- Réalisateur : Duncan Skiles
- Acteurs : Dylan McDermott, Charlie Plummer, Samantha Mathis
- Distributeur : Condor Distribution
- Genre : Thriller, Epouvante-Horreur
- Nationalité : Américaine
- Date de sortie : 3 juin 2021
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Résumé :
Chef scout et paroissien assidu, Tyler est un adolescent dont la maturité fait la fierté de ses parents, couple pieux et respecté de tous dans cette bourgade du Kentucky. Le quotidien de Tyler va pourtant vaciller, le jour où une vague de meurtres effroyables s’abat sur la ville. Alors que la police évoque un tueur en série, le jeune garçon fait une découverte des plus troublantes dans le camion de son père. Un doute glaçant l’assaille : et si le tueur qui sévit vivait dans sa propre maison ? Malgré la peur, Tyler se lance alors dans une enquête sans retour.
Anaïs 31 juillet 2021
Killer Inside - Duncan Skiles
Une histoire extrêmement intéressante puisque le crime touche l’idée même de la famille et remet en cause aussi l’idée que l’on a de la religion chrétienne et de ce qu’elle nous apprend. Malgré le fait de pêcher, l’homme ici n’a aucun mal à mentir à toute sa famille et essaie même de tuer l’un d’entre eux parce qu’il fouine trop, parce qu’il a découvert son secret. L’amour paternelle est ainsi remis en question.
Est-on réellement aimé par nos parents ou est-ce le cas à partir du moment où nous ne faisons que nous comporter comme ils le souhaitent et que nous ne remettons pas en question leur éducation et leur savoir-vivre ?
Ce film bouscule les stéréotypes et les idées que l’on a sur certains sujets, mais il nous permet de nous rendre compte que ce n’est pas parce qu’un tueur en série a arrêté du jour au lendemain ce qu’il faisait qu’il ne recommencera jamais. Pour qu’un meurtrier de cet envergure stoppe ces méfaits, il fallait impérativement qu’il soit arrêté par la police, qu’il soit tué ou soit incapable de se déplacer. Il n’a d’ailleurs fallu qu’une petite occasion pour que le meurtrier ne repasse à l’action. Tuer est donc une drogue pour lui, un besoin presque vital de voir souffrir l’autre. Ce besoin a d’ailleurs un schéma constant mis à mal, mais aussi un rapport pervers avec le sexe grâce à son utilisation du bondage. Cependant, alors qu’il utilise cette pratique pour faire souffrir l’autre, il ne viole jamais sa victime si j’ai bien compris. Je trouve cela étrange, et en même temps presque révélateur, comme s’il se sentait impuissant dans ce champ d’action. Il ne trouve alors que le plaisir qu’à travers le contrôle et la puissance que lui procure le fait de tuer à travers les pratiques de BDSM.