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MotherCloud - Rob Hart

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Résumé :

Ex-petit patron désormais ruiné, Paxton n’aurait jamais pensé devoir intégrer une unité MotherCloud, cette superstructure de l’e-commerce qui a dévoré la moitié de l’économie mondiale. Pourtant, dans une société n’ayant plus rien à offrir, comment peut refuser un job qui propose non seulement un salaire, mais aussi un toit et à manger ?

La jeune Zinnia non plus n’aurait jamais pensé rejoindre MotherCloud, mais sa mission est tout autre : une révolution est en marche dont elle est le bras armé. Devenir salariée n’est qu’un premier pas pour infiltrer le système, en percer les secrets. Le détruire.

Dans cet univers où tout est calculé, paramétré, surveillé, où l’humain disparaît au profit de la rentabilité, où l’individu n’est qu’un algorithme, Zinnia et Paxton réalisent bientôt qu’il est impossible de dévier. À moins d’être prêt à se sacrifier ?

Car derrière sa façade d’entreprise idéale, MotherCloud est une machine à broyer, impitoyable à l’égard de ceux qui oseraient se rebeller.

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Vos #AvisPolar

  • Bill 1er août 2021
    MotherCloud - Rob Hart

    Dans un mode pas si éloigné du notre, Gibson Wells règne sur The Cloud, un empire intégré qui livre ses produits par drones aux habitants effrayés de quitter leur domicile depuis les massacres du Black Friday.

    Paxton, inventeur et petit patron ruiné, et Zinnia, mercenaire chargée d’une mission secrète, se croisent dans le bus qui les conduit à Mothercloud, l’entrepôt original où ils espèrent décrocher un job, et de ce fait, un toit, une nourriture des plus délectables et la sécurité de l’emploi s’ils conservent une notation suffisante.

    A l’arrivée, chacun est doté d’un CloudBand, une montre-connectée-à-tout-faire : clé de porte d’entrée, d’ascenseur, moyen de paiement, accès aux transports en commun et surtout traceur d’activité et de notation.

    On suit Zinnia devenue préparatrice de commandes, escalader les étagères sans harnais de sécurité qui la ralentit, pour déposer le plus vite possibles les objets les plus divers commandés par les clients.

    On parcourt les allées de MotherCloud en compagnie de Paxton, agent de sécurité, qui traque les comportements déviants ...

    Dans ce roman où la tension grandit à chaque chapitre, des souvenirs du ’Meilleur des Mondes’, de ’Fahrenheit 451’ et de ’La servante écarlate’ me sont revenus en mémoire.

    Dans un monde à l’abri des conditions climatiques extrêmes qui ravagent la planète, à l’abri des sursauts de violence qui dévastent les villes, loin des côtes submergées par la montée des eaux océaniques, MotherCloud offre des ressources en nourriture et eau suffisantes à tous ses employés ... alors qu’en est-il d’un peu, de toute la liberté perdue ? 

    La narration donne tour à tour la parole à Gibson, atteint d’un cancer en phase terminale, qui évoque tout ce qui a généré son désir de créer ce monde intégré protégé, à Paxton, l’employé modèle tenaillé par l’envie réfrénée de venger son rêve d’entrepreneur détruit par The Cloud, à Zinnia, qui cherchant à trouver le point faible du Cloud en découvrira la face cachée !

    Un roman qui prend aux tripes, des personnages attachants auquel il est facile de s’identifier, une narration fluide.

    Bref 544 pages que j’ai dévorées, savourées ... et dont le réalisme fait froid dans le dos ! 

  • Missbook Missbook 26 juin 2021
    MotherCloud - Rob Hart

    Gibson Wells est le créateur et dirigeant de la plus grosse compagnie de commerce en ligne et de technologie Cloud du monde. En effet, après les massacres du Black Friday, il fallait à tout prix trouver une solution alternative. Mais voilà, ce géant de l’économie mondiale dont la fortune s’élève à plus de 300 milliards de dollars apprend qu’il est condamné et qu’il ne lui reste que très peu de temps à vivre. Il livre sur son blog son parcours, sa fierté, mais aussi ses doutes.

    p. 15 : » Nous avons donné du travail aux gens. Nous leur avons donné accès à des biens abordables et aux services médicaux. Nous avons payé des milliards de dollars d’impôts. Nous avons été à la pointe de la réduction des émissions de carbone, ainsi que du développement de comportements et de technologies qui sauveront la planète. « 

