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L’interrogatoire de Jérémy Bouquin

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Jérémy Bouquin vient de signer "Chien de guerre", polar sombre sur le retour à la vie civile d’un ancien soldat...

BePolar : Comment est née l’idée de ce roman ?
Jérémy Bouquin : J’avais envie de partir sur un récit de “retour à la maison”. Comme ces trajets nostalgiques que vous vivez quand vous revenez chez vous, dans la ville de votre enfance, votre village. Cette forme de mélancolie qui vous traverse. Ce sont des moments où l’on se retrouve forcément avec que l’on a “abandonné”, laissé. On y redécouvre sa ville, son quartier, ses amis...

BePolar : Comment présenteriez-vous votre héros, ancien militaire revenu à la vie civile après l’Afghanistan ?
Jérémy Bouquin : C’est un pauvre type d’une cité, un gosse de quartier, sans réel avenir qui pour fuir la fatalité s’est engagé dans l’armée. Il y a trouvé des règles, une “famille” certes, mais il a aussi appris la guerre et commis des saloperies. Le roman s’ouvre sur son retour. Il est obligé de retrouver tout ce qu’il a laissé et surtout il revient encore plus fracturé.

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BePolar : Vous parlez de sa difficulté après l’armée et surtout une zone de guerre de revenir "à la normale". Est-ce que vous vous êtes documenté et comment ?
Jérémy Bouquin : Pas vraiment. J’ai regardé plusieurs documentaires sur les dépressions post traumatique, lu des articles sur l’intervention des forces armées en territoire hostiles... Juste de quoi alimenter le contexte, le décorum. Pour le reste, je suis allé puiser dans des “notes du quotidiens, ces petites anecdotes qu’on glanent ici ou là...”

BePolar : Il va se retrouver un peu malgré lui à travailler à proximité de l’extrême droite, qu’aviez envie de faire ou de dire ?
Jérémy Bouquin : Un constat déjà, celui de ces secteurs, ces banlieues, ces cités ouvrières sans usine, surpeuplées sans mixité, habités mais sans ambitions des politiques locales, celle d’y entasser les gens et de vouloir les oublier... (comme ceux de la ruralité d’ailleurs)
Alors s’y gangrène d’autres choses ; des foyers d’infections qui viennent scléroser les défaites, les déceptions, l’amertume et y instaurer une autre forme de politique, celle de la haine, de la colère. J’avais aussi envie de raconter cela. J’aime le roman noir quand il révèle et joue avec la réalité, le néo polar en général est bâti sur cette énergie-là.

BePolar : Vous changez de personnages et de type d’intrigues à chaque roman. Comment choisissez-vous ?
Jérémy Bouquin : Je pars souvent sur une impression, un personnage, une situation. Je déroule une ou des trames, puis une fois ma base étoffée, mon découpage posé : j’écris.
Mais on m’a souvent reproché, cela : de ne pas rester sur un personnage, un groupe, une série... Je sais aussi que le lecteur à besoin de rendez-vous avec les personnages, comme retrouver une “famille imaginaire”. Donc à l’avenir je pense travailler un peu plus cela.

BePolar : Quand pourrons-nous vous voir en dédicace ?
Jérémy Bouquin : Je ne suis pas une Rock Star.... Je ne suis pas forcément beaucoup invité sur les salons, ou même en librairie.. Ma prochaine date c’est 5 avril à la Cigogne Noir (en Normandie), Besançon en mai et Templemars en septembre.... Peut-être d’autres bientôt ;-)

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