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Comme si de rien n’était - Barbara Abel

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13 #AvisPolar
4 enquêteurs
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Résumé :

Adèle, maman d’un garçon de 8 ans et architecte d’intérieur, regarde, écoute, analyse tout ce qui l’entoure.

Car dans l’existence d’Adèle, chaque chose est à sa place, toujours. Elle règne sur sa vie, parlemente avec le destin, orchestre le hasard. Ce hasard qu’elle a appris à dompter et qui, elle ne le sait pas encore, est sur le point de lui exploser au visage.

À la sortie du cours de musique de son fils, elle rencontre le nouveau professeur de solfège, Hugues Lionel. Leurs regards se croisent. Hugues est troublé, il reconnaît Adèle, qu’il appelle pourtant Marie. Adèle quant à elle ne le reconnaît pas du tout et ne cache pas son malaise devant l’insistance du professeur. Contrairement à Adèle, dans la vie de Hugues rien n’est sous contrôle, et celui-ci se demande quand l’univers lui accordera un peu de répit. Depuis trois ans, il subit de lourdes déconvenues : la perte de son emploi précédent, une séparation, l’annonce de la maladie de son père… Et maintenant, cette femme. Qu’il pensait ne jamais revoir.

Pourquoi prétend-elle ne pas le reconnaître ? A-t-elle oublié ? Que cache-t-elle ?

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Vos #AvisPolar

  • lecturesdudimanche 21 juillet 2024
    Comme si de rien n’était - Barbara Abel

    En ce jour national belge, un brin de patriotisme me pousse à vous parler du dernier livre de ma compatriote Barbara Abel ! Vous savez, celle qui gère dès qu’il s’agit de décortiquer la complexité de l’être humain, de la famille, des secrets ? Une fois de plus, elle met son talent au service de notre imaginaire en nous emmenant dans une histoire qui va mettre en branle les plus infimes rouages de notre cerveau !

    Scène d’ouverture : drame dans un beau quartier… on rembobine… quelques années plus tôt : Adèle, qui aime avoir une vie totalement millimétrée, est perturbée lorsque le professeur de solfège de son fils, qu’elle prétend ne pas connaître, l’appelle Marie et semble content de la revoir.

    Pour ce professeur, Hugues Lionel, cette rencontre fortuite déclenche une série d’interrogations et il imagine une nouvelle perspective pour sa vie part qui, jusque-là, partait en lambeaux. Mais le destin ne semble pas prêt à l’aider à prendre ce nouveau virage…

    Barbara Abel aime s’approprier des thèmes très actuels, en nous offrant un autre regard, celui qui n’est que très rarement mis en lumière. Il y a parfois de gros dommages collatéraux qu’on ne soupçonne pas, et elle a su mettre le doigt sur une problématique qui ne m’avait pourtant jamais effleurée !

    On peut compter sur cette auteure pour nous aider à ouvrir des chemins de réflexions, pendant que de son côté, elle tisse une toile d’intrigue pas forcément complexe mais justement simple au point d’en être dangereusement crédible. Dangereusement, parce que de cette manière, l’auteure nous ramène à notre condition de simple mortel, avec des qualités et des défauts qui font que, si notre trajectoire suit un cours normal, rien ne sera à signaler, mais si un incident de parcours vient à nous faire dérailler, le désastre guette.

    J’ai été prise dans sa toile, emportée par une plume simple et efficace, charmée par une histoire effrayante de réalisme.

    Bien sûr, le talent de Barbara Abel n’est plus contestable, mais il arrive qu’avec moi, certains titres fonctionnent mieux que d’autres. Me concernant, celui-ci en fait partie. Chapeau bas à celle qui brille par son talent jusqu’à Hollywood, puisque l’un de ses romans (« Derrière la haine » dont je vous parlais par ici) vient d’être adapté, porté par les emblématiques Anne Hathaway & Jessica Chastain.

    Si le message subliminal n’est pas suffisamment clair : lisez-le 😉.

