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Les impliqués - Zygmunt Miloszewski

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Résumé :

Varsovie, 2005. Sous la houlette du docteur Rudzki, quatre patients ont investi l’ancien monastère de la Vierge Marie de Czestochowa. Entre huis clos et jeux de rôles, cette nouvelle méthode de thérapie de groupe, dite " Constellation familiale ", ne manque pas d’intensité. Au point qu’un matin, l’un d’entre eux est retrouvé mort au réfectoire, une broche à rôtir plantée dans l’œil...
Pour le procureur Teodore Szacki, l’expérience est allée trop loin. À moins qu’elle n’ait réveillé un passé enfoui, que la Pologne se tue à essayer d’étouffer...

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Vos #AvisPolar

  • SophiaJarion 3 février 2022
    Les impliqués - Zygmunt Miloszewski

    L’auteur nous amène en Pologne, et c’est un vrai plaisir de découvrir ce pays par les yeux du personnage principal : Teodore Szacki. Il est procureur et doit travailler sur tout un tas d’affaires en cours. Alors bien sûr, il y a celle qui nous intéresse : la mort d’un patient lors d’un séminaire psychiatrique. Mais nous apprenons aussi de nombreux détails sur les autres enquêtes. Même si j’ai parfois eu l’impression que l’auteur digressait un peu trop, j’ai compris au final l’intérêt de tout nous expliquer : c’est ainsi que le personnage de Teodore nous devient humain, car l’on comprend sa manière de penser, sa manière de faire des compromis entre le bien et le mal.

    Car c’est vraiment l’humanité que dégage Teodore qui nous emporte au fil des pages et qui nous fait l’apprécier. La psychologie des personnages est travaillée, tous sont crédibles. L’enquête en elle-même est très originale, bien menée de bout en bout. L’univers de la constellation familiale : cette expérience psychologique qui pousse à remettre sa vie en question est très intéressant. Je n’avais jamais lu un tel concept ailleurs et l’auteur a su attiser ma curiosité.

    La conclusion est superbe. Tout est réussi. J’irai lire la suite avec grand plaisir !

  • Tempsdelecture 2 septembre 2020
    Les impliqués - Zygmunt Miloszewski

    La première chose qui attire l’attention, quand bien même vous n’êtes pas particulièrement un adepte de romans policiers, c’est la fonction de la personne qui prend en charge l’enquête et qui n’appartient pas au corps policier, même si celui-ci est évidemment présent. Il s’agit du procureur de la République. de notre oeil français, j’avoue que cela paraît assez incongru de voir le procureur interroger, enquêter, rouler sa bosse au beau milieu des investigations alors que tout un corps de métier est spécifiquement formé à ces fins. Teodore Szacki apparaît a priori comme un homme plutôt simple, sympathique, cultivé, avec un sens de l’autodérision assez marqué et qui ne fait pas grand état du grade du poste qu’il occupe. Comme dans la plupart des romans policiers, le récit relatif à l’enquête même est ponctué de petits intermèdes sur sa vie personnelle, il mène une existence plutôt conventionnelle, il est marié et père de famille. de la banalité de cet enquêteur hors-norme fait que ce roman policier se détache de ces autres polars, qui mettent en scène un enquêteur en plein questionnement existentiel. C’est un homme qui remet en question certains aspects de son existence, arrivé à un certain stade de sa vie, mais qui n’est certainement pas rongé par un éternel mal-être existentiel.

    Szacki débarque donc dans un ancien monastère, qui a servi de refuge à l’expérimentation d’une nouvelle forme de thérapie de groupe que le psychiatre en charge de l’affaire Cezary Rudzki appelle thérapie de constellation familiale. Il s’agit plus ou moins d’un jeu de rôle où le patient, sujet de la thérapie assume sa propre identité tandis que les autres endossent chacun le rôle d’une personne essentielle de son entourage. le seul fait de replacer des personnes absentes, de jouer certaines scènes familiales, de créer de toutes pièces des confrontations qui n’ont jamais eu lieu, est censé révéler une vérité enfouie derrière de nombreux éléments qui n’ont pas fait jour jusqu’alors. Cela peut paraître très confus, même tiré par les cheveux, et si l’auteur n’avait pas précisé qu’il s’était basé sur une méthode existant réellement pour élaborer son récit, j’avoue que je serais restée coite devant une telle expérience. Bert Hellinger est un psychothérapeute allemand, âgé de près de quatre-vingt-treize ans aujourd’hui, spécialiste des relations et problématiques familiales. La méthode des constellations familiales et systémiques a été développée dans les années 1990. N’ayant absolument pas fait l’objet d’aucune sorte d’encadrement médical ou autres, n’importe quel individu peut s’approprier cette méthode, qui reste au demeurant largement décriée. Cela est notamment dû au grand risque de dérives sectaires que cette thérapie est susceptible d’engendrer.

