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L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

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42 #AvisPolar
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Résumé :

Quand le corps d’un riche collectionneur d’art est retrouvé mutilé et mis en scène comme une vanité artistique, cela ne fait aucun doute pour Audrey, lieutenant à la PJ : elle a affaire à un psychopathe. Nouvelle plume du thriller français, Chrystel Duchamp nous convie dans les milieux interlopes de Paris, à la rencontre de nos pires cauchemars...

Le corps de Franck Tardy, avocat à la retraite, est retrouvé dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement. Il a été torturé, mutilé, puis assis à une table dressée pour un banquet. Un crime de toute beauté !

Dépêchée sur place, l’équipe de la PJ découvre que l’homme – un collectionneur – fréquentait les clubs sadomasochistes de la capitale. Et que, malgré sa fortune, il était à court de liquidités.

Quand le corps d’un autre amateur d’art – dont la mort a été soigneusement mise en scène – est retrouvé, le doute n’est pas permis : un tueur en série est à l’œuvre.

Pour le lieutenant Audrey Durand, cette enquête dans le monde de l’art contemporain sera-t-elle l’occasion de faire taire ses démons, ou se transformera-t-elle en une plongée hypnotique aux confins de la folie ?

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Vos #AvisPolar

  • Jess’ Les Vies Denses 16 décembre 2023
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Je prends enfin le temps de découvrir cette autrice et n’y allons pas par 4 chemins : c’est un coup de coeur.

    Une enquête addictive dans le milieu de l’art contemporain avec Audrey, une flic pleine de failles et très attachante. Certaines scènes sont difficiles à lire tant les descriptions semblent réelles et glaçantes et la description de l’art contemportain - que je ne connais absolument pas - est très interessante et permet des interrogations : jusqu’où peut-on aller au nom de l’art, notamment quand ça touche au corps humain.

    Le dénouement est surprenant, l’écriture fluide et addictive et il donne envie de lire les suivants de l’autrice. Un très bon premier cru !

  • LeSuricate 12 septembre 2023
    Marathon du polar 2023, équipe LESEXPERTSDUPOLAR
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    J’ai envie de dire que ce roman est nul, que rien ne va, qu’il y a des rencontres qui ne se font pas et c’est comme ça... Mais ce serait un tel mensonge !

    Chrystel m’a embarqué, dès les premières pages. Elle m’a agrippé et m’a fait voyager dans son univers artistique vitesse Grand V. À tel point que, moi qui n’aime pas l’art, je pense qu’il est temps de potasser mon livre d’histoire de l’art. C’est pour dire.

    J’ai adoré cette intrigue où rien n’est clair. J’ai adoré la synergie entre Audrey et Patricia. J’ai adoré cette équipe de flics, qui se chambre, mais qui pourtant font front dans la traque. J’ai adoré le rythme et les cliffhangers à chaque chapitre, ceux qui font qu’on veut avoir la suite. Et j’ai adoré ce final, qui m’a laissé un goût coincé entre l’amertume d’un "tout ça pour ça..." mais qui pourtant est tellement logique quand on prend l’œuvre dans son ensemble, avant de remettre une couche et de laisser le lecteur face au "et maintenant ?".

    Une phrase du livre dit que "l’art est une chose complexe qui mérite d’être étudiée, décortiquée, comprise, et non jugée d’un simple regard". Et je trouve que cette phrase résume à elle seule le roman. Il manque une seule et unique phrase pour conclure parfaitement cette intrigue. Mais pourtant, plus j’y réfléchis et plus je trouve que cette phrase serait superflue. Le mystère de l’art, jusqu’à la dernière ligne.

    Bref, pas un coup de cœur, mais une belle révélation ! Vivement notre prochaine rencontre en festival, que ses autres romans rejoignent ma bibliothèque !

  • dany.plaisant 6 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe LEGANGDESBEPOLAIRES
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    1er polar de @chrystel.duchamp et je comprends mieux ton surnom de "mother of twist" !
    Ce livre va vous tenir en haleine jusqu’au dernier chapitre, le twist final !!!
    Audrey Durand, est une flic borderline, alcoolique qui fume du cannabis. Elle est appelée sur une scène de crime. Franck Tardy, avocat à la retraite, collectionneur d’art a été retrouvé mutilé et dénudé à son domicile, dans une étrange mise en scène. Cette scène de crime ressemble à un tableau, ce qui n’échappe pas Audrey, passionnée d’art.
    Mais Franck Tardy fréquentait également un club sado-masochiste, dont il avait été exclu car il était beaucoup trop violent.
    Puis un second meurtre est découvert. Audrey est convaincue d’un lien entre le milieu de l’art et ces 2 meurtres. Contre l’avis de sa cheffe Patricia, elle continuera à enquêter sur cette voie.
    On oscille entre meurtre et histoire de l’art.
    On apprend beaucoup de choses au sujet des différents courants artistiques que je ne connaissais pas, et je suis allée regarder sur internet pour m’en faire une idée.
    Thriller noir addictif avec un bon suspens, un 1er polar réussi !

  • bernard11 9 juillet 2023
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Dans ce roman on retrouve le thème de l’art, souvent présent dans les romans de Crystel Duchamp.
    Si vous aimez les sensations fortes, foncez.
    Plume percutante, visuelle, personnages fouillés, et une fin qui m’a scotché

  • Katoudg31 7 février 2023
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    J’aime les polars et l’art en général donc ce livre ne pouvait que me plaire et effectivement j’ai beaucoup aimé. J’aime aussi apprendre de mes lectures ce qui a était le cas avec celui-ci en terme de peintres ainsi que leurs œuvres. Certains dont je connaissais le nom mais aucune œuvre ne me venait à l’esprit et l’inverse pour d’autres. J’ai aimé les mises en scènes art/meurtre lié à la personnalité des victimes. J’ai eu au début de ma lecture l’impression qu’il y avait trop de facilité pour Audrey à comprendre assez vite la représentation des meurtres, mais en y réfléchissant pas du tout, car lorsque l’on a une passion on a les connaissances qui vont avec et c’est son cas. On descend bien bas dans le tréfonds de l’âme humaine et ce n’est pas joli joli. Plein d’hypothèses me sont venues à l’esprit, vite balayées par le déroulement de l’histoire. On a le comment, on a le pourquoi – que j’aurai aimé peut être une peu plus développé et j’ai cru que l’on n’aurait pas le qui !!!! Jusqu’à la dernière page j’ai eu un doute et mon dieu que j’aime ça. Chrystel fait désormais partie de ma liste des auteurs.es à suivre

  • Lylha 29 janvier 2023
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Nous sommes ici dans un thriller qui s’appuie sur le milieu de l’art.
    C’est haletant et on en apprend beaucoup sur l’art contemporain notamment.
    Cela aurait donc pu être une très bonne lecture.
    Malheureusement, j’ai trouvé que la fin été bâclée, trop rapide et trop invraisemblable.
    Ce sera donc une lecture très mitigée.

  • Riz-Deux-ZzZ 18 novembre 2021
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    En bref, un premier roman maîtrisé avec une initiation à l’art très intéressante.
    La plume de Chrystel Duchamp est tout de suite très entraînante : le style est fluide, les détails sanglants et les dialogues sont travaillés de façon à ce qu’ils sonnent justes et crédibles. Certains échanges sont vraiment très agréables à lire, car on croirait vraiment assister à une vraie conversation, ce qui pêche souvent dans d’autres romans où l’aspect littéraire prend le dessus sur la spontanéité.
    [...]
    Concernant l’intrigue en elle-même, j’appréhendais un peu la plongée dans le thème de la peinture puisque je n’y connais presque rien ! L’auteure réussit parfaitement à intégrer les notions artistiques dans son intrigue avec des informations précieuses pour les novices. Cependant, je n’ai jamais eu l’impression d’avoir un cours magistral, tout est fluide et se confond avec le récit, notamment en étant intégré dans les dialogues des enquêteurs.
    J’ai finalement adoré découvrir les mises en scènes morbides et le parallèle avec des œuvres et des artistes connus. La réflexion sur l’art contemporain et ses dérives potentielles est également une bonne idée et suffisamment développée pour que le lecteur puisse continuer, selon son envie, à creuser la question.

    Avis complet : https://www.instagram.com/p/CUp7cVmK89O/

  • Happy Manda Passions 24 septembre 2021
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Un thriller troublant qui vous plonge sans concession dans une abime de perplexité avec son scénario particulièrement élaboré.
    Si vous avez aimé le film Seven avec Brad Pitt ce roman saura incontestablement vous séduire. L’auteur y a ajouté sa propre dimension machiavélique et tout aussi envoûtante. La fin est somme toute spectaculaire. Je m’attendais à découvrir un bon gros méchant et tout ce qui va avec, l’auteur nous a concocté une double fin. La première vous révélera les motivations du tueur et la second son identité. J’avais de légers doutes, mais l’auteur me guidait tranquillement dans d’autres voies encore plus noires et tordues que je ne pouvais l’imaginer. Un roman qui vous fait ressentir des dizaines d’émotions, le dégoût en fera probablement partie sur certains passages. Il vous surprendra pas sa fin et vous emportera dans un monde surprenant.
    Une lecture sans temps mort, un livre qu’on a du mal à reposer avant le point final.

  • lafilleaux1001lectures 15 juin 2021
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Un avocat est retrouvé mort chez lui. La scène de crime a la particularité d’avoir été travaillée dans les moindres détails, telle une toile de maître. Une mort intrigante, qui interroge notamment Audrey Durand, une des enquêtrices chargées de l’enquête. Et quand un deuxième corps est retrouvé dans un contexte similaire, plus aucun doute n’est permis, nous sommes face à un tueur en série aux goûts d’esthète !
    .
    Va s’ensuivre alors une chasse aux indices et au coupable qui va emmener Audrey au cœur du monde de l’art, tout en passant par d’obscurs milieux sadomasochistes !
    .
    Voici un roman à suspense qui va vous projeter dans un univers artistique littéralement passionnant. Vous allez vous retrouver à chercher sur internet toutes les œuvres évoquées par l’auteure, que ce soit au niveau des titres des chapitres ou au cœur même de l’enquête. Chacune vous plantera le décor ou vous permettra de mieux visionner certaines scènes de crime à la fois choquantes et fascinantes !
    .
    Finalement, avec cette lecture, on prend pleinement conscience que la frontière entre l’art et la folie est parfois mince. J’en veux pour preuve, notamment, certains performeurs de l’extrême auxquels l’auteure fait référence dans son livre et qui utilisent ou sacrifient des parties de leur corps au nom de l’art !
    .
    Quant à Audrey, l’héroïne de cette histoire, elle attirera votre empathie par ses faiblesses et son côté sombre. Et vous vous inquièterez pour elle quand son équilibre fragile sera mis à mal au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête.
    .
    Bref, un roman noir qui ravira les amateurs du genre et les plongera dans un monde artistique à la fois fascinant et effrayant !