  • Les_lecturesdeflo 24 juin 2024
    Comme si de rien n’était - Barbara Abel

    Adèle mène en apparence une vie bien ordonnée, entourée de son mari Bertrand et de leur fils Lucas, dans le quartier résidentiel le plus luxueux de la ville. Son métier d’architecte d’intérieur lui confère un œil attentif à chaque détail, lui permettant de contrôler son univers avec une précision quasi obsessionnelle. Pourtant, ce fragile équilibre est sur le point de voler en éclats. Lorsque le nouveau professeur de solfège de Lucas, Hugues Lionel, prétend reconnaître Adèle sous le nom de Marie, une tension palpable s’installe. Déconcertée par cette confusion, Adèle nie fermement toute connexion avec cet homme. Mais pour Hugues, dont la vie est marquée par le chaos depuis plusieurs années, cette rencontre marque le début d’une série de coïncidences troublantes. Alors que les vies d’Adèle et de Hugues s’entremêlent, un drame se profile à l’horizon.

    Dans son dernier thriller domestique, Barbara Abel nous plonge au sein de la famille Moreau, en apparence ordinaire mais troublée par des secrets inavoués. Adèle, Bertrand et leur fils Lucas représentent la famille idéale, bien que Lucas soit un enfant au comportement particulier. Pourtant, derrière les façades bien entretenues se cachent des tensions et des mystères qui engendreront une spirale d’événements imprévus. Les personnages seront alors confrontés aux conséquences de leurs propres travers, révélant les fissures de leur existence en apparence parfaite.

    Les rebondissements se succèdent, plongeant le lecteur dans un tourbillon d’émotions et de suspense. La plume fluide de l’auteure captive dès les premières pages, tenant en haleine jusqu’au dénouement final, aussi inattendu que stupéfiant.

    Avec ce nouveau roman, Barbara Abel continue d’affirmer son talent pour le thriller domestique, nous offrant un récit sous tension où la frontière entre le réel et l’illusion devient de plus en plus floue.

  • dany.plaisant 4 juin 2024
    Marathon du polar 2023, équipe LEGANGDESBEPOLAIRES
    Comme si de rien n’était - Barbara Abel

    Merci @maxime.guillon.pro des @editionsrecamier pour l’envoi de ce SP.
    J’ai découvert la plume de @barbara_abel_romanciere avec Je sais pas que j’avais dévoré.
    Et bien, aucune déception à la lecture de ce nouveau thriller psychologique familial !
    J’ai été happée dès le début par cette intrigue.
    Qui est vraiment Adèle ? Pourquoi Hugues, le prof de musique de son fils Lucas, l’appelle-t-il Marie ?
    Il semble bien la connaître mais elle dit ne l’avoir jamais rencontré....
    Mensonges, secrets de famille, suspens, drame familial, tout y est habilement décrit et on avance avec nos doutes, nos questions jusqu’au dénouement final.
    La plume est fluide, agréable et terriblement addictive ! On est manipulé jusqu’à la fin et c’est un régal.
    Ce n’est pas un thriller d’action mais un thriller basé sur la psychologie des personnages, la tension monte petit à petit, très difficile de le lâcher.
    J’ai aussi beaucoup aimé les descriptions justes de la maladie d’alzheimer dont souffre le père de Hugues, ce thème est très bien abordé et l’on découvre qu’il ne s’agit pas "seulement" de trous de mémoire, on vit avec Hugues ce quotidien compliqué pour l’entourage.
    Voici un excellent thriller psychologique que je vous recommande, moi je vais continuer à découvrir les romans de Barbara !

  • lydba 1er juin 2024
    Comme si de rien n’était - Barbara Abel

    j’ai eu entre les mains un thriller psychologique comme je les aime.
    En premier lieu, dans un quartier chic et cossu, nous avons Adèle mariée à Bertrand qui a une grande emprise sur elle mais qu’il l’aime plus que tout et maman d’un petit Lucas 8 ans.
    Un jour, à la fin du cours de musique de son fils, elle est interpellée par le professeur de musique Hugues Lionel qui la reconnaît en tant que Marie.
    Adèle ne comprend pas, se défend en l’ignorant et fait " comme si de rien n’était".
    Tout va démarrer de là !
    Sa vie qu’elle croyait contrôler à la perfection part en vrille au fil des pages car le fameux Hugues croit en ce qu’il voit, en ce qu’il dit et la persécute.. car un lien les unit.

