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L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

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27 #AvisPolar
8 enquêteurs
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Résumé :

Cinq auteurs de romans noirs se retrouvent à Crescent House, une maison isolée, érigée au creux d’une vallée perdue de l’Arkansas pour un week-end de création dans une ambiance propice à l’imagination la plus lugubre. De fait, la rumeur locale prétend qu’en 1965, un écrivain, nommé Bill Ellison, y aurait été assassiné par des membres du Ku Klux Klan. D’autres disent qu’il aurait lui-même tué son épouse avant de se donner la mort.
Alors que le week-end passe, les nouveaux habitants de Crescent House disparaissent l’un après l’autre … Une famille entière, bien sous tous rapports, est massacrée dans la ville voisine. Quel est le lien entre passé et présent, entre locataires d’hier et d’aujourd’hui – entre légende et réalité ?

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Vos #AvisPolar

  • Peluche0706 13 mai 2023
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    C’est bien le genre de livre qu’on commence et qu’on ne lâche plus. Il faut le lire de nuit. Sur ma tablette, en pleine nuit, j’étais dans Crescent House et le moindre bruit me faisait sursauter. Pourtant, chez moi, il ne pleuvait pas. Mais à Crescent House, l’ambiance est très noire. Il pleut tout le temps, et il fait quasiment nuit tout le temps. Même quand il fait jour, il y a trop de brouillard.

    Bref, c’est sur une ambiance lourde, pesante que commence le livre. Enfin en tout cas, très vite. On a une première scène qui est là pour mettre le lecteur en bouche. La maison hantée est connue et reconnue comme une maison hantée par le passé dans la région. Très peu de personnes s’y aventurent. Et la scène d’après, on est à l’intérieur de la maison. Et là tout s’enchaîne.

    L’histoire peut se résumer ainsi : il s’agit d’un groupe d’amis écrivains avec plus ou moins de succès, qui choisissent de se réunir dans cette maison pour retrouver leur inspiration. Cette maison a été acheté par Anton volontairement pour retrouver un peu l’ambiance noire pour pouvoir se motiver entre eux. Bientôt, on sent quelques tensions nées de succès plus ou moins mérités. Et puis, un à un, ils commencent à disparaître.

    Il s’agit là de la première partie. Dans la 2ème partie, on sort de la maison et on se retrouve avec un enquêteur qui recherche l’assassin d’une famille de 5 personne qui ont été massacré. Y a-t-il un lien entre les 2 ? L’enquêteur va-t-il faire le lien avec ce qu’il se passe à l’intérieur de la maison ?

    J’ai adoré ce livre. J’ai longtemps avancé à l’aveugle avec ce livre car j’ai l’impression que je me suis posée beaucoup plus de questions sur ce qu’il se passait que les personnages eux-mêmes. On a envie de les secouer. Les chapitres sont relativement courts pour ne pas trop s’appesantir sur chaque scène. Tour à tour, on a un chapitre du point de vue d’un personnage différent. Quelques rebondissements bien calibrés parsèment le livre. Je regrette juste une chose en réalité dans ce roman : parfois, l’auteure tourne ses phrases de manière alambiquée, si bien qu’il m’est arrivé à plusieurs reprises de me dire qu’elle aurait pu le dire de manière plus simple.

    En bref, ce fut un coup de cœur. Je redemande des huis-clos à l’image de celui-ci.

  • A la croisée des livres 7 mai 2023
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Cinq auteurs de thrillers se retrouvent à Crescent House, une maison isolée pour une retraite créative.
    En 1965, la maison à été le théâtre d’une tuerie perpétrée par le KKK.
    Alors que le week-end commence, les auteurs disparaissent les uns après les autres.
    À proximité de la maison, une famille entière est retrouvée massacrée dans une mise en scène macabre.

    Le roman débute comme un slasher. Une maison isolée, cinq confrères, des disparitions.
    Tout était réuni pour que je passe un bon moment de lecture et pourtant j’ai failli abandonner le livre. J’avais deviné le dénouement au bout d’une centaine de pages et j’ai trouvé les personnages assez caricaturaux.
    Certains dialogues sont sans surprise et j’ai vu venir de loin les révélations.
    J’ai persisté en me disant que la fin allait peut-être faire changer mon avis mais cela n’a pas été le cas. Dommage !!
    J’aurai aimé plus de détails sur le KKK mais le sujet n’est que survolé et j’ai trouvé les passages du passé beaucoup trop courts pour développer un attachement au personnage.

  • alexandra 21 mars 2023
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Il était dans ma pal depuis un moment et je regrette de ne l’avoir pas lu plus tôt !
    J’ai été bluffée par l’intrigue et j’ai mis un moment à comprendre... et même une fois qu’on a compris... et ben l’auteur nous en rajoute une couche à la fin !
    Magistral !
    Le début ressemble à une version moderne d’un certain roman d’Agatha Christie. Cinq personnes isolées dans une maison et le premier disparait puis le deuxième...on se dit que le coupable est forcément l’un d’eux...
    Mais ! La ressemblance s’arrête là. Ce huis clos est captivant et angoissant à souhait.
    Nous sommes dans l’Arkansas en 2019. Un auteur à succès, Anton Desmond, vient d’acquérir Crescent House, une maison où un auteur noir Bill Ellison a été tué par le ku Klux Klan en 1965.
    Anton a invité ses 4 amis auteurs, Dan, Rachel, Sue et Steven pour un séjour de travail.
    Dan est le premier arrivé. Mais ses amis ne le trouveront jamais...
    Les heures passent, la tempête fait rage, isolant les auteurs. Et un tueurs rôde...
    En parallèle nous plongeons dans le récit des dernières heures de Bill Ellison, nous lisons ses mémoires.

    Quel page turner ! Au delà de l’intérêt historique du roman qui nous plonge dans les horreurs de la ségregation avec beaucoup d’emotions, ce huis clos est parfois à la limite de la claustrophobie. L’auteur nous balade du début à la fin, distille l’angoisse par des petits indices qui prennnent tout leur sens à la fin. Anton, Steven, Rachel, Sue... des personnalités troubles qui nous perturbent mais sans vraiment savoir pourquoi, Dan, prisonnier de son corps et de son esprit.
    Et puis cette deuxième partie ! Incroyable. On suit l’officier Dudley qui enquête sur des meurtres. Il est appelé sur un incendie à Crescent House...
    L’horreur à toutes les pages, le mystérieux Empereur blanc qui terrorise Dan, une plongée dans l’enfer vécu par un gamin...
    On se prend des claques à toutes les pages, on tremble, on a envie de vomir...
    Le moment où l’histoire prend son sens est extrêmement bien écrit (vous comprendrez en le lisant)
    Le style est implacable.
    Bref un page turner et un thriller psychologique magistral !

  • Angelic Sword 2 mars 2023
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Cinq auteurs se retrouvent dans une maison au sinistre passé. En 1965 un écrivain a été assassiné par des membres du Ku Klux Klan… Entre passé et présent il n’y a qu’un pas.

     > Quelle belle idée de base !

