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Plus fort que Sherlock Holmes, de Harry Sweet et Joe Rock

Sherlock Holmes : les 20 meilleurs films et séries

Plus fort que Sherlock Holmes, de Harry Sweet et Joe Rock
Avec : Stan Laurel, Glen Cavender
Année : 1925

Le pitch
Pour les besoins d’une nouvelle enquête dont il est mandaté, Webster Dingle – Sherlock Holmes des plus extravagants qui ne dit pas son nom – va devoir se déguiser en femme : un accoutrement grâce auquel il espère surprendre un mari adultère en flagrant délit...

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Pourquoi c’est un incontournable

Ce court-métrage muet de 22 minutes avec Stan Laurel (avant sa rencontre avec son partenaire mythique Oliver Hardy) se joue des codes inhérents à Sherlock Holmes et Conan Doyle pour le plus grand plaisir du spectateur. Le principe n’est pas de porter à l’écran une aventure du détective mais simplement de s’en tenir à l’allusion récréative : à l’époque, Conan Doyle est toujours en vie, si bien que les metteurs en scène et scénaristes préfèrent badiner plutôt qu’explorer le sujet sans détour. En ressort un court-métrage truculent et intelligent, le tout ponctué de nombreux déguisements farfelus. Il s’agit très probablement du meilleur film avec Stan Laurel produit par Joe Rock, dont on remarque l’influence de Buster Keaton.

En détective privé cahotant et improbable, l’acteur cabotine au gré de gags et transformations fantasques. Non content de porter d’innombrables chapeaux en tout genre (dont la fameuse association deerstalker hat / loupe), le personnage chargé par une épouse de prendre son mari adultère sur le fait n’hésite pas à se travestir en femme fatale ou encore en bonne afin de mener à bien son enquête. C’est drôle et pétillant, à commencer par le sketch des chapeaux, scène devenu culte et qui influencera par la suite de nombreuses productions. À noter que contrairement à ce que pourrait laisser entendre le titre français, il ne s’agit pas de l’adaptation du recueil éponyme de nouvelles de Mark Twain, même si la tonalité Conan Doyle tournée au simulacre (comme dans « Plus fort que Sherlock Holmes », 1907) est ici aussi présente.

Ce que le court-métrage nous dit de Sherlock Holmes

L’exercice de style ne vaut pas tant pour ce qu’il dit du protagoniste que pour ce qu’il produit, à savoir un carambolage burlesque dont se souviendront des décennies plus tard de nombreux cinéastes. Ainsi, la souplesse du personnage de Sherlock Holmes, montre que derrière sa dimension cérébrale se dissimule une drôlerie infinie.

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