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Mon Père - Grégoire Delacourt

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12 #AvisPolar
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Résumé :

« Mon Père c est, d une certaine manière, l éternelle histoire du père et du fils et donc du bien et du mal. Souvenons-nous d Abraham. Je voulais depuis longtemps écrire le mal qu on fait à un enfant, qui oblige le père à s interroger sur sa propre éducation. Ainsi, lorsque Édouard découvre celui qui a violenté son fils et le retrouve, a-t-il le droit de franchir les frontières de cette justice qui fait peu de cas des enfants fracassés ? Et quand on sait que le violenteur est un prêtre et que nous sommes dans la tourmente de ces effroyables affaires, dans le silence coupable de l Église, peut-on continuer de se taire ? Pardonner à un coupable peut-il réparer sa victime ? Mon Père est un huis clos où s affrontent un prêtre et un père. Le premier a violé le fils du second. Un face à face qui dure presque trois jours, pendant lesquels les mensonges, les lâchetés et la violence s affrontent. Où l on remonte le temps d avant, le couple des parents qui se délite, le gamin écartelé dont la solitude en fait une proie parfaite pour ces ogres-là. Où l on assiste à l histoire millénaire des Fils sacrifiés, qui commence avec celui d Abraham. Mon Père est un roman de colère. Et donc d amour. »

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Vos #AvisPolar

  • LoulouteForter 10 décembre 2021
    Mon Père - Grégoire Delacourt

    Voilà une lecture qui ne m’aura pas laissé indifférente. J’ai pleuré, je suis allée me blottir dans les bras de mon mari pour ressentir de la chaleur humaine...
    La pédophilie dans l’église, du point de vu du père de la victime et du prêtre, dans un huit-clos d’une nuit... avec un dénouement improbable... Cette lecture vous prend aux tripes et ne peut vous laisser indifférente.
    Un pur chef-d’œuvre !

  • Happy Manda Passions 18 décembre 2020
    Mon Père - Grégoire Delacourt

    Revirement de style mais toujours cette écriture envoutante, sur un sujet brulant, poignant, humain et surtout honteux.
    Grégoire Delacourt est un de mes romanciers favoris, même si je n’ai pas lu tous ses ouvrages je reconnais son style entre tous. Mais pas cette fois. Il change de registre, il écrit avec plus de colère, moins de compassion et d’empathie. Sa plume est toujours aussi belle et juste, cette fois elle est également incisive.
    Nous sommes propulsés dans un huis clos étouffant : un père face à un père. Non pas deux pères de bonne famille, un seul l’est,Edouard Roussel, l’autre c’est celui qu’on appelle "père", celui par qui la voix de Dieu nous parvient........ enfin parait il. S’il est la voix de Dieu il se permet d’être surtout une main de Dieu, une main qui caresse, une main qui est capable de détruire une âme d’enfant. Alors si j’ai eu du mal à rentrer dans le roman au début, je ne voulais pas être de ceux qui ferment les yeux, se voilent la face, qui font comme si cela n’existait pas, ne devenez pas ceux là, ouvrez et lisez ce roman, prenez conscience vous aussi.
    https://happymandapassions.blogspot.com/2019/03/mon-pere-gregoire-delacourt-avis.html

  • mouffette_masquee 23 juin 2020
    Mon Père - Grégoire Delacourt

    Résumé : Édouard se rend compte que son fils Benjamin ne va pas bien, autant sur le plan physique que psychologique. Un soir, il fait un malaise, on l’emmène à l’hôpital. Examens. Le choc : Benjamin a subi des violences sexuelles. Aux gendarmes il ne dira qu’un seul mot : "Père". Édouard, sous le choc, comprend immédiatement.
    Il va trouver le pervers afin d’assouvir sa vengeance. Arrivé dans l’église où officie le curé, il détruit tout, ces représentations bibliques qui ne sont qu’hypocrisie et mensonges. Il vomit cette religion où un Dieu tout-puissant impose à un père de sacrifier son propre fils au nom de la foi et de l’obéissance. Religion qui impose le silence, cette protection absolue et ce déni de la morale et de la loi.