    L’intrigue de départ m’a conquise : écrivains, huis-clos, mystère, angoisse, ségrégation, le livre avait tout pour me plaire. Tous les avis positifs que j’ai pu voir ont aussi renforcé cette première impression. Malheureusement j’ai rapidement déchanté…

     > Une première partie en demi-teinte

    La première partie ne m’a pas particulièrement happée, je n’ai pas ressenti de tension ni d’angoisse, à part dans les passages concernant le passé qui sont très bien écrits et font même froid dans le dos. J’aurais aimé retrouver cette atmosphère dans les chapitres du présent.

     > Et côté personnages ?

    J’ai eu du mal à m’attacher à eux. J’aurais aimé avoir peur pour eux mais cela n’a pas vraiment été le cas. Je n’ai pas passé un mauvais moment dans cette partie mais je m’attendais simplement à autre chose.

     > Une belle remontée pour la seconde partie

    La deuxième partie du livre est plus entraînante, elle se lit rapidement et là j’ai enfin ressenti un peu de tension. Le personnage principal est aussi agréable à suivre.

     > Surprise ou non ?

    J’avais compris une partie des révélations bien avant qu’elles n’arrivent mais cela ne m’a pas dérangée. J’ai été plutôt surprise concernant un point. Au final j’ai apprécié cette fin mais sans trop d’engouement non plus.

    Malgré tout je suis contente d’avoir enfin découvert « L’empereur blanc » même s’il ne m’a pas autant convaincue que prévu.

  • Amandine 15 février 2023
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    J’ai attendu un moment avant de lire ce livre car étant une grande fan de l’auteure, je ne voulais pas aller trop vite. Depuis le début, les livres de cette auteure sont de gros coup de coeur. Elle écrit comme aucun autre auteur. Elle invente des histoires comme aucun autre auteur. Son style est original et unique. Elle est dans l’économie de mot et c’est tout ce que j’aime !

    Dans ce huis clos, elle ne perd pas de temps. L’action commence dès le début et les questions qui vont avec aussi. L’histoire peut paraitre assez classique au début mais quand on connait bien l’auteure, on sait qu’elle nous réserve quelque chose de bien tordu derrière. J’avoue avoir eu un peu peur au début car il y a des moments où on se dit que les personnages sont un peu à côté de la plaque. Mais c’est là qu’est le génie de l’auteure ! Ces petites choses qui nous paraissent évidentes sont des petits indices pour la suite. Rien n’est là au hasard.

    Cette première partie du livre se finit de manière étrange mais encore fois rien n’est là au hasard. Tout aura une explication par la suite. Cependant je ne vais pas rentrer dans le détail du reste du livre sinon je vais vous spoiler.

    La suite m’a bien retourné le cerveau. J’ai fait mille et une supposition avant d’avoir la bonne piste mais même là je n’étais pas au bout de mes surprises. La lecture devient totalement addictive dans la seconde partie du livre et jusqu’à la toute dernière page. Elle traite de plusieurs sujets qui ne sont pas simples. Le seul que je peux évoquer c’est le passé raciste des USA avec le Ku Klux Klan. C’est un peu la base du second sujet important de ce livre.

    Le lieu est aussi très important pour l’auteure. C’est à chaque fois un personnage à part entière. Ici le lieu n’existe pas mais il est inspiré d’un lieu qui existe et qui est connu pour des phénomènes paranormaux. Dans le livre cette maison est importante car elle est le point de départ de tout. Elle crée aussi l’ambiance malsaine que l’on sent dès les premières pages.

    L’écriture est encore une fois magnifique. On n’est pas dans l’horreur pour l’horreur. On a surtout une ambiance qui dérange et qui interroge. Le suspense est maitrisé jusqu’au bout surtout quand on pense tout savoir. La fin est particulièrement réussie et c’est assez rare pour le souligner.

    C’est un coup de coeur comme les autres ! Armelle n’écrit pas des thrillers comme 90% des auteurs de thrillers. Il est même difficile de l’enfermer dans une case comme on aime trop souvent le faire. Elle a une identité propre et unique. Elle n’est pas dans la facilité quitte à prendre des risques comme dans chacun de ses livres. Avec elle on ne s’ennuie pas et j’ai déjà hâte de lire son prochain.

  • lireencore93420 26 décembre 2022
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Cinq auteurs de romans noirs se retrouvent à Crescent House, une maison isolée, érigée au creux d’une vallée perdue de l’Arkansas pour un week-end de création dans une ambiance propice à l’imagination la plus lugubre. de fait, la rumeur locale prétend qu’en 1965, un écrivain, nommé Bill Ellison, y aurait été assassiné par des membres du Ku Klux Klan.

    Cela commence comme un roman d’Agatha Christie, trois auteurs et deux autrices se retrouvent dans une maison hantée, le début m’as fait un peu peur, car moi cette autrice, j’aime pas du tout.

    Mais en fin de compte, c’est très différent, heureusement pour moi, un chapitre sur deux nous plonge en 1965, un écrivain noir est pourchassé par le Ku Klux Klan, et c’est vraiment intéressant, j’aime beaucoup cette période de l’histoire aux états unis.

    Le sujet de la page blanche est aussi abordé, puis ces cinq écrivains qui sont réunies pour avancer dans leur actuel roman, mais le choeur du récit, est vraiment l’histoire de cette maison où ils se trouvent : Crescent house et le drame en 1965.

    Deux des auteurs ont choisi ce sujet pour leur livre, donc ils ont réuni beaucoup de documentation.

    C’est mon premier livre de l’autrice que je lis, et son écriture nous pousse à tourner les pages, elle est précise et je me suis très vite imprégnée de cette ambiance un peu lugubre.

    Et puis très vite, on ne sait pas qui est qui ? Je suis perdu, l’autrice aime nous perdre, bon la fin nous fait comprendre une fin incroyable.

    C’est très agréable, d’être complétement déstabilisé dans un livre, moi qui lis beaucoup de thrillers, certains, je devine la fin, mais j’adore vraiment être surprise, ne plus savoir où je suis !

    J’ai passé un agréable moment avec ce livre, avec ces personnages bien construit, il y a une part psychologique que j’aime plutôt.

    J’ai bien aimé le coup œil à la blogueuse qui parle de sa pal, j’ai trouvé cela très sympa.

    Bientôt, je lirais un autre livre de l’autrice que j’ai dans ma bibliothèque, j’ai déjà hâte.

