le film Blood diamond, la réalité fait frémir.

    On vit la vie du jeune Neal, 12 ans, enrôlé de force dans un groupe armé en 1992.

    Et celle de Tanya, journaliste d’investigation, mêlé de nos jours à un meurtre. Celui de son informateur !

    Trente ans séparent ces deux histoires et pourtant leurs destins sont liés, même à des milliers de kilomètres.

    Ce roman est très visuel. Je l’imagine vraiment bien adapté en film. C’est extrêmement informatif sur les faits historiques de la guerre civile africaine. Et on a à la fois le côté palpitant de l’enquête policière.

    Je vous préviens, certaines scènes sont difficiles à lire. D’autant plus qu’on imagine tout à fait que ces faits ont du réellement se dérouler.

    Ça porte à réfléchir sur notre consommation, et notamment en pierres précieuses.

    Bref, comme vous l’aurez compris, je suis pas loin d’un coup de coeur ! Je ne m’attendais pas à une aussi jolie découverte.

    Je vous le recommande chaudement, ça change totalement de tout ce que j’ai pu lire cette année en terme de récit.

  • Missbook Missbook 4 août 2021
    Un coin de ciel brûlait - Laurent Guillaume

    Ce polar sera votre votre prochaine lecture coup de poing !

    Reçu dans le cadre d’une opération Club Sang BePolar, je tiens à remercier les éditions Michel Lafon.

    Ancien capitaine de police, aujourd’hui consultant pour de grandes organisations internationales, Laurent Guillaume est l’auteur de plusieurs romans remarqués, dont Mako, Black cocaïne (en cours d’adaptation pour la télévision) et Là où vivent les loups. Il écrit aussi pour la télévision. » Un coin de ciel brûlait « est son nouveau roman, publié en juin 2021 aux éditions Michel Lafon, dans la collection Thriller.

    Mars 1992 . Sierra Leone

    Au moment de rejoindre ses amis Mina et Saad, le jeune Neal ne se doute pas un seul instant que sa vie va basculer dans l’horreur, lui, l’ado rêveur qui aimait les livres plus que le football. Recruté de force par les rebelles de la RUF, Neal va devenir un enfant-soldat, spectateur puis acteur des pires atrocités.

    p. 87 : » Plus tard, Neal ne garderait que peu de souvenirs de cette expédition dans la jungle, juste une impression de cauchemar éveillé, de rêve brumeux. « 

    Trois décennies plus tard, la très prometteuse et ambitieuse journaliste Tanya Rigal reçoit un étrange appel d’un type prétendant s’appeler Metzinger et censé être un ancien membre des Affaires étrangères américaines. Il prétend avoir des informations à révéler, des choses graves relatives à une sorte de complot international. Alors que ce dernier lui donne rendez-vous dans un hôtel à Genève, il est retrouvé mort, un pic de glace enfoncé dans l’oreille. En analysant les caméras de surveillance de l’hôtel, le meurtrier ne semble pas soucieux de préserver son identité…

    p. 86 : » Son regard ténébreux lui était destiné. Elle n’avait aucun élément pour le prouver, mais tout au fond d’elle, elle savait que le tueur lui adressait un message silencieux. « 

    Quel lien unit ces deux histoires ? Quelle découverte la journaliste va-t-elle mettre au grand jour ?

    p. 298 : » – Donc, en Afrique de l’Ouest, il s’est passé quelque chose qui lie tous nos protagonistes, quelque chose de bien dégueulasse pour susciter un tel désir de vengeance chez notre tueur au pic à glace. Maintenant, il faut trouver quoi. « 

    Laurent Guillaume décrit la barbarie des hommes, dont la motivation n’a pas de limites lorsqu’il s’agit de pouvoir et d’argent. Au cœur des guerres civiles de l’Afrique de l’Ouest, dans un pays méconnu, l’auteur y puise son inspiration pour le plus grand bonheur de ses lecteurs. Riche de son expérience, il nous tient en haleine grâce à ce subtil mélange de la fiction et de ses connaissances du terrain international. C’est passionnant, brutal et terriblement addictif. Ce page-turner vous tiendra en haleine tout au long de ses 500 pages !

    https://missbook85.wordpress.com/2021/08/04/un-coin-de-ciel-brulait/

  • universpolars 24 juillet 2021
    Un coin de ciel brûlait - Laurent Guillaume

    1992. Sierra Leone, Afrique de l’ouest, certainement l’un des pays les plus pauvres de la planète. Lutte entre ethnies, guerre civile, conflits liés au diamant - la fièvre des carats ! - ou guerre contre la corruption ; vivre dans ce pays semble être un combat sans fin, sans espoir. Le diamant, par nature, est beau et précieux mais, là-bas, il devient mortel et pernicieux.

    Nous poserons également les pieds en Suisse et en France, de nos jours, où des hommes se font proprement descendre. Un lien avec La Sierra Leone ? Bref, je ne vais pas tout vous dire non plus.

