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La belle-mère - Sally Hepworth

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13 #AvisPolar
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Résumé :

Quand le corps de Diana, femme respectée dans sa communauté, est retrouvé, la thèse du suicide est bien vite écartée. Lucy, sa belle-fille, ne ferait-elle pas une coupable idéale ? Un suspense que les fans de Michelle Frances, Paula Hawkins, Phoebe Morgan, B.A. Paris et S.J. Watson vont dévorer !

Avocate appréciée pour son dévouement, Diana se bat pour améliorer le sort des réfugiés, mais elle se montre froide et distante, sinon blessante, envers les siens. Ce dont souffre Lucy, sa belle-fille, qui rêvait de trouver en elle une mère de substitution.
Dix années ont passé, et Diana vient de mourir. Elle se serait suicidée. Mais, à l’autopsie, nulle trace d’un cancer... Qu’est-il donc arrivé à Diana, dont le testament a été modifié peu de temps avant sa mort ?
Avec ce suspense psychologique, dans la lignée des succès de Liane Moriarty, Phoebe Morgan ou B.A. Paris, Sally Hepworth livre le portrait glaçant d’une famille en apparence harmonieuse. En apparence seulement...

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Vos #AvisPolar

  • LesRêveriesd’Isis 8 octobre 2020
    La belle-mère - Sally Hepworth

    La Belle-mère est le premier roman de Sally Hepworth que je lis, j’étais assez curieuse de voir ce que ça allait donner. Nous avons tous entendu les plaisanteries autour des relations avec notre belle-mère, donc baser un récit à suspense sur cette figure si controversée avait de quoi attiser ma curiosité : alors, cette belle-mère, un cadeau ou un poison ?

    La Belle-mère nous présente une famille très aisée : Les Goodwin. Diana en est un pilier central, femme de cœur, elle se bat avec son association pour améliorer le sort des réfugiés, mais son attitude vis à vis des siens n’est pas toujours chaleureuse. Lucy, sa belle-fille en fait les frais, et voit ses rêves de grande famille harmonieuse refroidis… Le décès de Diana chamboule tout le monde : un suicide, une maladie grave dont on ne trouve trace, un testament modifié. Voilà de quoi susciter questions et soupçons.

    Le premier très bon point reste l’écriture. Ce roman est très fluide et le lecteur entre dans l’histoire avec facilité. Le chapitre inaugural laisse planer un doute et sait nous cueillir et nous donner envie de poursuivre : la police, un mort, mais qui, comment, pourquoi ? Il nous faut un peu de temps pour saisir et comprendre toutes les implications, surtout si, comme moi, vous ne relisez pas la quatrième de couverture avant d’attaquer le roman. La structure narrative permet ensuite de ménager le suspense et de déconstruire le récit pour mieux fragmenter les informations et entretenir la confusion. Nous avons donc là un choix très efficace puisque très longtemps nous sommes incapables de deviner qui aurait pu faire du mal à Diana. L’autrice a d’ailleurs choisi de présenter les retours dans le passé selon le point de vue d’un personnage différent à chaque fois, et cela contribue au brouillage des pistes grâce au filtre de la subjectivité. Le versant de ce choix d’écriture reste la place très limitée de l’enquête de police. Finalement, les enquêteurs ne sont qu’une ombre dans ce livre : leurs brèves apparitions permettent de donner une impulsion et de déclencher le flot des souvenirs. Leur rôle est décisif bien sûr, mais pas en terme d’enquête classique. Les lecteurs souhaitant voir le travail des policiers seront sans doute déçus, mais je pense que l’originalité et la saveur de La Belle-mère est justement à chercher ailleurs que dans des codes classiques.

    La progression du récit, morcelée par la subjectivité de chacun, permet de flouter la résolution du mystère et la fin n’en est que plus étonnante. Finalement, nous n’attendions pas cela de Diana : il y a à la fois plus d’humanité, plus d’amour et plus de renoncement que nous n’en attendions. La fin est donc véritablement surprenante et savoureuse. Je ne dirais pas que je n’avais pas soupçonné quelques petites choses parce que, de toute façon, dans ce huis-clos familial, nous finissons par soupçonner tout le monde, à un moment ou à un autre, mais, malgré tout, je ne m’attendais pas à cette fin.