    Mon avis : Quand un livre traite de violences sexuelles, c’est toujours éprouvant. Quand elles concernent des enfants, c’est pire. Je pense qu’il est important malgré tout de les lire, d’arrêter de fermer les yeux. L’auteur nous offre ici un roman court, d’à peine 200 pages, un face à face entre deux pères, d’une intensité rare et d’une violence extrême.
    Ce qui m’a excédée au plus haut point c’est la bondieuserie de la grand-mère. Bon, je reconnais qu’en tant qu’hérétique, tout ce qui touche à la religion et surtout l’aveuglement de certains et leur loyauté sans bornes et parfois stupide afin de répondre aux préceptes m’insupporte. Qu’elle n’arrête pas de reprocher à son fils que sa femme à moitié nymphomane l’a quitté après l’avoir joyeusement trompée, déjà, ça me défrise. Le pauvre perd l’amour de sa vie, et en plus on le lui reproche. Mais qu’en plus la vieille OSE dire de son unique petit-fils qu’il ment, car il subit cette séparation, alors là, ça dépasse tout. Et l’Église qui protège ses pervers, au nom de la loi Divine, supérieure à la loi des hommes.

  • colorandbook 4 mai 2020
    Mon Père - Grégoire Delacourt

    Une lecture qui me laisse un sentiment étrange. D’un côté, j’ai été profondément touchée par cette histoire de vengeance et de rédemption. Cela sonne avec justesse et finesse. L’auteur a su mettre les mots pour me captiver et me faire ressentir de puissantes émotions. Mais d’un autre côté, il m’a manqué quelque chose pour avoir un réel coup de cœur, c’était trop court. Puis la fin m’a profondément déçue !

    Les + :

    * J’ai apprécié l’histoire de ce roman. Le postulat de départ était super intéressant et original. Jusqu’où Édouard est-il prêt à aller pour découvrir la vérité sur le viol de son enfant et pour le venger.

    * Un sujet intéressant d’actualité et bien traître. On parle ici d’une triste réalité, le viol d’enfants par un prêtre et les conséquences de cet acte sur toute la famille.

    * Les personnages m’ont énormément touchée. J’ai ressenti de l’empathie pour Édouard et Benjamin et j’ai adoré détester le prêtre violeur.

    * Grégoire Delacourt a une écriture très belle. C’est juste, beau et poétique. Il a su me captiver et me toucher.

    Les - :

    * J’ai eu énormément de mal avec tous les passages bibliques qui venaient alourdir inutilement le récit.

    * Tout va beaucoup trop vite ! Du coup, pour moi c’était beaucoup trop court. J’aurais apprécié en avoir encore davantage et qu’on prenne plus notre temps.

  • Aude Lagandré 5 octobre 2019
    Mon Père - Grégoire Delacourt

    Un homme entre dans une église, empreint d’une rage incommensurable. Il détruit tout sur son passage. Le Prêtre qui officie ici a violé son fils Benjamin et c’est la vengeance que le narrateur, Edouard, est venu chercher. C’est l’histoire d’un face-à-face entre deux pères, celui de famille et celui de l’homme d’Église.

    Définition de père : Homme qui a engendré un ou plusieurs enfants et qui a généralement le rôle d’en prendre soin de les élever jusqu’à la maturité.

    Hasard de la programmation, ce livre sort à point nommé dans une ambiance #me too, dénonciation des petits secrets nauséabonds et crimes de l’Église. Après le film de François Ozon « Grâce à Dieu » enfin en salle, la publication du livre-choc concernant l’homosexualité des prêtres « Sodoma » de Frédéric Martel aux éditions Robert Laffont, « Mon Père » est un texte très introspectif, basé sur les émotions d’un père qui apprend avec effroi ce qu’a subi son fils.

    C’est donc sous forme de huis clos que Grégoire Delacourt construit son roman. Trois jours de face-à-face durant lesquels Edouard, le père de famille veut tout entendre et tout comprendre. Il a besoin que soient posés des mots sur des actes et que ne subsiste aucune zone d’ombre, aucun non-dit.

