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Mon cœur a déménagé -Michel Bussi

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Résumé :

Mon cœur a déménagé est à la fois un récit initiatique, un roman d’amour et d’amitié, une vaste enquête s’étirant sur plus d’une décennie, et bien entendu une intrigue à twist, nul ne sachant, jusqu’à la dernière page, qui connaît la vérité, et qui la manipule."PAPA a tué maman. " Ophélie a tout vu, du haut de ses sept ans. Son père n’est pas le seul coupable. Un homme aurait pu sauver sa mère. Dès lors, Ophélie n’aura plus qu’un but : retrouver les témoins, rassembler les pièces du puzzle qui la mèneront jusqu’à la vérité. Et se venger ! Enfant placée en foyer, collégienne rebelle, étudiante évoluant sous une fausse identité, chaque étape de sa vie sera marquée par sa quête obsessionnelle.

Source : DOLPO



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Vos #AvisPolar

  • Marie 3 décembre 2024
    Mon cœur a déménagé -Michel Bussi

    Roman thriller intéressant.Peut être moins facile d’accès que d’autres livres de Michel Bussi. Reposant essentiellement sur les différentes visions que les protagonistes peuvent avoir d’une scène ou d’un événement.

  • spitfire89 17 juin 2024
    Mon cœur a déménagé -Michel Bussi

    Une intrigue qui est percutante et qui chamboule, Ophélie est une héroïne attachante, cette lecture est captivante, difficile à lâcher, des références nostalgiques, un récit dur mais aussi parsemé de quelques notes d’humours, du suspense jusqu’à la dernière page, des twist plot, du mystère, on est triste, on rigole, on passe par de nombreuses émotions.

  • Sylvie Geoffrion 15 mai 2024
    Mon cœur a déménagé -Michel Bussi

    Dès le départ, un terrible drame. Drame qui fera d’Ophélie dite Folette, petite fille de sept ans, une orpheline. de mère parce que celle-ci mourra et de père parce que celui-ci ira en prison. Terrible contexte familial, la famille a toujours eu des difficultés avec les fins de mois. le père promenant de nombreuses addictions, voulant toujours plus de sous pour les assouvir, aimant mal sa famille, incontrôlable et menaçant. Tellement que la famille a besoin de l’aide d’un assistant social, Richard Vidame, pour les soutenir dans leur autonomie financière.
    Pour les autorités, Maya, la maman, sera tombée de la passerelle sur la rocade. Accident ou suicide ? Rien n’est certain. Juste qu’elle n’était pas seule sur cette passerelle, son mari y était aussi mais dans un état tel, qu’il ne se souvient de rien.
    La petite Ophélie sera placée en foyer mais jamais elle n’oubliera cette nuit et poursuivra les recherches sur le sort de sa mère avec des voisins du quartier, des amis, bref avec les moyens à sa disposition. Une enquête menée au départ par une adolescente, puis par une jeune femme. Car Michel Bussi avec Mon coeur a déménagé nous entraine dans une quête/enquête sur plus d’une décennie parce que ce qui maintient en vie Ophélie est la seule idée de se venger et la haine. Mais surtout de se venger de celui qu’elle croit responsable de la mort de sa mère, cet assistant social, Vidame, qui aurait pu mieux les aider ce soir là et qui n’a rien fait selon elle.
    Le récit d’une obsession, du coeur brisé d’une petite fille, de blessures intimes mais aussi le récit des déviances du système social, de ses lacunes et de ses limites. Il y a également quelque chose de lumineux dans ce roman : l’amitié. Fidèle, solide, parfois avec une loyauté élastique mais toujours présente et bienveillante.
    Mon coeur a déménagé est un vrai thriller, un suspense qui m’a menée de fausses pistes en fausses pistes et qui a su rester dans le crédible, dans le possible.
    Michel Bussi a le don d’être accessible, clair dans son propos avec des chapitres courts qui maintiennent bien le rythme.
    Alors donc gros gros merci à #NetGalleyFrance pour ce livre audio #Moncoeuradéménagé magnifiquement rendu par Laure Filiu et Jean-Marc Coudert.