  • Lou Mael 28 novembre 2022
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    L’auteure, surnommée la nécromancière, nous revient ci un thriller sombre et habilement mené, une histoire dans laquelle la frontière entre la fiction et la réalité est très mince. Un huit clos étouffant dans lequel le danger s’insinue lentement mais sûrement.
    *****
    Cinq écrivains de littératures noires décident de se retrouver dans une maison que l’un d’eux vient d’acheter : Crescent House. Cette dernière est réputée hantée depuis qu’un odieux crime raciste y a été perpétré par le Ku Klux Klan en 1965.
    Mais loin de les arrêter, ces auteurs se disent que cela ne pourra qu’aider leur créativité.
    Cependant, leur séjour ne va pas se passer comme prévu. Très vite, ils vont se sentir épiés, en danger et ils vont recevoir des menaces. Leurs soupçons vont se confirmer lorsqu’ils vont se mettre à disparaitre les uns après les autres.
    La menace va monter encore en puissance lorsque les corps des cinq membres d’une même famille vont être découverts, massacrés, dans la ville voisine.
    *****
    Armelle Carbonel s’est installée à tout jamais dans mon cœur de lectrice avec l’excellentissime « Sinestra ». Je crois que c’est le livre pour lequel j’ai le plus pleuré tant il m’a touché et pourtant l’histoire n’a rien d’une promenade de santé.
    J’aime son écriture, elle met tellement de douceur et de maturité pour vous conter l’horreur la plus abjecte. Une façon de vous mener l’air de rien vers ce que l’humain a de plus horrible au fond de lui.
    Cette histoire est découpée en deux parties et la fin de la première partie brouille toute les pistes et met à mal vos potentielles spéculations. Je n’ai jamais été si loin de la vérité.
    Pour ce qui est de la deuxième partie, vous aurez connaissances de faits qui font froid dans le dos.
    L’auteure alterne passé et présent et prend le temps d’instiller la peur dans chaque pore de votre peau. Vous savez le mal présent, Il est sournois, à l’affût et rien ne lui échappe mais vous ne savez pas où il se cache.
    La folie semble avoir élu domicile à Crescent house, tout semble le confirmer et pourtant...vous n’est pas au bout de vos surprises car Armelle Carbonel joue sur les apparences, souvent trompeuses, sur une existence créée sur le mensonge. Elle vous offre des portraits de personnages bien sous tout rapport mais c’est sans compter sur son imagination.
    A côté de ça, il y a toujours cette souffrance que vous prenez en plein figure tant elle vous parait injuste et inhumaine, des vies baignées dans la souffrance.

  • labibliodeclo 1er mai 2022
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    L’intrigue est vraiment ultra prenante : cinq écrivains qui se réunissent dans une maison presque hantée, et qui disparaissent les uns après les autres. Creepy ! Dans la première partie, on alterne les chapitres entre les différents personnages : Dan, Anton, Rachel, Sue et Steven, mais aussi avec le passé et l’histoire de Bill Ellison. L’angoisse est présente, les événements sont étranges, comme un long cauchemar. Le mystère est à son comble !

    La deuxième partie du roman est encore plus saisissante et sombre : après l’incendie de la maison, l’un d’eux est retrouvé par la police, et les autres manquent à l’appel. En parallèle, une famille entière est retrouvée morte dans la ville voisine. On découvre alors l’horrible et inattendue vérité, qui mêle un sujet que je trouve vraiment intéressant et fascinant. (Si vous l’avez lu, vous me comprendrez !)

    J’ai aussi beaucoup aimé l’histoire de Bill, son passé, l’horreur du célèbre Ku Klux Klan et de l’esclavagisme. En bref, une intrigue parfaitement menée, et un dénouement bien au-delà de mes attentes. Un vrai coup de cœur pour ce roman noir !

    Amateurs de thrillers, foncez, vous ne le regretterez pas !

  • Lylha 10 avril 2022
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Il s’agissait pour moi d’une découverte de l’auteur Armelle Carbonel et vu la réussite de celui-ci, ce ne sera pas le dernier.
    Le livre est divisé en 2 parties. Dans la 1ere on suit 5 auteurs qui se rejoignent dans une maison pour un groupe d’écriture mais rien ne va se passer comme prévu. On est dans un huis clos angoissant. le décor et les personnages rendent l’ambiance stressante. On ne comprend pas ce qui se passe entre ses amis. Ils ont tous des personnalités et des caractères bien différents et bien affirmés.
    La 2ème partie est juste dingue.
    On se fait mener par le bout du nez pas l’Autriche. Je ne peux pas vous en dire plus de peur de spoiler car tout l’intérêt du livre se trouve dans la découverte de cette deuxième partie.
    J’ai adoré les thèmes abordés et notamment le côté un peu historique sur le KuKuxKlan.
    Je vous le conseille, il se devore.
    L’écriture est fluide, l’idée est très bonne, tout les ingrédients sont réunis pour un coup de coeur.
    Bravo !

  • mimi85600 28 mars 2022
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Une maison lugubre au sombre passé, cinq auteurs de romans noirs réunis pour un week-end d’écriture qui disparaissent les uns après les autres, une famille assassinée dans la ville voisine. Voici les ingrédients de ce thriller angoissant. Dès les premières lignes, l’autrice vous met dans l’ambiance et vous captive. Les portes claquent, le parquet grince, le vent souffle et la pluie martèle le toit. C’est le roman parfait à lire le soir, tard, dans le noir.

    L’autrice transporte alternativement le lecteur dans le passé pour lui conter la tragique histoire d’un auteur noir assassiné par le Kux Klux Klan et dans le présent lors du fameux week-end, donnant ainsi du rythme au récit. Puis, à un moment, elle prend un virage à 180° et part dans une direction complètement inattendue. Pour ma part, j’étais vraiment à milles lieues d’imaginer ça et je n’ai absolument rien vu venir. La surprise a été totale.

    Armelle Carbonel dont le style fin et ciselé est un pur régal manipule ses lecteurs d’une main de maître. C’était le premier roman de cette autrice que je lisais et ça ne sera pas le dernier. L’empereur blanc a été une grosse claque. Un énorme coup de cœur. Je ne peux que le recommander.

  • Aziza_Linda 23 février 2022
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Une lecture dont j’attendais beaucoup suite à tous les avis dithyrambiques que j’avais lus. J’ai apprécié la lecture de ce huis clos mais ce n’est pas un coup de cœur.

  • L’atelier de Litote 8 septembre 2021
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Un huis clos qui débute comme les cosy-mysteries d’Agatha Christies dans une maison hantée. Crescent House est une maison lugubre au lourd passé, perdue dans l’Arkansas, elle accueille cinq auteurs pour un week-end studieux mais rien ne va se passer comme prévu. L’auteur nous entraîne dans une double temporalité avec des références constantes aux anciens locataires de la maison. En 1965, Bill Ellison, écrivain et sa femme persécutés par le KKK, y ont trouvé la mort dans des conditions non élucidées mais surtout dans des souffrances atroces. Ainsi entre présent et passé, on tente de comprendre ce qui relie les personnages de ces deux époques mis à part la maison. Une première partie intitulée « Inside » correspond au huis clos, on assiste alors à la disparition de certains des personnages. Dans une seconde partie nommée « Outside » le récit s’ouvre sur l’extérieur avec une enquête policière qui débute par l’assassinat d’une famille de cinq personnes. L’auteur nous dresse une intrigue ayant pour fond le thème du racisme, de la suprématie blanche, de l’esclavage et des maltraitances. Le passé est omniprésent, les chapitres sont entrecoupés de lettres anciennes écrites par Ellison mais aussi par un autre personnage mystérieux. On assiste à toutes leurs mésaventures alors que le roman prend un virage inattendu vers une histoire qui vous coupera le souffle. L’auteur maîtrise parfaitement ses montées en tensions et sait tirer les ficelles qui font trembler le lecteur aussi bien que l’émouvoir. Cependant le style littéraire reste assez grossier, après avoir lu L’unique goutte de sang d’Arnaud Rozan qui traite de la même époque avec des exactions toutes aussi horribles mais sous une forme littéraire plus fine quasi transcendante. Le parallèle entre ces deux romans, l’un étant étiqueté comme thriller, l’autre comme roman noir est édifiant. Je me suis laissée prendre dans les méandres psychiatriques et le nombres des rebondissements m’a littéralement accrochée. Bonne lecture.
    http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2021/09/08/39112015.html

  • Enlivre_moi 7 juillet 2021
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Cinq auteurs de romans noirs se retrouvent pour un week-end d’écriture à Crescent House, un vieille maison où un crime raciste aurait été commis en 1965 par le Ku Klux Klan. Mais les romanciers se mettent à disparaître l’un après l’autre...