  • jml38 21 avril 2021
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Un polar qui démarre sur un très bon rythme, l’écriture nerveuse de l’auteure entraînant le lecteur sur les pas d’Audrey, la narratrice, lieutenant au 36 rue du Bastion qui a remplacé le mythique Quai des Orfèvres. Le groupe de la brigade criminelle est une affaire de femmes, puisque Audrey a pour cheffe Patricia, capitaine et amie – enfin, pas tout le temps.

    Une première scène de crime annonce la couleur et donne le ton de ce qui va suivre, ce sera plutôt trash.
    La formation artistique qu’Audrey a suivie avant de rejoindre la police l’amène à élaborer une théorie qui ne fait pas l’unanimité au niveau de sa hiérarchie.

    Les investigations se concentrent sur le marché de l’art, mais également sur le milieu des clubs SM, où la première victime avait ses entrées. Audrey s’intéresse aussi aux performances très contemporaines de quelques artistes qui poussent l’art à son extrême, ce qui renforce encore un peu l’aspect glauque du récit.

    Peu de temps morts dans ce roman relativement court, dans lequel la relation professionnelle à géométrie variable entre les deux policières prend une part à peine trop importante à mon goût, de même que les problèmes personnels d’Audrey.

    J’avoue ne pas avoir vu venir le dénouement final, qui ne m’a pas totalement convaincu.

  • Les Lectures de Maud 27 mars 2021
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Des assassinats atypiques, des mises en scène qui mettent en déroute les enquêteurs, un décor et une ambiance qui plongent le lecteur dans le monde de l’Art pictural.

    La peinture est au centre de cette intrigue, l’auteur saupoudre habilement les informations sur les dessous de ce domaine, très peu connu du grand public. J’ai beaucoup apprécié découvrir l’envers de ces grandes ventes aux enchères, le calcul des côtes d’un artiste. Mais aussi, connaître les rouages des collectionneurs et des vendeurs et les références.

    Même si nous sommes dans une fiction, l’auteur nous montre l’audace et jusqu’où les artistes sont capables de repousser les limites afin d’être reconnus ou exister.

    Tous les sens du lecteur sont sollicités, l’auteur a su nous évoquer, les senteurs (parfois nauséabondes), les bruits, la vue, … Un vrai film où le lecteur serait lui-même acteur des scènes.

    Même si le personnage d’Audrey, lieutenant de police, m’a été insupportable dès les premières pages, j’ai beaucoup aimé son tempérament à suivre coûte que coûte ses intuitions, quitte à s’attirer les foudres de sa hiérarchie. Le « qu’en dira-t-on ? », elle n’en a que faire, seules ses certitudes comptent. Son équipe va la suivre et va mettre le doigt sur une machination qu’ils étaient loin de trouver si Audrey n’avait pas été aussi persuasive.

    La cadence des cadavres découverts rythme parfaitement ce thriller. C’est le premier que je lis sous cette forme et j’ai été agréablement surprise. Les victimes en sont-elles réellement ? Toute leur vie va être épluchée, ce qui va remonter en surface va en surprendre plus d’un.

    Le suspense est maintenu très habilement jusqu’aux dernières pages. Et qu’est-ce que je les ai aimées ces dernières pages, magistrales !! Une fin inattendue et qui m’a beaucoup plu.

  • Aziza_Linda 20 mars 2021
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Coup de coeur

    Livre prenant, mêlant enquête policière et art contemporain (surtout la peinture) mais les références artistiques restent sobres.
    J’ai accroché dès les premiers chapitres, si bien que je l’ai commencé hier et fini aujourd’hui.
    Les chapitres sont courts et le rythme intense ne laisse place à aucun temps mort.
    Petit bémol, mais cela concerne tous les livres ; je n’aime pas quand il y a des titres aux chapitres.
    J’ai vraiment adoré cette lecture et vous la conseille.

  • Rom Thrillersbooks Addict 7 janvier 2021
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Paris XVIème, un avocat à la retraite, collectionneur fortuné est retrouvé mort dans des conditions bien mystérieuses. Audrey, lieutenant à la crim’, se rend sur les lieux et constate un corps meurtri par de nombreuses entailles. Mais celle, qui a étudié au Louvre avant de rentrer dans la police, est subjuguée par la scène de crime et plusieurs détails l’interpellent. La table où est assise la victime est dressée avec une précision déconcertante. Rien n’est laissé au hasard dans cette mise en scène qui n’est pas sans rappeler à Audrey, l’univers d’un grand photographe.
    Ainsi est le point de départ de cette enquête, qui va conduire notre lieutenant dans plusieurs endroits de la capitale où se côtoient mœurs particulières, corruption, et folie avec pour toile de fond le monde de l’Art.
    Et tout cela au risque de faire des rencontres des plus déstabilisantes.

    ☠️« D’une noirceur Artistique »

    @chrystelduchamp m’avait pourtant prévenu :« Bonne déambulation dans cette petite galerie des horreurs ». Et c’est peu dire, je me suis promené dans ce thriller tel le visiteur d’une exposition d’Art Moderne.
    Quelle originalité pour cette histoire dans laquelle le crime et l’Art ne forment plus qu’un, afin de livrer au lecteur une intrigue remarquable à l’atmosphère suffocante, à l’instar de la canicule qui sévit sur Paris au moment des faits.
    Le récit à la première personne rend cette lecture immersive.
    Les chapitres sont courts, intensément rythmés par une écriture vive et incisive. Grâce à cela, le lecteur ne se perd pas en conjectures, directement emporté par l’enquête mais aussi par les personnages.
    Tous, travaillés et aboutis, comme celui d’Audrey, notre héroïne loin d’être parfaite et abimée par la vie ce qui ne fait que la rendre encore plus attachante.

    🖤 « L’Art du Meurtre » est mon premier coup de cœur de cette année et je ne peux que vous le conseiller tant pour son intrigue atypique que pour la qualité du style de l’auteure. En plus d’être épatant, il m’a permis d’améliorer mes connaissances dans l’univers de l’Art (Merci les pauses Google✌️).

  • sam_ds_49 7 janvier 2021
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Je tiens tout d’abord a remercier les éditions l’archipel pour l’envoi de ce servie presse, mais également l’auteure pour la dédicace du roman.

    4 corps sont retrouvés torturés et mutilés, dans des décors magnifiques atypiques.

    Audrey, passionnée par l’art, qu’elle a trop tot abandonnée, va suivre les pas de son père décédé, et rejoindre la police. Quant à sa mère, elle ne voit d’un bon œil, que sa fille, passe ses journées, à résoudre des enquêtes policières et devoir voir des corps ensanglantés à longueur de temps. Audrey trouve sa mère trop protectrice et se voit parfois contrainte de lui raccrocher au nez, pour avoir un peu la paix, et enfin pouvoir souffler.

    La relation qu’unie Audrey et Patricia, sa responsable hiérarchique est incroyable. Il ne s’agit pas vraiment d’un lien hiérarchique mais est presque assimilé à lien fraternel, ou du moins une relation de copines qui se raconterait ses histoires de coeur. Sauf, que cette relation, ne marche qu’a sens unique. En effet, Audrey garde pour elle son jardin secret et plus particulièrement sa relation, qu’elle a avec un témoin de l’enquête.

    Quand les scènes de crimes semblent être l’objet de plusieurs tableaux, les enquêteurs en perdent leur latin et décident de tenter le tout pour le tout….

    Un très bon roman dans lequel on ne s’ennuie pas un instant. L’écriture est simple, fluide, et on tourne les pages avec bonheur. On visite le milieu SM, les dessous trash du monde de l’art, parcourant au passage la Foire internationale d’art contemporain qui a lieu précisément à ce moment-là. L’auteure se permet même un hommage à Léonard de Vinci et ses planches d’anatomie. A savourer sans attendre.

  • Pascal Proust 19 décembre 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Merci à NetGalley et aux Editions de l’Archipel de m’avoir permis la lecture de ce bon polar .Le lieutenant Audrey Durand se rend sur une scène de crime dans le 16ème arrondissement pour y découvrir le corps d’un célèbre avocat,Franck Tardy que le meurtrier a mis en scène assis face à un crâne ,le corps lacéré .L’enquête s’oriente vers les milieux SM où Tardy évoluait quand un deuxième corps est retrouvé avec une nouvelle mise en scène qui s’apparente à un tableau.Quels sont les mobiles du tueur,l’argent,la notoriété ou .. l’art ?

  • Les_lecturesdeflo 21 octobre 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    L’auteure nous entraine ici dans une sombre histoire de meurtres mis en scène en oeuvres d’art.

    Pas banal me direz-vous, et bien oui, en effet, ça change des scénarios habituels. Je ne suis pas très branchée peinture et expositions, pourtant, le côté culturel m’a plu. J’ai appris beaucoup de choses, qui sont expliquées de manière abordable pour les novices comme moi.

    La construction du roman est simple mais efficace. On se laisse porter sans se faire des noeuds au cerveau, tout en tournant les pages sans s’en rendre compte.

    L’intrigue est bien ficelée, tout s’emboite parfaitement sans aucun temps mort, jusqu’à un final que je n’ai pas vu venir.

    J’ai vraiment aimé suivre le lieutenant Audrey Durand et sa supérieure Patricia dans ce polar artistique, qui selon moi est quand même plus destiné à un public féminin.

    Très belle découverte en ce qui me concerne, j’ai passé un excellent moment de lecture.

    Une auteure à suivre sans aucun doute.

  • LesRêveriesd’Isis 8 octobre 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Ce roman met en scène un crime effroyable. En pleine canicule, le corps d’un avocat à la retraite, Tardy, est retrouvé dans une mise en scène aussi macabre qu’artistique. Les enquêteurs dépêchés sur place fouillent son passé tumultueux, mais sont vite pris de court par d’autres meurtres. L’enquêtrice Audrey Durand renouera grâce à cette affaire avec son amour pour l’Art, mais elle pourrait aussi perdre la tête face aux événements…

    Tout d’abord, je dois dire que ce roman se dévore. La lecture est très fluide, les chapitres courts n’entravent pas le fil du récit, et l’action nous emporte en avant. Je n’ai pas trouvé de temps mort ou de passages ennuyeux. Je me suis laissée bercer et emporter par la dynamique à l’oeuvre qui fonctionne très bien.