    Barbara ABEL a le don de décortiquer lentement la psychologie de chacun de ses personnages et on apprend à connaître leurs forces, leurs faiblesses
    Et même si on apprend l’effroyable dans les premières pages, la fin est bluffante et je ne m’y attendais pas du tout !
    Que s’est-il réellement passé pour en arriver là ?
    On jongle entre secrets, rebondissements et mensonges
    C’est le genre d’histoires qui pourraient être celles de nos voisins, amis, famille car on ne sait pas ce qu’il se passe quand les portes et volets sont clos
    Faites vous comme si de rien n’était ?

  • Musemania 15 mai 2024
    Comme si de rien n’était - Barbara Abel

    Soyons chauvins, nous aussi les Belges ! Barbara Abel est une romancière belge, reine du thriller en général mais également du thriller psychologique. La suivant depuis plusieurs années, j’avais hâte de découvrir son dernier bouquin ! J’ai eu la chance de la rencontrer, en petit comité, un jour avant sa publication officielle et ainsi de parler de son nouvel opus.

    Ici, on fait la connaissance d’Adèle et Bertrand, un couple bourgeois vivant dans une banlieue assez cossue en compagnie de leur fils, Lucas. Un jour, en allant chercher son fils au cours de solfège, elle rencontre son professeur, Hugues Lionel qui dit la connaître et la prénommer Marie. Adèle est certaine de ne pas le connaître tandis que lui prétend l’avoir déjà rencontrée….

    De là commence une histoire sous haute tension, où le lecteur n’en mène pas large et veut à tout prix découvrir le lien qui unit ces deux personnes. J’ai vite été happée comme si – moi-même – je menais une enquête.

    Il est très intéressant de voir comment Barbara Abel défie ses protagonistes, somme toute ordinaires, comme peuvent l’être nos amis ou nos voisins et ensuite, leur faire vivre un total cauchemar, dans lequel personne ne voudrait se trouver. C’est cette banalité de la vie, des gens, des situations qu’elle choisit de décortiquer dans ses livres, qui touchent d’autant plus les lecteurs et dont Barbara Abel a fait sa marque de fabrique qui fonctionne terriblement bien…

    Ce livre est très travaillé sur la psychologie des protagonistes et j’ai vraiment apprécié l’écriture fluide et agréable si caractéristique de l’autrice. Elle ne manipule pas seulement ses personnages mais aussi ses lecteurs. Et ça, j’aime beaucoup !

    Vous l’aurez donc compris ; je vous conseille vivement ce dernier livre de Barbara Abel : « Comme si de rien n’était ».

  • L’atelier de Litote 12 mai 2024
    Comme si de rien n’était - Barbara Abel

    Dans son dernier roman, Barbara Abel nous plonge avec brio dans les tréfonds d’une famille apparemment ordinaire. Ses thrillers sont toujours prenant émotionnellement et traite de thèmes universels. Derrière les façades bien rangées se cachent en réalité des non-dits, des secrets inavoués et des blessures mal refermées. L’autrice excelle à disséquer avec finesse les relations familiales, mettant en lumière les failles et les fragilités de chacun des personnages. On ne peut que saluer son talent pour camper des protagonistes attachants et véridiques, dans lesquels chaque lecteur pourra se reconnaître un peu. Le récit s’articule autour de la figure centrale d’ Adèle, une femme mariée et mère d’un petit garçon et qui semble avoir tout pour être heureuse. Pourtant, la rencontre avec Hugues, le professeur de solfège de son fils vient bouleverser son équilibre et la force à regarder en face les erreurs du passé.
    À travers ce prisme intimiste, Barbara Abel aborde avec justesse des thèmes où chacun peut se reconnaître comme les secrets , les non-dits, la culpabilité, la famille et de beaux passages sur la maladie d’Alzheimer. Son écriture ciselée nous happe dès les premières pages pour ne plus nous lâcher. Un thriller psychologue qui nous emporte sur plusieurs générations pour mieux comprendre l’effet délétère de certains secrets de famille. L’autrice navigue avec aisance entre les différents points de vue, nous faisant saisir toute la complexité de la vie des protagonistes. On ne peut que s’attacher à ces antihéros imparfaits et qui ont tous quelque chose à cacher, mais par là même, tellement humains. Une écriture tout en retenue avec un démarrage plutôt lent mais qui peu à peu se densifie jusqu’au final aussi inattendu que ravageur. Une fois refermé, ce roman continue de résonner en nous, porté par des personnages qui nous hantent bien après la dernière page tournée.