    Ce roman aborde le thème de la famille, au sens large, de ses enjeux et de ses tensions. Diana -la belle-mère- est un personnage capital et très ambivalent. Quand on la voit à travers les yeux de Lucy ou de ses enfants, cette femme est un glacier, elle est dure, monolithique, sans cœur presque. Pourtant, lorsque l’autrice lui donne la parole, nous découvrons une autre femme, une femme qui a souffert, qui aime profondément ses enfants, une femme qui a un sens des valeurs aigu, peut être trop aigu d’ailleurs, et qui a les défauts de ses qualités. Cette double narration, d’une certaine manière, nous emporte dans un maelström d’émotions : plus d’une fois, nous comprenons son point de vue et, malgré tout, au chapitre suivant, tout est balayé par une attitude, un refus, et nous nous disons qu’elle exagère. Finalement, la situation de ses enfants permet de décupler cette ambivalence du personnage : entre les soucis financiers de l’un, les soucis de fertilité de l’autre, Diana semble a première vue manquer de compassion, et pourtant… les choses ne sont peut-être pas si simples que cela. Sally Hepworth a donc façonné un personnage complexe, au caractère facetté de mille reflets changeants : une femme forte, une femme blessée, une self-made-woman aussi, une femme aimante, une femme en deuil, une femme endurcie par la vie, une femme protectrice… mais nous ne découvrons certains aspects qu’à la lumière de brefs événements.

    La Belle-mère est donc un excellent roman : le suspense est bien là, le montage romanesque est original et savoureux, reflétant la psyché de chacun et floutant les contours d’un fait divers à élucider. L’exploration de la vie de famille est efficace entre drames et bonheurs et permet de façonner un huis-clos familial étonnant et savoureux.

  • livrement-ka 7 octobre 2020
    La belle-mère - Sally Hepworth


    Quel sujet délicat !!!! Lol

    En plein Melbourne, Australie, vit une famille moderne, composée d’Ollie, de Lucy et de leurs trois enfants en bas âge.

    La mère d’Ollie vient de décéder : Diana personnage assez froid, voire glaçant, très à cheval sur certains principes.

    Au fil du livre on va découvrir entre présent et passé l’histoire de cette famille qui ne semble pas bien différente des autres....Mais pourtant ! ! 

    Pour quelles raisons Diana est morte ? Est-ce un suicide....Par quel cheminement en est-on arrivé là ?

     

     

    Bref un thriller psychologique absolument magnifique. Une intrigue menée parfaitement de bout en bout du livre avec des personnages qui marchent sur des oeufs et qui finalement ne sont pas différents les uns des autres.

    On a l’impression que seules leurs réactions sont quelques fois inadaptées.

    Chacun pense faire au mieux mais au final tout le monde fait les choses de travers.

    Par la vision de Lucy, ou de Diana, et entre anecdotes du passé et vie du présent, l’auteure vous trimballe dans une sorte de train qui ne s’arrête à aucune gare. Vous embarquez à vos risques et périls.

    Un style particulièrement addictif et des personnages qui valent leur pesant de cacahuètes. 

    Entre un Tom qui semble la caricature d’un vieil homme bedonnant et qui fait les choses dans le dos de sa femme, pensant que cette dernière ne s’en rend pas compte, une Diana qui se veut plus froide qu’elle n’est, une Lucy vraiment malmenée et un Ollie complètement tiraillé entre tout le monde, c’est un méli mélo de scènes assez particulières auxquelles vous allez assister.

    Et que dire du couple formé par Nettie et Patrick.

    En fait l’auteure réussit à nous faire réfléchir sur les réactions et les attitudes de Diana souvent confortées par des sentiments de protection, pense t’elle.

    De nombreux chapitres courts composés de phrases courtes vont apporter un tempo particulièrement rythmé.

