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Or, encens et poussière - Valerio Varesi

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Résumé :

" Il était là, confronté à son propre Minotaure, enveloppé dans un brouillard aux teintes improbables de fête foraine. "
Parme, la nuit, le brouillard. Un carambolage monstrueux se produit sur l’autoroute : une centaine de voitures ratatinées, des camions en feu, une bétaillère renversée. Des dizaines de vaches et de taureaux errent sur la route, blessés et désorientés. Et des gitans auraient été aperçus, profitant de la confusion pour piller les véhicules accidentés. Le commissaire Soneri est le seul flic de Parme qui connaît assez bien la basse plaine du Pô pour ne pas se perdre dans le brouillard : c’est lui qu’on envoie sur place. Mais au lieu de petits voleurs opportunistes, c’est un meurtre qu’il découvre : dans le chaos, le corps carbonisé d’une jeune femme est retrouvé au bord de la route. Sa mort n’a aucun lien apparent avec le carnage.
La victime est une certaine Nina Iliescu, immigrante roumaine dont la vie en Italie n’a laissé que peu de traces – à part une longue liste d’amants de la haute société parmesane. Agneau sacrificiel ou tentatrice diabolique, même dans la mort la jeune femme à la beauté énigmatique exerce son pouvoir de fascination sur Soneri. Et lui réserve quelques surprises...
— prix Violetta negra pour La pension de la via Saffi

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Vos #AvisPolar

  • Amandine 14 février 2023
    Or, encens et poussière - Valerio Varesi

    Tu les connais ces livres qui dès la première page t’embarquent et tu sais que tu vas aimer ta lecture ? Cela m’arrive très rarement mais avec Valerio Varesi c’est le cas à chaque fois. Je n’ai jamais été déçue par un de ses livres jusqu’à maintenant et ce dernier ne fait pas exception.

    L’auteur te pose le décor d’une manière poétique qui te donne envie d’être à côté du commissaire Soneri. Et pourtant le décor est assez banal mais la façon qu’il a de le décrire te saisit à l’intérieur. On débarque dans la campagne près d’une autoroute où un terrible accident vient d’avoir lieu. Soneri est dépêché sur place car un campement de gens du voyage est à proximité et les autorités ont peur que les choses ne dégénèrent. On tient là déjà le thème de ce livre : la peur de l’étranger. Rien de plus actuel face aux vagues de migrants qui sont arrivés dans ce pays aux cours des deux ou trois dernières années.

    Ce thème est extrêmement bien développé à travers la double enquête de Soneri mais aussi avec ce qu’il se passe autour de lui. On sent que l’auteur a dû être très marqué par ce qu’il s’est passé en Italie car il donne un peu son opinion ou sa réflexion à travers son commissaire. C’est subtil mais toujours bien amené.

    La double enquête de Soneri est aussi très bien menée. Comme à chaque fois on ne voit pas les liens avant d’être arrivé assez loin dans le livre. Il faut aussi avouer qu’elle est très complexe car il y a au début très peu d’indices matériels pour l’aider. Tout est basé sur les intuitions de notre commissaire. On va aussi voir notre commissaire détester encore plus l’informatique ou tout ce qui relève de la technique. Ces moments sont toujours très drôle et mettent aussi en avant celui avec qui il travaille, Juvara.

    Mais pour celles et ceux qui suivent Soneri depuis le premier livre, il y a un événement qui va nous tenir en haleine jusqu’à la fin du livre : sa relation avec Angela. Dans ce livre tout va se jouer pour ce couple atypique de part leur relation. On va craindre que cette relation ne cesse et il faudra attendre la fin pour savoir si elle va survivre. En général les histoires qui sont en second plan n’ont que peu d’intérêt sur le reste (ou du moins on ne s’y attarde que très peu) mais là pour une fois j’étais autant scotché à mon livre pour connaître la résolution de l’enquête que pour savoir si cette relation allait survivre !

    Le génie de Valerio Varesi s’est encore une fois exprimé dans ce livre rondement mené jusqu’à la dernière page. C’est un conteur hors pair mais aussi un incroyable poète. Chaque détail est parfaitement ciselé. Quand il parle de nourriture j’en ai encore une fois l’eau à la bouche. Les décors dégagent un mystère et une force comme on en voit peu dans les livres. Sa maîtrise qu’il élève au rang d’art de la psychologie des personnages et captivante.

    Ce livre est un coup de foudre. C’est le polar qu’il faut absolument acheté. C’est un polar à emmener cet été et qui vous causera peut être des nuits blanches.

    Oui je suis amoureuse des livres de cet auteur et c’est bien l’un des rares que j’attends avec impatience chaque année.