    http://latelierdelitote.canalblog.com/2024/04/comme-si-de-rien-n-etait.html

  • L’atelier de Litote 12 mai 2024
    Comme si de rien n’était - Barbara Abel

    Dans son dernier roman, Barbara Abel nous plonge avec brio dans les tréfonds d’une famille apparemment ordinaire. Ses thrillers sont toujours prenant émotionnellement et traite de thèmes universels. Derrière les façades bien rangées se cachent en réalité des non-dits, des secrets inavoués et des blessures mal refermées. L’autrice excelle à disséquer avec finesse les relations familiales, mettant en lumière les failles et les fragilités de chacun des personnages. On ne peut que saluer son talent pour camper des protagonistes attachants et véridiques, dans lesquels chaque lecteur pourra se reconnaître un peu. Le récit s’articule autour de la figure centrale d’ Adèle, une femme mariée et mère d’un petit garçon et qui semble avoir tout pour être heureuse. Pourtant, la rencontre avec Hugues, le professeur de solfège de son fils vient bouleverser son équilibre et la force à regarder en face les erreurs du passé.
    À travers ce prisme intimiste, Barbara Abel aborde avec justesse des thèmes où chacun peut se reconnaître comme les secrets , les non-dits, la culpabilité, la famille et de beaux passages sur la maladie d’Alzheimer. Son écriture ciselée nous happe dès les premières pages pour ne plus nous lâcher. Un thriller psychologue qui nous emporte sur plusieurs générations pour mieux comprendre l’effet délétère de certains secrets de famille. L’autrice navigue avec aisance entre les différents points de vue, nous faisant saisir toute la complexité de la vie des protagonistes. On ne peut que s’attacher à ces antihéros imparfaits et qui ont tous quelque chose à cacher, mais par là même, tellement humains. Une écriture tout en retenue avec un démarrage plutôt lent mais qui peu à peu se densifie jusqu’au final aussi inattendu que ravageur. Une fois refermé, ce roman continue de résonner en nous, porté par des personnages qui nous hantent bien après la dernière page tournée.

    http://latelierdelitote.canalblog.com/2024/04/comme-si-de-rien-n-etait.html

  • angelita 11 mai 2024
    Comme si de rien n’était - Barbara Abel

    Comme si de rien n’était de Barbara Abel, présentation
    Un quartier huppé où il fait bon vivre. Mais une maison attire tous les regards, celle des Moreau où vit un petit garçon. L’employée de maison trouve la maîtresse de maison assassinée dans son lit. Le mari a disparu mais il est très vite retrouvé et avoue le meutre.

    Avis Comme si de rien n’était de Barbara Abel
    Que se passe-t-il quand les portes des maisons cossues sont fermées ?