    C’est le deuxième roman que je lis d’Armelle Carbonel, le premier étant Criminal Loft. J’ai bien compris que sa marque de fabrique c’est le huis-clos dans un lieu flippant et ça tombe bien j’adore ça !

    J’ai beaucoup aimé ce roman. L’écriture fluide nous embarque totalement dans chacune des deux parties de cette histoire. La première, mystérieuse et sombre. La deuxième, se concentrant sur l’enquête.

    J’ai adoré la première partie pour le huis-clos, le côté thriller très noir avec des personnages torturés qui sombrent dans la peur. Et la seconde pour le côté policier et psychiatrique car j’adore les enquêtes et le personnage du policier m’a paru très sympathique.

    Les deux parties sont entrecoupées d’extraits se déroulant en 1965 (si récent !!). Ils apportent une dimension réaliste et tragique au roman en donnant pour fond le racisme, l’esclavagisme et les exactions du Ku Klux Klan.

    Si j’ai tout compris de la grande révélation page 248/407 (soit vers la moitié du roman ce qui est embêtant mais bon vu que je devine quasiment à chaque fois le coupable dès que je m’approche d’un roman policier on va dire que ça ne compte pas...) et que j’ai vu venir toutes les autres, L’empereur blanc reste une bonne lecture dont l’intrigue est très bien ficelée.

    J’ai également aimé les clins d’œil de l’auteur à son propre parcours via le personnage de Sue.

  • Matildany 4 mai 2021
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Bon, allons d’abord à l’essentiel, pour moi, c’’est une déception ! Mais il y en a tellement qui ont aimé ce roman, que mon avis ne devrait pas lui nuire..
    Sans vraiment m’expliquer pourquoi, dès le départ, j’ai eu du mal à rentrer dedans. Pourtant le pitch a tout pour me plaire : cinq écrivains se réunissent dans la nouvelle demeure de l’un d’eux, dans le cadre d’un atelier d’écriture. 
    La maison, Crescendo House, Nebraska, à un sombre passé : le Ku Klux Klan y a exécuté en 1965 un auteur noir, et on a retrouvé dans les décombres de la maison incendiée le corps de son épouse...victime du Klan ou de l’auteur devenu fou ?A peine arrivés, deux des auteurs disparaissent tour à tour, puis la police signale qu’une famille a été retrouvée massacrée dans la ville voisine...

    Ce polar m’a évoqué à la fois un hommage à l’Overlook de Shining, fait référence à Amityville,...bref, lorgne de manière trop évidente vers une ambiance malfaisante. Il évoque également les amitiés, concurrences, et relations avec les fans au travers des réseaux sociaux des auteurs. Mais il y a des clins d’œil un peu trop appuyés, j’ai trouvé la connivence espérée forcée.
    J’ai tenu jusqu’à la deuxième partie, où l’on annonçait un changement de direction, un twist, etc...mais ça n’a vraiment pas pris chez moi, je n’ai accroché à aucun personnage, je n’y ai rien vu de révolutionnaire et m’ennuyais...j’ai donc lu et fini en diagonale.
    Par contre l’auteure maîtrise bien le fait de localiser son intrigue aux États-Unis, cela n’est pas toujours évident car cela sonne parfois un peu faux ou cliché, mais ici pas du tout. Je n’ai pas de souci avec son écriture, c’est vraiment l’histoire qui m’a déçue, donc je tenterai certainement un autre titre de l’auteure.

    https://instagram.com/danygillet

  • Matildany 4 mai 2021
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Bon, allons d’abord à l’essentiel, pour moi, c’’est une déception ! Mais il y en a tellement qui ont aimé ce roman, que mon avis ne devrait pas lui nuire..
    Sans vraiment m’expliquer pourquoi, dès le départ, j’ai eu du mal à rentrer dedans. Pourtant le pitch a tout pour me plaire : cinq écrivains se réunissent dans la nouvelle demeure de l’un d’eux, dans le cadre d’un atelier d’écriture. 
    La maison, Crescendo House, Nebraska, à un sombre passé : le Ku Klux Klan y a exécuté en 1965 un auteur noir, et on a retrouvé dans les décombres de la maison incendiée le corps de son épouse...victime du Klan ou de l’auteur devenu fou ?A peine arrivés, deux des auteurs disparaissent tour à tour, puis la police signale qu’une famille a été retrouvée massacrée dans la ville voisine...

    Ce polar m’a évoqué à la fois un hommage à l’Overlook de Shining, fait référence à Amityville,...bref, lorgne de manière trop évidente vers une ambiance malfaisante. Il évoque également les amitiés, concurrences, et relations avec les fans au travers des réseaux sociaux des auteurs. Mais il y a des clins d’œil un peu trop appuyés, j’ai trouvé la connivence espérée forcée.
    J’ai tenu jusqu’à la deuxième partie, où l’on annonçait un changement de direction, un twist, etc...mais ça n’a vraiment pas pris chez moi, je n’ai accroché à aucun personnage, je n’y ai rien vu de révolutionnaire et m’ennuyais...j’ai donc lu et fini en diagonale.
    Par contre l’auteure maîtrise bien le fait de localiser son intrigue aux États-Unis, cela n’est pas toujours évident car cela sonne parfois un peu faux ou cliché, mais ici pas du tout. Je n’ai pas de souci avec son écriture, c’est vraiment l’histoire qui m’a déçue, donc je tenterai certainement un autre titre de l’auteure.

    https://instagram.com/danygillet

  • unevietoutesimple 2 mai 2021
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    J’ai découvert la plume de Armelle Carbonel l’année dernière avec Sinestra qui m’avait énormément plu et dont vous pouvez lire mon avis ici. J’ai retrouvé avec L’empereur blanc tout ce que j’avais aimé dans le précédent : une ambiance oppressante et une écriture maitrisée.

    Ce nouveau roman se compose de deux parties : la première est un huis clos au sein de la maison et la seconde se situe temporellement juste après les derniers événements qui s’y sont déroulés et se concentre sur ce qui se passe à l’extérieur.

    Dans la première partie, l’auteure a pris le parti d’alterner les chapitres avec ceux centrés sur les différents écrivains qui se trouvent réunis dans cet endroit isolé et les écrits de Bill Ellison. Avec les chapitres mettant en scène les auteurs, on sent l’angoisse monter crescendo et cela très rapidement avec la première disparition survenant très tôt dans l’histoire. Dès le départ, on sent que cette réunion de travail ne va pas se dérouler comme elle le devrait et que les liens entre les différents protagonistes vont se défaire.

