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Les Galeries hurlantes - Jean-Marc Dhainaut

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Résumé :

Karine, dix ans, joue avec un ami imaginaire. Tout ce qu’elle sait, c’est son âge et qu’il n’aime pas Alan Lambin, le spécialiste en paranormal que son père, désemparé et dépassé par une succession de phénomènes étranges, a appelé à l’aide.
Et si l’origine de tout cela se trouvait dans les anciennes galeries minières existant toujours sous ce village du Nord ? Le seul moyen d’accéder à ce dédale oublié de tous serait les sous-sols d’un hôpital abandonné et hanté par le souvenir de tous ceux qui y laissèrent leur vie, un matin d’hiver, treize ans plus tôt.

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Vos #AvisPolar

  • Lou Mael 8 juillet 2023
    Les Galeries hurlantes - Jean-Marc Dhainaut

    J’ai découvert cet auteur, par hasard, suite à une recommandation Amazon Kindle.
    Une fois de plus, c’est la couverture qui m’a attiré.
    J’étais dans une période où je me disais « je vais essayer des thrillers fantastiques pour changer ».
    Eh bien, j’ai été bien inspirée ce jour-là !!
    J’ai dévoré ce livre. Impossible pour moi de le lâcher avant la fin.
    L’auteur est né dans le Nord de la France mais il est également passionné de légendes bretonnes.
    Il a su faire un savant mélange de ces deux éléments pour nous offrir un magnifique livre. Le sujet est maitrisé.
    *****
    Nous faisons la connaissance de personnages attachants et humains.
    Il y a d’abord Alan Lambin, spécialiste en paranormal. Cet homme qui, part son père, se trouve avoir des origines dans le bassin minier du Nord de la France va venir en aide à Karine et son père qui se trouvent être victimes de phénomènes étranges.
    Ce père, c’est Etienne Delbique. Un homme au bord du gouffre qui doit gérer la perte de sa femme et les phénomènes étranges qui se passent dans sa maison.
    Un homme acculé par les soucis financiers, le deuil de sa femme, sa belle-mère, une femme qui a semble-t-il perdu la tête. Un homme terriblement humain, dans la souffrance qui va demander de l’aide à Alan Lambin.
    Alan Lambin, un homme au grand cœur, qui fait preuve d’empathie, va affronter ses peurs, mettre de côté ses croyances pour aider Etienne et sa famille.
    C’est sur cette base que se crée l’histoire.
    *****
    Nous voilà donc transportés dans le Nord de la France. L’auteur nous décrit la vie de ces hommes, les mineurs, qui ont vécu de l’exploitation de la mine : le chevalement, les corons…
    Le Nord est ma région de cœur et je n’ai donc eu aucun mal à m’y transporter au fil des pages.
    Et je ne doute pas que n’importe quel lecteur y sera aussi transporté dans la mesure où JEAN MARC DHAINAUT sait trouver les images et les mots qu’il faut pour nous inclure dans la vie de Karine et son père.
    Cette histoire qui, à la base, se veut horrifique est également d’une beauté inouïe.
    La vie des mineurs y est dépeinte avec une authenticité et une chaleur qui m’ont touchée droit au cœur.
    Il y a un passage notamment avec un coup de grisou, risque connu et avéré que vivaient les mineurs au quotidien. Nous vivons ce moment comme si nous y étions, impuissants.
    Les scènes décrites dans l’hôpital et les mines sont criantes de réalisme, de beauté, de souffrance.
    Ne vous arrêtez pas au titre en vous disant « c’est une histoire d’horreur, ce n’est pas pour moi ».
    Tentez l’aventure : Il y a une humanité à couper le souffle dans chacune des pages de ce livre.
    C’est pour moi un livre d’une grande générosité mais aussi d’une grande humanité.
    Vous l’aurez compris, j’ai adoré ce livre et je vais m’empresser de découvrir les autres livres de JEAN MARC DHAINAUT.

  • mimi85600 28 mars 2022
    Les Galeries hurlantes - Jean-Marc Dhainaut

    La première chose à souligner concernant ce roman, c’est qu’il s’agit du tome 3 d’une quadrilogie. Pour ma part, c’est le premier que je lisais afin de pouvoir ensuite m’attaquer au 4ème " Les couloirs démoniaques " qui nécessite d’avoir au moins lu ce troisième roman. J’ai donc fait connaissance à retardement avec l’ami Alan, "chasseur de fantômes" bien qu’il n’aime pas trop cette désignation, sur le départ pour une nouvelle enquête paranormale dans un petit village du nord de la France.