  • Sylvie Geoffrion 15 mai 2024
    Mon cœur a déménagé -Michel Bussi

    Dès le départ, un terrible drame. Drame qui fera d’Ophélie dite Folette, petite fille de sept ans, une orpheline. de mère parce que celle-ci mourra et de père parce que celui-ci ira en prison. Terrible contexte familial, la famille a toujours eu des difficultés avec les fins de mois. le père promenant de nombreuses addictions, voulant toujours plus de sous pour les assouvir, aimant mal sa famille, incontrôlable et menaçant. Tellement que la famille a besoin de l’aide d’un assistant social, Richard Vidame, pour les soutenir dans leur autonomie financière.
    Pour les autorités, Maya, la maman, sera tombée de la passerelle sur la rocade. Accident ou suicide ? Rien n’est certain. Juste qu’elle n’était pas seule sur cette passerelle, son mari y était aussi mais dans un état tel, qu’il ne se souvient de rien.
    La petite Ophélie sera placée en foyer mais jamais elle n’oubliera cette nuit et poursuivra les recherches sur le sort de sa mère avec des voisins du quartier, des amis, bref avec les moyens à sa disposition. Une enquête menée au départ par une adolescente, puis par une jeune femme. Car Michel Bussi avec Mon coeur a déménagé nous entraine dans une quête/enquête sur plus d’une décennie parce que ce qui maintient en vie Ophélie est la seule idée de se venger et la haine. Mais surtout de se venger de celui qu’elle croit responsable de la mort de sa mère, cet assistant social, Vidame, qui aurait pu mieux les aider ce soir là et qui n’a rien fait selon elle.
    Le récit d’une obsession, du coeur brisé d’une petite fille, de blessures intimes mais aussi le récit des déviances du système social, de ses lacunes et de ses limites. Il y a également quelque chose de lumineux dans ce roman : l’amitié. Fidèle, solide, parfois avec une loyauté élastique mais toujours présente et bienveillante.
    Mon coeur a déménagé est un vrai thriller, un suspense qui m’a menée de fausses pistes en fausses pistes et qui a su rester dans le crédible, dans le possible.
    Michel Bussi a le don d’être accessible, clair dans son propos avec des chapitres courts qui maintiennent bien le rythme.
    Alors donc gros gros merci à #NetGalleyFrance pour ce livre audio #Moncoeuradéménagé magnifiquement rendu par Laure Filiu et Jean-Marc Coudert.

  • Sonia Boulimique des Livres 27 mars 2024
    Mon cœur a déménagé -Michel Bussi

    Le nouveau roman de Michel Bussi est un concentré d’émotions.

    Le 29 avril 1983, la vie d’une famille bascule dans l’horreur. Maja et Josselin vivent dans une cité de Rouen. Ils sont sous tutelle et c’est Richard Vidame, travailleur social, qui est chargé de gérer leur budget. Josselin est alcoolique et violent avec sa femme. En cette terrible nuit, la petite Ophélie, sept ans, est le témoin de la énième dispute du couple, qui verra Maja mourir. Josselin est condamné à la prison, Ophélie placée dans un foyer, où elle se liera avec Nina.

    Pour Ophélie, son père n’est pas le coupable, même si tout le dénonce. Dans sa tête d’enfant, sa mère est morte parce que Vidame n’a pas écouté les appels au secours de Maja.

    Les premiers chapitres ont été hyper durs à lire pour moi. On est dans la tête d’Ophélie, cette petite fille de sept ans, qui assiste, impuissante, au pire qui puisse arriver : l’assassinat de sa mère par son père. J’ai failli arrêter ma lecture, je vous l’avoue. Mais le mal était fait : j’avais envie de savoir comment Ophélie allait s’en sortir. Alors, je me suis accrochée…

    La construction de « Mon cœur a déménagé » est originale. Michel emploie le « tu », ce n’est pas commun. Cela crée une proximité et une immersion unique. Ophélie s’adresse à différents personnages, chaque tête de chapitre nous indiquant à qui Ophélie parle. Cela évite toute confusion et heureusement, car j’ai eu un peu de mal à me faire à ce point du vue narratif. Mais je dois bien admettre que la connexion émotionnelle en devient captivante.

    « Ne vous inquiétez pas pour ça, avais-je envie de leur dire, je ne vous couterai pas cher en rire et en sourire. Je laisserai tout doucement mon cœur refroidir. Faudra juste lui laisser une petite place dans le frigo. »

    La temporalité est également importante, nous suivons Ophélie dans trois époques bien marquées, lors du drame, tout d’abord, puis durant son adolescence et les années collège, et pour finir lorsqu’elle est jeune adulte. Le lecteur grandit avec Ophélie, partage ses peines, et vit avec son désir de vengeance. Toute la vie d’Ophélie tourne autour de cela. Réaction profondément humaine, finalement. Ophélie alimente ce désir avec toute la douleur, la colère et le ressentiment qu’elle peut avoir. Elle s’enferme dans un cycle de violence et de souffrance dans lequel elle va entraîner ses amis. Elle se construit socialement, a des amis, vit des histoires d’amour. Mais elle est habitée par cette vengeance obsessionnelle et une telle rancœur qu’elle ne peut pas avancer et qu’elle risque de se perdre.