    Je n’arrive pas à savoir si Adèle est vraiment victime de son mari ou si elle est une manipulatrice. Si elle est réellement victime de violences psychologiques comme cela est sous entendu, Barbara Abel a, malheureusement, pas assez détaillé. Par conséquent, je penche pour la deuxième version. Adèle semble heureuse en ménage. Elle et son mari ont réussi professionnellement. Ils ont un petit garçon qui ne se lie pas facilement. Il ne montre pas ses émotions, même avec ses parents. Il ne se livre pas, préfère rester dans son monde imaginaire. Il transgresse certaines lois et peut être prompt à de grosses colères, même s’il arrive à la canaliser, même à son âge. Adèle sait que son mari ne supporte pas le mensonge. Leurs disputes peuvent être énormes, épiques et il peut se passer des jours avant qu’ils ne fassent pas la paix. Adèle veut vivre dans le regard de son homme, elle est dépendante de lui, elle recherche l’admiration dans son regard, dans ses gestes, pour éprouver de l’estime d’elle-même. Pour se punir, le punir, à chaque dispute, Adèle trompe son mari. Est-ce que cela lui fait un bien fou ? Le passé va lui revenir comme un boomerang car le professeur de musique de son fils, Lionel, reconnait cette femme avec qui il a vécu un coup d’un soir. Mais cela ne s’arrête pas là. Pour éviter les fortes disputes, les semaines sans échanges, Adèle préfère avouer des crimes non commis à son mari. Mais cela la ronge. Comment se sortir de cette possible révélation, comment se sortir de ce que Lionel lui impose ? Elle profitera des opportunités qui lui sont offertes.

    Avec cette histoire de paternité, Adèle va tout faire pour protéger sa famille, son fils et elle-même. Elle n’y croit pas au début, n’y croira pas mais elle acceptera les demandes. Ce seront des nuits sans sommeil, des journées à se torturer afin que son secret ne soit pas dévoilé. Et le drame se joue en huit-clos avec trois personnes et un enfant qui se cache en haut des escaliers et qui a tout vu et entendu. Sa mère ne pourra rien y faire, à part se sauver elle-même des rouages judiciaires et tenter de vivre sa vie avec ce drame qui s’est passé.

    Bertrand, le mari d’Adèle, se sent supérieur à elle. Il a pris une revanche sur son passé de petit garçon harcelé. Il ne supporte pas le mensonge et sa vie se doit d’être idyllique. Il essaie de mener tout le monde à la baguette. Rien ne doit casser ce cadre. Il sait ce qu’il risque avec ce drame et il demande à sa femme de choisir.

    Pour Hugues Lionel, cette rencontre avec Adèle, soit Marie, pour lui, ce sera une véritable obsession. De son côté, il vit un drame. Son père est atteint de la maladie d’Alzheimer et il n’est pas préparé à affronter ce pan de sa vie. A 40 ans, le fait de comprendre qu’il a un fils va forcément changer sa vie. Il va vouloir s’immiscer dans la vie de son fils pour créer un lien. Mais il n’a pas du tout élevé cet enfant et la justice ne pourra pas lui donner raison, car son fils ne manque de rien, sa famille ne le brutalise pas.

    Et qu’en est-il de ce petit garçon de même pas 10 ans ? En définitive, tout tourne autour de lui. Lucas a toujours été un petit garçon secret. Sa mère, Adèle, s’en est beaucoup inquiété. Elle aurait voulu partager beaucoup plus de choses avec lui, qu’il soit beaucoup plus tendre. Mais Lucas s’enferme dans son monde, il est réservé, il est souvent très loin. Il a peu d’amis. Il ne supporte pas l’injustice. Il tente de juguler ses profondes colères. Et il se fait ses propres opinions car il se cache quand il y a des disputes et il entend tout.

    Barbara Abel commence son roman par un meurtre. Elle va revenir avant ce meurtre et raconter l’histoire d’Adèle et de Hugues, en trompant bien son lecteur. Mais cela s’arrête franchement là pour moi. J’aime beaucoup certains romans de Barbara Abel, mais d’autres, comme celui-ci ne sont pas étoffés, je ne les comprends pas. Je comprends toutefois que le drame d’ouverture a bien un point d’ancrage. Des secrets sont toujours présents dans les familles. Les enfants en pâtissent bien souvent et ne peuvent pas grandir, avoir confiance en eux, pour vivre leur propre vie. Un roman qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Dommage.

  • angelita 11 mai 2024
    Comme si de rien n’était - Barbara Abel

    Comme si de rien n’était de Barbara Abel, présentation
    Un quartier huppé où il fait bon vivre. Mais une maison attire tous les regards, celle des Moreau où vit un petit garçon. L’employée de maison trouve la maîtresse de maison assassinée dans son lit. Le mari a disparu mais il est très vite retrouvé et avoue le meutre.