    Armelle Carbonel nous fait douter par rapport à ce qui se passe, par rapport aux personnages. On se questionne, on ébauche des hypothèses que l’on balaie d’un geste à la suite d’un mot lâché car effectivement, l’auteure distille des indices et si vous savez les débusquer et les analyser une trame commence à se former. Quel plaisir alors de poursuivre sa lecture pour découvrir si nous étions ou non sur la bonne voie.

    Crescent House (tout comme cela avait été le cas pour le Val Sinestra) est un lieu qui vous marque, c’est presque un personnage supplémentaire dans le récit. La bâtisse est lugubre et a la réputation d’une sorte de maison du crime hantée. En ces lieux ont péri Bill Ellison et son épouse. Le mystère demeure quant à ces morts. Ellison a-t-il été tué par des membres du Ku Klux Klan ? S’est-il suicidé après avoir tué sa femme ? Ce qu’il relate dans ses écrits vous feront frissonner.

    Et puis la seconde partie se présente à vous. Terminé l’ambiance oppressante d’un huis clos, place à une enquête policière (enfin deux puisque l’une porte sur les disparitions dans la maison et l’autre sur un quintuple meurtre) pleine de rebondissements. Cependant, Armelle Carbonel ne relâche pas la pression qu’elle met sur vous parce que cela fait un petit moment qu’elle vous tient sous sa coupe, dès les premiers chapitres à vrai dire. Elle a réussi à vous enfermer dans le roman et vous ne songez qu’à une seule chose, poursuivre votre lecture afin de connaitre le dénouement et échapper à l’emprise qu’a sur vous Crescent House. La tension est toujours présente, parfois bien visible, parfois plus légère et sournoise, mais elle est là.

    J’avais soupçonné quelques points du dénouement mais pas leur totalité. Je me suis aussi complètement trompée sur certaines hypothèses que j’avais émises. J’aime quand un auteur a ce don de me faire réfléchir au cours de ma lecture tout en gardant le récit fluide qui fait que l’on ne se perd pas dans nos réflexions. Armelle Carbonel maitrise à merveille les mots.

    Un petit mot enfin sur la couverture : magnifique et un brin angoissante, elle colle tout à fait au récit.

  • Agathe.books 1er mai 2021
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Ce que j’ai adoré dans ce roman, c’est "l’importance" du côté psychologique de l’intrigue et des personnages. Que ce soit dans la première partie comme dans la deuxième, on a affaire à un huis clos qui mise beaucoup sur le ressenti des personnages et qui cherche à faire perdre la tête au lecteur.

    Lorsque j’ai commencé ce roman, j’étais emballée par ces cinq auteurs perdus dans une demeure au beau milieu de l’Arkansas pour un week-end dédié à la création. Les heures passent, les disparitions s’enchaînent et les suspicions s’installent entre les protagonistes au gré des révélations. Qui est donc ce fauteur de troubles qui se surnomme "l’Empereur Blanc" ?!
    A un moment donné l’intrigue devient un cauchemar d’épouvante dans une maison hantée à la Stephen King qui m’a moins emballée. Ce n’est pas quelque chose qui m’attire personnellement dans un thriller, mais qui peut plaire à d’autres.

    Puis, la deuxième partie "Outside" m’a totalement conquise. Moi qui pensait avoir résolu l’énigme, l’intrigue vire à 360° et l’enquête que j’attendais prend enfin forme. Après avoir planté le décor, Armelle Carbonel fait intervenir l’officier Dudley et le Dr Duke pour résoudre l’affaire. Mais, ces derniers étaient bien loin de se douter qu’ils devraient d’abord faire resurgir le passé pour comprendre les liens entre un fait divers local des années 60 et les "meurtres" commis récemment à Crescent House.

    Je découvre grâce à ce roman la plume d’Armelle Carbonel et j’ai été agréablement surprise. J’ai beaucoup aimé son style et ses descriptions qui m’ont fait ressentir beaucoup d’émotions diverses, entre surprise et stupéfaction. Un univers macabre, lugubre et mystérieux que je vous conseille de découvrir. Même si à un moment donné on résout par soi même l’énigme, rien n’enlève le plaisir de cette lecture.
    Je remercie les éditions Mazarine pour l’envoi de ce thriller.

  • Le Monde de Marie 27 avril 2021
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Une lecture dont il est difficile de parler sans spoiler mais je peux vous dire qu’elle vaut la peine et que, même si j’ai assez rapidement compris certaines clés de l’intrigue, j’ai été tenue en haleine d’un bout à l’autre et surprise par de nombreux autres points.

    Un récit en deux parties. Une première en huis-clos à l’ambiance très pesante et lugubre dans un lieu digne d’un film d’horreur en pleine tempête. L’auteure nous dépeint les différents acteurs de son intrigue, nous les rendant attachants ou totalement antipathiques. Mais peu importe l’empathie ressentie, on sent le danger, on vit la menace et le cloisonnement, on appréhende une nouvelle disparition et on craint réellement pour leurs vies.

    La seconde partie marque un gros tournant et chamboule toutes nos certitudes. C’est le moment de l’enquête. Là, j’ai rapidement mis en place les pièces du puzzle sans que cela ne gâche la manière dont l’auteure amène les évènements. Car, même si moi, lectrice, j’ai rapidement eu une idée assez claire des faits, j’ai aimé suivre le raisonnement de l’enquêteur et de la psychologue.

    Le gros plus de ce texte, ce sont ses retours en arrière. Des passages sur le cheminement d’une existence sur de nombreuses années dans lesquels sont décrites les horreurs subies quotidiennement par un auteur puis un enfant qui ont eu le malheur de naître noirs. Les liens entre le passé et le présent se construisent peu à peu et alors on comprend que les moyens de défenses ne sont pas forcément toujours ceux auxquels on s’attend.

  • loeilnoir 26 avril 2021
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Cinq auteurs de romans noirs sont réunis à l’initiative de l’un d’entre eux dans le manoir isolé de Crescent House, au fin fond d’une vallée perdue de l’Arkansas. Leur but est de se retrouver pour un week-end d’écriture dans une ambiance des plus propice à leur imagination obscure. La maison elle-même semble être de premier choix pour cela : un écrivain, Bill Ellison, y aurait été assassiné en 1965 par des membres du Ku Klux Klan. Peut-être même y aurait-il tué son épouse dans d’atroces circonstances… L’endroit réputé hanté nourrit les esprits avides d’horreurs des cinq écrivains… Mais ceux-ci disparaissent mystérieusement, l’un après l’autre… Le mal plane sur Crescent House, mais également dans la ville voisine où une famille entière est assassinée…