    A l’origine de toute prise de contrôle d’un despote il y a toujours des motivations philanthropes…

    Alors, désespérés par un taux de chômage croissant et pour ne pas mourir de faim, des cars entiers affluent quotidiennement vers les filiales de MotherCloud qui jonchent le pays. Après avoir franchi avec succès les tests d’embauche, Paxton découvre avec effroi son nouveau lieu de travail et de vie. Car tout est centralisé pour plus de contrôle. Une ville dans la ville.

    p. 23 : » Comment résumer la partie » Expérience professionnelle » ? Il ne souhaitait ps s’étendre sur ce qu’il avait fait avant. Le concours de circonstances qui l’avait amené dans le théâtre décrépit de cette ville décrépite. Parce que le faire, ce serait raconter comment Cloud avait détruit sa vie. « 

    Quant à Zinnia, elle s’y infiltre pour d’obscurs motivations, bien décidée à découvrir ce qui se cache derrière ces façades et ces pratiques. Et pour ce faire, tous les moyens seront bons.

    p. 495 : » N’oublie pas que ta liberté t’appartient jusqu’à ce que tu y renonces. « 

    Effroyable dystopie qui n’est bien sûr pas sans rappeler au lecteur l’influence grandissante et alarmante du géant au large sourire. Du même acabit que » 1984 » de George Orwell ou bien encore » La servante écarlate » de Margaret Atwood ce roman d’anticipation vous donnera quelques sueurs froides et une prise de conscience certaine. Le concept étant déjà créé on marche dans les pas des personnages du livre, en se demandant tout comme eux, à partir de quand peut-on perdre le contrôle de la situation.

    https://missbook85.wordpress.com/2021/06/26/lentrepot/

  • genli 27 avril 2021
    MotherCloud - Rob Hart

    J’ai lu la version française publiée chez Belfond intitulée "L’entrepôt".
    Un roman d’anticipation que je vous recommande car en dehors de l’intrigue bien menée, le fond de l’histoire est sujet à d’utiles réflexions sur le monde qui nous attend si nous laissons les GAFA (ici Cloud, une gigantesque multinationale du commerce en ligne) décider de notre avenir.
    Le livre nous décrit un monde glaçant où la logique économique prime sur tout, au détriment des hommes réduits à la soumission ou à la mort. L’histoire pourrait paraître sombre tant l’espoir de se révolter est faible, mais l’auteur parvient à y glisser quelques instants lumineux. En dehors de quelques invraisemblances, c’est un roman prenant et intelligent que vous n’oublierez pas de sitôt.

  • Happy Manda Passions 17 juillet 2020
    MotherCloud - Rob Hart

    Un roman tout simplement fantastique. Une réalité bien presente sur le mode de fonctionnement de tout consommateur, l’auteur va en démeler les derives et nous subjugués avec une intrigue brillante.

    Une incroyable et menaçante vision de l’avenir, argumentée, machiavélique et qui procure un plaisir démoniaque à sa lecture.

    La fin arrive vite et j’espère que l’auteur va imaginer une suite, cela le mérite, j’ai envie d’être à nouveau engloutie par ce monde dont il a fait une construction impressionnante. Que donnerait une révolution, la géraient-ils en code couleur !

    Je vous recommande ce roman à mi-chemin de la science-fiction, de l’anticipation et de votre monde d’aujourd’hui ... êtes-vous prêts à voir la vérité en face ? Un roman qui vous procurera matière à réflexion et dont j’imagine aisément l’adaptation cinématographique.

    ma chronique par ici avec des photos de la brochure de recrutement pour le mothercloud huuuuuuuum du bonheur un tel travail !! https://happymandapassions.blogspot.com/2020/03/mothercloud-rob-hart-chronique.html

  • Journal de Bord d’une Lectrice 1er juillet 2020
    MotherCloud - Rob Hart

    Genialissime !

    En ces temps troublés, lire une dystopie m’a tout d’abord perturbée, entre la réalité qui s’apparente à la fiction et la fiction qui décrit un avenir probable, je me suis perdue.

    L’histoire est prenante, passionnante, digne d’un roman de Margareth Atwood.

    Une énorme société appelée MotherCloud a fait s’effondrer toutes les petites et moyennes entreprises du monde. Les humains se retrouvent à choisir entre vivre et travailler au sein d’un MotherCloud (sorte de ville dans les villes) ou être libres mais sans travail et dans un monde déréglé par le réchauffement climatique.