    Je vais être franche : ma lecture a mal commencé. Grégoire Delacourt a lui-même fait ses études en milieu jésuite, a participé dans son enfance à des camps de vacances, séances de catéchisme et a confié lors d’une interview avoir ressenti un malaise dans ces univers essentiellement masculins. Dans son roman, c’est la mère du narrateur, bigote au dernier degré qui persuade Edouard d’envoyer son fils en « colonie de vacances religieuse. » Edouard, père de Benjamin s’y est rendu lui-même enfant, et a pu frôler, lui aussi, de près, les dangers de ce monde particulier où la concupiscence des hommes d’Église se sentait à chaque souffle, à chaque geste, à chaque regard. Edouard en a réchappé, mais il savait que le risque était présent. Il accepte malgré tout d’y envoyer son propre enfant. ET c’est là que le bât blesse. Je n’ai pas compris ni accepté cette décision. Cette invraisemblance m’a perturbée au plus haut point rendant la lecture compliquée, car j’étais intimement persuadée qu’on ne peut consciemment reproduire une situation qui a généré un traumatisme, même lorsque le trauma n’a pas été réellement vécu, simplement touché du doigt. « Je n’ai pas entretenu mon fils de la laideur et des dangers du dehors parce qu’il est inutile de placer des mines dans les jardins de l’enfance. » Et puis, je me suis souvenue… avoir mis ma propre fille dans les pattes de mon père alors que j’avais tant souffert du traitement infligé durant mon enfance. La première fessée que ma fille a eue des mains de celui-ci a été un électrochoc, comme une gifle fulgurante réanimant mes souvenirs de gosse et un avertissement envoyé à mon inconscient. Les mots que je n’avais alors pas pu prononcer sont sortis tout seuls « Si jamais tu la touches encore une fois, tu ne la revois plus jamais. » En paix avec la décision scénaristique de Grégoire Delacourt, j’ai pu, à partir de ce moment-là seulement, le suivre sur le chemin de la culpabilité de ce père qui avait les faits sous les yeux, mais qui n’a pas pu/voulu voir.

    Le roman tire sa force du terreau judéo-chrétien dans lequel baigne le narrateur, une sorte de lavage de cerveau commencé dès l’enfance, reproduit et accepté inconsciemment, une toute-puissance cautionnée de l’impunité de l’Eglise. Mais quand on touche à son propre enfant, l’homme redevient originel, primaire, ses instincts de vengeance et de justice refont surface. Edouard veut tout savoir, et dans le détail. Il ne peut accepter les non-dits et les mystères dans les faits qui unissent le Père et Benjamin. C’est avec des mots factuels, dénués de toute émotion que le Père raconte. Ce qu’il livre au père est pétrifiant, insoutenable, presque désincarné. Phrase terrible : « Dieu m’a fait à Son image, conclut-il, et Dieu ne m’a pas arrêté. »

    Est-ce si facile de se faire justice soi-même, de punir de ses mains l’auteur des tourments infligés à la chair de sa chair ? C’est précisément le sujet du roman.

    Il est aujourd’hui indispensable de réveiller les consciences, d’avoir une colère citoyenne devant des décisions de justice inacceptables et de faire connaître publiquement des faits sciemment cachés par l’Église. « Nous savions et nous n’avons rien dit parce que dire était faire exister l’horreur, donner une odeur de sang. » Ce roman réveille les consciences.

    Je termine par cette phrase très juste qui mérite réflexion et soulève une problématique à laquelle je crois profondément pour l’avoir déjà expérimentée plusieurs fois dans ma vie d’adulte :  » Le pardon permet l’infamie. Le pardon autorise toutes les abominations.  »

  • LeoLab 1er août 2019
    Mon Père - Grégoire Delacourt

    J’ai absolument adoré ce court roman dont l’écriture est d’une intelligence remarquable. Poignant et révoltant jusqu’à la dernière ligne.

  • Et le Monde de Sosso 18 juillet 2019
    Mon Père - Grégoire Delacourt

    Intense & insoutenable.
    Indispensable.
    Edouard Roussel, s’adresse à un prêtre.
    Ce double sens que peut être "mon père", titre de ce roman de Grégoire Delacourt que j’ai eu le plaisir d’obtenir par Netgalley & JC Lattès.

    Un huis clos haletant & étouffant entre Edouard Roussel et ce prêtre qui a abusé de son fils... Des parallèles avec des pères & fils de l’Ancien Testament -dont j’ai aucune connaissance, j’admets....
    L’ambivalence de ce père qui veut tout briser dans cette église mais également ce prêtre, mais qui a besoin de savoir les abus subis par son fils. Sa culpabilité. Dans ses pensées, son histoire en tant que fils, mari et père.

    Une écriture pointue & maitrisée sur un thème tellement d’actualité qui vous soulève le coeur, vous donne la nausée.
    Briser le silence, faire éclater la vérité.

    Un retournement final qui nous achève.

    Lisez-le !

  • Lectures noires pour nuits blanches 18 juillet 2019
    Mon Père - Grégoire Delacourt

    Il y a des livres qui sont durs à lire et encore plus difficiles à chroniquer. Mettre des mots sur des émotions n’est pas toujours aisé. Lu il y déjà quelques semaines, en y pensant je suis toujours aussi en colère, révoltée, dégoutée.
    Mon père est un livre difficile à lire parce que criant de vérité. C’est fort, poignant, dérangeant, révoltant mais nécessaire.