    Le voila donc dépêché au sein d’une famille qui vit d’étranges phénomènes. En effet, la fille, Karine, âgée de dix ans, semble parler et jouer avec un ami imaginaire. La grand-mère semble avoir perdu la boule depuis la disparition de son mari dans les mines et tricote inlassablement un pull pour son retour. Et le père de la petite, sombre jour après jour dans la dépression. Pour couronner le tout, quelque chose semble tout faire pour mener la vie impossible à cette famille meurtrie.

    Une cloche qui sonne la nuit, des pas dans l’escalier alors qu’il n’y a personne, la machine à coudre dans la pièce du fond qui se met en route toute seule. Que se passe-t-il ? C’est ce que notre Alan, personnage auquel je me suis immédiatement attachée, va essayer de découvrir à ses risques et péril. Si la mise en place de l’histoire est un petit peu longue, une fois dans l’ambiance, on vit de véritables montagnes russes émotionnelles. Je crois que de mémoire de lectrice, je n’ai jamais eu autant de frissons en lisant un roman. J’ai même versé ma petite larme.

    Je peux donc affirmer haut et fort que cette lecture a été un gros coup de cœur. La suite attend sagement dans ma pal, m’est avis qu’elle n’y restera pas longtemps. Quant aux deux tomes précédents, je vais bien évidemment me les procurer pour les dévorer également.

    Merci beaucoup à Joël des éditions Taurnada pour cette très belle découverte.

  • unevietoutesimple 12 mars 2022
    Les Galeries hurlantes - Jean-Marc Dhainaut

    C’est avec plaisir que j’ai retrouvé le personnage d’Alan Lambin que j’avais apprécié dans “La maison bleu horizon”.
    Enquêteur du paranormal, Alan se déplace dans le Nord (où il a une partie de ses origines) auprès d’une famille en proie à des phénomènes étranges. Il y va un peu à reculons en pensant boucler cette affaire rapidement car selon lui, le père a plus besoin d’une aide psychologique qu’autre chose. de plus, l’état de santé de sa compagne Mina, l’inquiète et il souhaite retourner auprès d’elle rapidement.
    Une fois sur place, il va vite se rendre compte que les choses sont bien plus complexes que ce qu’il imaginait et qu’il est tout à fait possible que le paranormal entre en jeu.
    Jean-Marc Dhainaut nous plonge dans une histoire angoissante où se mêlent paranormal, légendes et tragédies. L’histoire est rythmée et l’angoisse va crescendo au fur et à mesure que l’on avance dans le récit. Par ailleurs, il se plait à jouer avec nous en nous mettant dans le doute sur ce que nous lisons (réalité ? cauchemars ?). J’ai tourné les pages sans m’en rendre compte tant j’étais plongée dans l’histoire.
    Alan va devoir composer avec des spectres mais pas que car autre chose rode autour de lui (j’attends avec impatience la suite de ses aventures pour en savoir plus à ce sujet).
    Certains passages, lus avant de m’endormir, m’ont bien fichu la frousse et je me suis parfois demandée si je choisissais bien mon moment pour lire car je craignais que mon sommeil soit troublé par ce que je venais de lire.
    L’écriture de l’auteur est fluide et nous tient en haleine tout au long de l’histoire. L’émotion est présente et ajoute au côté pesant de l’ambiance dans cet environnement gris et froid. L’ensemble donne une lecture vraiment plaisante.

  • Liliaza 22 juillet 2020
    Les Galeries hurlantes - Jean-Marc Dhainaut

    ous retrouvons Alan Lambin dans ce troisième tome où il enquête seul. Notre chère Mina ne l’accompagne pas cette fois-ci et c’est un Alan face à ses doutes que nous découvrons là. Il est partagé entre les faits dits scientifiques mais aussi son propre don qu’il devrait bien finir par accepter ou pas. Il se heurte aussi à Étienne qui, au bord de la crise de nerfs, a du mal à croire que sa famille est hantée.

