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Victime 2117 : La huitième enquête du département V - Jussi Adler Olsen

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Résumé :

Le journal en parle comme de la « victime 2117 » : une réfugiée qui, comme les deux mille cent seize autres qui l’ont précédée cette année, a péri en Méditerranée dans sa tentative désespérée de rejoindre l’Europe. Mais pour Assad, qui œuvre dans l’ombre du département V de Copenhague depuis dix ans, cette mort est loin d’être anonyme. Elle le relie à son passé et fait resurgir de douloureux souvenirs. Il est temps pour lui d’en finir avec les secrets et de révéler à Carl Mørck et à son équipe d’où il vient et qui il est. Au risque de les entraîner tous dans l’œil du cyclone.
Source : Éditions Livre de Poche


« Il est des séries qui ne s’essoufflent pas : c’est le cas de celle d’Adler-Olsen où l’enquête, comme souvent dans les polars scandinaves, sert de prétexte à une radioscopie de la société. »

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Vos #AvisPolar

  • Isabelle MAURETTE 2 février 2023
    Victime 2117 : La huitième enquête du département V - Jussi Adler Olsen

    Ce 8ème tome des enquêtes du Département V ne sera pas mon préféré ! C’est même celui que j’aime le moins !

    Comme tous les lecteur(e)s assidu(e)s de cette série j’attendais avec impatience de savoir qui est réellement Assad, qu’elle avait été sa vie précédente. Il était bien évident qu’il n’était pas un terroriste sinon il n’aurait pas été autant couvert par leur chef Lars Bjorn.

    Adler-Olsen a utilisé l’actualité catastrophique des migrants qui meurent en traversant la Méditerranée et ce dans la plus grande indifférence des états et des citoyens de d’Europe, Assad venant du Moyen-Orient.

    Il a su décrire le drame que vivent ces personnes désespérées au point de fuir leur pays. Mais là où j’ai commencé à être très mitigée, en fait au tout début, c’est avec Joan, le journaliste espagnol qui n’est absolument pas crédible ! D’idiot qu’il est dès son apparition il devient comme par miracle le super détective qui peut se précipiter à Chypre, approcher la scène de désolation sur la plage, entrer dans un camp et rencontrer les réfugiées sur simple demande, etc…

    J’ai été très contente de retrouver Rose avec un peu de sa ténacité, sans elle le Département V manque vraiment de truculente consistance, même si l’humour est peu présent dans ce livre et on comprend pourquoi.

    Assad souffre et montre des faiblesses qu’il n’avait jamais dévoilées. Carl Morck quant à lui est d’une inconsistance atterrante !

    Les situations absurdes et invraisemblables s’enchaînent inlassablement mais j’ai malgré tout continué ma lecture sans entrain, car j’aime les polars de Jussi Adler-Olsen et que je ne pouvais pas le lâcher sur ce que j’ai estimé être sa première faiblesse d’écriture.

    J’ai malgré tout mis 3 étoiles car j’ai un petit faible pour toute l’équipe du Département V !

  • Bill 1er juillet 2021
    Victime 2117 : La huitième enquête du département V - Jussi Adler Olsen

    Ce nouveau roman de mon auteur danois préféré ne démarre pas au Département V mais sur une plage de Chypre où viennent s’échouer les migrants.

    Les victimes recueillies sont numérotées. La deux mille deux cent dix-septième est une femme, qui a en fait été assassinée d’un coup de couteau.

    Mais ça, Juan ne le sait pas encore lorsqu’il envoie son article à son journal barcelonais !

    Et comme il a raté ce scoop, sa chef l’oblige à repartir et à mener l’enquête sur l’assassinat de cette migrante.

    A Copenhague, un post-ado fan de jeu vidéo décide d’atteindre le score de 2117 victimes avant d’assassiner ses parents en réaction à l’absence de réaction occidentale au sort des migrants.