    Un face à face entre deux pères. Un huis clos oppressant, une confrontation violente. Le désir de vengeance d’un père rongé par la culpabilité et le chagrin. L’envie de justice, mais surtout le besoin de savoir, tout, même les détails les plus sordides. Un besoin de tout connaître pour ne plus avoir à imaginer. Imaginer l’innommable, le crime le plus abject commis sur un enfant. Une manière de se punir de n’avoir rien vu, de n’avoir pas su protéger son enfant.

    C’est une histoire de vengeance, de colère, d’un père qui réclame justice. Une justice quasi toujours absente dans ce genre de cas, jamais à la hauteur des crimes perpétrés.

    C’est également une histoire de silences. Celui de l’Eglise, qui se tait, cache, ferme les yeux et protège les bourreaux. Le silence des victimes, privées de leur innocence, leur enfance saccagée, détruite. Et le silence des bourreaux...

    J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur et la façon dont il a traité ce sujet sensible. Le seul bémol ce sont les trop nombreuses citations bibliques qui alourdissent le récit.

    Mon père est un livre nécessaire pour dénoncer cette triste réalité. Pour que tous ceux qui se voilent encore la face prennent conscience que l’on ne peut pas taire ces crimes odieux. Un livre dur mais à lire.
    Un coup au coeur.

  • mimi85600 10 juillet 2019
    Mon Père - Grégoire Delacourt

    Avez-vous déjà eu la nausée en lisant un roman ? Celui-ci vous retourne littéralement l’estomac. Il s’agit de l’histoire d’un père qui découvre l’indicible : son fils a été violé par le curé de la paroisse. Une thématique ô combien actuelle que l’auteur a eu le courage de mettre en lumière.

    Ce père, complètement dévasté, cherche donc vengeance et saccage l’église avant d’interroger le prêtre. Il veut, dit-il, tout savoir pour ne plus imaginer pire. Et lorsque ce curé révèle tout ce qu’il a fait subir à cet enfant de dix ans, dans les moindres détails, vous avez juste envie de vomir. Vomir sur ces actes abominables, vomir sur l’église qui a tant et trop couvert ses hommes en soutane, vomir sur la justice trop laxiste et trop légère avec ces prédateurs qui privent nos enfants de leur innocence, qui détruisent à jamais leur âme.

    Ce roman est dur, cruel, Choquant. chaque mot, chaque phrase est comme un coup de poignard en plein coeur. Gregoire Delacourt manie la langue française d’une main de maître et fait preuve d’un style tellement percutant que vous prenez tout en pleine face et vous ressortez complètement dévasté de votre lecture. Mais si cette lecture est difficile, elle est essentielle. Oui, il était nécessaire de soulever le voile et de montrer toute l’horreur dissimulée depuis trop longtemps par l’église. Pour que les choses changent. Pour que la justice donne enfin des peines à la hauteur du préjudice causé aux enfants. Pour que plus jamais ces monstres ne commettent impunément de tels actes.

    Vous l’aurez donc compris, ce roman est un immense coup de coeur.

    Merci infiniment aux editions JCLattès de me l’avoir envoyé et merci à Gregoire Delacourt de l’avoir si bien écrit.

