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Free Queens - Marin Ledun

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Résumé :

Bouleversée par le témoignage d’une prostituée nigériane, la journaliste Serena Monnier se rend à Lagos pour enquêter. Guidée par les militantes de Free Queens, une ONG qui lutte pour le droit des femmes, Serena découvre vite l’ampleur effarante des réseaux criminels qui prospèrent grâce à la prostitution. Pire, que des multinationales en font, au vu et au su de tous, une arme commerciale particulièrement efficace.
Si Leur âme au diable dénonçait les pratiques amorales des fabricants de tabac, Free Queens, le nouveau formidable thriller politique de Marin Ledun, s’intéresse à un industriel de la bière qui vend le corps des femmes pour mieux écouler ses produits. Mais cette fois, au cynisme capitaliste et à la corruption politique, l’auteur oppose l’incroyable courage de femmes unies pour défendre leurs droits et prêtes à tout pour se faire respecter.

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Vos #AvisPolar

  • jeanmid 4 octobre 2023
    Marathon du polar 2023, équipe JMD
    Free Queens - Marin Ledun

    « le sexe, le fric et une First » Telle est la sainte trinité en terme de stratégie marketing pour Peter Dirksen dans le Nord du Nigeria dont il a la charge. Pour développer sa marque de bière et ses parts de marché face à ses concurrents, le hollandais a mis en place une batterie de vendeuses habillées aux couleurs de la marque, qui vendent leur charme dans les bars de Kaduna afin d’aguicher le chaland voire plus si le client paie bien et boit beaucoup de First. Des prostituées au service de la marque qui sont surveillées de près par deux agents de la SARS -la Special Anti Robery Squad - à la solde de MB Nigeria Inc, filiale locale d’un célèbre brasseur hollandais. Gowon et Udo n’hésitent d’ailleurs pas à se débarrasser des filles qui parlent trop comme deux d’entre elles qu’ils ont dû abandonner à la hâte sur une aire d’autoroute.
    C’est justement sur cette aire que le sergent Oni Goje, membre de la Federal Road Safety , découvre ces deux corps sans vie. Il a bien l’intention de mettre des noms sur ces corps et de les rendre à leurs familles mais aussi de faire payer très cher ceux qui ont commis ces crimes ignobles..
    C’est dans ce contexte que débarque sur le sol du Nigeria , la journaliste française Serena Monnier, bouleversée par le témoignage d’une prostituée mineure nigériane qu’elle a rencontrée à Paris et bien décidée à enquêter sur place sur les réseaux de prostitution organisés depuis le pays d’origine.
    Accueillie par une ONG locale , les Free Queens, des femmes décidées à défendre leurs droits et celui de leurs soeurs dans ce pays aux coutumes patriarcales ancrées dans les gênes, dont la plupart des strates de l’Etat comme dela Police sont gangrenées par la corruption . Alors, au nord du pays, loin de la capitale économique Lagos, l’existence d’une jeune femme violée puis victime de prostitution forcée n’a nécessairement pas le même prix qu’une bouteille de First.

    Le choc de l’écriture pour réveiller les consciences ? Marin Ledun n’a sans doute pas cette prétention. Mais son roman est pourtant d’une force implacable. Dans un style romancée mais sans concession il dénonce les pratiques de ces industriels, peu scrupuleux des droits humains tant qu’ils peuvent écouler leur produit. Quitte à user et à abuser d’une main d’oeuvre bien dressée de prostituées pour en faire la promotion. Tant pis pour les dégâts collatéraux, tant pis pour les méthodes utilisées : la force et la corruption et quand il faut faire taire un témoin gênant ou un journaliste au fait de leurs combines l’utilisation de moyens …plus définitifs.
    Passionnant, très fouillé et documenté , le récit nous embarque immédiatement dans les remous nauséabonds de ces juteuses affaires contrebalancées par ces deux enquêtes croisées, l’une journalistique, l’autre empreinte d’humanité et de justice. Construit autour de quelques personnages principaux, le récit n’en compte pas moins de multiples protagonistes jouant leur rôle et leur partition dans les nombreux écheveaux qui supportent les différentes histoires, celles-ci finissant comme on s’en doute par se rejoindre.
    La fin n’est sans doute pas là pour nous réjouir mais pour confirmer que le combat doit continuer, malgré les risques, malgré la peur, malgré la pression afin que le rêve de liberté de toutes ces femmes deviennent un jour une réalité.