    J’ai beaucoup aimé le jeu sur le titre « L’Art du meurtre », ici, c’est à la fois l’Art de tuer, mais aussi l’Art de transformer la mort en une oeuvre d’art, aussi étrange que cela puisse paraître. La manière de faire du tueur est donc très dérangeante en plus d’être étrange, son « oeuvre » est complexe, minutieusement planifiée, et à première vue obscure. Nous ne voyons pas ce qui le motive…

    J’ai adoré les liens faits avec le monde de l’Art : les vanités, le cubisme, les artistes contemporains qui mettent en scène des performances aussi déroutantes que dérangeantes, Jackson Pollock, Picasso… Ce sont autant de petits détails qui innervent ce roman et lui offrent un petit je-ne-sais-quoi de différent et d’appréciable. Cela m’a fait penser à un roman que j’ai lu durant mes études : L’Origine du monde de Retzvani, un roman difficile, qui tient aussi du débat sur les musées et leurs procédés, mais un roman qui se centre aussi sur l’Art. Pour autant, j’ai largement préféré le roman de Chrystel Duchamp. Je n’avais pas du tout aimé celui de Retzvani, et, plus de dix ans après ma lecture, j’en garde un assez mauvais souvenir. Ici, dans ce roman, le lecteur n’assiste pas à une grande leçon d’histoire de l’art, quelques éléments sont donnés, assez pour éclairer ce dont on parle, mais pas assez pour ennuyer. J’ai apprécié cet équilibre. A mon goût, il y aurait même pu avoir un peu plus sur l’Art car je me suis retrouvée à faire des recherches sur certains artistes contemporains que je ne connaissais pas ! C’est notamment le cas d’Orlan, artiste connue pour ses installations parfois choquantes.

    L’Art du meurtre met en scène des personnages à fleur de peau : Audrey, tout d’abord est une enquêtrice des plus borderline. Sa vie est un vaste champ de ruines et elle semble entretenir ce chaos qui lui permet juste de surnager. Sa cheffe, Patricia, tient plus de la mère de substitution que du supérieur hiérarchique. Elle lui pardonne (presque) tout, et elles sont plus amies que collègues. Je dois reconnaître que ce duo d’enquêtrices est attachant plus que réaliste. La cheffe n’amène aucune vraie avancée significative, elle semble davantage être une mère blessée et inquiète qu’une enquêtrice géniale. Audrey quant à elle a de réelles intuitions, mais ses démons floutent un peu ses qualités professionnelles, rendant mince la frontière entre intuition fabuleuse et entêtement. Pour autant, cela ne m’a pas détourné de ma lecture. J’ai trouvé les personnages humains et touchants : le lecteur se prend d’amitié pour ces femmes cabossées par la vie. Je pense sincèrement que ces deux femmes donnent aussi sa coloration et sa saveur à ce livre. Elles forment un binôme hors norme, ce qui permet aussi de se démarquer d’autres polars. Malgré tout, je regrette un peu de ne pas en savoir plus sur certains personnages secondaires. Un rôle un peu plus intense dans l’enquête ne m’aurait pas déplu pour Alain ou Mehdi, mais cela reste une peccadille !

    Les victimes ici sont vraiment travaillées et deviennent désagréables, hormis les deux dernières qui semblent plus victimes de la société (en plus d’être celles du meurtrier !). Les deux premiers morts ne suscitent que très peu de pitié chez le lecteur. Leurs activités et leurs passe-temps nous laissent un goût amer et ce qu’on apprend d’eux les rend assez antipathiques. Pour élucider les crimes, les enquêteurs explorent les milieux de la prostitution, de divers trafics, mais pour autant, je n’ai pas le sentiment en fermant le livre qu’il y avait là une violence débridée. Certains éléments relatés sont (très) violents – notamment autour de Tardy- et questionnent la morale, bien sûr, mais je n’ai pas eu la sensation d’une surenchère et d’une escalade dans la violence, ce qui confère une forme de douceur au polar.

    J’ai beaucoup aimé les rebondissements autour de l’enquête, et la fin. Le meurtrier reste un être évanescent ici et la frustration première liée à la clôture de l’enquête a cédé la place à l’étonnement du dernier chapitre… étonnement et stupéfaction parce qu’on ne sait pas comment les protagonistes vont réagir et que cela crée un bouleversement total.

    Ainsi, pour moi, L’Art du meurtre est un roman efficace : l’enquête nous emporte, les pages filent et défilent, les références à l’Art pimentent le tout et le rendent original. Malgré tout, cela reste un polar assez doux. (Oui, cela semble paradoxal au vu de certains thèmes qu’il aborde…) Ce roman a donc de jolies qualités et j’ai vraiment beaucoup aimé le découvrir.

  • LesRêveriesd’Isis 7 octobre 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Tout d’abord, je dois dire que ce roman se dévore. La lecture est très fluide, les chapitres courts n’entravent pas le fil du récit, et l’action nous emporte en avant. Je n’ai pas trouvé de temps mort ou de passages ennuyeux. Je me suis laissée bercer et emporter par la dynamique à l’œuvre qui fonctionne très bien.

    J’ai beaucoup aimé le jeu sur le titre « L’Art du meurtre », ici, c’est à la fois l’Art de tuer, mais aussi l’Art de transformer la mort en une œuvre d’art, aussi étrange que cela puisse paraître. La manière de faire du tueur est donc très dérangeante en plus d’être étrange, son « œuvre » est complexe, minutieusement planifiée, et à première vue obscure. Nous ne voyons pas ce qui le motive…

    J’ai adoré les liens faits avec le monde de l’Art : les vanités, le cubisme, les artistes contemporains qui mettent en scène des performances aussi déroutantes que dérangeantes, Jackson Pollock, Picasso… Ce sont autant de petits détails qui innervent ce roman et lui offrent un petit je-ne-sais-quoi de différent et d’appréciable. Cela m’a fait penser à un roman que j’ai lu durant mes études : L’Origine du monde de Retzvani, un roman difficile, qui tient aussi du débat sur les musées et leurs procédés, mais un roman qui se centre aussi sur l’Art. Pour autant, j’ai largement préféré le roman de Chrystel Duchamp. Je n’avais pas du tout aimé celui de Retzvani, et, plus de dix ans après ma lecture, j’en garde un assez mauvais souvenir. Ici, dans ce roman, le lecteur n’assiste pas à une grande leçon d’histoire de l’art, quelques éléments sont donnés, assez pour éclairer ce dont on parle, mais pas assez pour ennuyer. J’ai apprécié cet équilibre. A mon goût, il y aurait même pu avoir un peu plus sur l’Art car je me suis retrouvée à faire des recherches sur certains artistes contemporains que je ne connaissais pas ! C’est notamment le cas d’Orlan, artiste connue pour ses installations parfois choquantes.

    L’Art du meurtre met en scène des personnages à fleur de peau : Audrey, tout d’abord est une enquêtrice des plus borderline. Sa vie est un vaste champ de ruines et elle semble entretenir ce chaos qui lui permet juste de surnager. Sa cheffe, Patricia, tient plus de la mère de substitution que du supérieur hiérarchique. Elle lui pardonne (presque) tout, et elles sont plus amies que collègues. Je dois reconnaître que ce duo d’enquêtrices est attachant plus que réaliste. La cheffe n’amène aucune vraie avancée significative, elle semble davantage être une mère blessée et inquiète qu’une enquêtrice géniale. Audrey quant à elle a de réelles intuitions, mais ses démons floutent un peu ses qualités professionnelles, rendant mince la frontière entre intuition fabuleuse et entêtement. Pour autant, cela ne m’a pas détourné de ma lecture. J’ai trouvé les personnages humains et touchants : le lecteur se prend d’amitié pour ces femmes cabossées par la vie. Je pense sincèrement que ces deux femmes donnent aussi sa coloration et sa saveur à ce livre. Elles forment un binôme hors norme, ce qui permet aussi de se démarquer d’autres polars. Malgré tout, je regrette un peu de ne pas en savoir plus sur certains personnages secondaires. Un rôle un peu plus intense dans l’enquête ne m’aurait pas déplu pour Alain ou Mehdi, mais cela reste une peccadille !

    Les victimes ici sont vraiment travaillées et deviennent désagréables, hormis les deux dernières qui semblent plus victimes de la société (en plus d’être celles du meurtrier !). Les deux premiers morts ne suscitent que très peu de pitié chez le lecteur. Leurs activités et leurs passe-temps nous laissent un goût amer et ce qu’on apprend d’eux les rend assez antipathiques. Pour élucider les crimes, les enquêteurs explorent les milieux de la prostitution, de divers trafics, mais pour autant, je n’ai pas le sentiment en fermant le livre qu’il y avait là une violence débridée. Certains éléments relatés sont (très) violents – notamment autour de Tardy- et questionnent la morale, bien sûr, mais je n’ai pas eu la sensation d’une surenchère et d’une escalade dans la violence, ce qui confère une forme de douceur au polar.

    J’ai beaucoup aimé les rebondissements autour de l’enquête, et la fin. Le meurtrier reste un être évanescent ici et la frustration première liée à la clôture de l’enquête a cédé la place à l’étonnement du dernier chapitre… étonnement et stupéfaction parce qu’on ne sait pas comment les protagonistes vont réagir et que cela crée un bouleversement total.

    Ainsi, pour moi, L’Art du meurtre est un roman efficace : l’enquête nous emporte, les pages filent et défilent, les références à l’Art pimentent le tout et le rendent original. Malgré tout, cela reste un polar assez doux. (Oui, cela semble paradoxal au vu de certains thèmes qu’il aborde…) Ce roman a donc de jolies qualités et j’ai vraiment beaucoup aimé le découvrir.

  • lecturesdudimanche 22 juillet 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Pour faire une oeuvre d’art, il faut : un décor, des accessoires, un cadavre, de préférence gravement mutilé… En tout cas, c’est comme ça que le voit le dégénéré qui sévit dans cette histoire ! Et en art, Audrey s’y connaît ! Car c’est à lui qu’elle consacrait sa vie avant d’entrer à l’école de police… Mais maintenant, son job, c’est de traquer les meurtriers et, pour le coup, elle a affaire à un curieux spécimen ! Et si toute l’équipe d’enquêteurs plisse le nez de dégoût face à la violence des meurtres, Audrey, elle, y repère une forme macabre d’esthétisme. Sur les traces de cet assassin hors normes, Audrey va devoir s’investir, ce qui risque de porter un coup fatal à sa carapace de désinvolte endurcie, elle qui brûle la chandelle par les deux bouts !