    Avis Comme si de rien n’était de Barbara Abel
    Que se passe-t-il quand les portes des maisons cossues sont fermées ?

    Je n’arrive pas à savoir si Adèle est vraiment victime de son mari ou si elle est une manipulatrice. Si elle est réellement victime de violences psychologiques comme cela est sous entendu, Barbara Abel a, malheureusement, pas assez détaillé. Par conséquent, je penche pour la deuxième version. Adèle semble heureuse en ménage. Elle et son mari ont réussi professionnellement. Ils ont un petit garçon qui ne se lie pas facilement. Il ne montre pas ses émotions, même avec ses parents. Il ne se livre pas, préfère rester dans son monde imaginaire. Il transgresse certaines lois et peut être prompt à de grosses colères, même s’il arrive à la canaliser, même à son âge. Adèle sait que son mari ne supporte pas le mensonge. Leurs disputes peuvent être énormes, épiques et il peut se passer des jours avant qu’ils ne fassent pas la paix. Adèle veut vivre dans le regard de son homme, elle est dépendante de lui, elle recherche l’admiration dans son regard, dans ses gestes, pour éprouver de l’estime d’elle-même. Pour se punir, le punir, à chaque dispute, Adèle trompe son mari. Est-ce que cela lui fait un bien fou ? Le passé va lui revenir comme un boomerang car le professeur de musique de son fils, Lionel, reconnait cette femme avec qui il a vécu un coup d’un soir. Mais cela ne s’arrête pas là. Pour éviter les fortes disputes, les semaines sans échanges, Adèle préfère avouer des crimes non commis à son mari. Mais cela la ronge. Comment se sortir de cette possible révélation, comment se sortir de ce que Lionel lui impose ? Elle profitera des opportunités qui lui sont offertes.

    Avec cette histoire de paternité, Adèle va tout faire pour protéger sa famille, son fils et elle-même. Elle n’y croit pas au début, n’y croira pas mais elle acceptera les demandes. Ce seront des nuits sans sommeil, des journées à se torturer afin que son secret ne soit pas dévoilé. Et le drame se joue en huit-clos avec trois personnes et un enfant qui se cache en haut des escaliers et qui a tout vu et entendu. Sa mère ne pourra rien y faire, à part se sauver elle-même des rouages judiciaires et tenter de vivre sa vie avec ce drame qui s’est passé.

    Bertrand, le mari d’Adèle, se sent supérieur à elle. Il a pris une revanche sur son passé de petit garçon harcelé. Il ne supporte pas le mensonge et sa vie se doit d’être idyllique. Il essaie de mener tout le monde à la baguette. Rien ne doit casser ce cadre. Il sait ce qu’il risque avec ce drame et il demande à sa femme de choisir.

    Pour Hugues Lionel, cette rencontre avec Adèle, soit Marie, pour lui, ce sera une véritable obsession. De son côté, il vit un drame. Son père est atteint de la maladie d’Alzheimer et il n’est pas préparé à affronter ce pan de sa vie. A 40 ans, le fait de comprendre qu’il a un fils va forcément changer sa vie. Il va vouloir s’immiscer dans la vie de son fils pour créer un lien. Mais il n’a pas du tout élevé cet enfant et la justice ne pourra pas lui donner raison, car son fils ne manque de rien, sa famille ne le brutalise pas.

    Et qu’en est-il de ce petit garçon de même pas 10 ans ? En définitive, tout tourne autour de lui. Lucas a toujours été un petit garçon secret. Sa mère, Adèle, s’en est beaucoup inquiété. Elle aurait voulu partager beaucoup plus de choses avec lui, qu’il soit beaucoup plus tendre. Mais Lucas s’enferme dans son monde, il est réservé, il est souvent très loin. Il a peu d’amis. Il ne supporte pas l’injustice. Il tente de juguler ses profondes colères. Et il se fait ses propres opinions car il se cache quand il y a des disputes et il entend tout.