    On suit la vie de Paxton qui après avoir fait faillite à cause du MotherCloud se retrouve obligé d’en intégrer un, avec tous les sacrifices que cela comporte : vivre sur son lieu de travail, être assigné à un métier en fonction d’un test et non de ses envies, douches communes, le paiement de l’eau de sa douche par tranche de 5min, sa vie contrôlée par sa montre électronique...

    En parallèle on suit la vie de Zinnia qui intègre le même MotherCloud comme espionne industrielle, chargée de découvrir la façon dont les MotherClouds produisent l’énergie nécessaire à leur fonctionnement qui semble illégale et donc trouver leur faille pour mieux les détruire.

    Quelques chapitres également consacrés au point de vue du créateur des MotherClouds.

    Une écriture fluide, un récit bien construit et prenant.
    Je recommande chaudement !

  • Aude Lagandré 1er juin 2020
    MotherCloud - Rob Hart

    Bienvenus à Mothercloud, un monde où travail, effort, courage sont récompensés, qui offre sécurité, toit au-dessus de la tête quand toutes les villes du monde sont désertées, que le réchauffement climatique a fait rage, et que l’eau n’est plus potable. Dans ce récit dystopique, Rob Hart donne vie à trois personnages qui racontent Mothercloud : Gibson Wells son créateur, Zinnia qui travaille dans l’entrepôt des marchandises à expédier aux clients, Paxton qui intègre la sécurité. À chaque employé sa couleur de polo : marron pour le service technique, jaune pour le service client, vert pour les services de restauration, blanc pour les managers, rouge pour les préparateurs de commande, bleu pour les agents de sécurité. Une bonne façon de reconnaître, au premier regard la fonction de chacun. Dans Mothercloud, l’individu ne compte pas, seule sa contribution au sein de la mère nourricière importe.

    « Warehouse », puisque c’est le titre original (traduction entrepôt), est d’abord l’histoire d’un homme : Gibson Wells. Un homme qui a voulu faire du monde sur le déclin, un monde nouveau, prospère, basé sur la valeur travail. « Il fallait trouver le moyen de motiver nos employés pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Un troupeau se cale toujours sur la vitesse de ses éléments les plus lents. » Pour ce faire, rien de plus simple : doter les employés d’une montre qui mesure leurs performances tel un feu tricolore, et les affubler de petites étoiles, de 1 à 5 en guise de notation, être payés en crédit et non en dollars. « La jauge ne reste verte que quelques secondes, mais chaque seconde est une victoire. Une récompense. C’était le changement de couleur qui lui procurait cette impression, de jaune à vert ; du jaune couleur de la faiblesse, au vert couleur de la force. » Ce qui m’a vraiment impressionnée dans le récit de ce personnage, fait sous forme de blog s’apparentant à un testament, c’est l’extrême empathie du lecteur à son égard. À l’heure où, le géant des envois prime s’est vu privé de l’envoi de ses commandes non essentielles (dont les livres), et où, par extension, son dirigeant est fortement décrié, difficile de ne pas faire d’analogies. Et pourtant, impossible de détester Gibson Wells, dont l’idée de base, transformer le monde en un monde meilleur est philosophiquement parlant, une belle idée. (….)« nous ne nous contenterons pas de transporter des marchandises d’un point A à un point B. Nous nous efforcerons de transformer notre monde en un meilleur endroit où vivre. En créant des emplois, des logements, un système de santé. En réduisant les gaz à effet de serre qui étouffent notre planète, pour pouvoir rêver qu’un jour, nous vivrons à nouveau en permanence à l’air libre. »

    Comme disent les Américains « let’s see the big picture here », prenons de la hauteur. Des entrepôts transformés en villes cités dortoirs, du travail pour tous, une chambrette climatisée, des soins si besoin, à manger quand l’estomac grogne, de l’eau potable. Maintenant, zoomez pour voir ce qui se passe réellement dans ces prisons dorées, parce que c’est bien de cela qu’il s’agit, des prisons dorées dans lesquelles des hommes, telles des fourmis courent dans tous les sens pour maintenir la jauge de leur montre au vert, et tentent désespérément d’éviter les purges, jours de coupe organisées 4 fois par an. Et oui, quand un travailleur arrive à une étoile, il est viré, sans autre forme de procès et, implicitement, promis à une mort certaine. La routine s’installe, le travail épuise, le corps est si fatigué que le cerveau ne fonctionne plus. Le but ultime est bien celui-là : empêcher les gens de penser. Penser amènerait une forme de prise de conscience. Inutile. Sans aucune productivité.