    Je ne suis absolument pas réceptive à l’art… Et chaque détail délivré par l’auteur sur les excentricités à la mode actuellement ne me pousse franchement pas à revoir ma copie. Cependant, dans le contexte d’un tel thriller, ça marche vraiment bien ! L’histoire est pleine de dynamisme et de rebondissements, et Audrey, avec sa vie de patachon, est une héroïne drôle et attachante. Bien sûr, on n’oublie pas qu’on se trouve dans la catégorie thriller, ce qui fait qu’à tout moment, l’auteur est susceptible de jeter un pavé dans la mare, ce dont elle ne se prive d’ailleurs pas ! Un condensé d’espièglerie et d’action, sur fond d’oeuvre d’art des plus déjantées, c’est la recette magique de ce thriller dont bien d’autres avant moi vous ont chanté les louanges ! Une belle réussite, même si le petit coup de pinceau final m’a semblé plutôt prévisible, ce qui ne m’a pas empêchée de le trouver fort bien placé !

  • livrement-ka 20 juillet 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Un thriller écrit par une jeune femme avec une certaine élégance. Cette jeune auteure née en 1985 se passionne très tôt pour la littérature de genre, notamment le fantastique et la série noire. Avec son époux, ils décident de monter une maison d’édition : Le Miroir aux Nouvelles.

    Quatre victimes torturées et mutilées dans des décors magnifiques. 

    Quand les scènes de crimes semblent être l’objet de plusieurs tableaux, les enquêteurs en perdent leur latin et décident de tenter le tout pour le tout.

    Audrey, officier de police va se servir de sa passion, l’art, trop tôt abandonnée, pour suivre les pas de son défunt père dans la police, au grand dam de sa mère qui est un personnage très intrusif dans la vie de sa fille.

    La relation entre Audrey, et sa supérieure hiérarchique Patricia, est absolument incroyable : entre confidence et compréhension. Seulement Audrey garde pour elle son jardin secret et notamment sa relation avec un témoin de l’enquête.

    Le texte est très aéré et la plume fluide, ce qui en fait un roman accrocheur dès les premières lignes. L’originalité de l’intrigue apporte une force supplémentaire à ce récit. J’ai été happée par ce mélange d’art et de crimes, dont les petits détails ont su piquer une sorte de curiosité malsaine en moi.

    L’ambiance est telle, qu’on vit en attendant les prochaines étapes, soit la nouvelle mise en scène soit le prochain tableau. Quant à ces ventes aux enchères absolument incroyables. L’auteure va au bout de son machiavélisme et pousse le vice aux limites du soutenable. On est constamment sur le fil du rasoir à naviguer en eaux troubles.

    Le style est simple tout en étant prenant et addictif, à l’image de la couverture. Aucune fioritures sur cette dernière, une simple envie de découvrir la lecture et après vous vous laissés gagner par l’histoire à la limite du fascinant.

    Amateur d’art, ce thriller vous appelle et vous attend. On ressent tout le travail autour des tableaux, de la peinture et des différents mouvements artistiques.

    Puis à côté de toute cette beauté de l’art, l’auteure nous entraîne dans les bas fonds des club SM où violence rime avec plaisir.

    Bref un concentré d’extrêmes opposés.

    *******

    Une auteure que je ne connaissais pas mais dont je vais suivre le parcours attentivement.

    Je vous conseille cette lecture.

  • celine85 8 juillet 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Un cadavre a été retrouvé dans le XVIème à Paris. La victime, Franck Tardy, avocat à la retraite et collectionneur d’oeuvres d’art a vécu un véritable calvaire. le lieutenant Audrey Durand découvre une vraie mise en scène de la scène de crime (table avec 10 couverts, crâne sur la table,…) En étudiant la vie de la victime, les pistes sont nombreuses. Un ancien client qui n’est pas content ? Y a-t-il un rapport avec sa vie intime ? Il était client fidèle d’un club de sadomasochisme, d’où il s’est fait expulsé pour comportement violent. La piste familiale est aussi envisagée, le crâne est celui de sa dernière épouse. le mobile de l’héritage est évoqué, il avait modifié son testament quelques semaines avant son assassinat. Etant collectionneur d’oeuvre d’art, la piste de l’art n’est pas écartée. Et celle-ci va se confirmer quand un 2ème cadavre est découvert. Paul Mourond, dentiste est retrouvé nu assis sur le canapé. Il lui manque un morceau de peau dans le dos. le lien est fait avec la 1ère affaire. Lui aussi connait Joel le marchand d’art. 2 femmes vont par la suite être découvertes démembrées. Pourquoi ce tueur en série met-il en scène les meurtres en s’inspirant de courants artistiques ? Qui est-il ?
    « L’art est immortel. Il nous survivra »
    Le lecteur est immédiatement plongé dans l’ambiance. Cette affaire de quadruple homicides m’a happé des les premières pages. le style est dynamique et fluide. Vous l’aurez compris, Chrystel Duchamp m’a conquise avec ce livre. Belle découverte.

  • myfabulousreading 22 mai 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Quand l’art et le crime ne font plus qu’un, grâce à l’excellente plume de Chrystel Duchamp, c’est un polar on ne peut plus enrichissant qui prend vie sous nos yeux de lecteurs.
    ▪️
    Vous l’aurez compris, j’ai vraiment aimé cette lecture tant elle était riche, intelligente et recherchée. Une enquête de police haletante avec laquelle je ne me suis pas ennuyée une seconde.
    ▪️
    En faisait mes recherches parallèlement à ma lecture, j’ai par ailleurs découvert une facette de l’art contemporain que je ne soupçonnais même pas, extrême, sanglante, qui m’a donnée des hauts-le- cœur et où c’est le corps qui devient la toile. Il est bien loin le temps du Caravaggio...enfin bref, c’est un autre débat...Mais sachez que vous allez vous cultiver, vous étonner, vous délecter.
    ▪️
    Pour conclure, je m’attendais effectivement à cette fin mais à mes yeux, les mises en scènes impressionnantes,le rythme vif, l’intrigue bien ficelée,les personnages écorchés vifs, font de ce premier roman une réussite. Une auteure à suivre.
    ▪️▫️▪️▫️▪️
    Résumé :
    Quand le corps d’un riche collectionneur d’art est retrouvé mutilé et mis en scène comme une vanité artistique, cela ne fait aucun doute pour Audrey, lieutenant à la PJ : elle a affaire à un psychopathe.
    Le corps de Franck Tardy, avocat à la retraite, est retrouvé dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement. Il a été torturé, mutilé, puis assis à une table dressée pour un banquet. Un crime de toute beauté !
    Dépêchée sur place, l’équipe de la PJ découvre que l’homme – un collectionneur – fréquentait les clubs sadomasochistes de la capitale. Et que, malgré sa fortune, il était à court de liquidités.
    Quand le corps d’un autre amateur d’art – dont la mort a été soigneusement mise en scène – est retrouvé, le doute n’est pas permis : un tueur en série est à l’œuvre.
    Pour le lieutenant Audrey Durand, cette enquête dans le monde de l’art contemporain sera-t-elle l’occasion de faire taire ses démons, ou se transformera-t-elle en une plongée hypnotique aux confins de la folie ?

  • FLaure 6 avril 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    9/10
    Mettre la mort au service de l’art ! Ou l’art au service de la mort.
    Chaque meurtre est une mise en scène qui nous renvoie à une œuvre d’art, intéressante à découvrir sur Internet pour trouver le lien que Chrystel a décrit.
    La lecture est agréable, l’écriture est fluide, rythmée, sans phrase inutile. L’auteure va directement à l’essentiel. Cela m’a fait penser à un scénario qui pourrait être le début d’une série TV. L’intrigue est innovante. Aucun doute, auteure à suivre. Une suite ou le mot FIN est définitif ?

    https://vie-quotidienne-de-flaure.b...

    « Que l’art est une chose complexe qui mérite d’être étudiée, décortiquée, comprise et non jugée d’un simple regard ? »

  • claire07 18 mars 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Tout commence par le détail de la première scène de crime. Le corps de Franck Tardy,
    avocat réputé, est retrouvé sans vie chez lui dans le 16e arrondissement. Qu’est-ce qui motive le tueur ?
    La vengeance ? L’argent ? Ou l’envie de faire le buzz avec son art ?
    Nous faisons la connaissance d’Audrey Durant, 34 ans, jeune lieutenant borderline à la vie privée chaotique.
    Avec une mère possessive et qui ne perd pas une occasion de faire du chantage.
    Elle découvre entre autres que l’homme est un adepte de jeux SM.
    Surviennent d’autres meurtres avec des personnages qui sont mis en scène et qui trainent chacun un lourd secret !
    Mais, voilà, pas un indice n’accuse qui que ce soit ! Mais elle a une très bonne chef...
    une amie comme ainsi dire et un nouvel amoureux avec qui elle a l’espoir de passer le reste de sa vie,
    mais Audrey reste sur ses gardes, car elle a trop souffert ! J’ai adoré ce livre, un vrai coup de cœur.
    On est happés par l’histoire. Il n’y a pas de longueurs. J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteure et surtout son final.
    Je serai, pour sûr, au rendez-vous de son prochain roman.

  • alexandra 7 mars 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Quand mon addiction au polar rencontre ma passion pour la peinture... ça donne un polar addictif qui va à 100 à l’heure et qui n’épargnera pas les âmes sensibles.
    Un polar très visuel puisqu’on touche au domaine de l’art et de la peinture mais qui n’oublie pas le côté technique du crime et de l’enquête. On suit en temps réel le lieutenant Audrey Durand et son équipe de la brigade criminelle du 36, à travers la voix et la vue d’Audrey. C’est elle qui apportera les éléments décisifs pour résoudre l’enquête. Qu’est-ce qui lie toutes les victimes à part que leurs morts semblent suivre une mise en scène empruntant les codes de courants artistiques ?
    Ce polar est comme un tableau qu’on découvrirait pour la première fois. De loin c’est un polar comme les autres avec meurtres, enquêtes, fausses pistes et suspects idéals. Mais de près quand on cherche le coup de pinceau, le choix de la couleur ou de la composition... on obtient des personnages subtils et loin des clichés habituels. Certes Audrey est divorcée, dépressive, alcoolique et fume, certes dans l’équipe il y a le tombeur, le geek, le petit nouveau timide. Mais l’alchimie opère. Comme lorsque on mélange 2 couleurs pour en obtenir une 3eme. Chaque détail, chaque élément des scènes de crime, chaque policier a son importance. On sent le travail de recherche de l’auteur mais sans le côté je recrache ma documentation. C’est fait très subtilement et très bien dosé. Les flics sont crédibles, l’enquête tient la route. Le style est incisif et sans fioriture. Juste un peu gênée par l’utilisation du présent du début à la fin mais sinon un très bon moment de lecture. J’espère lire très vite un nouveau livre de cette auteure !

