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Germania - Harald Gilbers

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Résumé :

L’enquête d’un détective juif sur les traces d’un criminel nazi dans le Berlin des derniers jours du Reich

Berlin, été 1944. De jeunes femmes sont retrouvées mortes, nues et mutilées, devant des monuments aux morts de la Première Guerre mondiale. Contre toute attente, le SS-Hauptsturmführer Vogler fait appel à Richard Oppenheimer, l’ancien enquêteur star. Pourtant Oppenheimer est juif et donc officiellement interdit d’exercer... Tiraillé entre son quotidien misérable dans une " maison juive " et le confort que lui offre son nouveau statut, Oppenheimer est de plus en plus inquiet. Tous les indices pointent vers un assassin appartenant à l’élite nazie, si Oppenheimer échoue, son destin est scellé. Mais n’est-il pas encore plus dangereux de démasquer le coupable ?

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Vos #AvisPolar

  • CamilleBook 24 août 2021
    Germania - Harald Gilbers

    « La question de savoir jusqu’à quel point les bons pouvaient se montrer méchants lorsqu’ils combattaient le mal ne se posait plus. À la terreur, les Alliés répondaient par la terreur. »

    J’aime beaucoup les thrillers historiques, surtout quand ils sont bien documentés.
    L’ambiance et le quotidien de la capitale allemande dans ces années difficiles où la guerre se retourne contre l’Allemagne sont bien dépeints.
    Les rationnements, les interdictions, les sirènes qui hurlent, les raids aériens, les immeubles rasés, les vies perdues par centaines.
    La population berlinoise subit de plein fouet les répercussions de la folie nazie. La victoire n’est désormais, pour beaucoup, plus qu’une illusion et le Reich qui devait perdurer mille ans s’effondre.

    À cela s’ajoute une bonne description de la machine administrative nazie. La façon dont les services s’organisent et se coordonnent, la propagande constante, la suspicion partout.

    J’ai été séduit par l’aspect historique, un peu moins par l’aspect thriller. C’est une relativement bonne intrigue, bien construite, suffisamment rythmée, mais sans surprises. On ne retient pas son souffle et on ne meurt pas d’envie de connaître le dénouement.

    Le duo formé par le commissaire Oppenheimer et le SS Vogler est tout de même intéressant. Bien que tout les oppose et bien que Oppenheimer soit conscient que sa vie, en tant que Juif, ne tient qu’à un fil, une forme de respect mutuel va s’installer.
    Mais là encore j’aurais aimé que ce soit plus approfondi. Que les personnages se confrontent, eux et leurs idées et idéaux. Ce serait très exagéré de dire que leur relation est survolée, mais je reste un peu sur ma faim.

    L’un dans l’autre, une lecture plaisante qui vaut essentiellement pour son contexte historique assez fouillé. C’est intéressant de se placer du côté de la population civile allemande, du côté de ceux qui n’ont à la fois rien demandé mais qui ont participé à l’avènement de la folie guerrière et meurtrière nazie.

  • 1001histoires 27 avril 2019
    Germania - Harald Gilbers

    Germania : "Le commissaire Oppenheimer , il connait son affaire", c’est ce qui se disait à la Kripo ( Kriminalpolizei de Berlin ). Il a participé à l’enquête sur le tueur en série Karl Großmann. Mais en 1944, Richard Oppenheimer ne représente plus rien. Il est juif. Non pratiquant, mais il est juif et porte par obligation l’étoile jaune cousue sur ses vêtements. Il vit à Berlin dans un immeuble sordide réservé aux juifs. Oppenheimer est marié à Lisa, elle possède un certificat d’aryanité. C’est ce qui la sauverait si son mari venait à disparaître. C’est peut-être aussi ce qui a permis à Richard de survivre jusqu’à maintenant.

    En 1944 Berlin est en ruine et en cendre suite aux bombardements quotidiens des alliés. Ils rythment le roman et la vie des berlinois. Bombardements, incendies, ruines, morts ensevelis, survivants coincés dans les caves des immeubles effondrés et dans l’attente d’être délivrés par les pompiers qui continuent à intervenir efficacement. Le métro circule encore, tant bien que mal. Pas facile de survivre sur ce champ de bataille, surtout qu’à ces dangers s’ajoute la peur d’être arrêté lorsqu’on est juif. Pour supporter ces horreurs, Oppenheimer a un remède, les comprimés de Pervitin, "méthamphétamine de synthèse permettant de repousser la fatigue et de faire oublier l’angoisse".

    Harald Gilbers offre au lecteur un véritable et excellent documentaire sur le quotidien berlinois du milieu des années 1944 ( le débarquement en Normandie a lieu pendant le roman ). Les bombardements bien sûr mais aussi les difficultés d’approvisionnement sont le quotidien tragique des berlinois ordinaires. Mais il reste une vie festive à Berlin, dans les boîtes de nuit réservées à l’élite nazie le champagne coule à flots.

    Le Reich glorieux imposé par Hitler et les nazis est à l’agonie. Sa capitale fastueuse, Germania, ne sortira finalement pas de terre et restera à l’état de maquette. Du Reich victorieux il ne reste que la propagande à laquelle plus aucun berlinois ne croit.

    Tôt le dimanche 7 mai 1944, Richard Oppenheimer a été emmené par le Sicherheitsdienst. Mais finalement ce n’est pas le Juif qui a été arrêté, c’est le réputé commissaire Oppenheimer qui est sollicité pour mettre fin aux crimes d’un tueur en série qui terrorise les nuits festives berlinoises. Il va devoir faire équipe avec Le Hauptsturmführer Vogler, un jeune officier de la SS qui a fait une brillante carrière sous l’uniforme noir, sans scrupule. Un Juif faisant équipe avec un SS, c’est impossible. Qu’à cela ne tienne, jusqu’à la fin de l’enquête, Goebbels relève Oppenheimer de son appartenance au peuple juif.

    Le commissaire Oppenheimer est rusé, expérimenté, opiniâtre et sa connaissance de la pègre berlinoise lui permet de bénéficier d’une aide inattendue. Et puis il y a son amie Hilde, une résistante qui agit dans la clandestinité et qui est particulièrement compétente en criminologie. Filatures, planques, minces indices à exploiter sont au rendez-vous, l’action, le suspense et les rebondissements aussi.

    Harald Gilbers offre au lecteur un excellent roman policier historique. Bien sûr avant il y avait Philip Kerr et Bernie Gunther mais voir Oppenheimer évoluer dans le quotidien berlinois de 1944 est à la fois inattendu et novateur et au final une réussite totale. L’auteur de nationalité allemande a voulu insister sur la tragédie vécue par le peuple allemand.

    Bibliographie de l’auteur : ICI

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