    Outre le décès de Diana, l’auteure va s’attarder sur les relations humaines mais surtout les relations familiales qui ne sont pas toujours de tout repos.

    A lire absolument pour passer un véritable bon moment.

     

    Belle lecture ! 

     

  • Musemania 30 septembre 2020
    La belle-mère - Sally Hepworth

    Soyons claire dès le départ : alerte coup de coeur ! Cela faisait longtemps qu’un thriller psychologique domestique ne m’avait plus tenu autant en haleine que celui-ci. Littéralement dévoré en deux jours, je n’ai pas pu m’empêcher de le continuer avant de le lâcher sonnée. Tout y est : des personnages bien ficelés, beaucoup de suspens, une bonne dose de mystères,…. Bref, j’ai adoré !

    Plusieurs éléments font que j’ai été scotchée dès les premières pages. Tout d’abord, une écriture très fluide (bravo à Maryline Beury pour cette traduction) qui fait qu’on ne doit pas relire trois fois la même phrase pour être sûre qu’on l’a bien comprise et que l’on n’a perdu aucun élément en cours de route. C’est vraiment très agréable à lire.

    Ensuite, une narration qui alterne à la fois entre les personnages mais aussi entre le passé et le présent. Je trouve que cette façon de procéder permet aux lecteurs de se plonger à fond dans chacun des personnages et de mieux en comprendre les subtilités de chacun. En matière de thriller psychologique, Sally Hepworth manie d’une main de maître les spécificités du genre et c’est vraiment délectable.

    Le fait que ce thriller se déroule en Australie est pour moi aussi un composant à souligner car ces décorum restent trop peu nombreux au fil de mes lectures malgré mon attrait certain pour ceux-ci.

    Franchement, je n’ai même pas envie de chercher l’un ou l’autre élément qui m’aurait moins plu car je n’en vois pas l’utilité. Quand c’est moyen ou mauvais, je n’hésite pas à le dire mais alors quand j’apprécie de la sorte, je me dois aussi de vous en faire part. Ce livre sera l’un de mes coups de coeur de ce mois de rentrée littéraire. Comme quoi, il n’y a pas que la littérature blanche qui compte et la plume de Sally Hepworth est définitivement à tenir à l’oeil pour ses prochaines sorties.

    Je remercie les éditions de l’Archipel pour leur confiance.

  • Elleia 26 septembre 2020
    La belle-mère - Sally Hepworth

    Ce roman est considéré comme un thriller mais personnellement je trouve que l’enquête est bien secondaire, on est plus tourné sur un roman d’ambiance (un peu noir) mettant en lumière les relations que Diana entretient avec sa famille ainsi que la relation qu’elle et Lucy essaient d’avoir. Le rythme est assez intéressant avec des passages dans le passé et le présent mais surtout avec la lecture en alternance du point de vue de Diana et de Lucy.

    Au départ, je pensais qu’on aurait affaire à la belle-mère de Blanche-Neige mais Diana a piqué ma curiosité, tantôt dure et sèche, tantôt douce et compatissante mais surtout très humaine. C’est un beau roman qui met en avant la difficulté des communications et des relations dans une famille qui se révèle être souvent bien plus complexe qu’on peut le penser.

  • Matildany 19 septembre 2020
    La belle-mère - Sally Hepworth

    "La belle-mère" Sally Hepworth

    Quand Ollie présente Lucy à ses parents, elle souhaite de toutes ses forces s’intégrer à sa nouvelle famille, ayant perdu sa propre mère fort jeune. Mais elle se heurte au comportement glacial de Diana, sa future belle-mère, avocate œuvrant pour le droit des réfugiés. Si elle met du cœur à défendre ses clients, on ne peut en dire de même dans son attitude envers sa belle-fille.

    10 ans plus tard, Ollie et Lucy, lors d’une soirée paisible avec leurs enfants, reçoivent la visite de la police qui leur annonce le suicide présumé de Diana ...à moins que quelqu’un n’ait eu des griefs contre elle...