    Les personnages qui gravitent autour d’Ophélie sont nombreux. Nina, l’amie de chaque instant, soutient Ophélie, toujours là pour l’aider à atteindre son objectif. Steevy, lui aussi participera aux aventures des deux filles, au mépris du risque. Béné, l’éducatrice du foyer, et Lazare, l’ancien voisin, apportent réconfort et soutien à Ophélie. Lazare mène l’enquête, lui aussi souhaite connaître la vérité. Car de nombreuses zones d’ombres subsistent dans cette nuit dramatique. Des habitants de la cité ne dormaient pas cette nuit-là, certains étaient dehors, d’autre à leur fenêtre. Quelqu’un a forcément vu quelque chose, un détail. Qui savait ? Qui n’est pas intervenu ? Qui n’a rien dit ?

    Lazare apportera de bons conseils, un peu comme le père qu’Ophélie n’a jamais eu.

    « Pourquoi ne regardes-tu pas ton avenir, toi aussi ? Il te reste un papa, des amis, ta vie ne fait que commencer. Envole-toi, Ophélie, envole-toi sans regarder tout en bas. »

    « Mon cœur a déménagé » est un roman riche à tous points de vue. Il évoque le féminicide, bien entendu, mais il plonge également le lecteur dans le poids du passé, le désir de vengeance. Ophélie, enfant placée, comme beaucoup. Le lecteur est immergé dans son quotidien au foyer, c’est loin d’être évident. Le manque d’amour, les repères qui éclatent, l’enfance confrontée à la violence du monde.

    La plume de Michel Bussi est attrayante, fluide, immersive. Les rebondissements sont assez inattendus (l’un a failli me faire pleurer), une fois le roman attaqué, j’ai eu du mal à le lâcher.

    Le portrait d’Ophélie est psychologique. Il lui faut absolument un coupable, quelqu’un sur qui elle pourra déverser toute la haine qui l’habite. Mais qu’a-t-elle réellement vu cette nuit-là ? Ne s’est-elle pas fabriqué de faux souvenirs ? Ne voyant que ce qu’elle voulait voir ?

    Le lecteur suit Ophélie dans sa quête, et il ne connaîtra la vérité que lors d’un twist final à la Michel Bussi, c’est-à-dire, un retournement de cerveau que j’étais bien loin d’avoir vu venir. Je me suis laissée avoir, comme toujours. En refermant ce livre, je me suis dis « Ah oui, quand même ».

    Je vous conseille cette lecture, si vous appréciez la plume de Michel Bussi, vous ne pouvez que passer un excellent moment.

    « Une vieille rose dont les pétales vont flétrir. Sans épines, sans sève, sans rêve. Je n’ai besoin de personne. Je fais juste comme tout le monde, je vais compter les jours qui passent, en attendant de mourir. »

    #Moncœuradéménagé #MichelBussi #PressesdelaCité

  • Sonia Boulimique des Livres 27 mars 2024
    Mon cœur a déménagé -Michel Bussi

    Le nouveau roman de Michel Bussi est un concentré d’émotions.

    Le 29 avril 1983, la vie d’une famille bascule dans l’horreur. Maja et Josselin vivent dans une cité de Rouen. Ils sont sous tutelle et c’est Richard Vidame, travailleur social, qui est chargé de gérer leur budget. Josselin est alcoolique et violent avec sa femme. En cette terrible nuit, la petite Ophélie, sept ans, est le témoin de la énième dispute du couple, qui verra Maja mourir. Josselin est condamné à la prison, Ophélie placée dans un foyer, où elle se liera avec Nina.

    Pour Ophélie, son père n’est pas le coupable, même si tout le dénonce. Dans sa tête d’enfant, sa mère est morte parce que Vidame n’a pas écouté les appels au secours de Maja.