  • Ju lit les Mots 23 février 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Rien que le titre m’a intrigué ! Je me suis demandée comment l’auteure pouvait ériger le meurtre en art et je dois dire qu’à la lecture, on comprend mieux et on se dit qu’effectivement tuer est tout un art... Mais surtout qu’au nom de l’art on peut facilement basculer... 

    Chrystel Duchamp se démarque par l’excellente documentation comme support de construction à son intrigue !

    Avec un personnage peu commun, une fliquette dont la vie est sur le fil du rasoir mais qui garde une certaine lucidité sur cette enquête, dont très vite elle décèle la finesse du meurtrier... Elle touche du bout des doigts ce qui échappe à tous et cela grâce à son cursus d’origine. C’est en même temps faire la part belle aux flics,qui passent souvent pour des incultes et je trouve ça vraiment pas mal que ce rappel soit fait. 

    Il y a aussi ce côté cliché que l’on retrouve souvent du flic meurtri... Mais en même temps, cela donne du corps à ce personnage et cette intrigue. Comme si un personnage torturé devenait meilleur avec les difficultés qui jalonnent sa vie. Ce que je partage quelque peu. 

    Tout en se régalant avec cette enquête policière très bien menée, on apprend beaucoup de choses sur le milieux artistique underground avec des performances complètement barrées, choquantes, mais qui apportent au récit une base solide. J’avais déjà entendu parlé de quelques "performances" mais j’ai appris pas mal de choses aussi.

    Un excellent bouquin qui se lit d’un bout à l’autre, sans le poser, tellement il est prenant ! Une intrigue en triptyque autour de l’art, des meurtres et de cette enquête policière atypique, le tout s’imbrique parfaitement avec les divers références artistiques qui donnent un éclairage à cette enquête où les amateurs d’art tombent comme des mouches...

    C’est poisseux, au même titre que cette chaleur caniculaire tout le long de l’enquête, c’est violent comme ces meurtres et ces performances artistiques, un final que l’on devine, mais que l’auteure rejette, elle nous fait douter.. Mais finalement c’est le choc... Il y a un savant dosage de tous les ingrédients qui font de ce livre une très bonne lecture.

    Parsemé de références que l’on se plait à chercher sur le net, pour en apprendre plus, j’en arrive à me dire que cette densité de références, aurait méritée toute sa place dans le livre avec même des illustrations ! Ce qui aurait rendu la lecture plus visuelle... 

  • Sangpages 20 février 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Nous allons aujourd’hui procéder à la mise aux enchères d’une partie des oeuvres toute particulière de la collection « L’art du meurtre »
    55’000 une fois, 55’000 deux fois, 55’000 trois fois, adjugée à Madame à ma droite. Une connaisseuse, je n’en doute pas. Cette toile fabuleuse et unique rejoindra votre collection pour vôtre, j’en suis sûr, plus grand plaisir, chère Madame.
    Un démarrage sur les chapeaux de roue. Chrystel te met direct dans l’ambiance au travers d’un meurtre des plus sordide. Le modus operandi est intrigant et laisse même perplexe. Audrey Durand dépêchée sur les lieux comprendra pourtant très vite que l’art avec un grand A tient une place de choix dans cette affaire. Normal, l’art, elle est tombée dans la marmite dès son plus jeune âge et a même été sa vocation initiale …Juste avant de rentrer à l’école de police.
    Tu suivras ce récit dans une narration à la première personne. Dans la tête d’Audrey. Ses pensées, ses craintes, ses peurs. Cette fliquette amatrice d’art traîne de nombreuses casseroles derrière elle. Ce qui la rend d’autant plus attachante.
    L’omniprésence de l’art est jouissive. Tu verras que la trame, au fil des chapitres, s’apparentera plus à des coups de pinceau qu’à une police de caractère sur une page. L’art est la substance même. Utilisé de manière brillante. Le titre lui-même est bien trouvé.
    « L’art du meurtre » est un habile mélange d’esthétisme et de cruauté. C’est aussi le portrait d’une société. De l’argent qui achète tout, même le plus absurde. L’évolution de l’art qui se veut extrême, qui se veut révolutionnaire, différente. Tu toucheras du pinceau ces couleurs à la fois horribles et fascinantes.Tu verras, sans doute, comme moi que la notion d’esthétisme prend une forme bien étrange.
    L’auteure nous dépeint tous les excès artistiques et je dois avouer que j’ai trouvé ça presque plus flippant, affligeant…effrayant que les meurtres eux-mêmes.
    Meurtres, Art, SM, club divers et varié, call-girl, fric et j’en passe. Voilà un mélange qui ne peut qu’être explosif et crois-moi c’est le cas. Le dénouement est d’ailleurs vraiment génial et surprenant. La petite histoire d’amour m’est apparue un poil trop mièvre et c’est donc passé à un poil de martre pour être juste parfait !
    Ultra documenté, l’auteure doit être autant amatrice d’art que son héroïne.
    C’est original, bien foutu et tout tient plus que largement la route. Le final est brillantissime et franchement, je te dis déjà… t’es pas prêt(e) 😜
    Je ne vais donc pas te dépeindre une autre toile. Ca vaut le détour et je ne peux que te le recommander. En tout cas, moi, j’ai vraiment surkiffé !

  • La Caverne du Polar 20 février 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Aujourd’hui je vais vous parler de L’Art du meurtre le premier thriller d’une jeune auteure très prometteuse, Chrystel Duchamp. J’adore découvrir de nouveaux auteurs et c’est vrai que l’on est gâté en France. La littérature noire dans son ensemble se porte à merveille ! Lorsque j’ai reçu ce livre, j’ai directement été séduit par sa couverture que je trouve très classe. L’univers de l’art et le monde de l’art contemporain m’est totalement inconnu et je dois bien avouer que je n’y suis pas très sensible. Mais là dans ce livre j’ai vraiment apprécié sa découverte. Allez suivez-moi c’est parti en direction du XVIe arrondissement de Paris.

    On fait connaissance avec Audrey Durand, lieutenant de police un peu dépressive qui est en pleine détresse morale. Elle et ses collègues du 36 doivent se rendre au plus vite dans le XVIe, Franck Tardy un avocat renommé à la retraite a été assassiné dans son luxueux appartement et son corps est retrouvé dans une mise en scène horrifique qui n’est pas sans rappeler une œuvre d’art. Audrey, qui avant d’intégrer la police suite au décès de son père, a fait des études d’art pour devenir conservatrice de musée, ne tarde pas à faire des rapprochements sordides entre la scène de crime et le monde de l’art. Pour élucider ce meurtre, les enquêteurs vont devoir s’immerger dans le monde du sadomasochisme. Mais très vite ils vont découvrir un autre meurtre à la mise en scène un peu particulière également. Paul Mourond un dentiste renommé qui a fondé une association en Afrique. Audrey qui est en charge de l’enquête avec toute son équipe de la PJ, va se rapprocher de Joël, un revendeur d’art, qui va les aider tout au long de l’enquête. Quel lien y a t’il entre ces deux meurtres ? Qu’est-ce que le monde de l’art a à voir avec tout ceci ?

    Ce roman est une belle découverte. J’ai adoré l’intrigue qui est très originale. Pour moi la plume de Chrystel Duchamp est fluide et percutante. J’aime beaucoup la narration à la première personne et j’adore les chapitres courts qui pour moi contribue toujours à dynamiser le récit. J’ai bien aimé l’ambiance et l’esprit solidaire de toute l’équipe de la PJ, même si j’aurai aimé un peu mieux connaître les différents protagonistes, Patricia, Gaël, Mathias, Alain et Mehdi. Pour en revenir à l’art qui est un sujet complexe, j’ai appris beaucoup de chose et je trouve que le fait de mêler l’art avec une enquête policière fonctionne très bien. Faire des scènes de crime, une œuvre artistique ça matche toujours. De plus c’est toujours agréable d’apprendre de nouvelles choses sur des thématiques dont on ne maîtrise pas trop le sujet, c’est très enrichissant sur un plan personnel.

    L’Art du meurtre est un vrai coup de cœur. Pour moi il y a tout ce que j’aime dans ce livre, de l’originalité, du rythme et une vraie enquête avec une équipe que j’ai apprécié. D’ailleurs j’espère bien retrouver Audrey et toute son équipe dans un prochain roman. En plus de cela, il faut se rappeler que c’est son premier, bravo quel bonheur de tomber sur ce genre de livre et encore merci à Chrystel Duchamp et aux éditions de L’Archipel pour cette lecture, vivement le prochain !

  • Leboudoirlitteraire 19 février 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    De quoi ça parle ?

    Audrey, jeune lieutenant trentenaire, à la vie privée pas franchement engageante, va être dépêchée sur le lieu d’un meurtre sordide et hors du commun : un riche homme bourgeois est retrouvé mort à son domicile, dans une mise en scène macabre, digne d’un nature morte.
    Voilà le pitch de départ, qui va nous emmener dans une enquête vraiment étonnante !

    Mon avis :

    Vous l’aurez compris, ce thriller évolue dans le monde de l’art contemporain. Très vite, notre personnage principal, Audrey, est consciente que l’art jour un rôle indéfini dans les atrocités commises. Surtout lorsque l’on comprend que les meurtres s’inscrivent dans des mouvances artistiques connues. Et surtout, les victimes sont de riches férus d’art, avec chacun des travers inavouables.

    J’ai aimé plusieurs choses dans le thriller :
     Seulement 261 pages, et même si j’ai adoré l’histoire, ce format court se suffit à lui-même. Le roman est d’ailleurs plus fourni que certains thrillers de plus de 500 pages.
     Le personnage d’Audrey ! Wah, cette jeune femme m’a scotché. Elle est vraie, a construit son quotidien en fonction des déceptions amoureuses et familiales qui ont fait de sa vie une antre de solitude tournée vers le travail. C’est un des points fort du livre.
     Et, bien sûr, toute la réflexion sur l’art, et notamment l’art contemporain. Qu’est-ce que l’art ? A quoi sert-il ? Jusqu’où peut-on aller par amour de l’art ?
    Après discussion avec Chrystel Duchamp, il apparaît qu’elle a elle-même fait des études d’art et est particulièrement fascinée par l’art corporel extrême et la notion de se mettre en danger pour l’art. Presque à la manière d’un sportif extrême finalement.

    Les chapitres sont courts, le style incisif, ce qui donne un rythme rapide et il est vraiment difficile de lâcher ce roman. Le fait que je suis personnellement sensible à cette question de l’art y est certainement pour beaucoup.
    C’est un excellent premier roman publié : il y a un énorme potentiel pour les futures (espérées !) publications de l’auteure.