    C’est ma première lecture d’Armelle Carbonel, autant vous le dire de suite, certainement pas la dernière : COUP DE COEUR indéniable pour ce roman où tous les éléments étaient réunis pour me plaire et me faire passer un sacré bon moment de lecture : une intrigue qui mélange passé et présent, un manoir hanté, des écrivains… Mais tout n’était pas gagné dès le départ : bien sûr il y a la maison, une bâtisse plutôt inquiétante qui ne figure sur aucune carte, entourée de forêt, au fin fond d’un gouffre, « pas un endroit pour les vivants »… De ses entrailles naît le mystère et l’horreur… Bref, à elle seule, elle vaut le détour ! Toutefois j’ai récemment eu ma dose de huis-clos où les « bons amis » se prennent le chou entre quatre murs, et j’ai vu arriver d’un mauvais œil l’ambiance délétère au détriment de l’angoisse… Mais non, Armelle Carbonel a su trouver le juste milieu et parsemer l’intrigue de mystère, de scènes étranges : on doute, on se questionne, on frissonne… L’intrigue s’envole on ne comprend toujours pas ce qu’il se passe mais on gagne la conviction que les personnages ne crient pas au loup par hasard…

    Pour aimer une intrigue telle que celle-ci il faut tout de même avoir réponse aux questions que l’on se pose : entre autres, qu’est-il advenu de Rachel, que cache Anton, pourquoi Dan trouve-t-il une photographie très étrange, etc… ? A l’instar d’un mauvais film de série B, rien de pire pour moi qu’un roman où le suspense est à son comble, où les éléments horrifiques sont aguichants et au final on n’a pas d’explication convenable… Alors, je l’attendais le dénouement, prête à recommencer dès le début s’il me manquait la moindre explication… Alors, verdict ?

    Plus j’avançais dans ce roman, plus j’étais ensorcelée par l’atmosphère lugubre instiguée par l’auteure : entre questionnement et retournements de situation, j’ai plus ou moins deviné ce qu’il se passait… Et cela ne m’a nullement déçu, bien contraire car si on devine un dénouement c’est qu’il est plausible. J’aime quand les choses sont clairement expliquées, et c’était le cas ici : Armelle Carbonel détaille, reprend les évènements, les explique et oui, tout se tient (sauf un élément qui me semble de nos jours impossible au sujet de la carrière d’un écrivain célèbre, mais au profit d’une intrigue telle que celle-ci, on ne peut en tenir rigueur à l’auteure). Mon seul regret sur ce roman est qu’il s’est terminé trop vite tant il était bon ! Je vous le conseille fortement, et moi pendant ce temps, je cours me procurer les autres romans de l’auteure !

    Je remercie chaleureusement les Editions Fayard/ Mazarine et la plateforme NetGalley pour cette lecture !

  • Lectures noires pour nuits blanches 22 avril 2021
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Crescent House, une maison lugubre au milieu de nulle part, est le lieu que cinq auteurs de romans noirs ont choisi pour un week-end d’écriture. La rumeur parle de maison hantée, en 1965, un écrivain et sa femme ont été assassinés par le Ku Klux Klan. Durant le week-end, les auteurs disparaissent les uns après les autres et une famille entière se fait massacrer dans la ville voisine

    L’auteure pose le décor et installe dès le départ tension et ambiance anxiogène. Elle tisse peu à peu sa toile et le lecteur s’y voit vite empêtré. Un peu manipulatrice, un brin machiavélique, elle construit son intrigue de manière singulière, façon puzzle, distillant savamment les indices. C’est au lecteur de recueillir toutes les pièces pour avoir au final une belle vue d’ensemble. Je ne m’y suis pas laissée prendre, j’ai vite su où elle voulait en venir mais je vous rassure, ça ne m’a en rien gâché le plaisir de la lecture d’autant que je n’avais pas tous les indices.

    Le roman est divisé en deux parties distinctes. J’ai aimé les deux. Dans la première on suit les auteurs à Crescent House, dans la seconde, deux enquêtes, savoir ce qui leur est arrivé ainsi que et celle du meurtre de la famille. Quelques petites incursions dans le passé, grâce à des écrits et de mystérieux dessins, brouilleront encore les pistes ou vous apporteront des réponses. J’ai beaucoup aimé cette partie "historique" qui vous glacera le sang. Et cerise sur le gâteau, une thématique qui me fascine, mais je ne vous en parlerai pas, lisez le livre non mais oh...

    Armelle Carbonel maîtrise parfaitement les huis clos et excelle pour créer des atmosphères oppressantes et macabres dans des lieux qui le sont tout autant. J’avais adoré Criminal loft et il faut que je me penche sur Sinestra sans tarder. Elle crée son propre univers, aidée par sa plume, très belle, percutante et poétique par moment, et une construction particulière. Cela donne au final de très bons thrillers originaux et en ce qui me concerne très réussis.

    Une intrigue mystérieuse pleine de suspense où se mêlent meurtres, légende et disparitions ; un lieu lugubre façon maison hantée ; des personnages énigmatiques ; un réel talent pour créer une ambiance oppressante et nous mettre sous tension ; une très belle écriture, de l’audace sont les ingrédients de ce superbe thriller. Si tout cela et tout ce que je vous en ai dit ne suffit pas à vous donner envie de lire ce livre, je ne peux plus rien pour vous. ;) Mais qu’attendez-vous ? Foncez !

  • ludi33 20 avril 2021
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Dans L’empereur blanc, cinq écrivains se retrouvent dans la maison que l’un dans eux vient d’acquérir, maison de sinistre réputation. Alors qu’ils disparaissent les uns après les autres, un policier vient les interrogé sur le massacre d’une famille dans la ville voisine.
    La roman se sépare en deux parties. La première suit les écrivains dans la maison, alors qu’ils disparaissent les uns après les autres. Dans une ambiance de film d’horreur, la tension monte crescendo que les bizarrerie s’enchainent et que chacun se dévoile aux autres. Les personnages des cinq écrivains sont un brin stéréotypés et révèlent au fur et à mesure que l’intrigue avance leurs failles. Difficile de s’attacher à eux tant chacun reste en retrait et semble cacher ses secrets.
    J’ai un peu moins accroché à la seconde partie, dans laquelle on suit l’enquête du flic local, personnage attachant et bien plus malin que ne le laisse supposer sa première apparition. Cette partie est moins riche en tension, peut-être parce que j’avais assez vite compris le twist final. On y rencontre des personnages plus intéressants et sympathiques, que ce soit l’entourage du policier ou la psychiatre de l’hôpital.
    Pourtant, je n’ai pas boudé mon plaisir face à cette intrigue riche et bien écrite. Jusqu’à un final rondement mené et ouvert, en forme de défi.

  • stokely 19 avril 2021
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    J’ai retrouvé avec plaisir la plume d’Armelle Carbonnel mais malheureusement à mes yeux la forme soit le style me plait mais pour ce qui est du fond certaines choses pêchent à mes yeux.

    Et pourtant ce récit avait tout pour me plaire sur le papiers cinq auteurs de polars isolés dans une maison aux Etats-Unis au passé plus que lugubre. Ce côté slasher movie sur cette partie aurait du aussi me plaire quoique cela commence à dater un peu ce type de film tel que Scream, cependant je n’y ai pas cru une seule seconde à ce récit surjoué à mes yeux. Aucun des personnages n’a trouvé grâce à mes yeux et j’ai trouvé que la partie historique aurait gagné à être plus étoffé pour donner plus de crédibilité au récit.