    Lentement, pas le biais de quelques autres personnages, Rob Hart raconte la vie d’avant, une vie où l’on se souciait encore de prendre soin de l’autre, une vie où l’on pensait avant de consommer à outrance pour combler le vide. Le personnage de Gibson devient tout à coup moins sympathique, mais il ne le devient qu’à travers les yeux des autres. « Laissez-moi vous raconter quelque chose à propos de Cloud. C’est nous qui les avons choisis. Nous qui leur avons donné le contrôle. Quand ils ont décidé de racheter les épiceries, nous les avons laissés faire. Quand ils ont décidé de faire main basse sur l’agriculture, nous les avons laissés faire. Quand ils ont décidé de s’emparer des médias, nous les avons laissés faire. Idem pour les fournisseurs d’accès à Internet, les compagnies de téléphonie mobile, nous les avons laissés faire. On nous avait répété que l’on paierait moins cher, parce que Cloud se soucie avant tout de ses clients. Que les clients formaient une famille. Mais nous ne sommes pas une famille. Nous sommes la pitance qu’avalent les grandes entreprises pour devenir encore plus grandes. »

    L’auteur a fait un choix très judicieux en choisissant le roman choral. Chacun des trois personnages fait avancer l’histoire avec ses propres yeux et ses intimes convictions. Le lecteur passe de l’un à l’autre avec jubilation pour découvrir l’histoire et le destin de chacun. Si l’imaginaire est bien présent dans le roman, le réalisme de notre évolution parallèle, qui tend dangereusement vers cette finalité est saisissant. Nous avons vécu plusieurs semaines de confinement, et, pour la plupart, mis nos vies sur pause. Cette “trêve” de la consommation indécente a peut-être permis à certains d’entre nous de faire le point sur les besoins indispensables à notre bonheur. L’interdiction d’Amazon d’envoyer des produits non essentiels a été une grande première dans l’histoire de son implantation sur le sol français. J’ai toujours l’espoir naïf que l’Homme retire la “substantifique moelle” de ce genre d’expérience, mais c’est certainement un vœu pieux. Nous avons déjà dépassé le point de non-retour et Rob Hart le démontre parfaitement dans ce roman, certes dystopique, mais réaliste. N’oubliez pas : « L’objectif de Cloud a toujours été de simplifier la vie des gens. »

  • myfabulousreading 22 mai 2020
    MotherCloud - Rob Hart

    Nous avons ici affaire à un thriller d’anticipation qui trouve sacrément résonance dans notre monde actuel et dans le futur qui pourrait nous attendre à l’aube de ces géants de la consommation qui gagnent du terrain de jour en jour, et d’autant plus en cette période de confinement.

    Cloud, c’est une ville dans la ville, il y a des logements, des commerces en tout genre, des restaurants, des hôpitaux, des banques et une administration, soit tout ce dont nécessite le commun des mortels.

    C’est ici qu’atterissent Zinnia espionne industrielle qui cherche à comprendre comment fonctionne cet univers parfaitement organisé et Paxton, ancien entrepreneur qui n’a eu d’autre choix que de venir y travailler suite à l’échec de son entreprise. Ils ont passé le test de recrutement et se retrouvent désormais happés par la machine.

    Leur vie sera dorénavant rythmée au millimètre près, leurs performances jaugées grâce à la Cloudband, une montre connectée qui devrait presque être implantée au poignet tant elle est indispensable pour payer, ouvrir les portes, communiquer et vivre en somme.
    Gibson, c’est le père fondateur de Mothercloud, qui n’a de cesse que de s’adresser à toute cette grande famille de travailleurs pour leur expliquer ses choix, les féliciter et les remercier.

    Tout semble parfait dans ce petit monde bien rôdé, presque trop justement...

    Malgré certains passages qui peuvent sembler répétitifs parfois, il s’agit surtout de montrer au lecteur cette robotisation de l’être humain, cette vie linéaire et plate au possible, par le biais de l’annihilation, totale des sentiments. L’homme n’est plus qu’un algorithme. Argent et performances sont le leitmotiv de cette organisation.

    A mon sens, c’est un bon roman qu’il faut lire car fort intéressant et visionnaire. On en apprend des choses, on se questionne et surtout on imagine très bien se rapprocher dangereusement de ce type de société...