  • Rédactrice 21 septembre 2023
    Free Queens - Marin Ledun

    Marin Ledun a pour habitude de nous livrer sa vision du monde sans concession...
    Ses polars sont imprégnés des recherches et rencontres qu’il fait pour étayer son sujet, mais aussi, il me semble, de ses révoltes personnelles.
    Plus qu’un bon polar, c’est donc un sujet de réflexion puissant qui s’impose ici au lecteur (et c’est forcément perturbant).
    Il nous propose un thriller militant et inspiré de l’état de corruption et de violence qui gangrène la société nigériane.
    Il va concentrer son histoire sur le lobbying de l’alcool au Nigeria et la traite des femmes qui y est associée pour nous servir un roman certes engagé mais, contre toute attente, à la finalité plutôt pessimiste (je vous laisse découvrir pourquoi !).

    Très vite dans la lecture, on est happé par un sentiment d’étouffement caractérisé par le fait des dérives et de l’impuissance du monde à changer une réalité brutale, injuste.

    Les contrastes sont d’autant plus incisifs que pendant qu’une majorité de la population peine à vivre au quotidien, d’autres se prélassent dans leurs duplex "avec vue" et multiplient les orgies grâce au commerce des femmes, de la bière et la suprématie de la violence légitimée.
    Car il y a 2 Lagos, mégalopole vertigineuse de 20 millions d’habitants : celui des bidonvilles et celui des milliardaires…

    C’est aussi un livre qui interroge sur la place des femmes en Afrique, la responsabilité des pays riches qui siphonnent ressources, savoirs, cultures et alimentent les trafics en tout genre.

    Et puis, c’est surtout un roman qui parle de sororité (un lien de femme à femme sans frontières), avec des portraits de femmes puissantes et militantes à l’image des fondatrices de l’association des Free queens, qui s’allient contre la corruption de l’état pour venir en aide à celles qui sont les premières victimes : les femmes.

  • Alex-Mot-à-Mots 23 août 2023
    Free Queens - Marin Ledun

    Après l’épopée des fabricants de tabac dans Leur âme au diable, l‘auteur met ne lumière l’absence de droits des femmes au Nigeria et les méthodes commerciales douteuses d’un fabriquant de bières.

    J’ai suivi avec intérêt aussi bien le flic rétrogradé qui cherche à faire la lumière sur le double meurtre de deux jeunes filles non identifiées ; que la journaliste blanche et française qui se rend au Nigeria pour une enquête pour Le Monde et The Guardian ; que le commercial hollandais qui a trouvé le bon filon pour vendre la bière de son Groupe.

    J’ai aimé que l’auteur me laisse ressentir le climat du pays, la partition entre le le Sud avec sa capitale Lagos, et le Nord où personne n’ose s’aventurer.

    L’auteur a mis en lumière la corruption endémique à tous les niveaux de la société, permettant, entre autre, le trafic des femmes.

    Tout le talent de l’auteur, encore une fois, est mis à contribution pour éclairer un pan de l’économie mondiale toujours resté dans l’ombre.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des couleurs rouge et or de la bière First qui colonisent toute la ville, y compris le Nord islamique.

    https://alexmotamots.fr/free-queens-marin-ledun/

  • GuillHolmes 5 juillet 2023
    Free Queens - Marin Ledun

    Sidérée par le témoignage d’une jeune prostituée nigériane, la journaliste Serena Monnier va enquêter sur ces réseaux nigérians à grande échelle avec le précieux concours des Free Queens, une ONG féministe.

    En digne héritier d’Albert Londres, Marin Ledun va porter la plume dans la plaie du réel nigérian en se gardant de traiter son récit uniquement sous l’angle moral. Ainsi, les flics corrompus de la SARS ne forment finalement que la partie partie visible d’une violence étatique aveugle et incapable d’endiguer les maux profonds de ce pays du Golfe de Guinée.

    Le Nigeria apparaît, en effet, comme un pays de Cocagne pour les appétits des capitalistes néocoloniaux à l’image de MB Nigeria Inc., une multinationale hollandaise fictive qui s’appuie sans vergogne sur les réseaux de prostitution en place pour booster leurs ventes de bières. Loin de montrer une population atone, l’auteur dresse un portrait dithyrambique des nouvelles générations actives dans la lutte, et des femmes en particulier, lors du mouvement End SARS en cours depuis octobre 2017. Un polar politique puissant, instructif et encourageant !

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