    Les premiers chapitres ont été hyper durs à lire pour moi. On est dans la tête d’Ophélie, cette petite fille de sept ans, qui assiste, impuissante, au pire qui puisse arriver : l’assassinat de sa mère par son père. J’ai failli arrêter ma lecture, je vous l’avoue. Mais le mal était fait : j’avais envie de savoir comment Ophélie allait s’en sortir. Alors, je me suis accrochée…

    La construction de « Mon cœur a déménagé » est originale. Michel emploie le « tu », ce n’est pas commun. Cela crée une proximité et une immersion unique. Ophélie s’adresse à différents personnages, chaque tête de chapitre nous indiquant à qui Ophélie parle. Cela évite toute confusion et heureusement, car j’ai eu un peu de mal à me faire à ce point du vue narratif. Mais je dois bien admettre que la connexion émotionnelle en devient captivante.

    « Ne vous inquiétez pas pour ça, avais-je envie de leur dire, je ne vous couterai pas cher en rire et en sourire. Je laisserai tout doucement mon cœur refroidir. Faudra juste lui laisser une petite place dans le frigo. »

    La temporalité est également importante, nous suivons Ophélie dans trois époques bien marquées, lors du drame, tout d’abord, puis durant son adolescence et les années collège, et pour finir lorsqu’elle est jeune adulte. Le lecteur grandit avec Ophélie, partage ses peines, et vit avec son désir de vengeance. Toute la vie d’Ophélie tourne autour de cela. Réaction profondément humaine, finalement. Ophélie alimente ce désir avec toute la douleur, la colère et le ressentiment qu’elle peut avoir. Elle s’enferme dans un cycle de violence et de souffrance dans lequel elle va entraîner ses amis. Elle se construit socialement, a des amis, vit des histoires d’amour. Mais elle est habitée par cette vengeance obsessionnelle et une telle rancœur qu’elle ne peut pas avancer et qu’elle risque de se perdre.

    Les personnages qui gravitent autour d’Ophélie sont nombreux. Nina, l’amie de chaque instant, soutient Ophélie, toujours là pour l’aider à atteindre son objectif. Steevy, lui aussi participera aux aventures des deux filles, au mépris du risque. Béné, l’éducatrice du foyer, et Lazare, l’ancien voisin, apportent réconfort et soutien à Ophélie. Lazare mène l’enquête, lui aussi souhaite connaître la vérité. Car de nombreuses zones d’ombres subsistent dans cette nuit dramatique. Des habitants de la cité ne dormaient pas cette nuit-là, certains étaient dehors, d’autre à leur fenêtre. Quelqu’un a forcément vu quelque chose, un détail. Qui savait ? Qui n’est pas intervenu ? Qui n’a rien dit ?

    Lazare apportera de bons conseils, un peu comme le père qu’Ophélie n’a jamais eu.

    « Pourquoi ne regardes-tu pas ton avenir, toi aussi ? Il te reste un papa, des amis, ta vie ne fait que commencer. Envole-toi, Ophélie, envole-toi sans regarder tout en bas. »

    « Mon cœur a déménagé » est un roman riche à tous points de vue. Il évoque le féminicide, bien entendu, mais il plonge également le lecteur dans le poids du passé, le désir de vengeance. Ophélie, enfant placée, comme beaucoup. Le lecteur est immergé dans son quotidien au foyer, c’est loin d’être évident. Le manque d’amour, les repères qui éclatent, l’enfance confrontée à la violence du monde.

    La plume de Michel Bussi est attrayante, fluide, immersive. Les rebondissements sont assez inattendus (l’un a failli me faire pleurer), une fois le roman attaqué, j’ai eu du mal à le lâcher.

    Le portrait d’Ophélie est psychologique. Il lui faut absolument un coupable, quelqu’un sur qui elle pourra déverser toute la haine qui l’habite. Mais qu’a-t-elle réellement vu cette nuit-là ? Ne s’est-elle pas fabriqué de faux souvenirs ? Ne voyant que ce qu’elle voulait voir ?

    Le lecteur suit Ophélie dans sa quête, et il ne connaîtra la vérité que lors d’un twist final à la Michel Bussi, c’est-à-dire, un retournement de cerveau que j’étais bien loin d’avoir vu venir. Je me suis laissée avoir, comme toujours. En refermant ce livre, je me suis dis « Ah oui, quand même ».

    Je vous conseille cette lecture, si vous appréciez la plume de Michel Bussi, vous ne pouvez que passer un excellent moment.