    A partir de là, on remonte le temps, depuis la rencontre entre les deux femmes, et toutes les situations inconfortables qui ont émaillé leurs relations. Ce qui est intéressant, c’est qu’on revit certaines scènes selon les deux points de vue, et j’ai plusieurs fois été attristée par les malentendus entre elles. On découvre également le passé de cette belle-mère, qui nous éclaire sur son comportement.

    Comme souvent dans un thriller psychologique, celui-ci dispose de plusieurs ingrédients pour nous appâter : faux-semblants, manipulations de tous poils, apparences trompeuses, débats intérieurs...

    Un roman prenant sur le moment, même si le peu de personnages ne laisse pas vraiment planer le doute sur son issue, mais sa construction en fait une lecture rythmée et addictive. Parfait pour se détendre et s’évader.
    Mon avis:3’5/5

    https://instagram.com/danygillet

  • Clem_YCR 9 septembre 2020
    La belle-mère - Sally Hepworth

    Le résumé de La belle-mère, au titre provoquant, m’intriguait énormément ; le "la" instillant à lui tout seul une ambiance que j’imaginais tendue.

    C’est en effet une atmosphère oppressante dans une sorte de huis clos familial où la suspicion est constante. Sally Hepworth nous balade entre passé et présent (l’annonce de la mort de Diana par la police et ce qui s’en suit), au gré des souvenirs de Lucy (la belle-fille) et de la morte. Si, dans un premier temps on ne sait pas très bien où elle veut en venir puis, on se laisse rapidement prendre au jeu des flashs back et on poursuit notre incursion au sein de cette famille, qui cache bien des choses, avec curiosité.

    J’ai beaucoup aimé découvrir Diana à travers le regard de Sally, et vice versa. On se rend rapidement compte qu’elles pensent toutes deux agir pour le mieux, mais ne font que se froisser / agacer mutuellement. On regrette presque qu’elles ne soient pas capables de mettre les choses à plat, pour construire enfin une relation qui pourrait les satisfaire toutes les deux. Mais elles sont l’une et l’autre figées par leurs certitudes.

    Diana est une femme complexe et très intéressante. Elle a eu un parcours difficile, qui lui a permis de se forger un caractère fort et une ligne de vie dont elle ne dévie pas. Sa philosophie : rien de tel que réussir par soi-même, les obstacles vous rendrons plus résistants ! Ce n’est pas aider quelqu’un que de lui facilité les choses en les lui rendant trop simples. Vous comprendrez que ce genre de discours n’est pas au goût de tous, surtout quand les enfants comptent sur son argent !

    Si elle peut sembler, au premier abord, dure envers ses proches, froide parfois, on se rend rapidement compte qu’elle ne le fait pas par méchanceté mais parce qu’elle pense réellement que c’est la meilleure chose à faire, et que tout le monde devrait avoir les mêmes chances dès le départ. La seule "excentricité" de Diana, c’est son mari, Tom, qui semble à l’opposé de ses principes, mais qu’elle aime d’un amour sincère. Découvrir le passé de cette femme nous permet de la voir sous un jour différent et de l’apprécier, mais aussi de voir à quel point elle est secrète, avec ses enfants notamment. Passer pour la méchante ne la dérange pas, tant que c’est pour le bien être des siens.

    Lucy, quant à elle, a perdu sa mère très jeune et espérait beaucoup de sa relation avec sa belle-mère. Malheureusement, celle-ci à très vite douché ses espérances. Plutôt assassine lorsqu’elle émet des vérités, Diana a immédiatement mise Lucy mal à l’aise. Pourtant, cette dernière a fini par établir certains liens avec la mère de son époux, et réaliser qu’elle tenait à elle.