    Quant à la fin... si vous pensiez savoir où l’auteure voulait nous mener, vous serez surpris !

    Vous aimerez si :

     vous cherchez un thriller court au thème vraiment original.
     vous aimez le monde de l’art.

  • Musemania 17 février 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Alerte : COUP DE COEUR ! Je l’ai littéralement dévoré en moins de deux jours ! C’est le genre de livres qui vous fait oublier toute vie sociale et toute autre tâche que vous deviez normalement faire. Cela faisait un petit bout de temps que je n’avais plus autant ressenti ce sentiment…

    Vous connaissez cette sensation ? Oui, celle qui vous attire irrémédiablement vers votre livre, comme un aimant de grande puissance… Qui fait que, lorsque vous faites quelque chose d’autre, vous n’avez l’esprit occupé que par l’histoire… Qu’alors que les tâches ménagères s’accumulent, vous n’avez qu’une seule envie : celle de les remettre au lendemain… Si vous n’avez pas envie de tomber dans ce piège, alors je n’ai qu’un seul conseil : n’ouvrez pas ce livre ! Car une fois les premières pages lues, une force terrible vous contraindra à vous isoler du monde extérieur 😉

    Thriller doté d’un suspens incroyable, il m’a plu à tous les niveaux. J’ai aimé l’enquête menée sur ces meurtres sanglants, les personnages des membres de l’équipe de police judiciaire, l’atmosphère caniculaire de Paris,… Peut-être que ce n’est pas le livre le plus original lu dernièrement mais il m’a permis de m’évader totalement et quand j’ouvre un thriller ou un policier, c’est tout ce que je demande. Ce bouquin a donc accompli sa mission avec brio !

    Malgré qu’il soit le premier thriller publié par l’auteure, Chrystel Duchamp, j’ai aimé son style d’écriture qui ne tombe pas dans la facilité comme cela peut parfois être le cas. Je l’ai trouvé abouti et madame Duchamp manie déjà très bien les codes de ce genre littéraire qu’est la littérature noire. L’intrigue est cohérente et j’ai apprécié ce final subtil, assez innovant. Certains crieront peut-être à un manque de réalisme et je leur répondrai : je m’en fous, j’ai adoré !

    Il y a aussi deux autres aspects qui m’ont beaucoup plu aussi. Tout d’abord, le fait que l’enquête est liée intimement au monde de l’art. Et oui, je suis une grande amatrice de ce milieu et j’ai trouvé cela original de mêler ces deux mondes si antonymes habituellement. Les évocations sont claires et précises et il ne faut pas avoir fait des études en histoire de l’art pour les comprendre. C’est vraiment à la portée de n’importe quel quidam, sans être élitiste pour autant, contrairement à ce que pourrait laisser penser ce domaine. Ne connaissant que peu l’art contemporain, cela a été l’occasion pour moi de me cultiver, sans m’en rendre compte.

    Ensuite, j’ai aussi beaucoup aimé que Chrystel Duchamp introduise des faits réels (comme des mentions à des tueurs « célèbres »), ajoutant ainsi une petite touche d’hardiesse à son livre, allant plus loin que la narration d’une histoire imaginée.

    Je pourrais continuer pendant longtemps à vous parler de ce livre tant je l’ai adoré. Je vais m’effacer doucement et vous laisser la place pour vous en faire votre propre opinion car ce thriller mérite d’être lu et apprécié. Cela serait dommage de passer à côté. Je pense que l’on compte dorénavant une plume féminine supplémentaire dans la cour des grands auteurs de thrillers français. Chrystel Duchamp : un nom à ne pas oublier !

    Un tout grand merci aux éditions de L’Archipel pour leur confiance.

  • booksandmartini 10 février 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Alors là, nous avons affaire à un petit chef-d’œuvre. Vous savez comme toute pièce artistique, musique, tableau, photo, qu’au premier abord vous n’aimez pas. Mais que finalement, sans raison apparente vous rester presque subjugué ? Et bien c’est ce qu’il m’est arrivé.

    Le démarrage a été laborieux. Une lieutenant de police trop cliché, drogue, alcool, solitaire, fuyant l’amour et les chose cool de la vie. Un peu trop grande gueule à mon goût. Une capitaine trop... Trop je-n’arrive-pas-a-trouver-le-bon-mot. •
    Et puis il y a l’art. Toute ces références à de grands artistes, ces tableaux célèbres, à des courants artistiques. Il y a ce monde si calme, silencieux et percher, qui se retrouve projeté dans cette réelle brutalité. Des meurtres. Mis en scène.

    Quand au twist final. Il m’a laisser pantoise, non vraiment. J’y avais bien penser mais je l’ai très vite oublier. Alors c’était pas non plus le twist de fou, non plus faut pas abuser. Mais il prend de court et ça fait son effet.

    En d’autres termes si vous ne l’avez pas acheter, ou qu’il n’est pas sur votre wishlist encore... Qu’attendez vous !?!

  • Mes petits plaisirs à moi 9 février 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Ce que l’on peut reconnaître à Chrystel Duchamp, c’est d’avoir réussi à construire une intrigue qui se tient de bout en bout. On suit l’enquête à une vitesse folle, facilitée par le recours à des chapitres courts qui ne laissent la place à aucune digression. En cela, c’est efficace et addictif. On explore diverses pistes sans savoir que finalement tout est lié mais l’art de l’auteur réside dans le fait que ce lien, tel un fil d’Ariane, ne prend vie que deux ou trois chapitres avant la fin. Quant à l’épilogue, même si on s’y attend un peu (j’en reparlerai par la suite), il a quand même de quoi glacer le sang.

    La réussite du livre repose également sur les descriptions des scènes de crime qui parviennent littéralement à mettre mal à l’aise le lecteur. Et cela va crescendo. Autant le première scène par sa mise en scène nous semble presque relever de l’habituel, tant les films policiers et séries télés du même genre en regorgent, autant la deuxième scène dérange beaucoup plus par l’impression de normalité qu’elle dégage alors qu’elle dissimule une scène bien plus horrible que les scientifiques vont finir par révéler. Quant à la troisième scène, comment dire ? J’étais dans le métro quand je l’ai lue, je n’avais pas trop mangé ce jour-là et je me suis vraiment demandé si je n’allais pas fermé le livre, histoire de ne pas finir en vrac devant les autres usagers médusés. Pour vous donner une petite idée, imaginez un étal de boucherie et vous serez encore bien loin de ce à quoi vous allez assister. Et je ne vous parle pas de certaines performances artistiques en live décrites dans le roman qui relève plus du gore que de l’art selon moi. Mais je dois être un vieux conservateur !

    Malgré cela, je dois reconnaître que certains aspects de ce roman ne m’ont pas vraiment convaincu :

     Je trouve, tout d’abord, dommage que tout le travail sur l’art mené par l’auteur soit un peu gâché ici par son accès rendu difficile pour la plupart des lecteurs (dont je fais partie). Je m’explique : chaque titre de chapitre renvoie à un titre d’oeuvre. Autant des titres comme La Nuit étoilée de Van Gogh, Les Demoiselles d’Avignon de Picasso, Le Retour du fils prodigue de Rembrandt, Les époux Arnolfini de Van Eyck ou Le Verrou de Fragonard me parlent, autant les autres titres d’œuvres plus contemporaines m’ont régulièrement rappelé mes lacunes dans ce domaine. Vous me direz qu’un livre est aussi l’occasion d’enrichir sa propre culture. Certes, j’ai parfois fait l’effort, quand j’en avais la possibilité, d’aller rechercher les œuvres citées sur Internet, mais lorsque l’on est dans les transports en commun, c’est difficilement faisable et cela a tendance à casser le rythme de la lecture. Et l’on n’a pas forcément envie de revenir en arrière dans sa lecture, une fois rentré chez soi. En raison de cela, je pense être passé à côté de pas mal d’intentions de l’auteur. Une solution aurait pu être, par exemple, de rajouter dans le roman un encart avec les différentes reproductions d’œuvres évoquées. Certes, cela a un certain coût en matière de droits d’emprunt mais il est clair que cela aurait permis aux lecteurs non spécialistes d’apprécier à sa juste valeur le travail de recherche de l’auteur et les échos des choix effectués au sein de l’intrigue ;
     Deuxième point auquel je n’ai pas adhéré du tout, ce sont toutes les considérations amoureuses de l’héroïne, Audrey Durand. Certes, elles ont leur importance mais bon là, j’avoue, c’est mon incapacité à montrer de l’empathie en toutes circonstances qui s’exprime. Je suis inhumain, sans doute mais à mon âge on ne se refait pas. A plusieurs reprises, j’ai eu envie de secouer ce personnage afin de le faire réagir en lui criant : « Mais bon sang, tu n’es pas la première à être cocue. Alors bouge-toi et passe à autre chose ! ». Oui, je sais, désolé mais je parle également d’expérience. Donc en gros, voilà ça ne m’a pas plu !
     Enfin, niveau intrigue, il faut avouer qu’on se doute assez rapidement de qui a fait le coup (même si, je dois le reconnaître, le motif n’apparaît qu’en fin de roman). L’auteur tente, pourtant, de nous envoyer à plusieurs reprises vers une mauvaise piste mais elle nous tire tellement vers cette voie qu’on finit par se dire : « Non, non, là, tu ne me feras pas croire que la solution est là ». C’est sans doute le plus gros reproche que je pourrai faire à ce roman, le suspense a été finalement éventé un peu trop vite. Mais là encore, je me dis que c’est un premier roman et donc quoi de plus normal. Le suivant sera sans doute meilleur, même si je peux comprendre que les lecteurs purs et durs de polars et thrillers en tous genres aient pu ne pas se laisser prendre au jeu. Mais de là à s’exciter, il ne faut pas exagérer non plus.

    Au final un premier polar qui, malgré quelques petites imperfections, remplit son rôle et offre un bon divertissement au travers d’une intrigue qui tient la route, malgré un suspense qui aurait pu être un peu plus soutenu.

