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Vanda - Marion Brunet

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7 #AvisPolar
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Résumé :

Personne ne connaît vraiment Vanda, cette fille un peu paumée qui vit seule avec son fils Noé dans un cabanon au bord de l’eau, en marge de la ville. Une dizaine d’année plus tôt elle se rêvait artiste, mais elle est devenue femme de ménage en hôpital psychiatrique. Entre Vanda et son gamin de six ans, qu’elle protège comme une louve, couve un amour fou qui exclut tout compromis. Alors quand Simon, le père de l’enfant, fait soudain irruption dans leur vie après sept ans d’absence, l’univers instable que Vanda s’est construit vacille. Et la rage qu’elle retient menace d’exploser.

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Vos #AvisPolar

  • Alex-Mot-à-Mots 7 décembre 2021
    Vanda - Marion Brunet

    Nous découvrons Vanda, son histoire, son lien fort avec son fils, ses luttes pour s’en sortit par petites touches.

    Vanda aime faire la fête, se saouler et aller nager tôt le matin. Vanda est pleine de violence contenue qui explose parfois.

    Je me suis surprise à trouver le personnage de Vanda attachant, elle qui est à mille lieues de moi tant par le caractère que par les choix de vie. J’ai trouvé sa férocité à se maintenir à flot extraordinaire.

    Mais ce que j’ai préféré dans cette lecture, c’est l’arrière-plan sociétal : l’hôpital qui manque de soignants mais qui licencie, les classes bourgeoises qui manifestent également.

    Comment une jeune femme fragile peut-elle maintenir un certain équilibre quand la société autour d’elle se casse la figure doucement ?

    Un roman fort ; un lien mère-fils indestructible.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de Noé volant des petites cuillères pour pouvoir faire des châteaux de sable.

    https://alexmotamots.fr/vanda-marion-brunet/

  • Seb_Ply 8 octobre 2020
    Vanda - Marion Brunet

    Le dernier roman de Marion Brunet est sombre, l’autrice campe un personnage en marge et très réussi, Vanda. Mère du jeune Noé et à l’écart des conventions, Vanda tente de vivre en élevant son enfant et en travaillant dans un hôpital psychiatrique marseillais en tant qu’ASH. Le contrat de travail est précaire tout comme son quotidien, mais Vanda s’en sort jusqu’à l’arrivée dans sa vie d’une figure connue. Une arrivée qui fait vaciller le fragile équilibre trouvé avec son fils.

    Ce roman social confronte des mondes entre eux (la psychiatrie, la pauvreté, les quartiers marseillais, l’école, les classes sociales plus aisées, etc.) tout en mettant en évidence les réalités brutes de nos sociétés (les comportements sexistes, les inégalités, les violences envers les femmes quelles que soient les formes de ces violences). Marion Brunet écrit un magnifique polar que je vous recommande.