    Le décès de Lars Bjorn, chef de la police danoise, et de son frère, ne laissent pas le département V indifférent ... et amènent Assad à raconter son histoire ainsi que ses liens avec l’ancien chef ...

    Une visite chez Rose permettra à Assad de voir une coupure de journal où figure le portrait de la victime 2117, de la reconnaître ...

    Et voilà comment démarre ce roman magistral, puissant, fouillé où les histoires personnelles deviennent fait divers et course poursuite européenne

    Le meilleur de tous les romans de Jussi Adler Olsen

  • Marielle69 19 mai 2021
    Victime 2117 : La huitième enquête du département V - Jussi Adler Olsen

    Avec ce livre, quel plaisir de retrouver toute l’équipe du Département V et d’en apprendre plus sur le passé d’Assan.
    Plusieurs enquêtes sont menées de front pour encore plus de suspense. Aucun temps mort, pas le moindre répit pour le lecteur…
    Encore un très très bon roman de Jussi Adler Olsen que je vous recommande sans faute.

  • Livresovore 9 novembre 2020
    Victime 2117 : La huitième enquête du département V - Jussi Adler Olsen

    J’avais vraiment hâte de découvrir ce tome qui était vendu comme "le" tome où on avait enfin des révélations sur Assad : l’éditeur n’a pas menti, on a notre lot de révélations !
    Même si j’ai quelques reproches à faire sur l’enquête/course poursuite qui se déroule par ses côtés "cinéma américain", je dois reconnaître que sur le plan personnel que ce soit pour Assad ou Rose, c’est le MEILLEUR tome de la série. (Et la révélation de fin avec la découverte du fils d’Assad promet une suite qui ne laissera pas cet événement sans réponse.)
    J’ai avalé les pages comme toujours, l’auteur est très fort pour maintenir le suspens et donner envie au lecteur de ne pas lâcher le livre.
    Un très très bon tome, je suis curieuse de voir ce que l’auteur va faire comme suite.

  • Hanae part en livre 17 septembre 2020
    Victime 2117 : La huitième enquête du département V - Jussi Adler Olsen

    C’est avec une joie difficilement contrôlable que je retrouve les enquêtes du département V et l’équipe qui en a fait leur succès depuis de nombreuses années. Moi, fan de Jussi Alder Olsen ? Pas du tout !!! 😋 Je l’adore tout simplement. L’auteur nous revient cette année avec un huitième opus qui, comme la quatrième de couverture nous l’annonce, nous promet de sacrés rebondissements. Et je peux d’ores et déjà vous le certifier, le pari est gagné.
    Quelle joie de retrouver les personnages qui ont rendu célèbre le département V de Copenhague. Carl, Assad et Rose, un trio de choc que j’ai pu accompagner depuis le début avec Miséricorde (Albin Michel - Octobre 2011) et que j’ai du quitter avec Selfie (Albin Michel - Avril 2017). Jussi Alder Olsen nous revient et signe avec Victime 2117 un magistral thriller aux découvertes et révélations incroyables tout en conservant précieusement tous les ingrédients qui en ont fait l’écrivain nordique le plus lu en France en un peu moins de 10 ans. Chapeau bas !
    J’ai connu Jussi Alder Olsen grâce à ma maman qui m’a harcelé pour que je lise Promesse (Albin Michel - janvier 2016). Ayant eu un véritable coup de cœur pour ce roman, j’ai été poussé par l’envie de dévorer toutes les enquêtes à la chaîne. À l’époque, je n’avais pas de compte Instagram : hanae_part_en_livre et encore moins un blog. Voilà pourquoi, je n’ai pu rédiger d’avis. Peut-être qu’un jour j’aurai la foi de vous les partager 😀. La quatrième de couverture de Victime 2117 a été plus que révélatrice et a su nous mettre l’eau à la bouche. Promesse tenue.
    Dans cet opus, Jussi Alder Olsen met en lumière le sombre passé d’Assad. Les secrets sont dévoilés et les révélations partagées sont comme un coup de poignard pour le département V et de ses acolytes Carl et Rose. L’auteur a frappé encore plus fort en imbriquant une deuxième enquête en parallèle avec le passé d’Assad et de ses propres démons, trop longtemps cachés, qui resurgissent. Nous suivons, à travers l’alternance des chapitres, deux enquêtes bien distinctes. cela aurait pu nous faire tomber dans l’ennui ou dans l’oubli mais Jussi Alder Olsen a un talent de narration fou, et cette écriture immersive nous pousse, un peu plus, au bord du stress. Les personnages y sont tellement ancrés et les sujets abordés plus vrais que nature que j’ai dû, à plusieurs reprises, poser mon livre pour revenir dans la réalité. Jussi Alder Olsen ne fait pas dans la dentelle. Il est très méticuleux dans chaque détail. Avec lui, aucune redondance, aucune lassitude. Le lecteur devient acteur des enquêtes du département V et cette perspective fait froid dans le dos... Mais on adore ça !!! Je me pose quand même la question : « Maintenant que les secrets d’Assad ont été dévoilés, quelles autres surprises Jussi Alder Olsen va-t-il nous concocter pour son prochain roman ? GROS COUP DE CŒUR. Je vous conseille vivement de lire Victime 2117 .

