- Auteur : Paul Lefebvre
- Genre : Thriller
- Editeur : Academia
- Date de sortie : 29 avril 2025
- EAN : 9782806138538
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Résumé :
Leïla, stratège brillante et ambitieuse, évolue dans le monde impitoyable de la publicité, où la pression et les jeux de pouvoir règnent en maîtres. Mais son quotidien devient un enfer lorsque son supérieur hiérarchique, un homme aussi influent que toxique, transforme son bureau en prison mentale.
Avec l’aide de Lancelot, un jeune créatif plein de ressources, Leïla élabore des stratagèmes pour se libérer de cette emprise insidieuse. Mais rien ne fonctionne, et l’étau se resserre.
À bout de souffle et de solutions, ils plongent dans les abysses du Dark Web, un territoire où le désespoir rencontre l’interdit. Leur but ? Louer les services d’un tueur à gages virtuel. Mais dans cet univers où chaque clic a un prix, jusqu’où seront-ils prêts à aller pour reprendre le contrôle de leur vie ?

























































































































![[Analyse] Dark - Saison 1 : des héros rongés par les mythes](local/cache-vignettes/L80xH107/arton16876-f3bc8.jpg?1763963240)








universpolars 2 septembre 2025
Le contrat - Paul Lefebvre
Le premier mot que me vient à l’esprit pour résumer ce récit, c’est efficace.
Pour déployer cette trame en parfaite adéquation avec notre société déviante peuplés de tarés tout aussi perturbés, l’auteur a opté pour la « stratégie » du roman-choral, ce qui nous permet de pénétrer dans l’intimité des pensées de chaque protagoniste. J’ai toujours trouvé cette approche narrative intéressante, à condition qu’elle amène un plus. Ici, je vous rassure, c’est bien le cas.
Nous sommes dans une agence de pub où le mobbing et la mauvaise foi semblent être le sport national. D’un point de vue moral et humain, c’est très violent. L’auteur nous enferme dans cet univers pervers du harcèlement.
Cette structure narrative nous permet alors d’observer les perspectives du prédateur, de / des victimes ou des témoins, notamment, offrant ainsi une vision complète de la situation. Le récit est très habile car il dépeint parfaitement la façon dont un piège peut se refermer sur une personne sans qu’elle puisse trouver le moyen de se défendre.
Ce qui devient véritablement fascinant, c’est la réaction, la contre-attaque, la riposte. Le récit s’oriente alors vers quelques séquences jubilatoires, je peux vous l’assurer. Nous assisterons à une sorte de vengeance qui se savoure dans l’art de retourner les armes de l’adversaire contre lui-même. Encore faut-il en garder le contrôle …
Le thème de la vengeance fascine souvent par sa complexité et les multiples questionnements qu’il soulève. Justice ou injustice ? Est-ce que cela soulage ? Jusqu’où peut-on aller pour garder une sorte d’équilibre, de proportionnalité ? Avons-nous réellement toujours le choix ? La trame de ce récit répondra parfaitement bien à cette dernière question.
Il y a une phrase de Voltaire sur la nature humaine qui sonne très juste - elle est d’ailleurs tatouée sur mon bras -, qui dit : « Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir ». Ces mots résument tout …
Je retiendrai également cette écriture parfaitement maîtrisée qui nous mène vers le dénouement avec une aisance remarquable.
universpolars 2 septembre 2025
Le contrat - Paul Lefebvre
Le premier mot que me vient à l’esprit pour résumer ce récit, c’est efficace.
Pour déployer cette trame en parfaite adéquation avec notre société déviante peuplés de tarés tout aussi perturbés, l’auteur a opté pour la « stratégie » du roman-choral, ce qui nous permet de pénétrer dans l’intimité des pensées de chaque protagoniste. J’ai toujours trouvé cette approche narrative intéressante, à condition qu’elle amène un plus. Ici, je vous rassure, c’est bien le cas.
Nous sommes dans une agence de pub où le mobbing et la mauvaise foi semblent être le sport national. D’un point de vue moral et humain, c’est très violent. L’auteur nous enferme dans cet univers pervers du harcèlement.
Cette structure narrative nous permet alors d’observer les perspectives du prédateur, de / des victimes ou des témoins, notamment, offrant ainsi une vision complète de la situation. Le récit est très habile car il dépeint parfaitement la façon dont un piège peut se refermer sur une personne sans qu’elle puisse trouver le moyen de se défendre.
Ce qui devient véritablement fascinant, c’est la réaction, la contre-attaque, la riposte. Le récit s’oriente alors vers quelques séquences jubilatoires, je peux vous l’assurer. Nous assisterons à une sorte de vengeance qui se savoure dans l’art de retourner les armes de l’adversaire contre lui-même. Encore faut-il en garder le contrôle …
Le thème de la vengeance fascine souvent par sa complexité et les multiples questionnements qu’il soulève. Justice ou injustice ? Est-ce que cela soulage ? Jusqu’où peut-on aller pour garder une sorte d’équilibre, de proportionnalité ? Avons-nous réellement toujours le choix ? La trame de ce récit répondra parfaitement bien à cette dernière question.
Il y a une phrase de Voltaire sur la nature humaine qui sonne très juste - elle est d’ailleurs tatouée sur mon bras -, qui dit : « Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir ». Ces mots résument tout …
Je retiendrai également cette écriture parfaitement maîtrisée qui nous mène vers le dénouement avec une aisance remarquable.