  • Serial Lecteur Nyctalope 7 septembre 2020
    Vanda - Marion Brunet

    •AUX TRIPES•
    .
    🦊 Vanda. Sauvage. Maternelle. Bouleversante. A la fois unique et commue. Si proche de tant de femmes. Elle est protectrice, impulsive et désabusée. Femme de ménage en hôpital psychiatrique, elle élève seule son fils Noé, surnommé Bulot. La vie n’est pas rose dans leur cabanon isolé mais pour qui la vie est rose ? Avec une manière si personnelle d’incarner tous ses personnages, Marion Brunet est une artiste. Parce qu’elle est crue mais avec une sensibilité folle. Elle pique, elle enrobe, elle frappe, elle réconforte, elle tance, elle adoube. Sous l’ambiance électrique marseillaise, le rythme crescendo prend son envol. L’odeur du soufre s’approche de manière lancinante. Les titres de chapitres qui pourraient s’assembler, décuplent l’atmosphère pesante. Marion Brunet a cette merveilleuse façon d’insérer des dialogues indirects avec subtilité. Vanda je m’étouffe. Tu me rattrapes. Toujours. Par ta poésie, par tes phrases courtes qui animeraient un horodateur. Sous une tension sociale palpable, on veut t’aider. Te relever. Lorsque Simon débarque sept ans après leur rupture, Il découvre sa paternité. La mort de sa mère coïncide avec son nouveau rôle de père•••
    .
    🦊On se laisse happer par l’écriture si fine et tenue, sans jamais tomber dans l’excès et le manichéisme. Tous ces personnages vivent, continuent de nous habiter après la lecture, ils respirent pour nous. Ce roman est un shot d’amour, un bouffée de résistance, un bol d’air raréfié. La louve sort de sa tanière. Vanda est féline. Elle est éphémère et éternelle. Peut-être un peu folle mais pourrait-elle faire autrement ? Il est rare de croiser ces mères qui giflent leur enfant et pourtant elles existent. Pour différentes raisons. Ces mères qui ne sont peut-être pas faites pour l’être. Qui paraissent débordées et désemparées face aux comportements de leur tendre et cher. Cette absence de personnage banal est une bénédiction ici. C’est l’enfant qui trinque, ce petit être qui n’avait rien demandé mais qui subit la situation de ses parents. Puissant amour d’une mère pour son fils, un roman qui saisit, vous attrape et ne vous lâche plus•••

  • lafilleaux1001lectures 8 juillet 2020
    Vanda - Marion Brunet

    Voici un portrait de femme, brut, sans fard, ni paillette.

    Une femme dont la vie n’est pas rose, mais qui s’en accommode.

    Une femme qui aime son fils plus que tout, même si ce n’est pas de la même manière que vous et moi.

    Une femme qui veut garder sa liberté de penser, de vivre comme bon lui semble.

    Une femme qui n’a pas l’intention d’entrer dans les carcans de la société, bien trop stéréotypés pour elle.

    Une femme vivante, fidèle à elle-même, qui se moque de ce que les autres pensent d’elles.

    Une femme battante, qui fait toujours face, quelle que soit la situation, même la plus désespérée.

    Bref, venez à la rencontre de Vanda, une femme qui mérite toute vote attention.

    Après avoir découvert Marion Brunet avec « L’été circulaire », j’étais pressée de retrouver sa plume. Et je n’ai pas été déçue. Son style incisif et brut est toujours présent. Elle n’est pas là pour mâcher ses mots. Ne vous attendez pas à de la romance ou du feel good ! Non, pas du tout ! Là, on est dans la vie, la vraie, où les galères s’enchaînent et ne sont jamais édulcorées. Vanda ne laissera personne indifférent !

  • GoodBooksGoodFriends 26 juin 2020
    Vanda - Marion Brunet

    Que cette couverture est bien choisie ! Quand je pense à Vanda, c’est bien cette image que je vois, une mère portant son enfant, leurs bras peau contre peau, ce regard fuyant et décidé à la fois...

    Car Vanda et Noé ne font qu’un. Cette mère en marge, couverte de tatouages, qui vit dans un cabanon sur la plage avec son fils de 6 ans, ne lui apporte pas le confort matériel ou une vie "normale", mais un amour inconditionnel et absolu.

    L’autre versant du roman, non moins important, est l’aspect social. Vanda met en avant la situation précaire et misérable de certaines franges de la population ; les tatouages qui sont un ornement dans le milieu de l’art mais deviennent un frein pour trouver un emploi de femme de ménage...

    Marion Brunet capte son lecteur, le saisit, le secoue, le laisse vide et rempli à la fois.
    C’est touffu, c’est moite et ça ne s’embarrasse pas de regrets. À lire !

  • GoodBooksGoodFriends 26 juin 2020
    Vanda - Marion Brunet

    Que cette couverture est bien choisie ! Quand je pense à Vanda, c’est bien cette image que je vois, une mère portant son enfant, leurs bras peau contre peau, ce regard fuyant et décidé à la fois...

    Car Vanda et Noé ne font qu’un. Cette mère en marge, couverte de tatouages, qui vit dans un cabanon sur la plage avec son fils de 6 ans, ne lui apporte pas le confort matériel ou une vie "normale", mais un amour inconditionnel et absolu.

