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La Diagonale des reines - Bernard Werber

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Résumé :

Et si vous n’étiez qu’un pion dans leur jeu ?

Deux femmes, deux destins, deux visions opposées du monde.

L’une croit dans la force du groupe.

L’autre en l’individualisme.

Leur duel est inévitable... laquelle aura l’avantage ?

Des années 1970 à 2050, entre guerres, attaques terroristes et espionnage, elles vont s’opposer sans répit et sans merci. Leur terrain de jeu s’étend aux quatre coins de la planète, devenue un échiquier géant dont les humains sont les pièces.

Dans ce roman puissant, porté par deux héroïnes exceptionnelles, Bernard Werber ajoute l’art de la stratégie à ses thèmes de prédilection pour nous entraîner dans une aventure contemporaine fascinante et visionnaire.

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Vos #AvisPolar

  • stokely 18 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe THRITHON
    La Diagonale des reines - Bernard Werber

    J’avoue que j’ai du mal avec certains récits de Bernard Werber autant j’en ai adoré certains autant certains me laisse plus de marbre, voir m’indiffère.

    Ici pourtant la thématique avait vraiment tout pour me plaire deux femmes chacune à l’autre bout du monde, une en Australie et la seconde aux États-Unis, elles sont en tout points différentes mais pourtant leurs vies vont se croiser à de multiples reprises.

    Elles sont des sortes d’âmes soeurs contraires, l’une croyant à la force du collectif et la seconde à l’individualisme, leur vision vont s’opposer tout au long de leur vie.

    Mais le récit prend une tournure un peu d’espionnage, de terrorisme et ce sont de mon côté des thèmes que je n’aime pas lire et du coup cela s’est ressenti durant ma lecture.

    Au final j’ai trouvé cela long et ennuyeux alors que le synopsis de base avait tout pour m’attirer.

    C’est un peu le principe d’oeil pour oeil et dent pour dent l’un fait ceci, l’autre contra attaque dans une surenchère permanente qui m’a lassé.

    Les deux personnages principaux sont au final détestable et je n’ai pas vraiment eu envie de les suivre.

    Dommage je crois que j’apprécie au final plus l’auteur dans ces trilogies.

  • dominolu 11 mars 2023
    La Diagonale des reines - Bernard Werber

    Découvert complètement par hasard « La diagonale des reines » de Bernard Werber m’a plongé dans l’univers des échecs. Un jeu que je connais que de nom, mais ce roman m’a vraiment donné envie d’apprendre à y jouer, peut-être mon nouveau challenge…
    Un duel entre deux adolescentes brillantes qui commence lors de leur première confrontation, un tournoi pour jeunes à Reykjavik en marge du championnat mondial d’échec ou vont s’affronter Boris Spassky et Bobby Fisher.
    Nicole O’Connor d’origine irlandaise vit dans le ranch de son père en Australie, elle est autophobe, elle ne supporte pas d’être seule.
    Monica Mac Intyre américaine d’origine écossaise vit avec sa mère à New York et elle est antrophobe, la peur d’être avec les autres.
    Tout les sépare donc, sauf les échecs. Elles vont s’affronter toute leur vie et le monde va devenir leur échiquier.
    Un roman ou deux personnalités s’affrontent au mépris des coups bas et des pertes humaines, comme si rien n’avait de valeur à leurs yeux.
    Nous parcourons le monde et les périodes les plus sombres de notre planète en comptant les alliances et autres tractations que ces deux reines infernales vont mener pour gagner la partie. Les évènements historiques servent de toile de fond à ce thriller stratégique captivant, fascinant et machiavélique à la fois.
    Maintenant la question est : qui sera la dernière reine, la blanche ou la noire, la solitude ou la multitude ?

  • Aude Lagandré 9 mars 2023
    La Diagonale des reines - Bernard Werber

    « La diagonale des reines » raconte deux formes de pensée. L’une, incarnée par Nicole O’Connor australienne, croit profondément à la force du collectif. L’autre, incarnée par Monica Mac Intyre américaine, accorde tout son crédit à la force de l’individualisme. Le roman s’ouvre sur leurs jeunes années où chacune va affiner sa pensée au travers de multiples expériences, souvent préoccupantes pour leur jeune âge, et en apprenant à jouer aux échecs. La façon de jouer, d’ouvrir le jeu et de placer les premières pièces est conforme à la pensée de chacune. « Il y a deux styles : soit on fait une guerre offensive en tentant des coups surprises fulgurants, cela s’appelle le “style romantique”. Soit on fait une guerre lente qui consiste à étouffer progressivement l’adversaire sans qu’il puisse se défendre, étonnamment cela se nomme le “style moderne”. Trouve la manière qui est la plus adaptée à ta personnalité. »

    La première fois que Nicole et Monica se rencontrent, c’est pour jouer une partie d’échecs à Reykjavik en Islande, en marge du championnat mondial d’échec où s’affronteront Boris Spassky et Bobby Fischer. Elles ont eu le temps de perfectionner leurs jeux… et leurs personnalités ! « La diagonale des reines » suit l’évolution de chacune au fil des années, le développement de leurs personnalités, la progression de leurs idées, et leurs participations respectives sur le grand échiquier mondial. En effet, pourquoi se contenter de soixante-quatre cases lorsque le jeu peut être étendu au monde entier ? L’une va travailler pour l’est, l’autre pour l’ouest.