  • lesmotsquilient 15 mai 2020
    MotherCloud - Rob Hart

    Mothercloud c’est une dystopie qui nous fait voir un monde futuriste où l’humanité a du mal à survivre. Une dystopie qui a un gout amer de réalité. Dérèglement climatique, chaleur à vous couper le souffle, des conditions sociétales à nous faire pâlir, des gouvernements corrompus qui perdent leur pouvoir au détriment d’entreprises qui dominent l’ensemble de la terre. Au milieu de tout ça, une civilisation à part entière qui survie : Cloud. Ca n’est pas sans rappeler le Cloud que nous connaissons tous aujourd’hui avec des fonctionnements comme Amazon et Google. Cloud c’est l’entreprise créée par Gibson Wells. Un petit monde dans chaque états des USA, où les employés vivent en autarcie. Le but ? Livrer en un temps record avec des drones tout ce que vous voulez. Les références nous rappellent des livres comme la Servante Ecarlate (& bien d’autre…). En effet, les employés sont classés par couleur & chaque couleur à son rôle. On y suit Gibson Wells et sa rubrique blog, qui fait un dernier tour de ses MotherCloud car il va bientôt mourir. On y retrouve le duo phare : Paxton, ancien patron ruiné par Cloud et Zinnia, infiltrée pour découvrir les sales secrets de Cloud. Cloud décide, cloud fait manger, cloud vous offre des perspectives, cloud vous aide, cloud vous amuse, Cloud est la solution écologique, bref Cloud est partout, tout le temps. Vous ETES Cloud. Ce roman pointe du doigts tous les aspects des nouvelles technologies mais surtout les risques qui nous pendent au nez. Les personnages sont attachants. Le livre se lit facilement. Des bonnes idées, de bons ingrédients, un excellent sujet MAIS un gros manque d’action pour moi & trop de descriptions. Rob Hart décrit un futur pas si éloigné que ça avec une écriture accessible à tous et fait réfléchir sur des enjeux très actuels. 𝑷𝒂𝒔 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒑 𝒅𝒆 🧡 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒋𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒍𝒖 !

  • Sylvie Belgrand 10 mai 2020
    MotherCloud - Rob Hart

    Ça y est, cette fois, la logique capitaliste à été poussée au paroxysme : l’entreprise est devenue le monde. Pas de vie, à peine une survie possible en dehors de Cloud. C’est flippant, terrifiant, angoissant, et pourtant certain(e)s essaient encore de se battre.
    Cette dystopie est destinée à devenir un classique au même titre que Soleil vert, Le meilleur des mondes ou 1984.
    Allons-nous finir par entendre tous ces fabuleux auteurs qui, comme Rob Hart, sonnent l’alarme ?

    #MotherCloud #RobHart #NetGalleyFrance #Netgalley #Belfond #livres #chroniques #lecture #Dystopie

    Le quatrième de couverture :

    Effrayant hommage à Ray Bradbury, Margaret Atwood ou George Orwell, MotherCloud nous entraîne dans un monde où le Big Business aurait supplanté Big Brother, un monde d’une perversion totale, pas si éloigné du nôtre.
    Ex-petit patron désormais ruiné, Paxton n’aurait jamais pensé devoir intégrer une unité MotherCloud, cette superstructure de l’e-commerce qui a dévoré la moitié de l’économie mondiale. Pourtant, dans une société n’ayant plus rien à offrir, comment peut-il refuser un job qui propose non seulement un salaire, mais aussi un toit et à manger ?
    La jeune Zinnia non plus n’aurait jamais pensé rejoindre MotherCloud, mais sa mission est tout autre : une révolution est en marche dont elle est le bras armé. Devenir salariée n’est qu’un premier pas pour infiltrer le système, en percer les secrets. Le détruire.
    Dans cet univers où tout est calculé, paramétré, surveillé, où l’humain disparaît au profit de la rentabilité, où l’individu n’est qu’un algorithme, Zinnia et Paxton réalisent bientôt qu’il est impossible de dévier. À moins d’être prêt à se sacrifier ?
    Car derrière sa façade d’entreprise idéale, MotherCloud est une machine à broyer, impitoyable à l’égard de ceux qui oseraient se rebeller.