    Ah si, nous tournerons également notre regard vers une prison haute-sécurité située dans la campagne anglaise, où nous pourrons suivre les faits et gestes du nouveau médecin de l’établissement, ainsi que recueillir les propos de l’un des prisonniers. Nous ferons aussi une escale aux Etats-Unis, mais cela semble aller de soi étant donné que nous parlons ici de trafics, d’argent et de pouvoir.

    L’auteur nous donne l’occasion de suivre une enquête bouleversante, brutale et implacable, non pas menée uniquement par la police, mais aussi - surtout ! - par une journaliste française. Pas de celles qui blablatent tous les 20 minutes sur votre smartphone ou à la TV, mais une qui s’investit, tenace et efficace, et qui ne fait pas semblant de bosser en dégurgitant de la merde. Une « journaliste d’investigation » qui, soit dit en passant, devrait presque être un pléonasme. Normalement …

    Cette intrigue est dure, consternante et déchirante. Le volet qui se déroule en Sierra Leone risque de marquer votre âme au fer rouge. Mais, ne cachons pas la merde au chat, cela reste une triste réalité. Si vous vous êtes toujours demandé comment « naissait » un enfant-soldat - un chien de guerre ! -, vous trouverez les réponses ici. Laurent Guillaume nous l’explique, sans filtre, en nous plaçant face à ces gamins à l’âme errante - perdue ! - et condamnée.

    L’auteur a réussi à m’entraîner sur un ring sur lequel j’ai dû me battre contre ma conscience concernant ce groupe de rebelles. Ce n’est pas si simple … Tout n’est pas juste blanc ou noir lorsqu’il s’agit du bien ou du mal. Les nuances sont infinies, surtout avec une vie de misère.

    Nous suivrons constamment les arêtes de ce triangle bien défini : enfant-soldat en Sierra Leone - journaliste française - médecin d’une prison en Angleterre. L’auteur va alors arracher toutes ces arêtes, les placer les unes sur les autres afin de créer un point de convergence qui va nous mener vers un passé chargé de honte et de bassesse.

    Un passé bourré de fientes et dégageant tellement de miasmes qu’il ne pouvait que remonter à la surface un jour ou l’autre. Vous pouvez le recouvrir avec autant d’impunité que vous le souhaitez, l’odeur de la vengeance restera toujours - au moins - aussi forte que celle émanant de la douleur. L’addition de la cupidité se paye tôt ou tard …

    Vers le dénouement, Laurent Guillaume enfile toute la pression de cette intrigue dans un entonnoir en appuyant bien fort. Je peux vous garantir que ce qui ressort à l’autre bout est prêt à éclater à tout moment. Nous y serons, et nous allons en ramasser plein la gueule. Je ne m’attendais pas - en plus ! - à tant de subtilité et peut-être même de sensibilité.

    Je me suis énormément attaché aux personnages, notamment à cet enfant-soldat qui m’a impressionné par sa capacité à garder son âme, là où la plupart l’aurait déjà vendue au diable. Quelle résilience !

    Ce récit est à lire, c’est même une évidence.

  • Killing79 15 juillet 2021
    Un coin de ciel brûlait - Laurent Guillaume

    Laurent Guillaume fait partie de ces auteurs qui ne m’ont jamais déçu. A chaque nouveau roman, je me réjouis de découvrir ce qu’il nous a réservé.

    Comme à son habitude, dans « Un coin de ciel brûlait », l’auteur nous fait voyager. On sent une nouvelle fois tout le travail qui se cache derrière ce texte. Il prend le temps de modeler son univers et son histoire. Son expérience de cette partie du monde et sa connaissance des conflits lui permettent de nous décrire à merveille le décor et surtout l’ambiance locale.

    L’écrivain nous invite en pleine immersion dans l’Afrique des années 90. On découvre la corruption, les abus de pouvoir et la folie qui régnaient dans ces régions du globe. Ces comportements déviants engendraient une violence quasi omniprésente. Les habitants de ces terres vivaient dans la crainte perpétuelle d’être sauvagement attaqués. Avec sa plume toujours affutée, l’auteur retranscrit avec brio la bestialité de certains peuples et la détresse des habitants. On est au cœur des terribles guerres civiles africaines, amplifiées par les interventions cupides des occidentaux qui désirent s’approprier leurs richesses.

    Grâce à une intrigue qui alterne entre passé et présent, le lecteur est happé par cette histoire de vengeance, déconseillée aux âmes sensibles. Le rythme est soutenu et on ne s’ennuie jamais. J’ai dévoré les cinq cents pages avec délectation, entraîné par le scénario qui m’a gardé sous tension jusqu’à la fin.

    Aussi efficace sur le fonds que sur la forme, ce roman noir est dépaysant, brutal et instructif. Je trouve que Laurent Guillaume n’est pas assez reconnu pour son talent, pourtant évident. J’espère qu’avec cette modeste chronique, je vous donnerai l’idée de tenter l’expérience et ainsi de remédier à cette anomalie. Lisez celui-ci ou un autre, je vous garantis que vous ne le regretterez pas !

    https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/07/15/672-laurent-guillaume-un-coin-de-ciel-brulait/

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