    Tout les oppose depuis leur plus jeune âge. Bernard Werber a travaillé leurs portraits dans les moindres détails, jusque dans le choix de leurs prénoms. Nicole, du grec Nikelaos peut se traduire par « peuple victorieux ». Monica du grec monos signifie « seule ». Comme si leurs prénoms les prédestinaient déjà à leurs croyances et à leurs destins…

    Nicole est autophobe. Elle ne supporte pas de rester seule. « J’ai besoin du regard des autres, j’ai besoin de l’odeur des autres, j’ai besoin d’être tout le temps avec des gens. » Pour elle, l’intelligence collective surpasse très largement la simple addition de plusieurs intelligences individuelles qui officieraient chacune seules dans son coin. « Il faut miser sur la quantité de gens qui agissent ensemble et non pas sur la quantité d’individus isolés. » La force c’est le groupe, celle « du troupeau ». Aux échecs, Nicole étouffe son adversaire grâce à ses pions.

    Monica est anthropophobe. Cela se manifeste par la hantise quasi maladive d’être avec d’autres gens. Elle se sent alors terriblement oppressée. Elle dit d’elle-même : « Je n’aime pas les gens. Ils me dégoûtent. Ils me dégoûtent tous. Il n’y a que lorsque je suis seule que je suis bien. » Pour elle, ce sont les individus sortis du lot qui accomplissent des actes extraordinaires. Son but : « (…) faire évoluer les choses selon l’intérêt de chacun ». Elle pense profondément qu’un seul individu peut changer le cours des choses. Aux échecs, Monica joue principalement avec sa reine.

    Autant dire que Nicole et Monica ne peuvent pas être plus différentes et que ces « divergences » d’opinions vont guider toute leur existence. Bernard Werber va les façonner de telle sorte que chaque décision prise corresponde à leur nature profonde et à leur philosophie de vie. C’est tout à fait passionnant !! Au fil des années, elles vont être amenées à se rencontrer plusieurs fois, et pas seulement devant un jeu d’échecs. Elles vont s’affronter, se traquer, s’écharper, se mutiler, se livrer des batailles sans merci pour asseoir leurs pouvoirs respectifs et vérifier leurs théories.

    Pour lire « La diagonale des reines », nul besoin d’être un professionnel des échecs. C’était un peu ma crainte face à la couverture. Cela aurait été sans doute un peu restrictif et trop confidentiel de rédiger presque 500 pages sur deux femmes qui passeraient leur temps à se livrer bataille autour d’un échiquier. Bernard Werber a vu bien plus grand, et c’est précisément cette manière de faire qui m’a totalement séduite. En effet, Nicole et Monica s’adonnent à une guerre personnelle tout au long du roman. Mais, leur terrain de jeu s’avère être le monde entier. L’auteur s’est servi d’événements historiques majeurs pour étoffer la guerre sans merci qui anime ces deux femmes. Et il le fait de manière tout à fait passionnante, en fonction des croyances de chacune, et de leur évolution professionnelle. Et chacune se sert alors d’un événement historique particulier pour régler ses comptes avec sa rivale. À travers ces événements historiques, Bernard Werber explore les stratégies de chacune grâce aux règles du jeu d’échecs. Le dosage action et réflexion est donc parfait. Ce chevauchement, alimenté par le terrorisme et l’espionnage, suscite bien des réflexions et oblige le lecteur à réfléchir aux grandes catastrophes contemporaines, sous un autre angle. Et si ces catastrophes n’étaient réellement arrivées qu’à cause de l’ego surdimensionné d’une seule personne ?

    « La diagonale des reines » est un jeu d’échecs à ciel ouvert, grandeur nature, où deux visions de la société se confrontent sans cesse. Le monde est un échiquier géant où chacun joue sa partie, les échecs ne sont qu’un prétexte pour aborder des thématiques bien plus vastes. Nicole et Monica ont été créés pour faire un focus précis, à un instant précis, sur un événement précis. Bien que très différentes, j’ai immédiatement ressenti énormément d’empathie pour l’une et pour l’autre. Et pourtant, elles ont des fonds très discutables, commettent des atrocités, sans que cela les bouleverse réellement, obnubilées par cette guerre sans fin qu’elles se livrent. C’est là, à mon sens, la grande force de ce roman. Bernard Werber parvient à nous faire aimer l’une, puis l’autre, nous force à choisir un camp, qu’on abandonne très facilement au coup suivant. On oscille entre admiration, fascination, empathie, tantôt pour l’une, puis pour l’autre. D’ailleurs, il est tout à fait intéressant de constater qu’une seule chose les lie, les rétrospectives de chaque fin d’année. L’auteur a eu la formidable idée de nous montrer ce que chacune retient de l’année écoulée. Les événements sont identiques, mais ce qu’elles notent comme éléments marquants ne le sont pas du tout. Personnellement, j’ai adoré constater l’étendue de leurs différences par ce prisme.

    Enfin, je terminerai par cela : j’ai beaucoup aimé la fin. À mon sens, il n’y en avait pas d’autre possible. D’une part, elle fait prendre conscience que nous sommes tous parfois Nicole, parfois Monica. Chacune est une face d’une même pièce et en chacun de nous se balancent deux entités bien opposées… D’autre part, « La diagonale des reines » fait énormément réfléchir à notre place sur l’échiquier mondial, sur les directions que nous serions tentés de prendre, sur les opinions que nous avons, sur les actions auxquelles nous pourrions participer. Bernard Werber agrémente son texte d’extrait de l’encyclopédie du savoir relatif et absolu de Edmond Wells, ce qui permet aussi de mettre en perspective certains éléments et d’en apprendre d’autres.

    En résumé, j’ai pris un plaisir immense à me plonger dans ce roman. Je l’ai trouvé formidable. Abouti. Réfléchi. Questionnant. J’ai adoré les deux protagonistes et les réflexions suscitées par chacune. J’ai trouvé la construction du roman très pertinente, et l’écriture de Bernard Werber, captivante. Pour moi, c’est une lecture indispensable, autant sur la forme que sur le fond. REDOUTABLE !

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