    Il n’est pas question dans ce roman de discuter de la validité et de l’utilité de cette méthode, même notre procureur-détective est bien souvent amené en soulever sa validité et sa pertinence. Szacki va davantage être amené à explorer les abîmes de la société qui va ramener le lecteur dans le souvenir de la Pologne d’avant la dissolution du bloc soviétique. La Pologne étant un pays dont j’ignore à peu près tout, j’ai apprécié les quelques digressions historiques qui révèlent les failles d’une Pologne encore souffrante. Dévoiler le texte masqué le pays cache ses stigmates, porte son fardeau, entre la tentation de la droite extrême d’un pan de la société encore très conservatrice, qui peine à évoluer et la tentation de la corruption, du népotisme mafieux, hérité d’un système soviétique pourtant disparu, qui malgré tous les efforts des gouvernements post-communisme pour l’éradiquer, finit par réapparaître, de temps en temps. Les blessures du passé sont loin d’être guéries, le communisme a marqué la Pologne, comme tous les anciens pays du bloc soviétique, au fer rouge encore incandescent, les anciennes institutions, désuètes, je pense notamment aux anciens services secrets communistes, ne sont pas si loin. Dévoiler le texte masqué

    Dévoiler le texte masqué En revanche, je reconnais que ce récit est savamment équilibré entre une enquête méticuleusement menée par un procureur, qui présente l’étrange paradoxe d’être à la fois totalement convenu mais attachant, la thématique de la thérapie familiale qui ne manquent pas de rajouter du piquant à cette enquête, le contexte personnel, politique et historique un peu trouble, où la société polonaise actuelle n’a toujours pas réglé ses comptes avec son passé communiste, qui n’en finit pas de refaire surface.

    Rien n’est résolu dans ce pays vingt ans après la chute du mur de Berlin. Dévoiler le texte masquéTous les éléments sont réunis pour faire de ce roman un polar réussi, que j’ai lu en à peine deux jours pendant les vacances. Je retournerai avec plaisir à Varsovie – ou ailleurs en Pologne – avec cet auteur, que je suis heureuse d’avoir découvert.

  • Sylvie Geoffrion 23 juillet 2019
    Les impliqués - Zygmunt Miloszewski

    J’ai rencontré le procureur Théodore Szacki avec " Un fond de vérité" et je l’ai adopté. Lui et sa Pologne moderne et pas tant...
    Alors, j’ai eu envie de lire le premier opus de cette trilogie avec Théo Szacki "Les impliqués".
    Aucun regret. Que du contentement.
    On retrouve notre procureur, trentenaire , insatisfait de sa vie tout autant personnelle que professionnelle. Il a l’impression de tourner en rond au bureau et à la maison. On le retrouve donc à Varsovie, "capitale de tous les crimes" dit-il. Pour le sortir de sa torpeur métaphysique, un meurtre commis lors d’une thérapie de groupe , en retraite fermée.
    Bon déjà que pour moi les thérapies de groupe....mais là, je me suis laissée prendre au jeu.
    Pourtant, durant presque les 300 premières pages, l’enquête piétine, il ne se passe rien et pourtant !
    Pourtant, je n’ai pu lâcher cette lecture. Au contraire, tout se met en place, le jeu est étudié, les cartes tomberont.
    Notre Théo est attachant malgré ses écarts, ses impatiences, ses questionnements et ses déchirements. On le sent "honnête", franc, même envers lui-même et ses travers.
    Ce jeune auteur, 41 ans, décrit plus que correctement les sentiments humains et il sait nous séduire en nous parlant de la Pologne et des Polonais. Il s’exprime sur la Pologne d’aujourd’hui mais aussi sur la Pologne totalitaire d’avant 1989 dont le fantôme rôde toujours semble-t-il.
    Le rythme de la narration, varié, adoucit certaines longueurs du récit. Intéressant l’idée de la page de ce qui se passe ce jour-là en Pologne et ailleurs en début de chapitre. Oui un plus.
    Il va s’en dire que je n’hésiterai pas à en finir avec Théodore Szacki dans le dernier tome "La Rage".
    Les impliqués est un roman qui s’adresse à l’intelligence du lecteur, un récit habile dans un contexte trouble entre lourd passé et jeune modernité.