  • Sylvie Geoffrion 21 mars 2020
    Victime 2117 : La huitième enquête du département V - Jussi Adler Olsen

    J’avoue que j’ai laissé décanter cette lecture avant de m’exprimer et de partager mon ressenti. Et malgré tout, je reste perplexe. D’emblée je vous dis que ce n’est pas mon titre préféré. Il se lit bien comme tous les autres mais...
    L’auteur a fait fort et gros, très gros. Tout comme les derniers titres de Nesbo avec son Harry Hole, trop de tout en gros. Est-ce le propre des séries qui s’éternisent ? Je ne sais pas...Ici, Jussi Adler Olsen avec Victime 2117 a décidé de prendre le chemin du sensationnel, du feu d’artifice, du tout en gros , de la grande surface.
    Je ne doute nullement que :
     le sort des migrants est terrible, des plus affligeants et désespérants ;
     le feu de la vengeance peut mener à la folie ;
     le phénomène japonais des hikikomoris s’occidentalise ;
    mais tout ça dans le même titre ?
    Pour moi, Victime 2117 devait retrouver cette bande de collègues atypiques avec sa dose de problèmes, maladies, soucis quotidiens et passé trouble. Les retrouver dans de plausibles enquêtes. Retrouver Carl plus consistant certes mais je me suis habitué à son égoïsme ; Rose qui retourne en selle bien décidée ; Gordon qui s’affirme tout en s’effondrant et Assad, ce cher Assad, secret, ténébreux mais tout aussi pimpant que piquant. Il est vrai que l’auteur avait plusieurs choix pour nous dévoiler le véritable Assad. Il a choisi celle avec le plus d’échafaudages et pour moi la moins crédible.
    Comment retrouverons-nous cette bande d’humains ? Défaits, vidés, liquéfiés ? En reconstruction ? Ischhhh ce ne sera pas la joie ! Comment redonner du "pep" à ces enquêteurs du Département V ? C’est là que l’auteur devra me convaincre...

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  • Annick 24 février 2020
    Victime 2117 : La huitième enquête du département V - Jussi Adler Olsen

    Ceci est la 8ème enquête du Département V.

    Wouhaou !! c’était une lecture très intense, forte. Une énigme va toucher Assad, un des partenaires de l’équipe de Carl Mork en déséquilibre, dans ce tome. L’enquête policière débutera sur une réfugiée qui vient de périr en mer en tentant de rejoindre l’Europe, parmi d’autres.

    Pour ceux qui connaissent cette série l’auteur va changer de ton, il y a moins de blagues entre eux, moins de petites phrases risibles, tout est bien trop triste et sombre autour des révélations sur la vraie vie d’Assad. Ce tome 8 est bien noir et nous entraîne dans des émotions vives. Sans compter sur Mona qui réserve une surprise à Carl, et de taille.