    Suicide ou meurtre ? Pourquoi mentir sur son cancer ? Qui aurait eu une bonne raison de la tuer ? Les questions naissent au fil de la lecture, sous l’impulsion de ces policiers inquisiteurs et intrusifs qui tentent de comprendre ce qu’il s’est passé. Et si personne ne disait la vérité ? Si tout le monde avait quelque chose à cacher ? L’auteure dévoile les secrets au fur et à mesure, alors qu’elle dresse le portrait d’une famille aux multiples problèmes. Une famille où la rancœur semble s’être installée, une famille où l’argent fausse tout. Mais elle parle aussi de soutien mutuel, de la vie de couple et de confiance. Elle parle de la famille au sens large, celle qu’on a et qui n’est pas toujours celle qu’on aurait voulu. D’ailleurs j’ai trouvé la phrase "Tout le monde vous énerve, avec le temps, quand on fait partie de la même famille" extrêmement réaliste.

    Jusqu’au bout, nous sommes surpris par le tournant que prend l’histoire, par les similitudes, toutes légères soient elles, entre Lucy et Diana, et par l’enchaînement malheureux des événements sur toutes ses années.

    Une très bonne lecture qui m’a convaincue dans toutes ses largeurs.

  • Lettres et caractères 7 septembre 2020
    La belle-mère - Sally Hepworth

    "Chère Mylène, je te remercie de m’avoir offert la possibilité de lire La belle-mère mais je suis au regret de t’annoncer que j’ai abandonné cette lecture."
    C’est en substance ce que je comptais écrire à la charmante Mylène des éditions l’Archipel après avoir lu une dizaine de pages de ce thriller domestique. Je ne sais pas si vous faites pareil mais il m’arrive très souvent de commencer à formuler dans ma tête quelques lignes de ma chronique en pleine lecture et cette fois, ça avait tellement mal démarré entre ce livre et moi que j’en étais déjà à élaborer ma lettre d’abandon. Je me voyais lire un énième thriller cousu de fil blanc laissant deviner la fin dès les premières lignes et construit autour de personnages campant chacun un rôle totalement stéréotypé. J’aurais pu parier une petite fortune que j’allais le détester et surtout que j’allais m’épargner cette torture : et dire que j’avais mis en pause Autant en emporte le vent pour caler cette lecture sur un week-end, j’étais au comble de la frustration. Et puis, sans m’en rendre compte, je suis entrée pleinement dans l’histoire et je n’ai plus réussi à en décrocher. Ce livre est démoniaque ! Il m’a coupée de toute vie sociale pendant plusieurs heures.

    L’histoire est beaucoup plus complexe que vous ne pouvez l’imaginer, pas tant par son dénouement qui reste prévisible mais dans toute la construction au préalable. Dès le départ vous savez que Diana est morte. Cette femme fortunée laisse derrière elle une famille éplorée et une belle-fille, Lucy, qui a souffert de relations conflictuelles avec elle. Cette belle-mère, même morte, n’a pas fini de vous en faire voir, ça je vous le garantis !

    Je ne vais pas m’appesantir sur ce roman, j’aurais bien trop peur de vous en livrer trop et de gâcher votre plaisir. J’ajouterais juste que c’est un petit bijou de thriller domestique, un roman qui parvient à livrer des personnages avec de la consistance et à engager une réelle réflexion chez le lecteur, une prouesse !

    Voilà donc mon premier gros gros coup de cœur de la rentrée ! Qui l’eût cru ? Pas moi, sans l’ombre d’un doute !

    Avis complet sur lettres-et-caracteres.com

  • Sangpages 7 septembre 2020
    La belle-mère - Sally Hepworth

    Ah la belle-famille... Quel vaste sujet !
    Que de choses à dire sur ces relations, souvent conflictuelles, de ces liens qui n’en sont pas tout à fait.
    De ces personnes que tu ne choisis pas et qui se retrouvent dans le package - 3 pour 1 - avec le mari ou la femme. Souvent le mari, il faut le dire, puisque la problématique est généralement plus présente entre la belle-mère et la belle-fille. 