    « Une vieille rose dont les pétales vont flétrir. Sans épines, sans sève, sans rêve. Je n’ai besoin de personne. Je fais juste comme tout le monde, je vais compter les jours qui passent, en attendant de mourir. »

    #Moncœuradéménagé #MichelBussi #PressesdelaCité

  • kris_k 26 février 2024
    Mon cœur a déménagé -Michel Bussi

    Avec mon cœur a déménagé on fait la rencontre d’Ophélie, petite fille de sept ans qui assiste à une dispute conjugale de plus, mais cette fois-ci ce sera la dernière…
    Je n’en dirai pas plus, si vous voulez en savoir plus, le résumé est à découvrir sur la quatrième de page du livre.
    Moi, comme d’habitude j’ai commencé ce livre en essayant d’en savoir le moins possible et je pense que c’est la meilleure façon de le commencer, parce qu’il démarre au quart de tour avec un fait qui marquera le personnage principal à vie !
    Il s’agit d’Ophélie, ou Folette pour les intimes.
    Qu’est-ce que j’ai adoré ce personnage, dès le début on ne peut pas faire autrement que de s’attacher à elle.
    Et l’auteur fait en sorte qu’au fil des pages ce lien se renforce de plus en plus avec sa copine Nina, on les voit toutes les deux grandir et évoluer au fil de l’histoire… et j’adore ça !
    Parlons de l’auteur maintenant, vous connaissez surement tous Michel Bussi ! Moi cela faisait un moment que je n’avais plus lu une de ces histoires, c’était donc le moment idéal de relire un de ces tout dernier livre, pour me re baigner dans une histoire avec cette plume que j’ai toujours beaucoup aimé.
    Et avec ce livre-ci, je trouve que l’auteur a frappé fort, il nous présente ici une histoire qu’on ne peut pas lâcher, qui monte en puissance et quand on pensera que c’est enfin fini ou qu’on pensera qu’il n’y a plus moyen d’aller plus loin qu’il est enfin temps d’arriver à la conclusion, il nous livrera encore plusieurs rebondissements qu’on n’aura pas vu venir, enfin pas moi en tout cas.

    Vous l’aurez compris, l’auteur a su me chambouler et j’ai énormément aimé cette histoire que je n’ai pas voulu lâcher ni refermer à jamais… encore un coup de cœur que je n’ai pas eu envie de terminer. Merci Michel Bussi pour cette excellente histoire !

  • Le Monde de Marie 16 février 2024
    Mon cœur a déménagé -Michel Bussi

    L’auteur nous embarque dans une intrigue qui se révèle terriblement addictive dès les premières lignes.

    Il va aborder des thèmes forts. Les violences domestiques. L’assistance sociale pour les enfants qui se retrouvent sans parents, mais aussi, pour les familles qui ont besoin d’aide pour gérer leur comptes.

    On est pris par l’histoire de cette famille, de cette petite fille qui a vu l’inavouable, qui doit maintenant poursuivre sa vie en étant orpheline. Une enfant d’abord. Elle n’a que 7 ans mais démontre déjà un caractère fort. Pleine de détermination et nourrie par un bouleversant besoin de vengeance, chacun de ses pas sera fait uniquement pour accomplir son ultime but. Elle manipulera à dessein et c’est totalement fou.
    Chaque chapitre est consacré à un protagoniste auquel Ophélie s’adresse. Elle y raconte les instants vécus avec le personnage en question et nous livre ses pensées. Aussi, ça sera ensuite les autres protagonistes clés qui vont nous relater ce qu’elle, Folette, ne sera jamais.

    Un roman qui va être fort en rebondissements. Je ne compte pas le nombre de fois où je me suis exclamée "mais non...". Plus d’une fois on va croire que, enfin, tout est dit et puis voilà qu’un nouvel élément choc vient tout remettre en question.

    Un texte en plusieurs parties qui vont chaque fois marquées un bon dans le temps. On va voir Folette et ses amis grandir, changer. Il y aura des drames, un peu d’amour et une amitié très forte. Et toujours, ce besoin de contraindre le meurtrier à avouer son crime.

    Je vous l’assure, vous ne pourrez être que happé par cette terrible histoire, par cette soif de vengeance et être surpris par ses nombreux rebondissements qu’on ne voit absolument pas venir. Des surprises inattendues qui vont plus encore donner de la profondeur à l’intrigue.

    Je ne serais pas la première et certainement pas la dernière à vous dire que oui, ce roman est un coup de coeur.

    https://mespassionsmesenvieslemonde...