    Tous les aspects de l’horreur sont bien présents : l’ami imaginaire de la petite, les bruits de pas dans l’escalier, la "vieille folle", un massacre, une tragédie. Le décor est posé et l’auteur réussit à nous surprendre à chaque avancée de l’enquête. L’auteur aborde ici un côté qu’il n’avait pas traité (du moins pas que je me rappelle) : la paralysie du sommeil. Un vaste sujet très intéressant et qui apporte énormément à l’histoire. Cette histoire nous amène de découverte en découverte avec du frisson mais aussi de la tristesse. L’auteur réussit avec brio à conjuguer les deux. La petite séance d’urbex d’Alan est vraiment flippante et captivante. Un point que j’ai beaucoup apprécié est le sens des réalités de Karine. Il est rare de voir une petite de 10 ans avoir conscience que son ami imaginaire et sa mère qu’elle entend sont des fantômes. Pour elle c’est un fait et on apprend à vivre avec.
    L’écriture de l’auteur est un réel plaisir. Il sait nous faire frissonner et nous laisse avec une sensation d’inachevé pas désagréable. Je voudrais aussi le féliciter pour l’ascenseur émotionnel qu’il nous a fait à la fin. Bravo. Il va être dur d’attendre la suite.

  • Auryn 14 février 2020
    Les Galeries hurlantes - Jean-Marc Dhainaut

    Juillet 1987 - Alan Lambin va venir en aide à Etienne Delbique, un jeune veuf qui vit avec sa fille Karine et sa belle-mère.
    Depuis le décès de sa maman, la petite Karine joue avec un ami imaginaire et sa grand-mère a fini de perdre la tête et passe sa journée à tricoter en répétant sans arrêt une série de chiffres. Etienne se sent dépassé par tout ça et perd pied.
    Alan va mener son enquête en creusant dans l’histoire de cette famille. Celle-ci va le conduire dans les galeries d’une mine abandonnée situées sous un hôpital désaffecté. Ambiance glaçante assurée... !!

    Je trouve que cette enquête se rapproche un peu de "La maison bleue horizon" du point de vue de l’atmosphère et de l’histoire familiale. J’ai eu l’impression de faire de l’urbex en compagnie d’Alan dans les ruines de l’hôpital et de la mine. Et j’ai adoré ça.
    Malgré les réticences d’Etienne, Alan va tout faire pour aider cette famille en détresse. Pourtant, sur le plan personnel, notre chasseur de fantômes est dans la tourmente. Il est inquiet pour sa compagne et ses cauchemars recommencent. Tout n’est donc pas tout rose pour Alan. L’auteur va d’ailleurs lui faire vivre (ainsi qu’aux lecteurs) une situation des plus effrayante. Et j’avoue avoir été scotchée...

    J’ai vraiment beaucoup aimé cette troisième enquête d’Alan Lambin et j’ai hâte de lire la prochaine.

  • L’atelier de Litote 30 juillet 2019
    Les Galeries hurlantes - Jean-Marc Dhainaut

    Avez-vous prévu de faire un peu de spéléo cet été, ne serait-ce que pour vous rafraîchir ? Sinon vous pouvez aussi lire les pages des galeries hurlantes et frissonnez aux côtés de son héros chasseur de fantômes, Alan Lambin. C’est toujours un plaisir que de retrouver ce personnage récurent, un homme comme tout le monde ? Pas vraiment, depuis qu’il est avec Mina sa femme médium, il baigne dans ses ondes. Alors quand l’appel désespéré de la famille Delbique arrive, il va partir dans le Nord de la France au pays des corons pour tenter d’aider cette famille en grande difficulté. Dès son arrivée, il rencontre le père qui semble complètement dépassé et trouve du réconfort dans la bouteille, la fille Karine qui s’isole avec son ami imaginaire et la belle-mère qui semble avoir perdue la tête et ne prononce qu’une suite de chiffres sans fin. Alan va en apprendre un peu plus sur l’histoire de cette famille ainsi que sur ce village où un drame a eu lieu dans l’hôpital bâti sur d’anciennes galeries minières a fermer treize ans plutôt causant le décès de nombreuses personnes. Je me suis laissée emporter dans l’univers fantasmagorique que nous brosse l’auteur avec grand talent. On sort de la réalité pour entrer dans un nouveau monde fait de revenants, d’âmes perdues et de chagrin intense. J’ai aimé ressentir ce décalage entre fiction et réalité. Les éléments de tension viennent s’additionner pour nous mettre dans un état chargé d’angoisse et d’inquiétude. Comme à chaque fois, je ne peux m’empêcher d’y croire et c’est ce qui rend ma lecture si agréable. L’auteur nous livre des histoires de plus en plus élaborées qui donnent le frisson sans tomber dans l’horreur ou l’épouvante. On trouve là une intrigue de qualité qui prend sa source dans le patrimoine minier du nord de la France. On ressent les émotions des personnages qu’ils soient vivants ou revenants. Un suspense nous prend à la gorge qui ne verra sont apaisement qu’en toute dernière ligne, un livre à déguster lentement. Bonne lecture.