    Puis la seconde partie arrive et la j’ai vu tout de suite ou cela allait nous mener donc l’effet est retombé comme un soufflé de mon côté, beaucoup on adoré cette partie mais je n’y est également rien vu de novateur et j’ai même trouvé cela très convenu.

    Je n’ai pas détesté ma lecture mais j’ai trouvé que cela manquait d’originalité à mes yeux en sachant que je lis beaucoup de lecture de ce type, je pense cependant que cela plaira aux lecteurs de thriller plus occasionnel.

  • ju_se_livre 8 avril 2021
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Le bonheur suprême quand j’ai vu qu’un nouveau Armelle Carbonel allait paraître. Je marque mon calendrier d’une grosse croix rouge et le jour J, la libraire a à peine le temps de le mettre en rayon qu’il est mien ! Enfin !

    Le temps de finir ma lecture en cours et je peux retrouver le monde de cette auteure que j’aime tant.

    Je ne lis même pas la quatrième de couverture. Je veux profiter pleinement de cette histoire. Et quelle histoire encore une fois. Si comme moi vous êtes fan de huis-clos, vous ne pourrez qu’apprécier cette auteure.

    Une première partie comme j’aime. Un lieu sinistre ayant une histoire bien glauque et qui devient un personnage à part entière. Des personnages, écrivains célèbres, qui vont devoir évoluer dans cet univers qu’ils ne comprennent pas. Et nous, lecteur, au milieu de tout ça, qui évoluons avec eux dans ce flou magistral.

    Puis la seconde partie, avec quasiment au début, ce twist que je n’ai absolument pas vu venir. Et là je me suis dit que c’est vraiment pour ce genre de chose que j’aime cette auteure. Le flou commence à se dissiper petit à petit, pour nous emmener vers un dénouement digne du reste.

    Sans oublier tous les chapitres qui relatent des événements antérieurs et qui prennent aux tripes.

    En bref, Armelle Carbonel ne faillit pas à sa réputation. Elle peut amplement garder sa couronne de reine du huis-clos. Un excellent moment de lecture !

  • DesLivresEtMoi7 31 mars 2021
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Au terme d’un prologue aussi glaçant que percutant, Armelle Carbonel donne le ton et nous entraîne dans une intrigue en deux temps absolument prenante et époustouflante en plus d’être incroyablement maîtrisée. Si elle prend encore une fois le temps de planter son décor, ce n’est que pour mieux nous y inviter puis nous enfermer… C’est alors de son plein gré que le lecteur se laisse happer par une ambiance qui se veut rapidement angoissante et oppressante : Crescent House et son passé n’ont décidément pas fini de vous hanter…
    Mais ce n’est rien en comparaison des protagonistes que nous allons y rencontrer, démontrant ainsi tout le talent de l’autrice, qui m’a alors littéralement soufflé. Abordant à travers eux des thématiques aussi douloureuses que difficiles, mais surtout plus tristement d’actualité qu’il n’y paraît, l’autrice les soigne tout autant qu’elle les malmène, et son lecteur avec eux : il fallait s’en douter. Parce qu’ils sont incroyablement bien campés, dépeints avec beaucoup d’humanité, qu’on partage leur sentiments et leurs doutes, leurs peurs et leurs émotions, tant et si bien qu’on vibre et souffre avec eux… Et les révélations distillées au fur et à mesure des chapitres nous font alors l’effet d’un orage sans fin, frappés que nous sommes d’un bout à l’autre du récit avant d’être terrassés par un dénouement tout simplement ahurissant : Parce que l’autrice est bigrement machiavélique et a pensé à tout pour nous surprendre jusqu’à la dernière ligne.
    Portée par une plume tout à la fois douce et douloureuse, brutale et poétique, élégante et hypnotique, un style dangereusement efficace et addictif, l’histoire n’en est que plus captivante, plus envoûtante et nous ébranle bien plus qu’on ne peut le penser. Parce que l’autrice a pensé à tout, oui, mais parvient surtout à nous bouleverser à travers cette lecture qu’on n’est pas prêt d’oublier.

    Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/03/chroniques-2021-lempereur-blanc-darmelle-carbonel.html

  • Les_lecturesdeflo 31 mars 2021
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Coup de coeur, orgasme littéraire, appelez ça comme vous voulez, moi j’ai surkiffé.

    « Même le plus audacieux des auteurs de polars ne se risquerait pas à pousser le vice aussi loin »
    Et ben si, Armelle Carbonel l’a fait !

    Quelle histoire ! J’en ai encore des frissons !

    Ce roman se découpe en deux parties.
    La première plante le décor. Le récit alterne entre les différents protagonistes qui passent le week-end à Crescent House. L’atmosphère est glauque, angoissante, mystérieuse et les évènements inexplicables. C’est la grosse, GROSSE flippe.
    La seconde partie est consacrée à l’enquête policière qui tente d’élucider ce qu’il s’est réellement passé durant ce week-end d’écriture. Et là, ça dépasse l’entendement. C’est sordide.

    « On ne peut pas éternellement dissimuler la vérité. Elle finit toujours par trouver sa place dans nos mensonges. »

    J’ai dévoré ce roman. L’intrigue est dingue, les évènements horribles et certaines scènes épouvantables. Cette histoire fait ressortir toute la laideur et la noirceur humaine portées par la haine, la psychose, la superstition et les croyances passées.

    J’ai aimé entrer dans la tête de ces cinq auteurs. Je me suis surprise à les identifier à de vrais auteurs en fonction de leurs caractéristiques.

    Armelle Carbonel dissimule subtilement des indices, tantôt pour mettre le lecteur sur la voie, tantôt pour le faire douter et le perdre. Avec moi, ça a parfaitement fonctionné, car en m’installant à Crescent Housse avec Sue, Rachel, Anton, Dan, et Steven j’ai perdu pied et j’ai adoré ça.

    C’est un livre à relire. Je suis persuadée que j’y trouverai de nouveaux éléments qui prendront alors tout leur sens.

    https://livrite.fr/lempereur-blanc-de-armelle-carbonel/

  • Aude Lagandré 30 mars 2021
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Après « Sinestra » qui se déroulait au cœur des montagnes suisses, Armelle Carbonel récidive avec un nouveau roman d’atmosphère « L’empereur blanc » où tout commence dans un lieu qui devient lui-même un personnage emblématique du texte. Comme dans « Sinestra », la grande Histoire vient chatouiller la petite, comme si l’auteur avait ce besoin d’ancrer ses romans dans un temps historique précis. Le choix du lieu a une importance primordiale, c’est lui qui accroît la lumière mise sur l’atmosphère, et supporte des fondations du roman.