  • IsaVP 27 novembre 2021
    Or, encens et poussière - Valerio Varesi

    Imaginez un jeu de cartes dans lequel on pioche les cartes les unes après les autres pour tenter de les associer par couleur. Mais ici, des couleurs il y en a beaucoup : les flics, les voleurs, les meurtriers, les usurpateurs, les femmes fatales et j’en passe.
    Dans ce jeu que tient en main le commissaire Soneri, il y a quelques cartes maîtresses comme Nina, la jeune femme roumaine retrouvée brûlée le long de l’autoroute du soleil, le « marquis » un clochard philosophe qui l’aide à prendre du recul sur ses conclusions souvent hâtives et Angela, son amie, l’avocate qui n’en finit plus d’hésiter sur leur vie amoureuse.
    Et puis il y a toutes les autres cartes, les nombreux amants richissimes de la belle Nina, les Roms italiens qui campent près d’une décharge au bord l’autoroute et les tsiganes roumains itinérants qui vivent de trafics en tous genres.
    Dans ce polar d’ambiance, noyé dans le brouillard de la ville de Parme, Soneri va tenter plusieurs pioches avant de résoudre l’énigme d’un meurtre aux nombreuses facettes.
    Comme tous les jeux de patience, cette partie va demander stratégie et réflexion, et si le rythme assez lent, c’est que l’enquête est moins importante que les personnages, tous plus attachants les uns que les autres, apportant chacun sa petite touche d’humanité et de sagesse.
    Le roman est parsemé de situations cocasses que j’ai trouvées épiques et sa lecture dépaysante m’a transportée avec bonheur, dans cette belle ville italienne, entachée par la délinquance et les fractures sociales, mais où l’on sait encore profiter des choses simples de la vie, avec sérénité et philosophie.

  • Namg Namg 24 juin 2021
    Or, encens et poussière - Valerio Varesi

    Un roman noir italien, dans une ambiance étrange. La ville de Parme est plongée dans le brouillard, celui-là ne cessera d’accompagner le commissaire Soneri dans son enquête.
    L’auteur nous campe une atmosphère celle de l’Italie contemporaine, entre campagne, Tsigane, vieille aristocratie décadente, nouveaux riches. Au fil des descriptions des paysages de la ville de Parme et de l’intériorité de son personnage, on a l’impression d’être par moment dans un vieux film avec le commissaire désabusé. Aidé par son jeune adjoint Juvara féru d’informatique.

    L’écriture est très visuelle, elle donne corps à la ville de Parme, multiplie les détails sur les sons, les odeurs, image. On est vraiment plongé comme le commissaire dans cette enquête poisseuse pour découvrir l’identité de cette jeune femme retrouvée morte lors d’un accident de voiture.
    L’enquête nous fait voir le racisme, les préjugés à l’égard des roms, la pauvreté qui peut tomber d’un coup et l’importance de l’apparence avec le personnage du Marquis Sbarazza.

    Je n’avais pas lu les précédents de romans de l’auteur et de son héros récurrent. Ici celui-ci en plus de cette enquête se trouve aux prises d’une histoire d’amour compliquée avec sa compagne Angela. L’enquête et sa vie personnelle le poussent à s’investir à fond pour rendre justice à la victime.

    J’ai aimé me perdre dans les méandres de Parme, voir les coïncidences et le travail de fourmi de l’enquête et des enquêtes secondaires, parfois on a l’impression que l’intrigue dérive, d’être perdu et l’auteur nous ramène à bon port. J’ai apprécié de découvrir ce commissaire Soneri qui a du flair et qui est terriblement humain, de reconstituer avec lui l’histoire de la victime.
    Une enquête avec une langue particulière, dans une Italie désenchantée, qui sait maintenir l’attention du lecteur, loin des blockbusters d’Hollywood, avec de la nuance, de la psychologie. Une écriture très agréable, une belle découverte que ce roman noir et qui me donne envie de découvrir les autres enquêtes du commissaire pour comprendre comment il en est arrivé là.
    Donc plongez dans les ténèbres de Parme pour résoudre l’énigme littéraire de l’auteur.

  • Seb_Ply 8 octobre 2020
    Or, encens et poussière - Valerio Varesi

    Conquis dès les premières pages, Valerio Varesi a une plume bien a lui. Un ton qui ressemble à celui de son commissaire, le commissaire Soneri. Un mélange de nonchalance et d’humour pince-sans-rire. Mais aussi un mélange de souvenirs qui reviennent hanter Soneri au gré des rencontres.
    C’est une enquête qui s’annonce réjouissante et originale dès le début, on ressent tout de suite une atmosphère singulière dans la banlieue de Parme, non loin de l’autoroute dans une première scène étonnante. Les personnages se retrouvent dans une brume épaisse et sur les lieux d’un énorme carambolage.
    "Or, encens et poussière" m’a donné envie de découvrir d’autres romans noirs de Valerio Varesi. J’en avais entendu parlé en bien à plusieurs reprises sur les blogs polar de la toile. Les éditions Agullo visent juste, une nouvelle fois !