    Il m’a particulièrement touchée car cette triste réalité des migrants est bien d’actualité. Le terrorisme et l’endoctrinement de toutes ces personnes sont terrible !

    "Je sais reconnaître le regard d’un homme qui est sur le point de se faire exploser, dit Assad. Je le neutraliserai avant qu’il passe à l’acte."

    L’auteur va faire parler chaque personnages mis en avant par chapitre, ce qui nous conduira au rassemblement de ces deux affaires, une à Copenhague menée par Rose et Gordon, et l’autre en Allemagne avec Carl et Assad. J’attendais et étais très impatience de lire cet opus et j’en ressort bouleversée et émue. Un excellent roman, un très beau "coup de cœur". Décidément l’auteur n’a pas fini de me ravir. Entre roman policier et thriller, ici il ne manque pas de nous relater des faits de société et historiques. Il reste pour moi incontournable dans le roman danois.

  • angelita 15 février 2020
    Victime 2117 : La huitième enquête du département V - Jussi Adler Olsen

    Victime 2117 de Jussi Adler Olsen, présentation
    Joan songe à se suicider. Il n’a pas réussi sa vie. Il n’est plus rien et n’a plus rien. Il pensait être un très bon journaliste mais il n’arrive pas à vendre ses papiers.

    Il va boire un café et sort car n’arrive pas à payer. Sur cette plage, une journaliste et son caméraman. Des chiffres s’affichent et augmentent. Ce sont ceux des victimes, des migrants qui s’échouent sur les plages. Joan pense qu’il a un scoop. Il va raconter l’histoire de cette femme morte. Mais sur place, la réalité dépasse la fiction. Cette femme a été assasinée.

    Avis de Victime 2117 de Jussi Adler Olsen

    Tout commence avec Joan, un journaliste espagnol, qui a un passé assez difficile et qui n’a jamais réussi à percer. Il pense au suicide. Mais sur une plage de Catalogne, il voit des chiffres et un reportage, celui des victimes, des réfugiés qui ont traversé la Méditerranée. Il vole de l’argent à son ancienne petite amie et se rend à Chypre, au bout de la plage où l’ont peut voir la victime 2117, une femme âgée qui ne semble pas aussi démunie que les autres. Mais sur cette plage, il y a également deux femmes et un homme qui attirent son attention.

    Au Danemark, il y a ce jeune homme, Alexander, enfermé dans sa chambre. Il passe son temps à jouer. Il éprouve de la haine contre ses parents et le monde entier. Avec cette victime 2117, il décide d’atteindre ce score à son jeu et de sortir pour se venger de ces humains qui ne pensent qu’à eux. Mais entre temps, il appelle la police et notamment Gordon du Département V.

    Ensuite, c’est Assad qui rend visite à Rose, sa collègue qui subi un très grand et grave traumatisme. Rose a beaucoup changé. Chez elle, Assad se retrouve au-dessus d’une photo d’un journal où apparaissent deux femmes. Et c’est la plongée dans le passé, un passé horrible.

    Huitième enquête du Departement V. Je suis sûre en avoir lu une, peut-être deux et je m’étais dit, il faut que je me fasse toute la série. Ce dernier roman rejoint mon premier sentiment. Il est vrai qu’il peut se lire indépendamment des autres, mais pour moi, quand il y a une série, il faut que je connaisse tous les tenants et aboutissants. Car il s’est passé quelque chose de grave pour Rose et cela doit être le roman précédent. Donc, oui, je vais m’acheter tous les romans et me faire toutes les enquêtes au fur et à mesure.