    L’autre versant du roman, non moins important, est l’aspect social. Vanda met en avant la situation précaire et misérable de certaines franges de la population ; les tatouages qui sont un ornement dans le milieu de l’art mais deviennent un frein pour trouver un emploi de femme de ménage...

    Marion Brunet capte son lecteur, le saisit, le secoue, le laisse vide et rempli à la fois.
    C’est touffu, c’est moite et ça ne s’embarrasse pas de regrets. À lire !

  • Ophé Lit 18 mai 2020
    Vanda - Marion Brunet

    "Noé s’agite devant le cabanon, il grimace et fait des bruits avec sa bouche pour se rassurer, conjurer la distance. Vanda est une excellente nageuse, mais les profondeurs, la tête d’épingle que forme sa tête à la surface des vagues, ça lui fait un peu mal au ventre, une anxiété diffuse qui mord plus fort les jours de gris. »

    Chronique d’une plume écorchée vive… Un presque coup de cœur…

    Personne ne connaît vraiment Vanda, cette fille un peu paumée qui vit seule avec son fils Noé dans un cabanon au bord de l’eau, en marge de la ville. Une dizaine d’année plus tôt elle se rêvait artiste, mais elle est devenue femme de ménage en hôpital psychiatrique.
    Entre Vanda et son gamin de six ans, qu’elle protège comme une louve, couve un amour fou qui exclut tout compromis.
    Ce roman m’a bouleversé et je l’ai terminé en chassant mes larmes d’un revers de la main et pourtant il n’a pas été un coup de cœur. Il aurait pu. Il n’y a qu’un seul point qui m’a dérangé. C’ est une prise de position de l’auteur quant aux forces de police. Alors certes, il s’agit d’un roman, mais il est ancré dans la réalité sociale de 2019, au son des cornes de brumes des gilets jaunes et des revendications des manifestants. En effet, en toile de fond de l’histoire de Vanda et de Noé, le malaise hospitalier, les emplois précaires, la marginalité… Et si ces éléments sont parfaitement décrits et travaillés, il y a un passage qui évoque des violences policières à outrance et qui stigmatise toute une profession pour les écarts de quelques uns. Et j’avoue que cela m’a beaucoup dérangé.
    Pour autant, Marion Brunet, par son style écorché, poétique et touchant m’a transpercé le cœur. Elle nous transmet cet amour animal, viscéral et fusionnel que ressent Vanda à l’égard de son fils, Noé, un petit bulot si fort et fragile à la fois : » Vanda ne comprend pas la fragilité des porcelaines, les préambules et les précautions. Alors un enfant, pour une femme brutale et solitaire, un enfant avec ses yeux d’oiseau sans plumes, sa peau translucide et sa dépendance absolue, elle n’était pas sûre de savoir s’y prendre. La première chose qu’elle a faite, c’est de le renifler. »
    Vanda touche autant qu’elle exaspère et elle ne laisse pas indifférent, elle marque, se remarque, se démarque dans ce monde qui, pour elle, est composé de deux parties : les marginaux, les classes sociales les plus basses d’un côté et le reste du monde de l’autre. Une vision binaire, sans nuance, une vision brutale, une vision made in Vanda.
    Marion Brunet se sert également de ce roman pour évoquer la fuite. La fuite en avant, celle que l’on prend quand on n’assume plus ses choix, quand on cherche à devenir quelqu’un d’autre, ou quand on se cherche. Elle évoque la non-maternité, ce choix que l’on reproche à certaines femmes, les pointant du doigt comme des égoïstes alors même que vouloir un enfant est un acte égoïste.
    Vanda est certes un roman noir, mais c’est aussi un roman sociétal. C’est une histoire contemporaine, ancrée dans une réalité que certains refusent de voir. Vanda, c’est la plume de Marion Brunet, poète moderne à l’écriture incisive. Vanda, c’est une femme qui vous bouleversera.

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