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Hier encore - Luca Tahtieazym

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Résumé :

Des gosses qui dansent au bord du précipice.
Une fugue.
Une odyssée.

Et vingt ans plus tard, les fantômes du passé qui viennent réclamer leur dû.

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Vos #AvisPolar

  • Lectures noires pour nuits blanches 6 mars 2019
    Hier encore - Luca Tahtieazym

    "-Dis, ça arrive que les méchants gagnent, dans les contes de fées ?
     Jamais. Mais des fois, dans les histoires, les gentils deviennent méchants. "

    Encore un livre atypique signé Luca Tahtieazym. Scindé en deux parties, ce roman nous raconte deux histoires, différentes, mais évidemment liées entre elles.

    La première débute en 1958, année chère à l’auteur ainsi qu’à d’autres d’ailleurs. Trois enfants fuguent. Simon et Elise, frère et soeur, et leur ami Romain. Elise est une petite fille courageuse, qui adore son petit frère et est prête à tout pour le protéger. Simon, le plus petit de la bande, chétif et craintif va se révéler bien courageux. Et Romain, qui joue le dur et le fort mais qui a un coeur tendre et en pince pour Elise.
    Des mômes à qui la vie n’a pas fait de cadeau. Ils fuient la violence, l’indifférence et espèrent rejoindre le maquis pour y écouler des jours enfin paisibles et heureux. Suite à cette aventure, un lien indéfectible va les unir à jamais, une amitié à la vie à la mort. Des promesses vont être faites, des serments aussi, de ceux que l’on tient coûte que coûte.

    Je me suis vite attachée à ces enfants et j’ai suivi leurs péripéties avec beaucoup d’intérêt, espérant qu’il s’en sortent et puissent accomplir leur rêve de liberté. Angoissée parfois, inquiète souvent, dégoutée, attendrie, émue, je suis passée par plein d’émotions.
    Mais si au départ j’ai rapidement été embarquée par les aventures de notre trio, j’ai trouvé que ça tirait un peu en longueur. Un petit air de déjà vu avec La forêt. Trouver de quoi se nourrir, éviter les nombreux pièges sur leur route, ça devient vite répétitif.

    Et puis on en arrive à la deuxième partie du livre 20 ans après. Je ne vous parlerai ni de ce qui se passe entre, ni dans cette dernière, mais c’est un nouveau souflle pour le roman, un regain d’intérêt. Les pages défilent, j’ai été prise dans l’histoire jusqu’à la fin.

    Luca c’est un style bien à part, reconnaissable par les ingrédients qu’il met à chaque fois dans ses histoires. Un vocabulaire très riche, un humour mordant, des moments dramatiques qui nous serrent le coeur et d’autres de tendresse, des clins d’oeil à ses précédents romans semés ça et là que je m’efforce à chaque fois de retrouver. Si au début j’ai été attentive, très vite je n’ai plus rien noté, trop prise par l’histoire.

    C’est aussi des personnages très attachants qui ont la particularité d’avoir les mêmes prénoms de livre en livre. Certes ils différent, mais à force, on a l’impression de les retrouver même si on ne les connait pas encore.

    C’est également une imagination débordante qui nous entraine chaque fois dans une autre direction vers des histoires surprenantes.

    Celle-ci l’est à coup sûr. Elle saura vous aussi vous surprendre et vous faire passer un agréable moment de lecture. A tenter, à découvrir, à lire.

  • Musemania 9 février 2019
    Hier encore - Luca Tahtieazym

    Et voilà, le livre que je souhaite mettre en avant en ce mois glacial de février : « Hier encore » de Luca Tahtieazym, en auto-édité. Merci à l’auteur de m’avoir choisie parmi toute la stratosphère des bloggers littéraires et de m’avoir ainsi accordé sa confiance en me proposant la lecture d’un de ses derniers nouveaux-nés.

    Je n’avais pas encore eu l’occasion de me plonger dans un des livres de Luca Tahtieazym, que beaucoup connaisse par sa présence sur les réseaux sociaux et parce qu’il est quand même l’auteur de près de 11 livres. C’est chose faite maintenant et je n’ai pas été déçue.