    Le compte à rebours commence pour les uns et les autres, jusqu’au jour final. D’ailleurs, l’auteur consacre des chapitres aux uns et aux autres, ces personnages qui vivent des situations à l’instant présent. Qui va prendre le pas l’un sur l’autre, entre Assad et son tortionnaire ? Car Assad a tout avoué à ses collègues. Il n’est pas l’homme qui que tout le monde pensait. Il a un passé de militaire et pire que ça. Assad a souffert et il souffre encore et toujours. Il sait qu’il peut mourir mais cette mort n’est rien pour lui. Il n’a pas assez souffert face aux sévices subis par celles qu’il aime le plus au monde.

    Terrorisme, migrants, étude psychologique des personnages, de leurs douleurs, de leurs détresses, des sévices endurés, de la vengeance qui peut obnubiler une personne, ce roman est vraiment très riche. Toujours aussi bien construit avec ses phrases et situations percutantes. Malgré le passé d’Assad, révélé, le quatuor est toujours aussi soudé. Ils s’inquiètent les uns pour les autres. Leurs caractères sont différents mais ils se complètent tous humainement et professionnnellement. Et ils veulent sauver Assad, leur partenaire et ami.

    Les expériences vécues par Joan qui cherche le scoop pour devenir le journaliste qu’il pense être ou encore Alexander, un jeune homme qui a subi une emprise psychologique de la part de son père, sont des éléments incontournables de ce roman. Pareil ici aussi, une brillante étude psychologique de la part de l’auteur d’un homme aux prises avec des terroristes ou d’un jeune homme qui a décidé de se venger parce qu’il a souffert, énormément souffert et qui veut surtout, dans son esprit, venger cette femme morte parce que personne ne s’occupe du sort des migrants.

    Humain, profondément humain. De l’humanité tout le long du livre dont on sort grandi mais aussi bouleversé.

  • universpolars 12 février 2020
    Victime 2117 : La huitième enquête du département V - Jussi Adler Olsen

    Carl, Rose ou Assad - Assad ! -, ces noms vous évoquent-ils quelque chose ? Si tel n’est pas le cas, c’est que vous n’avez jamais daigné ouvrir l’un des huit bouquins de Jussi Adler-Olsen liés au Département V, cette brigade danoise formée d’agents très spéciaux, pour ne pas dire atypiques, chargés d’investiguer sur des cold-case. Grosse erreur ! Ils valent d’être connus …

    Assad ... Nous le connaissons, justement, nous l’aimons, nous l’admirons, nous aurions même envie de lui serrer la paluche mais, au final, nous ne le connaissons pas vraiment, voire pas du tout ...

    Assad va être le noyau - dur ! - de cette intrigue. Son passé, placé si longtemps entre parenthèses, nous éclate enfin à la gueule. Une vie tragique, bouleversante, une histoire cruelle qui nous vrille les tripes, les comprime pour finalement les essorer !

    Ouvrir un bouquin d’Adler-Olsen, c’est pousser une porte qui donne sur une pièce de théâtre constituée de personnages d’une belle consistance, très humains, dégageant énormément d’intensité. On s’attache, inexorablement.

    Ouvrir un bouquin d’Adler-Olsen, c’est également accroître ses connaissances sur le Danemark, élargir son champ de vision sur sa société, ses dérives ou ses spécificités. Une seconde petite intrigue prend généralement forme, un peu en retrait de la principale.

    Ici, ouvrir ce millésime 2020 d’Adler-Olsen, c’est être témoin d’une promesse faite au cadavre d’une vieille dame, une Syrienne échouée sur une plage tel un vulgaire déchet, par un journaliste espagnol. Cet homme va endosser le rôle, bien malgré lui, du scribe de la terreur !

    Avec cette trame liée notamment à la migration, l’auteur va humaniser - personnaliser ! - ce triste phénomène ! Le terme humaniser, d’ailleurs, ne sera pas à prendre uniquement dans un sens positif ! L’humain n’est pas forcément toujours bon ...