    « L’empereur blanc » est un récit composé de deux grandes parties nommées : « Inside » et « Outside » comprenez, tout ce qui va se passer dans la maison de Crescent House à Devil Town, puis tout ce qui se déroulera hors de ce lieu. C’est d’ailleurs un sacré pied de nez de l’auteur lorsque l’on connaît la fin du roman. Tout commence en Arkansas, en juin 1965 où le lecteur fait la connaissance d’un personnage qui viendra hanter tout le roman, en pleine période de ségrégation raciale. En effet, Bill Ellison est noir, poursuivi par le Ku Klux Klan, terré dans sa maison. Le lecteur oscille entre passé et présent, et c’est dans le présent qu’il fait la connaissance des cinq auteurs de littérature noire venus passer là un week-end d’écriture. Dan Willow, Sue Little, Anton Desmond, Rachel Carr, Steven Dawson viennent retrouver leur inspiration, échanger autour de leurs romans respectifs et surtout remplir quelques pages blanches. L’histoire du lieu et cet enfermement volontaire doivent contribuer à ouvrir leurs chakra créatifs. « C’est exactement ce que leur petit cercle d’auteurs venait chercher : une synergie de l’imaginaire à travers l’histoire tragique d’une haine ancestrale relayée par la psychose collective qui jurait l’endroit hanté. » Parallèlement, un quintuple meurtre est commis non loin de là, ce qui renforce encore cette atmosphère anxiogène et l’oppression du huis clos.

    La seconde partie permet au lecteur de quitter Crescent House pour plonger dans l’enquête de ce quintuple meurtre et découvrir de nouveaux personnages : l’officier Dudley et sa femme Mary blogueuse et passionnée de littérature noire, mais aussi le docteur Amber Duke. C’est précisément dans cette partie que l’étau se resserre et que Armelle Carbonel donne quelques clés pour assembler le puzzle de son intrigue.

    J’ai particulièrement aimé plusieurs points, en sus de l’intrigue dont je ne peux parler que très peu, que je vais tenter de développer ici. D’abord, l’insertion d’une partie historique dans le roman : les années 60 aux États-Unis. Cette période de l’Histoire est un terreau très fertile qui permet le développement de nombreuses thématiques, notamment celle du traitement des noirs, de la montée des extrémismes et d’actions d’une violence inouïe à leur encontre. Et pourtant, impossible de ne pas penser au mouvement actuel « Black Lives Matter » qui démontre, s’il le faut, que le pays n’en a toujours pas fini avec le sujet de l’égalité entre les races. L’auteur formule pourtant un vœu pieux, connaître le passé, le décortiquer, plaider pour une cause devrait permettre de ne pas réitérer les abominations historiques « Et vous, Bill, ne cessez jamais d’écrire…C’est ainsi que s’éveillent les consciences. Par la transmission de nos erreurs passées. » Tous les chapitres consacrés à Bill sont captivants et apportent une dynamique supplémentaire puisque le lecteur ne cesse de s’interroger sur les implications de ces périodes dans le roman. A-t-on retenu les leçons de notre Histoire ? Vaste sujet…

    Ensuite, Armelle Carbonel fait la part belle au métier d’écrivain. Chacun des cinq auteurs a son style, sa « spécialité » dans sa manière d’écrire, et doit affronter les critiques de ses pairs, voire leurs jalousies ou leurs moqueries. « C’est ça, la recette du succès. Retranscrire la pourriture du monde. »

    L’auteur en profite pour aborder le sujet de la célébrité, notamment celle sur les réseaux sociaux. Véritable notoriété ou popularité factice, tout est bon pour faire du buzz et faire parler de soi. « Rubrique nécrologique à ses heures, bazar de faits divers, divan de psy, échanges standardisés, souvenirs rappelés depuis les méandres d’une machine gigantesque où les gens se congratulaient autant qu’ils se détestaient. Les chroniques dithyrambiques, assassines, complaisantes, intelligentes, chaque intervenant défendant son point de vue comme une vérité absolue. »

    Enfin, je me dois tout de même de parler de la dextérité avec laquelle Armelle Carbonel rassemble les récits du passé et l’histoire, mais aussi comment elle fait le lien entre la partie « Inside » et la partie « Outside. » Elle passe d’un huis clos aux accents cauchemardesques alimenté par des disparitions successives, à l’air libre tout aussi anxiogène, mais pour d’autres raisons. Le chemin pris est assez jouissif, car le roman change complètement d’ambiance et va se nicher dans l’intime.

    « Dis, tu peux l’aimer, toi ? » Cela a été mon cas…

  • Les Lectures de Maud 30 mars 2021
    L’Empereur blanc - Armelle Carbonel

    Encore une fois, je suis comblée par ma lecture de cette auteure.

    J’ai adoré le thème « la littérature », les auteurs, le monde de l’édition, le succès ou son absence, les réseaux sociaux et bien sûre les auteurs qui tiennent ici le devant de la scène.

    J’ai adoré la présentation théâtrale les différents protagonistes ! On les découvre à travers leur caractère essentiel, leur rapport à leur notoriété, à l’écriture et aussi aux yeux de leurs confrères ou leurs rivaux suivant l’angle choisi. Tout aussi leur introspection sur leur vie personnelle. Cinq profils, cinq points positifs et des tonnes de travers.

    On avance peu à peu en découvrant également d’autres acteurs, au premier plan Crescent House, son histoire dramatique qui hanterait les lieux. Les flash-backs guident le lecteur pendant les entractes, expliquant le racisme, son évolution dans la région jusqu’aux drames, … Des intermèdes qui scotchent et happent le lecteur, tout autant qu’ils l’immergent au milieu de cette pièce qui s’assombrit au fur et à mesure des disparitions…

    Puis nous retournons, vers ces acteurs, auteurs de leur propre vie, la tension psychologique monte au fil des pages, chacun cherche des réponses rassurantes… Rester rationnel devient leur crédo et portant, les masques vont tomber peu à peu… Qui sont-ils réellement en dehors de leurs écrits ? Le responsable serait-il parmi eux ? Et pire, la famille assassinée à quelques kilomètres d’eux serait-elle également victime du même coupable ?

    L’omniprésence (du moins en pensée) et la dépendance aux réseaux sociaux se traduisent aussi dans le récit, nous aimons, adorons, sommes surpris, en colère, triste, en colère… Les émoticônes implicites… Tout comme la violence de ces médias, leur importance… Existe-t-il une frontière entre le réel et l’irréel ?

    Puis le récit prend corps et tout s’emballent, l’enquête va mettre en lumière toute une série de preuves qui accumulées, vont perturber les protagonistes et le lecteur également.

    Le décor ne serait pas complet sans une ambiance totalement anxiogène, l’auteur tisse sa toile autour du lecteur afin de l’emporter totalement au milieu de la scène… L’atmosphère est parfaitement mise en relief grâce à une écriture factuelle, distante ce qui met encore plus l’histoire au premier plan. Sans oublier de jouer avec nos nerfs grâce à certaines dualités, jour-nuit, dehors-dedans, le bien-mal, gentil-méchant, innocent-coupable…

    La psychologie est également ultra présente, parfois implicite, au totalement au premier rôle. Elle joue avec les personnages, les manipule, lecteurs ne vous croyez pas épargnés !!

    L’ensemble est parfaitement maîtrisé, l’enquête menée par John, flic aguerri, ayant l’habitude de se fier à son instinct va devoir redoubler d’ingéniosité afin de démasquer le coupable… Quelque chose me dit qu’il n’est pas prêt d’arrêter de faire des cauchemars.

    Audacieuse, l’auteure nous promène avec une grande facilité !!! Un puzzle grandeur nature se met en place sous nos yeux… Un pur bonheur machiavélique de lecture ! Quelle sera votre réaction lors de la vue d’ensemble ?

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