    Le résumé du livre (voir ci-dessus) est vraiment très vague et nébuleux. C’est sûrement fait exprès mais je ne m’attendais pas du tout à l’histoire que j’y ai découvert. Je savais que j’aimais les surprises mais quand en plus, quand c’est une bonne surprise de la sorte, c’est bien entendu plus agréable.

    Je ne sais pas pourquoi mais j’imaginais une histoire bien plus sombre que celle que j’ai lu. Je ne sais pas expliquer d’où me vient ce sentiment mais au final, je ne l’ai pas vu comme un désavantage dans cette lecture. Au contraire, je trouve par là que l’auteur a su me surprendre.

    Grâce à son écriture fluide, j’ai réellement vécu ce road-trip sur les routes de France aux côtés des héros principaux que sont Elise, Romain et Simon, en tremblant facilement pour eux. Leur voyage sera ponctué de rencontres (pas forcément bonnes sinon ça serait trop facile) et d’aventures.

    La vengeance étant un plat qui se mange froid, l’auteur mêlera passé et présent pour un final digne de cette histoire assez noire en fin de compte. Ce livre ayant titillé ma curiosité, il ne restera sûrement pas le seul livre de Luca Tahtieazym que je lirai.

    Chronique de mon blog : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/02/hier-encore-de-luca-tahtieazym-thriller.html

  • valmyvoyou lit 2 février 2019
    Hier encore - Luca Tahtieazym

    C’est ma première rencontre avec cet auteur et il m’a fallu reprendre mes esprits avant d’écrire ma chronique. En effet, je pourrais vous citer tous les termes dithyrambiques, mais il me faut essayer d’écrire une critique constructive.😀

    En 1958, des enfants en souffrance décident de partir de leur village. Ils sont trois : Élise et son frère Simon, qui vivent un enfer auprès de leur père très violent et leur ami Romain qui vit à l’orphelinat. Leur plan est très réfléchi, ils n’ont pas le droit à l’erreur. Leur destination est le maquis. Leurs exemples, ce sont les résistants.

    Mais ils sont jeunes, ces enfants. Il faut se nourrir, se cacher, et marcher, marcher et encore marcher, pour ne pas être retrouvés. Ils font des rencontres. Une, très belle, celle d’un chien, qu’avec beaucoup d’humour, ils prénomment « Dégage ». Ce sont des enfants très malins et intelligents, malheureusement cela ne protège pas de tous les dangers. Il existe des personnes qu’il est préférable de ne pas croiser…

    La première partie relate la fugue de ces petits : les épreuves qu’ils subissent, les liens très forts entre eux, leur personnalité, leur courage. Le texte est rempli d’émotions, ces enfants sont attachants et on tremble. Qu’est-ce qu’on tremble pour eux ! Le chemin est rempli d’embûches, ils vont vivre des horreurs et des drames. J’ai eu mal, j’ai pleuré. J’ai espéré, j’ai été désespérée, puis j’ai espéré à, nouveau, puis j’ai eu peur, etc. Les rebondissements s’enchaînent, sans que l’on devine ce qui va se passer.

    La deuxième partie est très courte. Elle donne des bribes d’informations sur la période de 1958 à 1977. Ce sont des articles de journaux. Le rythme est vif. Le cœur est suspendu à ces dépêches.

    La troisième et dernière partie nous emmène vingt ans après… avec une fin magistrale.

    Pour moi, ce livre est une bombe.

    J’ai tout d’abord été impressionnée par le style de Luca Tahtieazym. Le mot est toujours choisi à bon escient, le langage est cohérent avec l’époque et l’âge des enfants. Le vocabulaire est riche et savoureux. Pour moi, qui suis très sensible à l’écriture, j’ai été exaltée par celle de l’auteur. C’est une plume qui passe merveilleusement les émotions, que ce soit celle de la peur, de l’attendrissement, de l’humour, de la tendresse, de la haine, etc. Quel talent !

    Élise est une amoureuse des livres. J’ai adoré la place de la littérature dans Hier encore. C’est très bien dosé et j’ai été très sensible à ces passages.