  • Cedric Remaud 29 janvier 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    L’art du Meurtre de Chrystel Duchamp
    Quelle belle oeuvre d’art !!!
    On est ici avec Audrey Durand, lieutenant au Bastion, dans la trentaine
    qui a un passé assez mélancolique !! et oui alcoolique, qui dort mal etc !! et sa cheffe Patricia Levêque plutôt maman poule qui a des problèmes familiaux assez lourdingues !
    Il vont être appelé pour un meutre, en l’occurrence Franck Tardy, avocat ténor au barreau de Paris ! Dans cette accalmie , on va découvrir qu’il a été assassiné griffé avec des morceaux de peau en moins et la présence du crâne de feu son ex femme !
    Me Tardy est un richissime bourgeois qui a une admiration pour les tableaux d’oeuvre d’art et les clubs SM ! Et il s’avère qu’il est ruiné !!
    S’ensuit un deuxième meurtre qui va être dans des conditions identiques plus ou moins !! Et la, Audrey va se poser l’ultime question ? A quel malade ai-je affaire ?????
    Ce roman, je l’ai dévoré en une matinée, les personnages sont bien dévelopés et très réactifs à la réalité.
    Je me suis laissé subjugué par l’histoire d’Audrey et la façon de mener à bien cette affaire ! Et cette mère envahissante, j’avais envie de la remettre à sa place !! :)
    Audrey va faire la rencontre de Joel le marchand de tableaux qui a vendu les oeuvres à feu Tardy ! Une simple amitié une histoire d’amour ou une illusion ?? Audrey va t’elle tenir le coup ?
    Ce roman est très bien écrit, avec une plume légère ou les mots sont simples et avec une rigueur remarquable !
    Tout au long de l’enquête j’ai été oubli face aux recherches sur les oeuvres d’art développée par l’auteur !! J’ai même fait des explorations sur la toile pour comprendre la significations des tableaux et j’ai adoré !
    Ce roman ne comporte pas de longueur tellement le suspense est présent jusqu’à la dernière page !
    Ah si juste un petit mot pour la fin ! J’aurais voulu un peu plus de profondeur dans la plume de l’auteur, de noirceur dans le dénouement mais je comprends tout à fait le pourquoi du comment ! ;)
    Merci aux éditions l’archipel de m’avoir fait découvrir ce petit bijou
    L’art du meurtre à découvrir le 16 janvier 2020

  • mouffette_masquee 29 janvier 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Résumé : Paris, XVIe arrondissement. En plein mois de juillet, la canicule est à son paroxysme. La police est appelée par une femme dans un bel appartement ; une odeur, insupportable, s’échappe de chez son voisin. Sur place, la scène est atroce. Franck Tardy, ancien ténor du barreau, a été atrocement mutilé, et son meurtre a été mis en scène. Rapidement, le lieutenant Audrey Durand découvre que l’homme était un fervent amateur de soirées SM, et un amateur d’art, qui, bien que détenteur d’une superbe collection de tableaux de maîtres, n’avait plus un sou. S’agit-il d’une vengeance ? D’un chantage ? Elle va mener l’enquête dans le monde de l’art, qu’elle affectionne particulièrement, essayant de fuir ses démons.

    Mon avis : Premier roman de l’autrice, je dois reconnaître que c’est une réussite ! L’intrigue est très intéressante et originale, je me suis régalée. J’ai été menée par le bout du nez, jamais je n’aurais deviné ce dénouement. Les personnages, sont profonds et attachants. J’ai particulièrement aimé le lieutenant Audrey, qu’on nous présente avec le cœur brisé et des fortes addiction à l’alcool et au cannabis malgré son statut. Bon, d’accord, certains passages sont un peu clichés, romantiques, mais ça fonctionne bien, en tout cas pour moi. J’ai beaucoup aimé toutes les références artistique, bien que profane, qui sont passionnantes.
    Petite note négative néanmoins, j’ai trouvé l’écriture un tout petit peu maladroite au début, mais s’agissant d’un premier livre, c’est totalement compréhensible. Et la sensation s’est dissipée rapidement, l’intrigue palpitante prenant le dessus.

  • Maks 29 janvier 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Avec "L’art du meurtre, nous sommes sur un thriller ultra addictif qui se lit quasiment d’une traite et ce grâce à une plume assez envoûtante, le rapport à l’art est évidemment très présent mais il y a aussi le personnage principal que j’ai littéralement adoré. En effet "Audrey" lieutenant dans la police parisienne est une personnalité complexe et sympathique de par son humanité, sa force et ses déductions.

    L’histoire nous réserve bien des surprises, et le lecteur se voit complètement plongé dans l’intrigue. En ce qui concerne le cadre de lecture, tout se déroule sur la capitale. Les meurtres sont mis en scène de manière follement malsaine et artistique (pour celui qui les commet).

    La fin nous réserve une surprise de taille qui ne manquera pas de vous bluffer, en tout cas ce le fût pour moi, et cela à définitivement encré ma lecture parmi mes coups de coeur, et il a tout pour vous en donner un également.

    https://unbouquinsinonrien.blogspot.com/2020/01/lart-du-meurtre-chrystel-duchamp.html

  • Matildany 28 janvier 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Un polar qui mêle scènes de crimes atroces et art contemporain, enquêtrice borderline et commissaire maman poule, clubs SM et adoptions illégales d’enfants...

    Un premier roman qui démarre sur les chapeaux de roues, qui a l’originalité de nous éclairer intelligemment sur le milieu de l’art contemporain... Une écriture sans fioritures mais réaliste, des chapitres courts qui en font une lecture facile, et instructive quant à certains courants artistiques..voilà pour les points positifs.

    Maintenant, il y a des aspects un peu brouillons, la relation entre Audrey, l’enquêtrice à la dérive depuis une rupture, et Patricia, la commissaire, est selon moi invraisemblable, même si les personnages sont dans l’ensemble bien croqués.

    Ça s’éparpille un peu en voulant traiter tout un tas de dérives chez les humains, je pense qu’un personnage a disparu sans aucune explication, et je n’ai pas aimé la conclusion..l’auteur a peut-être voulu en rajouter une couche parce qu’il lui manquait un nombre de pages....mais j’ai trouvé son épilogue forcé, peu réaliste ( au vu du temps écoulé), comme un coup d’esbrouffe...mais qui est tombé à plat...et c’est bien dommage, parce que ce n’est pas le pire thriller que j’ai lu.

    https://instagram.com/danygillet

  • VALERIE FREDERICK 27 janvier 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Un thriller complètement addictif, lu en 24h !!!

    Le corps de Franck Tardy, avocat, est retrouvé atrocement mutilé et dans une mise en scène plutôt étrange. Un duo d’inspectrices est envoyé sur place, Patricia, commandant et Audrey, lieutenant. C’est cette dernière qui sera la narratrice du récit. Flic un peu perdue, qui boit et fume du cannabis pour soigner son état dépressif et qui multiplie les relations d’un soir. Elle détonne dans le milieu mais cela n’entache en rien son efficacité. Rapidement, elle découvre ainsi que l’homme de loi assassiné fréquente les clubs sadomasochistes. Elle se rue donc sur cette piste. C’est alors qu’un deuxième homicide est découvert, un homme, riche, collectionneur d’œuvres d’art lui aussi. Puis un troisième crime est commis, même profil et dans les mêmes conditions peu banales…
    Où cela va-t-il s’arrêter ? Qui peut bien organiser pareil dispositif macabre ?

    Ayant fait des études d’histoire de l’Art avant d’intégrer le 36, Audrey pressent que les mises en scène des assassinats sur lesquels elle enquête sont liées à un souci esthétique. Et pourtant, il n’y a rien de beau dans l’exposition de cadavres : « L’odeur de la mort est effroyable. Certes, la vue d’un cadavre est choquante, mais les jours passent et la vision s’estompe. L’odeur elle, reste à tout jamais. Elle vous colle à la peau, elle imprègne vos cheveux et vos vêtements. Vous avez beau vous laver deux fois, dix fois, mille fois, elle persiste. Les souvenirs olfactifs sont les pires. Ils ne vous quittent jamais. » Qui est donc ce meurtrier aux pratiques originales ?

    Chrystel Duchamp nous fait soupçonner divers protagonistes au fur et à mesure du récit, sans que jamais, le lecteur ne parvienne à trouver l’identité du meurtrier (Ahhh ! Ce dernier chapitre !!!!). Elle nous balade avec intelligence dans le milieu de l’Art contemporain. J’avoue avoir fait des recherches sur Internet tant les artistes cités m’ont étonnée par leurs pratiques !!!
    J’ai l’impression de ressortir de ce thriller avec des connaissances culturelles supplémentaires tout en ayant passé un excellent moment de lecture ! L’auteure m’a menée par le bout du nez du début à la fin de son récit et j’ai adoré cela !!!

    Auteure à suivre !

  • Sonia Boulimique des Livres 26 janvier 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Que tous les étudiants inscrits à cette session d’histoire de l’art ouvrent les yeux et respirent à plein poumons, on commence !

    Et ça débute fort, c’est le moins que l’on puisse dire. Le premier chapitre vous agrippe, et Chrystel ne va plus vous lâcher jusqu’au dénouement. Vous allez l’avoir, la rate au court bouillon !

    Un meurtre sordide, celui de Franck Tardy, mis en scène de façon étrange et troublante. Riche avocat à la retraite, grand amateur d’art, et client assidu d’un club SM. L’enquête est confiée à Audrey Durand, flic tourmentée qui traîne de belles casseroles, dépressive, insomniaque, alcoolique, fuyant sa mère trop collante, c’est un personnage avec qui j’ai vraiment apprécié faire un bout de chemin. Très professionnelle, elle va suivre chaque piste, ne perdant jamais la rage même lorsque l’enquête piétine. Elle est accompagnée de Patricia Levêque, trouvant dans son métier de capitaine de police un échappatoire à une situation familiale compliquée, Alain ou encore Mehdi, tous forment une grande famille d’adoption. Il faut dire qu’ils passent des semaines complètes ensembles pour résoudre leurs enquêtes. Forcément ça tisse des liens.

    Le rythme s’accélère lors de la découverte d’un second meurtre où la scène de crime m’a délectée. Oui, je sais, je dois être dérangée quelque part. Mais le concept proposé par Chrystel est, certes terrifiant, mais du point de vue artistique d’une beauté fascinante. Ne cherchez pas, je ne vous dirais rien, va falloir lire le roman pour découvrir cette scène qui restera gravée longtemps dans mon imaginaire.

    Car c’est là tout le paradoxe et toute la magie de ce roman. Chaque tête de chapitre nous retourne vers une œuvre d’art, je me suis prise au jeu en allant découvrir un peu plus précisément ces représentations sur Google. Et je me suis régalée. Car le parallélisme entre l’art et les meurtres est totalement passionnant. On entre dans un monde à part, on occulte la cruauté pour ne voir que le talent et l’esthétique. C’est un voyage très troublant et unique.