    Entre des menaces terroristes omniprésentes, qui se terrent tel un félin prêt à bondir et déchiqueter sa proie, l’écho des tortures sanglantes des prisons irakiennes ou encore des êtres humains aux yeux moribonds purgés de toute lueur d’espoir, l’auteur nous pousse vers une intrigue dont la plupart des éléments ne semblent plus vraiment maîtrisables.

    Assad, vous l’aurez compris, sera l’aimant autour duquel gravitent bien des secrets, mais aussi une perpétuelle noirceur. La cruauté qui s’est pointée un jour dans sa vie n’est pas près de disparaître ! Pire, elle tente à présent de le briser !

    La rage d’Assad, l’orgueil du journaliste espagnol et même la folie d’un jeune "gamer" idéaliste danois, enfermé dans sa chambre, vont nous faire progresser vers une situation semblant inextricable. Les enquêteurs du département V vont d’ailleurs s’enfouir - pour ne pas dire s’ensevelir - corps et âme dans l’enquête la plus personnelle qu’ils n’auront jamais menée !

    Le passé nous rattrape toujours, un jour ou l’autre, malgré la noblesse des actes que l’on peut avoir commis. Une furieuse course contre un passé qui accélère sans cesse va forcer Assad à prendre des décisions irréversibles.

    Ce récit est une vengeance, un cri, un hurlement de douleur et de rage ! L’intensité de cette intrigue nous trouble d’abord, nous broie ensuite pour finir par nous flinguer. C’est dur, c’est rageant, c’est irritant bref, ça fait mal.

    De ce roman, je retiendrai la qualité, la précision et même le professionnalisme pour décrire ou relater la mise en place d’une cellule terroriste, tout en maintenant une pression franchement extrême !

    Cette tension qui s’installe, qui catalyse l’empathie, la terreur, la souffrance et l’impuissance du lecture, est l’élément fort de ce récit. C’est absolument insupportable !

    Ce huitième épisode du Département V est pour moi le plus abouti, le plus touchant et le plus captivant. Coup de cœur !!

  • valmyvoyou lit 14 janvier 2020
    Victime 2117 : La huitième enquête du département V - Jussi Adler Olsen

    Je pourrais utiliser toutes les expressions utilisant le gros mot commençant par « put… » (ce qui n’est pourtant pas dans mes habitudes), tant ce livre m’a embarquée. Je partais avec un à-priori positif, pas très objectif, puisque je suis fan de cette série, mais je ne pensais pas que j’allais être transcendée à ce point par ce tome.

    Victime 2117, celle par qui tout commence. Elle est une femme et c’est la 2117e personne morte en tenant de traverser la Méditerranée. Elle est celle qui donne la flamme à un journaliste désespéré : il décide de lui consacrer un reportage. Suite à cet article, un jeune homme prévoit de lui rendre hommage d’une manière sanglante. Enfin, les photos qui accompagnent les photos dans le journal renvoient Assad à son passé et le département V se retrouve au cœur du terrorisme international.

    Pour les fans de la série, Assad est un mystère et le moment est venu de tout savoir sur lui. Accrochez-vous : son histoire est lourde, les faits sont tragiques et Assad est en danger. Dans sa chute, il risque d’entraîner beaucoup de personnes, de nombreuses vies sont menacées. Cet homme secret révèle son passé à Carl et à l’équipe et une course contre la montre, contre la mort, commence. La peur et l’émotion s’entremêlent à la lecture de Victime 2117. Des moments haletants succèdent à des passages douloureux. L’angoisse est au côté de la compassion.

    Les sujets traités par l’auteur sont terriblement d’actualité. Certains sont la projection de nos angoisses les plus terrifiantes. D’autres font pleurer par leur dureté. Et au centre, Assad est très émouvant. Cet homme est meurtri. Une belle part est donnée à sa relation avec Carl et l’évolution du duo m’a beaucoup touchée.

    Je ne peux pas vous en dire plus, car le spoil arriverait très vite. Si vous aimez Jussi Adler Olsen, vous allez adorer ce huitième tome, qui est le plus profond et le plus haletant de la série. Il est explosif.

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