    Les personnalités sont extrêmement travaillées. Que ce soient les protagonistes ou les personnages secondaires, ils ont tous provoqué une réaction en moi, qu’elle soit positive ou négative. J’ai ressenti de l’amour pour certains, de la haine pour d’autres. Aucun ne m’a laissée indifférente.

    La construction de l’histoire est fabuleuse. On dirait un scénario, tout s’imbrique parfaitement et naturellement. Il n’y a aucun temps mort. Des scènes angoissantes alternent avec des moments de tendresse. Hier encore est un livre qui m’a émue et attendrie, mais aussi tenue en apnée et révoltée. Je l’ai dévoré avec le cœur battant.

    Conclusion

    C’est le moment de dire tous les mots qui expriment mon ressenti : c’est une claque magistrale, de la bombe livresque. C’est un livre magnifique que j’ai lu, le cœur serré. Mais c’est aussi un formidable suspense qui m’a fait trembler. L’écriture est merveilleuse. C’est un superbe roman qui laissera son empreinte en moi.

    Évidemment, vous avez compris que Hier encore est un coup de cœur absolu.

  • Root 1er janvier 2019
    Hier encore - Luca Tahtieazym

    Le père Laborie a la main leste. Le père Laborie, à part sa trogne, il se fout un peu de tout. Il a pas plus de considération pour sa femme que pour ses gosses. Elle, il l’a mariée parce que c’était la mode, eux sont arrivés là sans rien demander à personne. De derrière le mur de sa chambre, Élise veille en ruminant. Simon sanglote, il s’est encore pris une dérouillée. Elle voudrait le rejoindre et le consoler mais elle a tout intérêt à se faire discrète car ce soir, c’est le grand soir : ils s’en vont pour de bon. Leur plan, ils le mûrissent depuis un moment, c’est pas humain de vivre comme ça. Leur père, ils le haïssent autant qu’ils le craignent et ça peut plus durer. Quelque part dans la campagne de L’Houmeau, pas très loin, Romain les attend. Si les petits Laborie font le mur la trouille au ventre, ce dernier ne s’en fait pas trop, personne ne courra après un gamin de l’assistance, ça libérera une place au foyer. Des clopes, des couverts et des couvrantes, de quoi se caler l’estomac les premiers jours, la mise en commun des paquetages rend le départ bien concret. Élise a aussi pris des livres. Il est temps d’y aller. Ils vont marcher jusqu’au maquis, peut-être tout droit, et aller voir la mer : elle a pas la même couleur que l’océan.

    Poussés par le vent de liberté qui leur souffle dans le cœur, ils marchent d’un bon pas. Ils sont malins, mais malgré toutes leurs précautions, trois petits comme ça sur le bord des routes, ça attire l’attention… et ça s’attire des ennuis. Le long des côtes aquitaines, l’échappée belle prend une tournure inattendue. Il eût été surprenant que tout se passe comme prévu. Autant le savoir : il ne faut rien prévoir avec Luca Tathieazym, il vous embarque toujours ailleurs et même plus loin. C’est un sacré chemin qu’il nous fait faire dans Hier encore. Entre balade et ballade, espoir et défiance, on adopte Simon, Élise et Romain dès les premières pages. On fait partie de l’aventure. Tous trois inspirent une telle tendresse, ces petits mal-aimés qui s’endorment trop souvent le ventre vide en se frictionnant les côtes. On voudrait les protéger contre les adultes, leur indifférence cruelle, l’autorité de leurs mains calleuses. Ça sonne vrai, ça sonne juste, on en oublie qu’on lit un livre, une histoire que quelqu’un a inventée pour nous distraire. On se retrouve là, à l’été 1958, à chercher une remise où passer la nuit pour se remettre des bornes qu’on a dans les pattes, et Achille Laborie qui doit rester un souvenir le plus longtemps possible. Puis on relève la tête, on jette un œil autour de soi, le monde a drôlement changé. On se contentait de peu « dans le temps », on avait d’autres rêves. On voulait pas trop avoir, on voulait juste être. Libres. On courait dans les champs et au bout, il y avait la mer. Mais ici ou ailleurs, là-bas, il y a 60 ans, il est des blessures qui ne se referment pas. Des rêves tués dans l’œuf, qui se transforment en motivations noires. Des desseins à poursuivre, des fantômes, des coupables.