    Derrière cette histoire, somme toute assez "banale", se cachent pourtant de nombreux aspects liés à la famille, à l’éducation, à la transmission, aux liens et à la manière de les entretenir, à la perception de chacun et par-dessus tout de la relation à l’argent.
    D’entrée de jeu, tu sauras que la beldoche a cassé sa pipe. Le coupable se cache, forcément dans la famille et tous, tu t’en doutes, semblent avoir une bonne raison de l’avoir éliminée.
    Pas très original me diras-tu ? Certes...pourtant l’auteure a su jouer avec le suspense de bout en bout et surtout donner une telle profondeur dans les personnages que tu ne pourras t’empêcher de t’interroger toi-même sur la relation que tu entretiens avec ta propre famille, voire les gens en général. 
    L’héritage tient une place prépondérante dans ce récit. Tous ses aspects sont, au travers des différents personnages, des besoins de chacun, mis sous la loupe et habilement traités. La psychologie de chacun est décrite de telle manière qu’elle te donne une vision globale franchement intéressante.

    L’alternance des voix donne, comme toujours, son intérêt à une histoire et dans ce récit, plus que jamais. Les différents sons de cloche sont édifiants puisqu’ils te conduisent à comprendre une situation terriblement complexe et ambiguë. Les non-dits sont légion dans la plupart des familles - cette famille-là détient largement la médaille d’or - et sont souvent la source de tous les conflits.
    J’ai ressenti, pour ma part, une forme de regret tout au long de cette lecture. Le regret d’observer ces personnages se débattre et de ne rien pouvoir leur dire. De les voir faire fausse route alors que moi, lectrice omnisciente, j’ai pris, au fur et à mesure, conscience de tout ce qu’il se passait. 
    J’ai eu, alors, ce goût amer de gâchis 😢

    On ne sait jamais tout d’une personne et pourtant, ce qui lui arrive ou est arrivé dans sa vie a forcément une incidence sur ces actes. C’est ce que l’auteure a su explorer de manière très subtile et intelligente.
    Tu constateras alors que le proverbe qui dit "qu’une personne peut en cacher une autre" prend tout son sens !

    Un excellent moment de lecture pour moi que je ne peux que te conseiller !

    Et puis...tu finiras peut-être même par voir ta propre beldoche d’un autre œil, si... si je t’assure 😜

  • bookliseuse 6 septembre 2020
    La belle-mère - Sally Hepworth

    Lucy et Olliver “Ollie“, sont mariés et ont 3 enfants.

    Lucy, femme au foyer, prend très au sérieux son rôle de mère et ne supporte pas que sa belle-mère, Diana, lui dise comment les élever. Elle entretient avec celle-ci des relations difficiles et souvent conflictuelles. Pourtant, lors de leur première rencontre, elle pensait que Diana allait pourvoir combler le vide qu’a laissé sa mère lors de son décès, quand Lucy n’avait alors que 13 ans.

    Leur vie va basculer quand la police frappe à leur porte pour leur annoncer le suicide de Diana. Mais pourquoi cette riche femme a qui tout sourit aurait-elle mis fin à ses jours ?

    Ce roman à 2 narrateurs : Lucy et Diana. Deux points de vue totalement différents de la même histoire. Diana que l’on sent si fragile, qui veut bien faire, mais ne sait absolument pas comment s’y prendre. Lucy, qui espère, développer avec Diana une relation mère-fille, mais qui ne comprend absolument pas le comportement de Diana, qu’elle trouve froide et distante.

    Deux points de vues qui changent complètement la vision du comportement de Diana que l’on aurait trouvé hostile si l’auteur ne nous avait pas fait part de sa narration.

    Le présent et le passé se mélangent développant habilement un suspens haletant.

    La fin est surprenante. Ce roman est un appel à la tolérance et à l’amour. Très bonne lecture.

  • Emysbook 3 septembre 2020
    La belle-mère - Sally Hepworth

    W H A O U !

    Un roman dévoré d’une traite.
    Les pages défilent toutes seules et c’est avec grand plaisir que l’on a envie de connaître l’histoire imaginé par l’auteure, Sally.

    Ce que j’ai beaucoup aimé c’est la surprise avec laquelle j’ai abordé ce livre. On pourrait se dire qu’il s’agit d’une histoire banale comme " personne n’aime la belle-mère donc c’est la belle-fille ou le mari pas heureux" ! Mais à la poubelle ces vieux clichés ! Sally avec son roman La belle-mère change le contexte du tout au tout.
    Rien n’est laissé au hasard..