    Barbara Abel commence son roman par un meurtre. Elle va revenir avant ce meurtre et raconter l’histoire d’Adèle et de Hugues, en trompant bien son lecteur. Mais cela s’arrête franchement là pour moi. J’aime beaucoup certains romans de Barbara Abel, mais d’autres, comme celui-ci ne sont pas étoffés, je ne les comprends pas. Je comprends toutefois que le drame d’ouverture a bien un point d’ancrage. Des secrets sont toujours présents dans les familles. Les enfants en pâtissent bien souvent et ne peuvent pas grandir, avoir confiance en eux, pour vivre leur propre vie. Un roman qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Dommage.

  • lillybouquine 4 mai 2024
    Comme si de rien n’était - Barbara Abel

    Adèle est une jeune femme énigmatique dont la personnalité interroge, maman d’un petit Lucas tout aussi insaisissable.Bertrand son papa est lui aussi un personnage ambivalent, le couple en apparence heureux semble dissimuler avec beaucoup d’habileté de profondes fêlures, et un secret de famille se dévoile dès les premières pages. Lorsque Adèle croise Hugues le nouveau professeur de solfège , celui ci la reconnait immédiatement. Dans son souvenir elle s’appelle Marie ils ont vécu une torride nuit d’amour 8 ans auparavant. Immédiatement dans la tête de Hugues un déclic, une fixation un engrenage meurtrier s’engage jusqu’au drame.

    Je vous avoue qu’en débutant ce roman je n’aurais jamais pensé en écrire une chronique en demi teinte. Dès les premières lignes on retrouve la plume si caractéristique de Barbara Abel, des personnages complexes à l’apparence parfaite mais à l’âme noire, on devine le drame, on effleure du doigt les contours d’une histoire macchiavélique, on sent poindre une atmosphère moribonde, mais d’un coup tout retombe comme un soufflet.

    J’avais à la lecture du résumé imaginé et espéré une montée en puissance jusqu’à l’explosion ultime , mais je n’ai pas ressenti ce que j’aurais voulu.

    J’avais tellement aimé les fêlures qui est un de mes thrillers préférés, et j’ai dès les premières lignes pensé retrouver la violence sous jacente de Derrière la haine, je m’attendais à suffoquer avec Adèle, à souffrir avec Lucas,je me suis accroché à toutes ces émotions que Barbara Abel fait d’ordinaire naître en moi et je n’ai pas éprouvé de peur, je n’ai pas eu d’empathie pour les personnages et je pense être complètement passée à côté du roman ce qui me désole.

    Je reconnais par contre que la plume est addictive et si je connaissais pas aussi bien l’autrice j’aurais surement plongé dans cette histoire. Le coup de coeur sera pour le prochain.
    Vu les très bonnes critiques de ce roman je vous conseille de le découvrir.

  • lillybouquine 4 mai 2024
    Comme si de rien n’était - Barbara Abel

    Adèle est une jeune femme énigmatique dont la personnalité interroge, maman d’un petit Lucas tout aussi insaisissable.Bertrand son papa est lui aussi un personnage ambivalent, le couple en apparence heureux semble dissimuler avec beaucoup d’habileté de profondes fêlures, et un secret de famille se dévoile dès les premières pages. Lorsque Adèle croise Hugues le nouveau professeur de solfège , celui ci la reconnait immédiatement. Dans son souvenir elle s’appelle Marie ils ont vécu une torride nuit d’amour 8 ans auparavant. Immédiatement dans la tête de Hugues un déclic, une fixation un engrenage meurtrier s’engage jusqu’au drame.

    Je vous avoue qu’en débutant ce roman je n’aurais jamais pensé en écrire une chronique en demi teinte. Dès les premières lignes on retrouve la plume si caractéristique de Barbara Abel, des personnages complexes à l’apparence parfaite mais à l’âme noire, on devine le drame, on effleure du doigt les contours d’une histoire macchiavélique, on sent poindre une atmosphère moribonde, mais d’un coup tout retombe comme un soufflet.

    J’avais à la lecture du résumé imaginé et espéré une montée en puissance jusqu’à l’explosion ultime , mais je n’ai pas ressenti ce que j’aurais voulu.