  • Mousquetaire11 15 février 2024
    Mon cœur a déménagé -Michel Bussi

    Lorsque j’ai vu que Lizzie proposait en version audio sur Netgalley le dernier roman de Michel Bussi, je me suis dit qu’il serait intéressant de découvrir l’une des œuvres de l’auteur sous ce format. Je suis très heureuse d’avoir tenté l’expérience car il n’a fallu que quelques minutes pour que je me retrouve plongé dans le récit.

    On y rencontre le personnage d’Ophélie, une petite fille qui, du haut de ses sept ans va vivre un drame familial qui va la marquer à jamais. De celui-ci va naître un désir de vengeance qui ne la quittera plus et qui guidera ses choix, car au bout de celui-ci se trouve sûrement une vérité tant recherchée.

    En débutant cette écoute en compagnie des voix de Laure Filiu Jean-Marc Coudert, je ne pensais pas être rapidement prise dans cette histoire aux multiples rebondissements. J’ai trouvé les intonations prises par nos deux lecteurs d’une grande justesse et, cela a pour effet que l’on éprouve beaucoup d’empathie pour nos personnages auxquels on ne peut que s’attacher.

    J’ai trouvé très intéressant la manière dont Michel Bussi a abordé les thèmes très forts des violences familiales et du féminicide sous l’angle du prisme des travailleurs sociaux dont on ne connaît pas forcément le travail et qui pourtant ne peut être que félicité (avec une mention spéciale pour Béné).

    Je tiens à remercier les Éditions Lizzie et Netgalley France pour m’avoir permis de découvrir le dernier roman de Michel Bussi que j’ai vraiment adoré et dont je décerne une mention spéciale pour sa couverture qui finalement évoque tant de chose en seulement une seule image.

  • Mousquetaire11 15 février 2024
    Mon cœur a déménagé -Michel Bussi

    Lorsque j’ai vu que Lizzie proposait en version audio sur Netgalley le dernier roman de Michel Bussi, je me suis dit qu’il serait intéressant de découvrir l’une des œuvres de l’auteur sous ce format. Je suis très heureuse d’avoir tenté l’expérience car il n’a fallu que quelques minutes pour que je me retrouve plongé dans le récit.

    On y rencontre le personnage d’Ophélie, une petite fille qui, du haut de ses sept ans va vivre un drame familial qui va la marquer à jamais. De celui-ci va naître un désir de vengeance qui ne la quittera plus et qui guidera ses choix, car au bout de celui-ci se trouve sûrement une vérité tant recherchée.

    En débutant cette écoute en compagnie des voix de Laure Filiu Jean-Marc Coudert, je ne pensais pas être rapidement prise dans cette histoire aux multiples rebondissements. J’ai trouvé les intonations prises par nos deux lecteurs d’une grande justesse et, cela a pour effet que l’on éprouve beaucoup d’empathie pour nos personnages auxquels on ne peut que s’attacher.

    J’ai trouvé très intéressant la manière dont Michel Bussi a abordé les thèmes très forts des violences familiales et du féminicide sous l’angle du prisme des travailleurs sociaux dont on ne connaît pas forcément le travail et qui pourtant ne peut être que félicité (avec une mention spéciale pour Béné).

    Je tiens à remercier les Éditions Lizzie et Netgalley France pour m’avoir permis de découvrir le dernier roman de Michel Bussi que j’ai vraiment adoré et dont je décerne une mention spéciale pour sa couverture qui finalement évoque tant de chose en seulement une seule image.

  • Killing79 14 février 2024
    Mon cœur a déménagé -Michel Bussi

    Cela faisait très longtemps que je n’avais pas lu de Michel Bussi. Je me suis très vite aperçu qu’il n’avait rien perdu de son savoir-faire. « Mon cœur a déménagé » est un pur produit de l’auteur !

    En alternant son récit entre plusieurs personnages, il nous raconte le destin d’Ophélie et de sa soif de vengeance. Sa maîtrise de la narration nous harponne et on ne peut plus lâcher les pages. Les rebondissements succèdent aux rebondissements sans jamais nous laisser de répit. L’énigme s’avère beaucoup plus complexe que prévu et on n’a plus qu’une seule envie : connaître la vérité.

    Cette aventure sociale permet à l’écrivain de mettre en exergue la situation difficile de certains enfants qui se retrouvent sans famille. Par les yeux d’Ophélie, on découvre le sort qui leur est réservé mais aussi le rôle important que jouent les éducateurs dans leurs résiliences. Ce contexte est une ode aux femmes et hommes qui consacrent leurs vies aux autres.