    Dès les premiers instants le suspense pèse et une ambiance psychologique règne dans l’habitacle et menace les protagonistes. Chacun des personnages s’intègrent parfaitement à l’histoire. On ressent de énormément de sentiments et d’empathie à leur égard.
    Cependant j’ai détesté cette belle-mère, bien que cela soit sûrement le but principale de ce récit. Son côté arrogant et méprisant ma tout de suite alarmé ! Bouh quel diable bonne femme !
    Concernant Lucy j’ai été profondément émue par cette jeune femme qui semblait se battre contre la vie et parfois même contre elle-même.

    Les chapitres sont très bien structurés et courts. On arrive très bien à faire la distinction entre les individus, le passé et le présent.
    J’ai d’ailleurs énormément apprécié voyager entre les différentes époques !
    La fin des chapitres est parfaitement maîtrisée et on a tout de suite envie de connaître le fin mot de cet opus machiavélique.
    Car au fond règne quelque chose de bien plus pesant. Un secret de famille. Des secrets, des mensonges...
    Et comme le relate très bien la 4ème de couverture les apparences sont souvent trompeuses !

    Loin d’être déçu par se roman tordu et diaboliquement ficelé ! Il y a quelque chose de profondément addictif entre ces lignes. D’un côté on a envie de tourner les pages mais d’un autre on n’a pas envie de connaître la fin tellement on est bien pris dans cette histoire. le lire et le relire encore !
    Une auteure à suivre de très près ! Elle mérite un grand succès !

  • Maks 30 août 2020
    La belle-mère - Sally Hepworth

    Quel suspense !!

    J’ai passé un super moment de lecture avec ce thriller psychologique qui se déroule entre présent et passé en alternance entre les propos d’une belle-fille et ceux de sa belle-mère.

    La belle fille est plutôt du genre à la mode, gentille et bonne vivante et le face à face se fait avec cette belle-maman dure au mal, dure avec les autres comme avec elle même, qui connaît sa rudesse mais qui trouve que seul cela peut aider ses enfants dans la vie.

    Le scénario est construit avec une grande intelligence, le lecteur est captivé et ne peut décrocher et l’auteur brouille les pistes pour mieux nous étonner.

    Les personnages sont très bons, avec une mention spéciale pour cette "belle-mère" qui malgré ses défauts, réussi à nous plaire, un exercice d’écriture qui ne doit pas forcément être facile.

    La fin est juste parfaite même si dans les derniers chapitres je me doutais de cette piste parmi d’autres mais l’important est que ça colle vraiment, puis ici ce n’est pas la finalité qui prime mais le pourquoi !

    À lire d’urgence si les thrillers vous passionnent.

    https://unbouquinsinonrien.blogspot.com/2020/08/la-belle-mere-sally-hepworth.html

  • valmyvoyou lit 30 août 2020
    La belle-mère - Sally Hepworth

    Lorsque la Police se présente à son domicile, Lucy comprend que Diane, sa belle-mère, vient de mourir. Comment le sait-elle ? Une intuition ? La culpabilité ? Les agents annoncent à Ollie, son mari, que la mort de sa mère ressemble à un suicide, mais qu’ils vont pratiquer une autopsie, en raison d’éléments suspects. La scène semble avoir été maquillée. Les résultats révèlent qu’il n’y a aucune trace de poison dans le corps de la défunte, contrairement à ce que laissait supposer le flacon trouvé près d’elle. De plus, alors que pendant les interrogatoires, la famille disait que Diane avait un cancer, les constatations indiquent qu’il n’en était rien.