    Avec son sens de la narration épatant, Luca Tahtieazym floute les genres et nous mêle à cette incroyable cavale en deux temps dont on s’extirpe des bleus aux genoux autant qu’au cœur. Et l’émotion d’avoir lu un de ces romans dont on se souvient.

  • lesmotsdelau 28 décembre 2018
    Hier encore - Luca Tahtieazym

    Elise et Simon sont des enfants malheureux, ils vivent dans la peur constante sous les coups d’un père brutal et d’une mère qui laisse faire sans rien dire. Ils vont décider de s’enfuir avec Romain un camarade d’Elise. Ils n’auront de cesse, depuis le jour de leur fugue à marcher, combattre et survivre, se méfiant de tout et de tous, essayant de passer inaperçu afin d’échapper à ce présent débordant de violence. Unis par de profonds liens, ils vont devoir affronter des situations qui vont vite ternir leur soif de liberté, ce périple marquera à jamais leurs vies.

    Comment ne pas penser à une certaine chanson emblématique qui porte le même nom que ce roman et qui parle d’une histoire tout aussi marquée par un temps trop vite écoulé… Hier encore, ils étaient enfants, ils ont défié le temps, et ce dernier va avoir une place très importante dans le déroulement du récit, qui va comporter deux grandes parties. La première est centrée sur les enfants, nous sommes en France à la fin des années 50, on va faire la connaissance de personnages aux noms évocateurs, pour les personnes ayant déjà lu quelques livres de cet auteur.

    Elise, Simon, Romain, trois personnages qui vont nous marquer par leurs forces, leurs courages, leurs envies et leurs rêves. Une détermination commune et une belle confiance entre eux sont autant de traits qui vont nous attendrir et nous pousser à vouloir les prendre sous notre aile. Une jeunesse à jamais gâchée, un manque d’amour évident que ne devrait ressentir aucun enfant.
    L’insouciance de l’âge à croire que l’on peut tout réussir et entreprendre, cette naïveté est si belle qu’elle en est touchante et on espère que cette vie va enfin leur sourire. Mais rien n’est aussi simple et l’auteur l’entend bien différemment, sa plume reconnaissable n’est pas tendre et le happy end n’est pas à écrire pour tout de suite.
    Ces enfants ont souffert, ont déjà vécu des choses qu’ils ne veulent plus jamais subir, la seule solution à leurs problèmes reste la fuite, mais est-elle vraiment la meilleure des issues ? Peut-on fuir le présent sans que celui-ci n’ait de répercussion sur l’avenir ?
    Ce n’est pas une simple fugue, c’est un réel rêve d’avenir, ils vont traverser de nombreux coins de France, rencontrer des gens qui ne seront pas toujours bons avec eux. Certains passages sont peut-être un peu plus durs à lire, mais cela va nous prouver que malgré un jeune âge, la solidarité et l’amour peuvent gagner de tout… ou presque !
    J’ai été révolté de voir comment certaines personnes peuvent se désintéresser du sort de trois enfants ou au contraire en tirer profit, des êtres abjects sans aucun scrupule.

    Puis intervient la seconde partie, une tout autre écriture que dans la phase précédente accompagne ce changement de décor. Là, dans cette ambiance les questionnements arrivent, et on ne cessera de tourner les pages pour avoir des réponses.
    C’est un livre sous forme de puzzle, avec quelques pièces disséminées ici et là. Des petites graines semées dans les chapitres seront là pour rappeler des choses aux fans aguerris de l’auteur. À vous de retrouver les morceaux et à les placer dans le bon sens afin d’essayer de résoudre cette histoire.
    Des hypothèses arrivent, mais les doutes sont partout, emportant avec eux nos doux rêves de vie de bohème.
    Un final qui vous laissera avec de nombreux sentiments dont celui du temps qui passe et des choix vers lesquels la vie nous mène quel que soit notre âge.
    Les décisions vieilles de vingt ans sont-elles pardonnables quand le sablier lâche son dernier grain de sable ? À vous de vous faire votre opinion et de faire ce voyage …

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