    Emporté à grande vitesse dans cette quête obsessionnelle et rancunière, j’ai quand même levé quelques sourcils devant certaines invraisemblances ou certaines facilités du scénario. Mais je n’en ai pas tenu compte et continué avec délectation, attendant avec impatience le dénouement de ce mystère alambiqué.

    Ma première approche de cet auteur s’était faite avec son premier succès « Un avion sans elle ». Ce livre m’avait laissé le souvenir d’une lecture capillotractée mais très efficace. A la fermeture de ce dernier ouvrage, je constate que son style n’a pas changé. Si on laisse de côté les éléments improbables, l’histoire est parfaitement menée et vous entrainera dans son piège. Je recommanderai donc ce roman pour un bon moment de détente, dans lequel on ne cherche qu’à se divertir avec une intrigue pleine de surprises et un twist final renversant !

    https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/02/14/913-michel-bussi-mon-coeur-a-demenage/

  • Kamiyu-chan 27 janvier 2024
    Mon cœur a déménagé -Michel Bussi

    Avec sa sensibilité et sa finesse habituelle, Michel Bussi nous offre un polar aussi touchant qu’addictif. Suite à la mort de sa mère alors qu’elle avait sept ans, probablement tuée par son père accro à la drogue et l’alcool, Ophélie, ou Folette, est placée dans un foyer d’accueil. Dès lors, elle n’a plus qu’une idée en tête : elle doit reconstituer les pièces du puzzle qui la mèneront jusqu’à la vérité, retrouver les témoins et débusquer tous les responsables afin de se venger. Enfant placée en foyer, collégienne rebelle, étudiante évoluant sous une fausse identité, chaque étape de sa vie est marquée par sa quête obsessionnelle et destructrice.

    L’histoire, qui se déroule sur plusieurs périodes de la vie de la jeune fille, est habilement construite. J’ai trouvé intéressant d’écrire du point de vue de l’héroïne qui s’adresse intérieurement aux autres personnages. Ce procédé narratif rend la lecture encore plus immersive et bouleversante. J’ai beaucoup aimé Folette, écorchée vive et cherchant désespérément à accomplir sa vengeance, quitte à se perdre en chemin. Les personnages sont tous complexes avec une construction très fine de leur portrait psychologique qui se dévoile au fur-et-à-mesure que leurs secrets et leurs non-dits sont révélés. J’ai particulièrement apprécié Nina, la meilleure amie, et Bénédicte, l’éducatrice.

    Ce roman mélange habillement les genres, entre polar, récit initiatique ainsi que roman d’amour et d’amitié. Portés par une plume aussi fluide qu’agréable, les indices, rebondissements et drames s’enchaînent jusqu’à un plot twist final qui ne peut laisser indifférent. Alors que le coupable semble désigné dès le départ, l’auteur prend un malin plaisir à jouer avec les nerfs de ses lecteurs et à les mener en bateau.

    Pour conclure, Mon cœur a déménagé est un véritable coup de cœur.

  • Aude Lagandré 18 janvier 2024
    Mon cœur a déménagé -Michel Bussi

    « Mon coeur a déménagé » est l’histoire d’un drame familial presque trop banal. Le père boit trop, la mère refuse d’alimenter le vice de son mari, une dispute violente éclate. Course poursuite dans les rues de Rouen. La mère tombe d’un pont, le père part en prison. La famille était mise sous tutelle par les services administratifs. « Cette impression, du haut de mes sept ans, qu’un ogre venait chez nous, vivait chez nous, se nourrissait de notre malheur, dévorait nos seuls bonheurs, repartait mais promettait qu’il allait revenir, impossible de lui fermer la porte, impossible de ne pas le laisser entrer, il avait droit de vie ou de mort sur nous, maman me l’avait répété, à cause de la tutelle, ou de la curatelle, tous ces mots trop compliqués. » Richard Vidame est l’administrateur social qui gère cette famille. La veille du drame, Maja, la mère avait demandé son aide, aide qu’il n’a pas voulu lui apporter. Dans la nuit, Maja meurt. Le père, Josselin Crochet est placé en détention provisoire. Pour celle qui reste, Ophélie dite Folette c’est le début d’une enfance compliquée au sein d’un foyer pour les jeunes qui, comme elle, n’ont plus de parents pour s’occuper d’elle. « Ne vous inquiétez pas pour ça, avais-je envie de leur dire, je ne vous coûterai pas cher en rire et en sourire. Je laisserai tout doucement mon cœur refroidir. Faudra juste lui laisser une petite place dans le frigo. »

    « Mon coeur a déménagé » est donc l’histoire de Folette qui ne possède pas grand-chose : un livre de conte de la collection rouge et or que lui lisait sa mère, une colère qui dévaste tout sur son passage, et un désir de vengeance qui ne la quitte pas un seul instant, durant tout le roman. Curieusement, elle ne tient pas son père pour responsable. Sa hargne est dirigée vers Richard Vidame qui avait la possibilité d’agir et qui ne l’a pas fait.