    Il y a dix ans, lorsque Ollie a présenté Lucy à sa famille, la jeune fille espérait trouver une mère de substitution. En effet, elle a perdu sa maman, alors qu’elle était très jeune. Alors qu’elle a été accueillie, chaleureusement, par son beau-père, sa belle-sœur et le mari de cette dernière, sa belle-mère s’est montrée très froide. Cependant, lorsque Diane se confie, cette femme ne semble plus si mauvaise. Puis, Lucy reprend la parole et ce qu’elle relate, provoque un nouveau rejet au sujet de Diane que j’ai, à plusieurs reprises, haïe. Certaines de ses attitudes qui remettent en cause Lucy, en tant que mère, m’ont énervée, d’autant plus, qu’elle-même, se montre très dure envers ses enfants et leur refuse son soutien. C’est d’autant plus difficile à accepter pour eux, qu’elle fait preuve d’un immense altruisme, au sein de son association qui vient en aide aux réfugiés. J’ai adoré découvrir ce que cache cette ambivalence. Les chapitres sont une alternance entre le passé et le présent et concernent essentiellement les dix dernières années, avec parfois, des évènements qui se sont déroulés dans les années 1970. Les voix principales sont celles de Diane et de Lucy. Chacune exprime son ressenti au sujet de leur relation tendue.

    La belle-mère est un suspense psychologique, dont le nœud principal est la découverte de ce qui est arrivé à Diane, mais d’autres intrigues s’y greffent. En effet, La belle-mère est surtout une analyse des relations familiales, qui montre que les apparences cachent souvent une autre réalité. Lorsque le passé de Diane se révèle, nos sentiments évoluent et notre vision de cette famille se modifie. L’auteure montre aussi que l’amour maternel peut s’exprimer sous des formes différentes… Elle montre, également, le danger des non-dits, qui peuvent fausser les relations, dans le scénario le plus doux, jusqu’à conduire au drame. Enfin, derrière une personnalité joviale, peut se cacher une grande souffrance et derrière une rigidité, peut être dissimulé de l’amour. Qui était réellement Diane ? S’est-elle suicidée ? A-t-elle été tuée ? Avant de mourir, elle a pris des décisions, surprenantes et blessantes pour ses enfants, dont les conséquences sont de les faire souffrir, après sa mort. Pour quelles raisons ?

    J’ai adoré ce suspense psychologique sur fond de secrets et de relations familiales. Il n’est pas seulement un polar, il est aussi un roman et le mélange m’a séduite. C’est un livre génial.

  • L’atelier de Litote 29 août 2020
    La belle-mère - Sally Hepworth

    Lucy vit avec son mari Ollie et ses trois enfants dans une petite maison de la ville de Melbourne, en Australie. Elle apprend la mort de sa belle mère, Diana, avec qui elle a toujours entretenu une relation conflictuelle. Tout d’abord annoncé comme un suicide, l’autopsie de Diana révèle une mort d’origine criminelle. Commence alors une enquête dans laquelle tous les membres de la famille auraient potentiellement un rôle, les soupçons se portent à tour de rôle sur Lucy et Ollie ainsi que la fille Nettie et son conjoint.

    Dans ce suspense psychologique, l’auteure met en avant la complexité des relations familiales. Le thème de la parentalité est abordé avec beaucoup de justesse. Notamment dans la relation entre Lucy et sa belle-mère et également dans celle de Diana avec ses propres enfants. La notion phare de ce récit est la question de l’héritage. Qu’est ce qu’on décide de léguer à nos enfants, que ce soit d’un point de vue matériel ou idéologique ? Doit-on aider nos enfants, leur faciliter la vie ? Diana ne le pense pas et prône l’apprentissage à la dure. C’est une femme réservée et très droite, ce qui la fait tout d’abord passer pour une personne antipathique et froide, cela lui vaut beaucoup d’incompréhension de la part de Lucy. L’auteure a su rendre leur profondeur aux personnages en portant une attention particulière à la construction de leurs passés et présents.

    Les chapitres oscillent entre le point de vue de Lucy et celui de Diana et l’époque où se déroule l’action est indiquée, si bien que l’on n’est jamais perdu.

    J’ai passé globalement un bon moment de lecture davantage pour la réflexion qu’il m’a apporté que pour le déroulement de l’enquête. En effet, j’ai regretté que le dénouement ne m’apporte pas la surprise attendue, l’issue de l’enquête est assez prévisible. Bonne lecture.

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