  • Sharon 24 juillet 2019
    Les Galeries hurlantes - Jean-Marc Dhainaut

    Il s’agit ici de la troisième enquête d’Alain Lombin. J’ai lu la deuxième, et cette fois-ci, il est bel et bien en couple avec Mina. Alain part dans le Nord, berceau de sa famille paternelle, d’où sa connaissance des terrils, du monde de la mine. Un retour au source, pas forcément dans les meilleures conditions puisque Mina, souffrante, n’a pas pu l’accompagner. Il comptait sur elle, sur son empathie avec autrui, plus que ses capacités de medium : Alain sait qu’il peut être parfois d’un abord abrupte, et la famille qui l’a contactée a avant tout besoin de soutien. Je dirai que leur souffrance, celle d’Etienne notamment, est telle qu’il doute (forcément), qu’il a besoin d’aller vite, tant la situation est intenable pour lui.
    Alain doit gérer beaucoup d’événements, beaucoup trop même pour lui. Les années 80 ne furent pas les plus faciles à vivre, on oublie tout ce que l’on n’avait pas à l’époque. On oublie aussi, de manière intemporelle, l’incroyance autour de tout ce qui est surnaturel. Alain lui-même doute de certains faits, auxquels il assiste pourtant, comme il a douté des compétences de Mina : ce polar nous fait basculer dans le fantastique, non dans le merveilleux, tous ne croient pas en ces phénomènes, et même certains en tirent profit. Pour d’autres, il faut cacher ce qu’ils sont réellement, et mener la vie la plus normale possible - et est-ce réellement possible ?
    Je me suis littéralement laissée embarquer dans ce roman douloureux. Alain se confronte de plein fouet à la souffrance d’autrui, et en se plongeant dans le passé complexe et douloureux de la mine, il découvre les liens entre l’histoire collective et l’histoire individuelle. Il se questionne, face à ce qu’il affronte, et avec lui, je suis passée par toute une palette d’émotion, voulant savoir jusqu’où il serait capable d’aller pour aider les autres. La conclusion de l’enquête est à cet égard courageuse, parce qu’à nouveau elle fait penser autrui avant lui - mais je n’en dirai pas plus, parce que la parole est très importante dans ce récit.
    Oui, parler, ne pas parler, se livrer, se confier, révéler ou pas ses secrets. Parler ne fait pas forcément partie des habitudes, et combien de situations dramatiques auraient pu être évitées si les gens avaient trouvé quelqu’un à qui parler ? Au fond, n’est-ce pas cela que les esprits cherchent, délivrer un message pour enfin trouver la paix ?
    Les galeries hurlantes est un roman particulièrement prenant et poignant.

  • VALERIE FREDERICK 15 juillet 2019
    Les Galeries hurlantes - Jean-Marc Dhainaut

