- Auteur : Véronique Ovaldé
- Editeur : Flammarion
- Date de sortie : 0000
- EAN : 978-2081445925
Disponible sur
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Résumé :
Gloria a choisi ce jour de juin pour partir. Elle file récupérer ses filles à l’école et les embarque sans préavis pour un long voyage. Toutes trois quittent les rives de la Méditerranée en direction du Nord, la maison alsacienne dans la forêt de Kayserheim où Gloria, enfant, passait ses vacances. Pourquoi cette désertion soudaine ? Quelle menace fuit-elle ? Pour le savoir, il faudra revenir en arrière, dans les eaux troubles du passé, rencontrer Giovannangeli, qui l’a prise sous son aile à la disparition de son père, lever le voile sur la mort de Samuel, le père de ses enfants – où était Gloria ce soir-là ? –, et comprendre enfin quel rôle l’avocat Santini a pu jouer dans toute cette histoire.
Jusqu’où peut-on protéger ses enfants ? Dans ce roman tendu à l’extrême, Véronique Ovaldé met en scène un fascinant personnage de mère dont l’inquiétude face au monde se mue en un implacable sang-froid pour l’affronter.
Matildany 20 mai 2020
Personne n’a peur des gens qui sourient - Véronique Ovaldé
Un jour de juin, Gloria embarque ses deux filles, Stella, adolescente et Loulou, 8 ans, quitte le soleil du Sud et part discrètement habiter la maison de sa grand-mère, Antounette Demongeot, où elle passait une partie de ses vacances, enfant. La demeure, isolée dans les forêts d’Alsace, semble le refuge idéal...mais pourquoi fuir, et surtout, qui ?...
Par d’incessants allers et retours temporels, Véronique Ovaldé nous fait connaître la vie de Gloria, depuis l’enfance, mais aussi celle de son ascendance, la rencontre avec le père des filles, Samuel..petit à petit, on commence à cerner pourquoi elle se cache, comme elle se bat contre la malédiction familiale qui a toujours transformé les mères de la lignée en déserteuses, ce qui est arrivé à Samuel....
J’ai bien aimé l’écriture, qui sait capter les moments tendres, la magie et la fantaisie des enfants, la manière dont l’auteure s’adresse directement au lecteur instaure une connivence, et la nature aussi est bien représentée. Le personnage de Gloria est dense, mais je n’ai pas vraiment accroché au récit, à la trame en elle-même. La touche surnaturelle n’est pas vraiment exploitée, la conclusion qui renforce ce personnage de mère Louve est expéditive, et m’a laissée perplexe.
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