- Auteur : Michèle Barrière
- Editeur : Le Livre de Poche
- Date de sortie : 9 septembre 2009
- EAN : 978-2253125167
Disponible sur
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Résumé :
Rome, automne 1570. On court les fêtes somptueuses des princes et des cardinaux. François, le héros de Meurtres à la pomme d’or, est à présent le secrétaire de Bartolomeo Scappi, le cuisinier personnel du pape. Il l’aide à rédiger son Opera, un recueil de quelque mille recettes, toutes plus délicieuses et originales les unes que les autres : tourte aux asperges, crème à la hongroise, gâteau d’aubergines, parpadelles au bouillon de lièvre, pigeon à la sauge... Mais des événements inquiétants se produisent : le peintre Arcimboldo est enlevé, François est victime d’un odieux chantage, une fête vire à l’orgie et au massacre. De Rome à Naples, puis Genève, le lecteur friand d’aventures et de gastronomie suit avec bonheur la quête de François, dans cette Renaissance où mort et volupté se côtoient constamment.
1001histoires 28 avril 2019
Natures mortes au Vatican - Michèle Barrière
Natures mortes au Vatican : Rome , septembre 1570 . François Poquet, quatorze ans après avoir quitté Montpellier ( voir "Meurtres à la pomme d’or") , est devenu secrétaire particulier de Bartolomeo Scappi , cuisinier du pape Pie V . Son travail consiste avant tout à participer à la rédaction d’un livre dans lequel le fameux maître-queue donnera , dit-on, "mille recettes , des conseils pour bien choisir les aliments , des menus pour chaque saison , la description de l’aménagement d’une cuisine ..." , l’oeuvre d’une vie qui aura pour titre "Opéra" ! Mais en dehors de ce travail qui certes le passionne , François et un groupe d’amis surnommé l’Académie mènent une vie insouciante et dissolue , allant de fêtes - en - fêtes accompagnés de belles courtisanes . Son occupation du moment est la préparation d’un "souper amoureux" au palais Orsini à Bomarzo près de Rome .
Rome occupe une large place dans la première moitié de ce roman "noir et gastronomique" : architecture , cuisine , contexte historique , artistes de l’époque ( Giuseppe Arcimboldo , Bartolomeo Passeroti entre autre ). Ce n’est pas la partie la plus passionnante de ce titre . Ce mélange des genres , sans ligne directrice , souvent longuet , peine à captiver le lecteur .
Le chantage du cardinal de Granvelle , l’enlèvement d’Arcimboldo et le double meurtre de Bomarzo vont précipiter François vers Naples en octobre 1570. Le principe de ce voyage est identique à la visite de Rome , découverte architecturale et paysagère , cuisine et produits locaux , personnalités célèbres ( par exemple le savant Giambattista Della Porta ) mais se révèle beaucoup plus dynamique et de lecture agréable . Cette tonalité alerte et plaisante se retrouve dans la troisième partie lorsque François rejoint en novembre 1570 les bords du Lac Léman et y fait la connaissance d’une communauté protestante , de nouvelles expérimentations culinaires et de la belle Esther ...