- Auteur : William Boyle
- Editeur : Editions Gallmeister
- Date de sortie : 18 juin 2020
- EAN : 9782351781906
Disponible sur
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Résumé :
Veuve d’un célèbre mafioso de Brooklyn, Rena Ruggiero n’apprécie guère les lourdes avances de son voisin octogénaire Enzio qu’elle finit par assommer à coups de cendrier. Persuadée de l’avoir tué, elle "emprunte" la magnifique Impala du séducteur éconduit pour filer chez sa fille Adrienne, qui lui claque la porte au nez. En face, une voisine compatissante lui offre l’hospitalité : la pétillante Lacey Wolfstein, ancienne star du porno, est ravie d’avoir un peu de compagnie. Mais l’ambiance se tend quand Richie, l’amant d’Adrienne, tueur de la mafia, débarque avec un joli magot obtenu en massacrant une bande rivale. Et il est suivi de près par Enzio, pas si mort que ça. Mieux vaut décamper rapidement, d’autant que le clan décimé par Richie n’a pas dit son dernier mot.
Road trip à l’humour noir et féroce, le nouveau roman de William Boyle est l’histoire jubilatoire de trois femmes qui célèbrent l’aventure, la liberté et l’amitié née d’un parfait concours de circonstances.
DesLivresEtMoi7 24 mai 2021
L’Amitié est un cadeau à se faire - William Boyle
Si je connais l’auteur de nom, c’est la première fois que je lis un titre de celui-ci… La première fois, oui… Mais sûrement pas la dernière ! Je ne sais pas si tous ces titres sont du même acabit mais celui-ci est bigrement drôle tout en étant touchant et plein d’humanité. Avec ses personnages tout à la fois truculents et attachants, l’auteur conjugue à merveille profondeur et légèreté pour nous offrir un roman rythmé d’une plume fluide et soignée pour aborder l’amitié, oui mais la famille aussi… Et c’est très réussi !
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/01/janvier-2021-le-club-de-lecture-virtuel.html)
Matbaum 10 octobre 2020
L’Amitié est un cadeau à se faire - William Boyle
Un immense polar made in US, coup de coeur. Pas uniquement pour moi, coup de coeur de toutes les librairies qui s’y connaissent en polar et dans lesquelles je me rends, prix du magazine Transfuge... Franchement, ce roman qui démarre au quart de tour et dont le rythme effréné ne s’arrête jamais, entre Tarantino pour l’humour noir et grinçant, les situations et les dialogues improbables aussi, et Thelma et Louise du fait du rôle essentiel des femmes dans le texte, c’est un régal. C’est un New York et alentours étonnant : l’action se déroule aujourd’hui mais les personnages, les voitures, le décor, tout a un petit côté vintage qui justement correspond à la vie réelle des Américains. Ce roman plonge son lecteur dans les profondeurs de l’âme humaine, mais pas en mode thriller : en mode "nous sommes ainsi faits", tout simplement. Alors, il n’est plus étrange d’être poursuivis par un dingue armé d’un marteau, assoiffé de fric et de sa propre bêtise. Comme il n’est pas étonnant finalement de lire les dialogues entre la veuve d’un mafieux, un peu prude, et une ancienne actrice porno que tous les hommes reconnaissent quand ils la croisent. Il y a de l’humain dans ce roman, c’est pourquoi le rôle des femmes y est à ce point essentiel.