  • Sangpages 2 juillet 2019
    Mon Père - Grégoire Delacourt

    "Mon père", c’est une histoire entremêlée de père. Comme un assortiment des différentes variations du même mot et c’est subtil.
    Le père d’Edouard, qui lui a mis un couteau dans les mains dès son plus jeune âge. Le père pédophile en puissance qui a abusé de Benjamin, son fils et le père qui se veut compréhensif et bienveillant.
    Comme face à un de ces manèges à l’ancienne, avec ses chevaux. Tu verras passer ces pères. Tu les verras tourner devant tes yeux jusqu’à en attraper le tournis et tu vas clairement finir par vomir...
    Une alternance passé-présent au sein même du texte. Cela peut te paraître déroutant dit comme ça et pourtant c’est tellement habilement bien géré, que tu t’y retrouveras sans aucun problème. La plume est précise, acérée, exquise, envoutante et puissante. Pour ma part, un véritable coup de foudre pour cette plume !
    Edouard, dès l’âge de 12 ans, travaille avec son père à la boucherie. Il grandit dans l’ombre de Dieu, de par sa mère. Il devient adulte et a, à son tour, un enfant prénommé Benjamin.
    Un parallèle est brillamment créé tout au long avec l’histoire d’Isaac. Un rapport à la bible ultra percutant.
    Des bouts de vies entremêlés, des snapshots d’un passé plus ou moins heureux. Des choix, des décisions qui apporteront leur lot de culpabilité à tous.
    "Mon père", c’est l’histoire d’Edouard qui se bat pour son fils. Le récit d’une vengeance, d’une justice, d’une volonté de nuire à celui qui a détruit. Ce questionnement sur la possibilité ou l’impossibilité de rendre œil pour œil, dent pour dent. Cette soif qui te bouffe le ventre, mais qui n’est pas si simple à assouvir.
    C’est surtout un huis clos perturbant, dérangeant…
    Pour ma part, à chaque fois qu’Edouard voulait en entendre plus, j’ai eu envie de hurler d’arrêter, j’ai eu envie de tout lâcher…
    J’ai pourtant continué mais ce fut difficile….
    Le récit devient alors duel...
    Révoltant...
    Difficile...
    A gerber...
    Pour de vrai...
    Puis vient le final , ébouriffant et te voilà libéré.
    Enfin capable de poser ce livre et de penser...Plus jamais ça...
    Sois prêt à le lire parce que c’est dur mais ne passe pas à côté parce que c’est un véritable bijou, une pépite. C’est tout simplement magistral !
    A toi de voir...

  • FLaure 1er juillet 2019
    Mon Père - Grégoire Delacourt

    La famille, le silence ! Enfance volée.
    Huis-clos au cœur d’une église saccagée par Édouard, le papa de Benjamin. En face de lui il y a le père Geoffroy de PREAUMONT. Il accuse le prêtre d’abus sexuel sur son fils.
    Coupable d’aveuglement, d’incompréhension, Édouard se reproche de ne pas avoir pu déceler les troubles, le mutisme de son fils, l’appel sur la carte postale "Viens me chercher".
    « Je suis devenu un criminel par inattention. »
    Livre qui se lit vite, le vocabulaire est recherché, les chapitres sont courts. Un roman fort, plein d’émotion, marquant et dérangeant aussi.
    Chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2019/07/Mon-pere-Gregoire-DELACOURT.html
    « Je sais que la paix disparaît quand triomphe l’injustice et que l’injustice est le tombeau de la prière. »

  • L’atelier de Litote 15 avril 2019
    Mon Père - Grégoire Delacourt

    Un homme entame un terrible huis clos au sein d’une église entre lui et le prêtre qui a violé son fils. Il suffira de trois jours pour que les choses soient dîtes. Ce père veut savoir tout ce que le prêtre a fait endurer à son fils, qu’il n’y ait plus aucunes zones d’ombre. Alors le prêtre raconte commence par parler de tendresse et d’amitié pour finir par assumer la douloureuse réalité de son geste. Ce livre fait écho à de nombreuses affaires de pédophilie au sein de l’Eglise, une fiction qui prend sa source dans une réalité sordide qui reste à ce jour impunie. Je ne ressens que de l’écœurement et une colère qui monte en flèche devant le silence de l’Eglise mais aussi devant la légèreté des peines encourues.

    « Aujourd’hui, il y a une vraie distorsion avec notre justice. Casser un radar routier est passible de 5 ans de prison. Tripoter un enfant, idem »

    Il y est question aussi du silence, des propos vrais nous montrent comme il est difficile de s’ouvrir, de partager un secret et de parler, surtout lorsqu’on se sent coupable. Le fait que le père vienne d’une famille pratiquante, se marie avec une femme elle-même élevée dans la religion, rend les nombreuses analogies à Abraham et son fils Isaac offert en holocauste d’un grand intérêt. La plume de l’auteur sait être tranchante et cruelle à hauteur du crime. On touche du doigt notre humanité lorsque l’on se rend compte qu’il n’est pas si facile de faire justice soi-même. La justice est là pour ça. Encore faudrait-il que l’enfant reprenne toute sa place dans nos préoccupations. Les questions posées par le père sont justes et touchent au cœur. Ne pas se rendre compte des appels au secours, ne voir que trop tard les symptômes c’est affligeant et tellement culpabilisant pour un parent. Il y a de quoi réfléchir avec les thèmes abordés dans ce livre. C’est plus un coup au cœur qu’un coup de cœur mais l’effet est le même cela fait mal et reste profondément bouleversant. Bonne lecture.

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