    Quand elle intègre le foyer, nommé la prairie, Folette va rencontrer plusieurs personnes qui vont devenir essentielles dans sa vie. D’abord, Nina, une petite fille très empathique, qui comprend les souffrances et les silences. Puis Béné, une éducatrice qui aime son métier qu’elle juge d’utilité publique, et qui va vraiment prendre Folette sous son aile. Enfin, Steevy…

    Puisque « Mon coeur a déménagé » est une histoire de vengeance, le récit s’articule autour de plusieurs temporalités : 1983, 1989, 1995. Le lecteur suit l’évolution de Folette au fil du temps, sans voir ses résolutions faillir un seul instant. « Richard Vidame est un salaud, une ordure qui n’hésite pas à écraser les autres. À les sacrifier. Il a construit sa carrière sur un mensonge. Un parasite. Un parasite que j’écraserai ! » Au gré de son enquête, plusieurs personnages viendront se greffer à l’histoire tel Lazare Kerédern, ancien policier à la retraite. Parallèlement, Michel Bussi fait aussi de « Mon coeur a déménagé » un roman choral où plusieurs personnes prennent la parole et confient au lecteur ce qu’ils savent des évènements, mais aussi ce qu’ils cachent.

    « Mon coeur a déménagé » est aussi une fresque sociale, celle des années 90. Michel Bussi y intègre de nombreuses références de cette époque-là qui sentent bon mon adolescence. À travers les personnages de Vida et de Béné, il oppose deux réalités du métier d’éducateur. Pour Béné, puissante empathie, grande patience, forte écoute, riche de solutions. Pour Vidame, c’est une autre histoire que je vous laisse découvrir.

    L’atmosphère du roman est, elle aussi, singulière. D’une part, Folette baigne dans l’univers des contes, grâce à ce livre qu’elle emporte partout, qu’elle lit et relit sans cesse. « Si tu les lis, jusqu’à les connaître par cœur, ces contes te serviront toute ta vie. » Pourtant, par opposition à ce monde, un peu féerique, « Mon coeur a déménagé » dégage aussi une violence qui anime, un désir de vengeance qui oblige à se lever le matin, une haine savamment nourrie. « Si tu savais, à l’intérieur, le givre qui m’emprisonne. Je ne suis qu’un bloc de glace. Sans aucun sentiment. Aussi coupant qu’un diamant. » Cette quête obsessionnelle de la vérité peut engendrer quelques erreurs de parcours de vie mais comment ne pas s’associer aux déchirements de Folette ? « Mon coeur a déménagé » est aussi un très bel hymne à l’amitié et à l’amour entre une fille et sa mère.

    « Mon coeur a déménagé » se distingue par son réel pouvoir d’apporter joie et évasion à son lecteur, une invitation à un voyage, une échappée hors du temps vers un monde parallèle de réel divertissement. Ce roman se présente comme un compagnon fidèle pour ceux qui cherchent à s’évader un peu du quotidien. Michel Bussi jongle avec le suspense de l’intrigue, les informations distillées au compte-gouttes pour créer une atmosphère suffisamment électrique pour accrocher son lecteur. « Le style Bussi » repose souvent sur une trame narrative ingénieuse, des personnages émouvants, des retournements de situation inopinés. Mais ce livre va au-delà du simple passe-temps, il peut devenir un refuge, une pause bienvenue dans la réalité parfois trop angoissante. Les émotions résonnent à travers ces pages, offrant un baume pour une âme fatiguée qui a besoin de douceur. C’est une bouffée d’air frais, une bulle d’évasion où le lecteur peut relâcher les tensions du quotidien et se laisser emporter par le simple pouvoir de la narration.

    « Mon coeur a déménagé » captive, émerveille et laisse un sourire sur le visage de ceux qui ont eu le privilège de s’y plonger. J’indique que dix pour cent des droits d’auteurs sont reversés au Secours populaire. Raconteur d’histoire et philanthrope.

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