    La plume de Chrystel est légère, fluide, elle nous emmène avec elle à l’intérieur des pages, nous fait pénétrer dans les phrases et les mots. "L’art du meurtre" est un roman qui se vit, quelques heures de lectures fabuleuses dans un monde différent. Le travail documentaire est colossal, j’ai découvert une facette de l’art qui m’était inconnue jusqu’à aujourd’hui. C’était une lecture à la fois enrichissante et divertissante.

    Quant à la fin, je l’ai relue 3 fois. Elle m’a achevée ! Net, sans bavure ! Et ça, c’est la cerise sur le gâteau. Ce qui fait que ce roman a été pour moi une lecture délicieuse, savoureuse, sans temps mort, sans accroc, bref, un coup de cœur.

    Je recommande ce roman à tous les amateurs d’art, de loin ou de près, mais aussi ceux à la recherche d’une histoire atypique, qui sort totalement des sentiers battus. Foncez, ça vaut le détour !! Attention tout de même car vous ne regarderez plus jamais un tableau de la même manière.

    Je remercie les Éditions de l’Archipel et NetGalley pour cette lecture.

    #NetGalleyFrance #LARTDUMEURTRE

  • bookliseuse 26 janvier 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Franck Tardy, avocat à la retraite, et grand amateur et collectionneur d’art, est retrouvé mort dans son appartement. Cela ne fait aucun doute, il a été assassiné, et de façon atroce !

    Audrey Durand, 33 ans lieutenant de police doit mener l’enquête avec sa Cheffe et amie la capitaine Patricia Lévêque.

    Depuis que son petit ami l’a quitté pour leur voisine, Audrey est en proie à une terrible dépression, elle est au bord du gouffre. Elle se sent particulièrement investie dans cette enquête, car elle aussi est une amatrice d’art, ayant étudié l’art au Louvre avant de tout abandonner pour devenir policière comme son père avant elle.

    Grâce à ce roman, on découvre l’art sous un angle différent, même pour les initiés qui n’y connaissent rien à l’art.

    Audrey est touchante, cachant tant bien que mal sa souffrance, son mal-être et surtout la dépression qui lui gâche la vie et la ronge de l’intérieur. Elle ne veut plus croire au bonheur, et pense ne pas mériter l’amour que lui témoigne Joël le galeriste qui l’aide dans son enquête. Elle met à mal également la sincère amitié que Patricia lui témoigne, voulant à tout prix l’aider.

    Aucun temps mort dans ce roman, les faits s’enchaînent à la perfection. J’ai adoré cette lecture, simple et fluide, aucune longueur. Un livre que l’on lit avec beaucoup de plaisir et d’une traite. Tout est maîtrisé, parfait, un coup de cœur pour moi. Pour un premier roman, l’auteur fait fort, très très fort. Bravo à elle !

  • Sylvie Belgrand 25 janvier 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Très bon suspense, écriture nerveuse, bon rythme, tueur en série original et diabolique, tout est réuni pour faire un très bon thriller. Et c’est le cas, malgré une fin qui fait un peu pschitt... J’aurais aimé que la conclusion se fasse en un peu plus que quelques lignes.

    Vous l’avez lu ? Vous en pensez quoi ?

    #LartDuMeurtre #ChrystelDuchamp #LArchipel #polar #thriller #lecture #livres #chroniques

    Le quatrième de couverture :

    Quand le corps d’un riche collectionneur d’art est retrouvé mutilé et mis en scène comme une vanité artistique, cela ne fait aucun doute pour Audrey, lieutenant à la PJ : elle a affaire à un psychopathe. Nouvelle plume du thriller français, Chrystel Duchamp nous convie dans les milieux interlopes de Paris, à la rencontre de nos pires cauchemars...
    Le corps de Franck Tardy, avocat à la retraite, est retrouvé dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement. Il a été torturé, mutilé, puis assis à une table dressée pour un banquet. Un crime de toute beauté !

    Dépêchée sur place, l’équipe de la PJ découvre que l’homme – un collectionneur – fréquentait les clubs sadomasochistes de la capitale. Et que, malgré sa fortune, il était à court de liquidités.

    Quand le corps d’un autre amateur d’art – dont la mort a été soigneusement mise en scène – est retrouvé, le doute n’est pas permis : un tueur en série est à l’œuvre.

    Pour le lieutenant Audrey Durand, cette enquête dans le monde de l’art contemporain sera-t-elle l’occasion de faire taire ses démons, ou se transformera-t-elle en une

  • valmyvoyou lit 24 janvier 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Le corps d’un homme est découvert, dans son appartement. Il est attablé, nu, à une table dressée pour dix personnes, une corbeille de fruits pourris sur la table, etc. Le tueur semble avoir créé un tableau du meurtre. Le lieutenant, Audrey, enquête avec sa chef, Patricia. Les deux femmes, qui sont également amies, découvrent que la victime fréquentait les milieux SM et était connue pour sa violence. Collectionneur d’art, il n’avait plus de liquidités.

    Un autre corps est retrouvé chez un autre passionné d’art. La mise en scène est, là aussi, parfaite. La passion et la formation initiale d’Audrey sont l’art. Elle comprend qu’un tueur en série sévit et que des courants artistiques sont reproduits. Cependant, Patricia, sa supérieure ne veut pas suivre cette piste.

    Je ne suis absolument pas amatrice d’art. Je suis comme les enfants à qui Audrey fait visiter des musées, en plus de son travail de policière. Pour moi, un point noir sur une toile n’est qu’un point noir. Pourtant, j’ai été emportée par la passion de l’auteure pour les différents courants et très intéressée par les explications qu’elle en donne. J’ai été glacée par certaines « performances » que des artistes réalisent au nom de l’art. Chrystel Duchamp décrit très bien les dérives qui peuvent exister et elle a réussi à capter mon attention.

    Audrey a un mode de vie sur le fil, suite à une grande déception amoureuse. Elle cumule les conduites à risques, mais elle est surtout très tenace. Elle enquête jusqu’à l’épuisement. Comme nous sommes dans ses pensées, cela crée un lien avec elle. J’ai eu plusieurs fois envie de lui dire d’être plus prudente.

    Dans L’art du meurtre, il y a des clichés et cela donne un charme particulier. Cela peut paraître surprenant ce que j’écris, mais c’est parce que j’ai ressenti que c’est une volonté de l’auteure, comme le montre cette citation : « S’il devait participer aux Jeux olympiques du cliché, cet homme remporterait la médaille d’or haut la main. »(p.81) Et de ce fait, certains passages m’ont fait sourire.

    Au sujet de l’intrigue, la résolution de l’enquête m’a mise K.O. Je ne l’ai pas venue venir. Les réponses se trouvent dans le passé des victimes (les deux que j’ai évoquées et les suivantes), qui paraît nébuleux et sombre, même si rien ne paraît de relier les décès entre eux. Jusqu’au bout, je n’avais pas deviné les motivations du tueur.

    Conclusion

    J’ai dévoré L’art du meurtre. Les chapitres se sont enchaînés sans que jamais, je ne réussisse à présager de l’issue. Le mobile est très original, les mises en scène des meurtres sont terribles et le coupable a prévu la suite des événements. Est-ce au nom de l’art ou l’art, appuie-t-il la folie ?

  • Sharon 24 janvier 2020
    L’Art du meurtre - Chrystel Duchamp

    Si un jour j’écris mon autobiographie, je l’intitulerai Comment saborder une relation amoureuse en dix leçons.

    La citation pourrait sembler presque légère, si ce n’est qu’elle montre bien le désarroi dans lequel vit Audrey. Elle a 34 ans, et sa relation de dix ans avec un homme qui l’a trahi l’a amené à sombrer. Son métier, et surtout sa chef Patricia, presque une mère pour elle, la font tenir. Ou faire semblant de tenir, parce qu’elle cumule les excès, qui peuvent avoir des conséquences sur sa vie, tout court. En plus, il fait chaud, très chaud, nous sommes en pleine canicule et c’est épuisant. Cela a aussi une influence que certains criminels avaient peut-être prévu : les odeurs d’un corps en décomposition se perçoivent plus vite. C’est ainsi que le corps de Franck Tardy est découvert. Il a eu une vie très bien remplie : trois femmes, six enfants, un métier qui l’a rendu riche et lui a permis de multiplier résidences secondaires et de se livrer à ses deux passions. L’une est avouable : l’art. L’autre l’est moins : le SM. Il est la première victime, il ne sera pas la seule.

    J’ai beaucoup aimé ce roman très prenant. J’ai marqué peu de pauses dans ma lecture, je n’ai pas eu envie, comme cela m’arrive très souvent, d’alterner avec un autre livre. Il faut dire que j’ai vraiment eu envie d’accompagner Audrey dans ses recherches, dans sa découverte de la vérité. Policière au parcours atypique (elle a étudié à l’école du Louvres avant d’entrer dans la police), elle perçoit des correspondances entre les meurtres, ou plutôt leur mise en scène, et des oeuvres d’art, des courants artistiques, des performances aussi. J’ai apprécié cette manière de présenter le plus de facettes possibles de l’art contemporain – et elles sont nombreuses. Il est question du marché de l’art – rares sont ceux qui peuvent se permettre d’acquérir les oeuvres qu’ils convoitent, rares aussi sont ceux qui parviennent à vivre en vendant et en achetant ses oeuvres. Joël, qu’Audrey rencontre au cours de son enquête, crée ainsi le lien entre les deux mondes, et lui permet de mettre en forme ses théories : il n’est pas forcément facile de faire entendre qu’un meurtre a été commis dans le cadre d’une démarche artistique, ce n’est pas le mobile le plus courant.

    Il est question aussi de créations artistiques. Sans pédanterie, la démarche de certains artistes (Warhol) ou de certains performeurs est intégrée dans le récit. Le fait que ces explications soient le fait d’Audrey y est pour beaucoup, elle qui a gardé un pied dans le monde de l’art, malgré tout, elle qui doit faire aussi avec son immense solitude, que masque mal le fait qu’elle soit constamment entourée.

    Il est question aussi de la place de l’art dans notre société, notamment de l’art figuratif. Oui, cet art que l’on ne veut plus vraiment voir depuis que la photographie existe, cet art qui est trop proche de la réalité, trop proche du passé (paradoxe, non ?). Ceux qui continuent à s’exprimer ainsi sont condamnés à se taire, tant ils sont invisibilisés. Le verdict artistique n’est plus celui du public, mais celui du marché. Enfin, quand je dis « celui du public », il existe si peu de public pour l’art que je ne sais pas vraiment comment un art qui s’écarte de ce qui est admis et vendeur actuellement pourrait trouver à s’exprimer. De même, j’espère que ce livre trouvera son public : l’art et le polar ont beau rimé, ils sont rarement mélangés. C’est dommage, surtout quand l’union est aussi réussi que dans ce livre.

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