    Je ne suis vraiment pas une habituée des romans dits « d’horreur ». Je suis bien trop froussarde pour me confronter aux maisons hantées, aux fantômes et autres esprits frappeurs qui, une fois le livre refermé, viennent me turlupiner dans mes pires cauchemars pendant des semaines.
    Mais là, j’ai craqué pour ce roman de Jean-Marc Dhainaut en connaissance de cause : il allait y être question de paranormal et de phénomènes étranges…
    Le fait que l’auteur soit du Nord et que l’intrigue dudit roman se déroule dans les galeries minières de cette région qui est celle où je suis née y sont pour beaucoup dans mon « effronterie livresque » : j’allais oser me plonger dans mes frayeurs par amour pour les Hauts de France !
    Hé bien, je ne regrette pas ! J’ai été littéralement happée par cette histoire où, certes, apparaissent des revenants, où claquent les portes et où une petite fille parle avec un ami invisible. Mais au-delà de cela, c’est l’aspect profondément humain du personnage principal, Alan Lambin, « chasseur de fantômes », qui m’a passionnée. Loin de pratiquer ce que l’on connait par le biais de films ou de livres comme étant de l’exorcisme, Alan Lamblin est avant tout un scientifique, qui cherche l’origine du mal-être humain et les raisons qui pousseraient, éventuellement, des esprits à venir les tourmenter. Sa devise ? « Les fantômes, oui, pourquoi pas, mais pas si vite ». Il prend le temps d’écouter ces personnes dévastées, persuadées d’être les victimes d’esprits frappeurs revenus pour se venger, tout en analysant les potentielles perturbations telluriques et les ondes négatives. C’est un fin psychologue qui fonctionne à l’instinct, sans folklore ni gri-gri.
    Alors au cœur du malheur de la famille Delbique, il lui faudra faire preuve de patience, d’empathie et de courage, notamment pour se rendre dans les anciennes galeries minières existant toujours sous le village, à la recherche de réponses…
    Jean-Marc Dhainaut a su m’y emmener faire une ballade terrifiante, en apnée ! Mais quelle lecture !!!!

  • Asciena Rose 11 juillet 2019
    Les Galeries hurlantes - Jean-Marc Dhainaut

    Encore une fois quel plaisir de retrouver Alan dans une nouvelle enquête.

    Je suis un peu déçue que Mina n’accompagne pas Alan dans son enquête, cependant elle est encore un peu plus présente dans ce tome, le prochain livre sera la bonne occasion pour elle de briller !

    Notre cher enquêteur fait un peu d’urbex et rien ne l’effraye (ou si peu), d’ailleurs ça lui sera reproché par la personne sujette aux hantises, qui décidément n’y comprends absolument rien, tellement que l’on se dit qu’il le fait exprès de ne pas comprendre la situation, et surtout de faire si peu confiance à une personne qui tente de l’aider sans lui demande le moindre centime … Une personne vraiment dépassée par les événements, par la vie, la hantise, sa fille, …

    La petite fille en revanche est très touchante, malgré le fait qu’elle ait 10 ans, j’avoue que j’aurais donné beaucoup moins à la fillette, car elle ne semble pas très bien comprendre que son ami imaginaire est un fantôme et que le fait de lui parler met son père dans tous ses états.
    A 10 ans je préservais mes parents de toutes choses qui puissent les agacer (un mauvais bulletin scolaire pour ne pas le nommer par exemple :p ) Je suis du coup quelque peu dubitative dans tel comportement …

    J’ai beaucoup aimé l’évolution du personnage d’Alan qui est de plus en plus réceptif au paranormal et qui laisse de côté ces doutes, aux côtés d’Alan le lecteur embrasse l’irréel avec délectation.

  • Le Monde de Marie 3 juillet 2019
    Les Galeries hurlantes - Jean-Marc Dhainaut

    Quel bonheur de retrouver Alan dans cette nouvelle enquête qui ne réserve aucun répit au lecteur.

    Une enquête qui va jouer avec nos nerfs aussi bien sur l’enchaînement des évènements que sur la vie privée de Alan. Et plus particulière par rapport à Nina. Elle ne sera que très peu présente durant le récit, car atteinte d’un mal assez étrange, mais n’aura de cesse d’occuper nos pensées. L’auteur est allé ici très loin et mon attachement pour Alan et Nina m’aura conduite aux larmes.

    Une enquête dans laquelle Alan va intervenir seul et, quand bien même il va s’heurter au scepticisme du père de la famille dans laquelle il intervient, il ne baissera pas les bras et fera tout pour découvrir la vérité. Une vérité qui sera synonyme de libération pour cette petite famille du nord. Cette dernière en pleine détresse face aux évènements auxquels elle doit faire face depuis déjà de trop nombreux mois.

    Des manifestations dans le foyer familial, un ami pas si imaginaire que cela et qui est d’ailleurs plus qu’inquiétant, des investigations dans un hôpital et de vieilles galeries minières abandonnés suite à un évènement ayant coûté la vie à un très grand nombre de personnes. Des lieux qui font froid dans le dos et où nombre d’âmes n’ont pas trouvé la paix.

    Dès les premières pages j’ai été captivée. J’ai ressenti des frissons, de l’angoisse, de la peur. J’ai été touchée par les protagonistes et leur histoire. Bien plus qu’une histoire de fantômes, l’auteur nous parle d’une époque, de la vie des personnes travaillant dans les mines.