  • Verstraete Olivier 3 août 2020
    Or, encens et poussière - Valerio Varesi

    Les tensions peuvent être vives entre communautés. Pétries de mauvaises représentations stigmatisées par la population locale qui ne voient en eux que vices et mauvaises intentions, des communautés n’ont pas bonne presse et la communauté Roms subit à son corps défendant les foudres quel que soit l’endroit où elle se pose. Et l’Italie ne déroge malheureusement pas à cet usage. Des familles s’installent, se fixent et de suite les histoires sur eux fusent. Valerio Varesi se sert de ces préjugés pour son nouveau livre « Or, encens et poussière » traduit de l’italien par Florence Rigollet et paru aux éditions Agullo.
    Tout débute par un accident important sur l’autoroute dans le secteur de Parme. C’est le chaos et certains en profitent. Des Roms ont été repérés, pillent les véhicules. Le commissaire Soneri est contacté en urgence et arrivé sur place, c’est un corps carbonisé qui est trouvé sur le bord de la route, dans un épais brouillard que seul Soneri peut pourfendre par sa connaissance du secteur. Après enquête, un nom a été associé au corps. Il s’agit de Nina Iliescu, immigrante roumaine dont la vie va réserver des surprises à Soneri. Et que dire de cet homme âgé roumain, lui aussi retrouvé mort dans le bus.
    C’est la première fois que je lisais un livre de l’auteur italien Valerio Varesi et je peux le dire haut et fort, ce ne sera pas le dernier. Or, encens et poussière est à la fois truculent et prenant. L’auteur connait tous les atours, contours, circonvolutions de Soneri, son personnage principal, cela se sent dès les premières lignes du roman, quand Soneri est sollicité pour se rendre sur les lieux du carambolage. La truculence s’étend aussi à certains personnages secondaires comme Juvara, son second ou encore Sbarazza, le noble quasi vagabond. Sans compter Angela, la compagne de Soneri, avec sa double facette. En plus de l’intrigue policière, Valerio Varesi nous plonge au sein de la communauté Rom mais aussi nous fait parcourir les mauvaises représentations, voire l’animosité qui s’abat sur la communauté. Mais le récit ne verse jamais dans le pathos ni dans le sanguinolent. Le lecteur est captivé jusqu’à la dernière ligne. Or, encens et poussière est un polar qui, tel de l’encens, vous envoûte et qui vaut de l’or

  • celine85 8 juillet 2020
    Or, encens et poussière - Valerio Varesi

    C’est avec ce 5ème roman traduit en français que j’ai découvert le personnage récurrent du commissaire Soneri de Valerio Varesi.

    Le Commissaire Soneri se rend sur le lieu d’un accident où il trouve le corps d’une femme assassinée et brulée. Ils vont apprendre que Nina d’origine roumaine était enceinte et avait de très nombreuses relations avec des bourgeois de Parme. D’autres événements vont venir s’ajouter pendant l’enquête comme celui du vieil homme retrouvé mort dans un car en provenance de Bucarest…

    Le charme du commissaire Soneri a opéré sur moi. Il prend son temps, s’interroge, il a une vie amoureuse compliquée mais ses réactions sont réalistes. C’est vraiment lui qui apporte tout l’intérêt du roman car l’histoire en soi est plutôt « classique »
    Belle plume, bonne intrigue et l’auteur a su créer une atmosphère autour de cette enquête

  • Alex-Mot-à-Mots 11 juin 2020
    Or, encens et poussière - Valerio Varesi

    J’ai aimé retrouver le commissaire Soneri, réfractaire aux nouvelles technologies, mis à part son smartphone qui le relie comme un fil de vie à son amante.

    J’ai aimé ce brouillard d’automne qui nimbe certaines scènes de son aura trouble.

    Dans ces pages, Soneri navigue entre camps de Roms aux abords de la ville et haute société parmesane.

    J’ai aimé le personnage du marquis désargenté Sbarazza qui mange les restes de belles femmes dans les restaurants. C’est ainsi qu’il rencontre Soneri.

    J’ai aimé en apprendre plus sur le passé douloureux de Soneri qui a perdu sa femme enceinte quelques années auparavant. Douleur ravivée car la jeune roumaine morte était enceinte de quelques mois.

    Un roman qui montre aussi qu’il faut savoir s’arrêter et profiter du moment présent.

    Quelques citations :

    Personne n’est d’un seul bloc, Esposito. On prend tellement de formes, on est comme le brouillard.

    C’est ainsi que le monde se renouvelle : à chaque instant. Ce n’est pas la constance qui nous fonde, mais l’instabilité, et tous ceux qui cherchent à être cohérents se font des illusions. Tout réside dans le fait d’accepter ce que nous sommes et de nous ouvrir à l’éventail immense de possibilité que la vie nous offre en permanence.

    La bienveillance envers notre prochain est notre seul salit, car en fin de compte, tout ce que les hommes recherchent, c’est d’être aimés. Y compris les plus abominables délinquants. Nous sommes tous des orphelins, vous ne croyez pas ?

    Nina, la seule qui ait perdu définitivement, morte dans la fleur de l’âge à cause d’un rêve de vie normale.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des objets de messe en or dans la vitrine du fabricant d’objets sacrés en or, certains volés.

    https://alexmotamots.fr/or-encens-et-poussiere-valerio-varesi/

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