  • Sangpages 7 avril 2020
    MotherCloud - Rob Hart

    Un peu maso de lire un tel livre alors que nous sommes en ce moment même dans une réalité qui dépasse la fiction. J’ai hésité à m’y attaquer en me disant que je ferai mieux de lire quelque chose de plus léger, de plus positif et je me suis dit qu’au final, ce serait peut-être bien de constater que cela pourrait être pire...et c’est le cas...
    Un monde où tout s’est écroulé après le massacre du Black Friday. Un monde de surconsommation parti à la dérive. Un réchauffement planétaire qui a fait de certains pays des zones invivables. MotherCloud s’impose alors comme la solution à tous les problèmes qu’ils soient d’emplois, de santé ou de logement mais à quel prix ?
    Différentes voix : celles de Praxton qui débarque dans cette structure après un fiasco personnel. Celle de Zinia qui débarque aussi comme nouvelle employée mais qui semble avoir d’autres intentions que de simplement travailler et le récit, au travers de son blog, de Gibs, le multimilliardaire, concepteur de MotherCloud, qui raconte comment et pourquoi il l’a créé alors qu’il vit ses dernières heures terrassé par la maladie.
    Certains diront qu’il pensait bien faire, d’autres qu’il était juste avide de pouvoir...
    MotherCloud, un concept en apparence parfait. Un monde à part, où les gens semblent heureux, où tous ont un travail, un logement sans avoir à se déplacer et tout sous la main...et pourtant...
    Ils font face au quotidien à un système qui évalue la performance sous peine d’être immédiatement licencié si les résultats ne sont pas ceux attendus. Les performances étant gérées par le CloudBand, un bracelet porté en permanence qui pourrait d’ailleurs faire écho à toutes ces formes de montres connectées déjà existantes.
    Ils se retrouvent, tout simplement, dans un mode de dévotion à l’entreprise totale et tu n’imagines même pas jusqu’à quel point.
    Un concept part parfois d’une bonne intention. Le créateur a cette envie d’apporter quelque chose de plus, de changer le monde en mieux. C’est souvent l’humanité qui en fait des dérives. A entendre Gibs, c’est le cas mais est-ce le cas pour l’humanité ?
    Voilà une bien grande réflexion. Je ne pense pas que les ingénieurs du CERN qui ont imaginé le web aient imaginé toutes les dérives qui s’en sont suivies. Pas plus que Steve Jobs et son smartphone.
    Rob Hart t’apporte une vision terrifiante d’un monde futur qui ne fait clairement pas envie mais qui, il faut l’admettre à ce petit goût amer de réalisme...
    Quelques petits bémols : Les scènes sont souvent reprises par chaque personnage. C’est parfois fort utile et intéressant d’avoir ces différents sons de cloches mais en l’occurrence, ils s’avèrent souvent redondants sans que cela n’apporte quoi que ce soit. Le dénouement est pas transcendant, la finalité assez moyenne, selon moi, avec ce petit côté systématique américain, mais ça n’empêche que c’est fort intéressant et que c’est clairement à découvrir !
    En ces temps difficiles, je me dis qu’une prise de conscience se fera et que nous n’en arriverons pas là, que cette crise sanitaire servira à remettre les pendules à l’heure. Et pourtant face à la crise économique qui suivra, Rob Hart n’aurait-il pas eu une boule de cristal au moment où il rédigeait ces lignes ? Période où notre cher Amazon pourrait se transforme en un valeureux MotherCloud...
    Je te laisse sur cette réflexion ...

  • bonne_heure_litteraire 21 mars 2020
    MotherCloud - Rob Hart

    Une lecture non pas effrayante au sens propre mais par son incroyable réalisme.😱
    .
    Un roman dystopique d’anticipation qui nous fait forcément penser à Amazon, Apple ou encore Google qui prennent doucement mais sûrement le même chemin que MotherCloud, une entreprise de E-commerce sous ses airs de Big Brother, où tous les employés y vivent comme dans une ville.
    .
    Entre les montres connectées CloudBand⌚, les CloudBurgers 🍔 ou encore les CloudPoints et les CloudStores, l’homme vit sous le sceau de MotherCloud.
    .
    L’économie du pays s’effondre chaque jour un peu plus dès qu’un nouveau centre MotherCloud s’implante, laissant les villes avoisinantes à l’abandon, les commerces ferment, les entreprises mettent la clé sous la porte et même le gouvernement commence à agir selon les préceptes de MotherCloud...
    .
    J’ai pris plaisir à découvrir ce roman, qui de part son histoire, est original tout en permettant d’éveiller les consciences sur un éventuel avenir de notre société, sur notre qualité de vie, sur nos addictions aux nouvelles technologies, sur la manipulation des grosses firmes pour vous poussez toujours plus à consommer...
    .
    Et bien sûr, le fait que le livre soit intéractif avec des contenus exclusifs en scannant certaines pages, donne encore plus de réalisme à tout ça.

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