    Une nouvelle aventure sans fausse note, qui joue avec nos nerfs et qui m’a happée de la première à la dernière ligne. Une très belle réussite.

  • Angie - Blog Culturez-moi 1er juillet 2019
    Les Galeries hurlantes - Jean-Marc Dhainaut

    Classique…
    Jean-Marc Dhainaut n’en est pas à son coup d’essai dans l’écriture horrifique puisque Les galeries hurlantes, fait partie d’une série. La saga d’Alan Lambin, enquêteur en paranormal. Je n’avais pas lu les précédents tomes (je regrette d’ailleurs…) mais cela n’a en rien entaché ma compréhension de l’histoire.
    J’ai donc fait la rencontre d’Alan Lambin, installé en Bretagne avec sa femme Mina. Ils forment un couple assez similaire au célèbre couple Warren. Un duo qu’enquêteurs paranormaux complémentaires. Lui essai de rester rationnel et oeuvre conjointement avec de nombreuses techniques scientifiques. Elle, médium attache beaucoup d’importance au spirituel et à l’inexplicable. Alors qu’un été pluvieux s’éternise dans la région bretonne (on ne fait aucun commentaire !!), un nouveau cas vient à eux. Etienne Delbique, vit seul avec sa petite fille Karine et sa belle-mère sénile, depuis la disparition de sa femme 2 ans plus tôt. 2 ans que leur maison s’est transformée en un véritable cauchemar. Des bruits nocturnes, des objets qui se déplacent et qui s’animent, des courants d’air et cet ami pas si imaginaire avec qui discute sa fille.
    Proche de devenir fou, Etienne a perdu son travail et sombré dans l’alcool. Alan Lambin est son seul espoir. Mais pour une fois, Alan fera le déplacement vers la région minière du Nord sans sa femme, souffrante. Lorsqu’il arrive dans la maison d’Etienne, sur le territoire Coron, il comprend vite que des forces étranges sont effectivement à l’oeuvre.

    … mais pas tant
    La force de ce roman est tout simplement qu’il n’est pas une succession de clichés du genre. Jean-Marc Dhainaut a su créer des personnages profondément humains loin de toute caricature. J’ai vraiment été émue par Etienne, ce père de famille désoeuvré par les phénomènes qui assaillent et détruisent petit à petit sa famille.
    De plus, loin d’enfermer son histoire entre les murs de la maison, l’auteur nous amène à découvrir toute l’histoire des anciens mineurs du Nord. Car aux abords de la maison d’Etienne, se trouve l’entrée d’une ancienne mine qui 13 ans plus tôt a vu ses galeries s’enflammer et des dizaines de mineurs perdre la vie. Les passages dans la mine abandonnée sont particulièrement oppressants, presque suffoquant. D’ailleurs je remercie l’ampoule ma lampe de chevet qui a eu la gentillesse de vaciller lors de la lecture de l’un de ces passages…
    Plus qu’une histoire de hantise et de mémoire des lieux, c’est l’histoire de toute une époque toute une région qui sert de cadre à ce roman. Un véritable hommage à la région du Nord et aux familles de mineurs qui ont laissé une empreinte éternelle en ces lieux. Passionné d’Histoire et de légendes, l’auteur nous offre une histoire profonde, pleine de réalisme malgré le décor paranormal du récit. D’ailleurs, en bonne bretonne, j’ai adoré ses références aux légendes bretonnes et notamment à l’Ankou, messager de la mort, si connu des vieux bretons.

    En bref
    Je suis vraiment extrêmement difficile avec les romans horrifiques. Il s’agit du genre littéraire qui peut le plus souvent m’apporter de la déception. Alors, quel plaisir d’avoir découvert ce roman. Tout est présent pour un cocktail détonnant : les frissons, la peur, l’atmosphère, les lieux, les émotions. Un postulat de départ classique qui prend par la suite une tournure complexe et travaillée. L’histoire est parfaitement menée, les personnages suscitent l’émotion et la fin, qui nous amène de surprise en surprise, m’a serré le coeur bien plus d’une fois. Ami(e)s amateurs de livres d’horreur, je vous le recommande très chaudement !

    https://culturez-moi.com/les-galeries-hurlantes/

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