    J’avais tellement aimé les fêlures qui est un de mes thrillers préférés, et j’ai dès les premières lignes pensé retrouver la violence sous jacente de Derrière la haine, je m’attendais à suffoquer avec Adèle, à souffrir avec Lucas,je me suis accroché à toutes ces émotions que Barbara Abel fait d’ordinaire naître en moi et je n’ai pas éprouvé de peur, je n’ai pas eu d’empathie pour les personnages et je pense être complètement passée à côté du roman ce qui me désole.

    Je reconnais par contre que la plume est addictive et si je connaissais pas aussi bien l’autrice j’aurais surement plongé dans cette histoire. Le coup de ❤️sera pour le prochain.
    Vu les très bonnes critiques de ce roman je vous conseille de le découvrir.

  • Kamiyu-chan 4 mai 2024
    Comme si de rien n’était - Barbara Abel

    J’ai découvert Barbara Abel avec Derrière la haine. C’est peu dire que j’avais adoré ce roman. Quand j’ai vu qu’elle avait écrit un nouveau roman, je me suis littéralement jetée dessus pour le plus le lâcher avant de l’avoir fini. Comme si de rien n’était est un très bon thriller psychologique comme je les aime.

    Les apparences sont systématiquement trompeuses et tous les personnages ont quelque chose à cacher ou une part d’ombre. Très vite, on pense les avoir cerné puis, alors que l’intrigue avance, on se rend compte de son erreur. Leur psychologie est disséquée avec minutie, apportant beaucoup de noirceur à une famille qui semble en tout point idéale. La maison de rêve d’Adèle devient presque une prison tant l’ambiance est pesante, lourde et angoissante.

    Avec sa plume toujours aussi fluide et addictive, Barbara Abel maîtrise parfaitement l’art de manipuler son lecteur. Le rythme assez lent n’empêche pas le suspense de monter crescendo, alors que l’on sent bien qu’un drame va arriver, jusqu’à un dénouement aussi noir, explosif que savoureux. Les multiples rebondissements, le suspense à couper au couteau ainsi que l’intrigue bien retorse rendent cette lecture hautement addictive.

    Pour conclure, Barbara Abel nous offre un nouveau roman addictif qui se lit d’une traite. C’est toujours un plaisir d’entrer dans ses histoires et de me laisser mener en bateau.

  • Cindymartin.13 3 mai 2024
    Comme si de rien n’était - Barbara Abel

    Adèle est une femme et une mère de famille au quotidien bien ordonnée.
    Luca, son fils, est un enfant un peu spécial et s’inquiète beaucoup pour lui tout le contraire de Bertrand le père.
    Le nouveau professeur de solfège de Luca, Mr Hugues Lionel pense reconnaître Adèle ou plutôt Marie, pourquoi prêtant-elle le contraire ?
    Les erreurs du passé refont surface quand on s’y attend le moins, mais peut-on indéfiniment faire Comme Si De Rien N’était ?

    Un roman psychologique envoûtant par les apparences trompeuses de ce cocon familial un peu trop parfait bien que Luca n’exprime aucun sentiment et reste en retrait d’à peu près tout.
    Le nouveau professeur de Luca va faire effondrer la plénitude de la famille Moreau.
    Le récit est merveilleusement bien écrit par la plume de l’autrice aussi fluide qu’incisive.
    Je me suis immédiatement attaché à Adèle, tout l’inverse avec Bertrand, un homme, complètement déstabilisant par son caractère.
    Le professeur Hugues m’a émue par son quotidien et ses problèmes, mais il est devenu très horipilan à mon goût par la suite.
    L’histoire m’a tenue en haleine jusqu’à un certain moment, certains choix ne m’ont malheureusement pas convaincu.
    Ceci dit ce roman se dévore par des révélations inattendues.

    Un rythme constant et plaisant qui nous entraîne dans une spirale infernale.
    Le final est sympathique même si je l’ai trouvé un peu trop vite expédié.
    Une bonne lecture, cependant, il m’a manqué une certaine dose d’adrénaline et de frisson pour être véritablement conquise.

    Je vous recommande fortement de vous faire votre propre avis pour échanger par la suite.

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