  • 1001histoires 25 mars 2019
    Les impliqués - Zygmunt Miloszewski

    "Les Impliqués" écrit par Zygmunt MILOSZEWSKI a été publié par Mirobole éditions en 2013 après une parution en 2007 en Pologne ( titre original "Uwiklanie" ). C’est la première enquête du procureur Teodore Szacki ). Bibliographie de l’auteur ici

    Le lecteur arrive à Varsovie en Pologne le dimanche 5 juin 2005, comme pour un véritable séjour, jusqu’au lundi 18 juillet 2005, notamment grâce à la reprise des titres des journaux polonais en tête de chapitre. Le lecteur voit la Pologne vivre. A cela s’ajoute une description précise de Varsovie à travers le regard du héros Teodore Szacki, procureur de la République dans le district de Varsovie-Centre qu’il parcourt de long en large en bus ou au volant de sa vieille Citroën.

    Teo est un fonctionnaire qui croule sous les dossiers de droit commun : vol, violence conjugale, agression, coups et blessures, viol, parfois meurtre. Le lecteur devient vite un habitué des procédures judiciaires en Pologne. Teo travaille avec une grande rigueur et avec le plus grand respect du code pénal. Son travail n’est pas facile car les relations entre le parquet et les tribunaux se dégradent d’année en année. Heureusement ses relations avec la police sont bonnes, c’est un gage d’efficacité car Teo dirige les enquêtes et le commissaire Oleg Kuzniecov est presque un ami. Le duo fonctionne bien : relations cordiales et compétences complémentaires, rien de tel pour passionner le lecteur sur une scène de crime.

    Dans le cloître attenant à l’église paroissiale de la Vierge Marie de Czestochowa, un meurtre a été commis. Il y a quatre suspects, deux femmes et deux hommes. Le groupe suivait une thérapie basée sur des jeux de rôles sous la direction d’un psychologue, le docteur Rudzki. Un des patients a été assassiné, la tête transpercée par une broche à rôtir. Un cadavre, quatre suspects pour un meurtre en chambre close ! L’enquête est un peu lente à se mettre en place mais Teo doit s’attacher à faire connaissance dans le détail avec les suspects et leurs proches. Les interrogatoires sont approfondis, Teo et Oleg progressent méthodiquement. Le lecteur a accès aux procès-verbaux d’audition de témoin. La procédure pourrait lasser le lecteur mais l’auteur y glisse de la bonne humeur. A ce titre la scène de l’autopsie du cadavre est un véritable festival d’humour grinçant.

    Et puis il y a le quotidien de Teo, marié à Weronika ; ils ont une petite fille prénommée Hela. Un quotidien maussade d’une famille modeste vivant modestement dans une banlieue modeste, lui passionné de jeux vidéo, elle supportrice assidue de l’équipe de foot du Legia. Le piment de la vie de Teo se nomme Monika, une journaliste qui s’intéresse à l’enquête et dont il fait connaissance.

    L’intérêt du lecteur va grandissant, pour la personnalité des personnages principaux dont les portraits se précisent de page en page et pour l’enquête. Enquêter en Pologne sur le passé de suspects conduit inéluctablement à devoir consulter les archives de la Police secrète de l’ancien régime communiste, ce qui ne manque pas de faire ressurgir un pan d’Histoire peu reluisant dont les protagonistes n’ont pas disparu.

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