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L’interrogatoire de Marion Cabrol

Bepolar : Comment est née l’idée de ce roman ?
Marion Cabrol : J’avais cette idée, celle d’un crime dans un zoo. Elle m’obsédait. Je l’ai laissé vivre pendant des mois sans rien coucher sur le papier. La seule idée du livre, de l’intrigue, me suffisait. Puis l’écrire est devenu obsédant. J’ai ouvert mon ordinateur et je me suis lancée.

Bepolar : C’est votre premier roman. Racontez-nous l’histoire de son écriture et
votre parcours d’autrice avant cette publication ?

Marion Cabrol : À un moment donné, j’ai eu envie de raconter cette histoire. Je travaillais encore au zoo, et je me suis mise à imaginer des personnages, des situations. Je les voyais évoluer autour des enclos, dans mon bureau. Alors, je me suis mise à écrire. Même s’il est sombre, c’est un roman en rapport avec ce que j’aime. J’adore le zoo. C’est pourquoi il est aussi important que les personnages.

Bepolar : Pourquoi avoir situé votre intrigue de départ dans un zoo ?
Marion Cabrol : Le zoo est un lieu fascinant, peuplé d’animaux sauvages, planté au milieu d’une forêt. C’est un lieu familial - on vient pour s’y divertir. J’ai voulu le transformer en un endroit où la peur côtoie la normalité. Mon personnage principal est plus féroce que les animaux qui s’y trouve : j’avais envie de montrer l’animalité, la bestialité dans ce qu’elle a de plus inhumain.

Bepolar : Vous y avez travaillé. Est-ce que c’était difficile de vous détacher de la réalité, des personnes que vous avez côtoyées ?
Marion Cabrol : D’un côté, c’était fantastique d’écrire sur cet univers que je connais par cœur. J’ai été très prudente en écrivant mes personnages : je voulais que personne ne puisse s’y reconnaître. La plupart des protagonistes cachent des secrets peu avouables… C’était donc important qu’ils soient totalement imaginaires ! Et puis, j’avais également l’envie qu’ils aient leur existence propre, une qui leur appartient.

Bepolar : Y’avait-il pour vous l’occasion de parler de la condition des animaux enfermés dans les zoos et de tout l’univers de ces endroits ?
Marion Cabrol : Je suis convaincue que la protection de la nature passe par la pédagogie et par la connaissance.
« On aime ce qui nous a émerveillé, et l’on protège ce que l’on aime » disait J.J. Cousteau. Ce roman n’est pas une tribune sur les zoos, même si je témoigne d’une mission importante : la conservation des espèces menacées. Si l’on regarde plus loin que la captivité, les zoos sont un précieux outil de sensibilisation.
J’ai voulu décrire objectivement les coulisses d’un parc et le travail quotidien des équipes. Chaque lecteur peut se faire son opinion : il n’y a pas de situation parfaite, les zoos sont un sujet sensible.

Bepolar : On entre dans votre roman "dans la tête" de la tueuse. Est-ce que c’est difficile ou particulier de se mettre à la place de celui ou celle qui passe à l’acte ?
Marion Cabrol : C’était intéressant d’écrire les pensées de l’assassin et de faire vivre sa rage. Ça m’a demandé de l’imagination ! J’ai beaucoup lu sur les comportements exacerbés, incontrôlables, sur les faits divers aussi. Cela m’a aidé à la construire, de manière un peu clinique, sans rien ressentir de sa colère frénétique.

Bepolar : Votre inspecteur vient de Paris et découvre la Moselle. Comment pourriez-vous nous le présenter ? Et vous aviez envie d’une forme de confrontation culturelle et régionale entre la capitale et Amnéville ?
Marion Cabrol : Cet inspecteur débarque en laissant une vie douloureuse derrière lui. Il est immergé dans une région qui est aux antipodes de la capitale.
La Moselle est une région très particulière, ne serait-ce que pour sa météo… humide !C’est une terre de contrastes : de beaux espaces naturels qui côtoient les usines désaffectées, les villes nouvelles qui poussent à côté des anciennes cités minières, les crassiers qui surgissent au sommet des collines.
Il n’y a pas à proprement parler de confrontation. C’est plutôt la découverte d’une terre inconnue, qui peut paraître rude et hostile pour un parisien.

Bepolar : Quels sont désormais vos projets ? Sur quoi travaillez-vous ?
Marion Cabrol : Je commence l’écriture d’un prochain polar, j’aimerais le terminer cet hiver.

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