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Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

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56 #AvisPolar
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Résumé :

2013, à Détroit. Cette ville qui a été la gloire de l’Amérique n’est plus qu’une ruine déserte, un cimetière de buildings.
Cette nuit-là, la jeune inspectrice Sarah Berkhamp mène le groupe d’intervention qui encercle une maison et donne l’assaut. Mais aucun besoin de violence, le suspect attend, assis à l’intérieur. Il a enlevé cinq enfants. Et il est sans doute le Géant de brume, le tueur insaisissable qui a laissé derrière lui sept petits corps, il y a quinze ans. Alors pourquoi supplie-t-il Sarah : « Aidez-moi… » ?
L’histoire s’ouvre donc avec l’arrestation du coupable. Et pourtant, elle ne fait que commencer. À Détroit, personne n’est innocent…

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Vos #AvisPolar

  • Dine 21 février 2024
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Détroit, ville autrefois considérée comme la plus riche des Etats Unis est au bord du gouffre depuis plusieurs années, des habitants chassés de chez eux n’arrivant plus à payer leur traites, une histoire glauque sur un fond de misère, voilà comment commence cette histoire.

    Stan, flic à la dérive, traîne pour bagage une histoire d’enfants disparus depuis 1998. Après de nombreuses recherches laissant place à une absente totale d’indices ou de pistes, l’enquête finit par être classée comme non résolue et Stan, relégué à d’autres fonctions.

    Jusqu’en 2013, où à nouveau, des enfants disparaissent faisant écho à cette affaire non résolue d’il y a 15 ans. Un nouvel inspecteur, Sarah Berkhamp va donc être saisie de cette enquête et va être rejointe de très près, par Stan.

    Nous avons deux personnages principaux plutôt très caricaturaux : flics à bout de nerfs, l’un ressassant l’échec de son affaire non résolue, l’autre désespérée de n’avoir pu construire une famille et sortant d’un échec amoureux, mode déprime activée.

    On a au début de l’histoire, une alternance de temporalité entre les deux affaires à 15 ans d’intervalle. Cette dernière est basée sur un conte pour enfant plutôt connu par les natifs de Détroit : le Géant de Brumes, racontée aux enfants afin qu’ils soient sages.

    Je dois bien avouer que l’histoire ne m’a pas emportée. Dès le début, j’ai eu du mal à accrocher, pourtant fan de polars/thrillers.
    Je suis plutôt déçue, car on m’avait parlé de ce nouvel auteur comme d’une nouvelle pépite, un nouveau talent et, bien malgré moi, je n’ai pas pris goût à cette aventure.
    Mais je ne m’avoue pas vaincue ! Afin de ne pas rester sur une première impression en demi-teinte, je testerai très certainement un deuxième roman de cet auteur, car même les plus grands écrivains n’ont pas toujours écrit des livres faisant l’unanimité 😊

    En attendant, je vous invite à plonger dans cet univers étouffant, afin de découvrir le secret de cette créature issue d’une légende du Moyen Âge ! 😉

    https://www.instagram.com/p/CvFZr9zNGbO/
    https://www.babelio.com/livres/Loub...

  • La Belette Stéphanoise 20 novembre 2023
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Détroit, 2013. Le Géant des brumes est enfin arrêté, soupçonné de l’enlèvement et de l’assassinat de plusieurs enfants. Fin de l’histoire ? Plutôt le début car pour l’inspectrice Sarah Berkhamp, c’est un voyage en enfer qui se profile.

    Il s’agit du premier thriller de Jérôme Loubry, et ce fut une réussite. Mais accrochez-vous car l’ambiance est lourde, sombre, glauque.
    On commence par la fin de l’histoire et l’arrestation du Géant des brumes mais c’est aussi le commencement d’autre chose.
    En 1998, Stan est flic et enquête sur la mystérieuse disparition de nombreux enfants à Détroit. Son enquête piétine et sa vie personnelle s’effondre.
    Mais en 2013, des enlèvements se reproduisent et il va enquêter avec Sarah sur cette affaire.
    Deux personnages cabossés par la vie et dont ces disparitions d’enfants les ébranlent tous les deux pour des raisons différentes.
    Et puis il y a aussi un autre personnage à part entière dans ce roman, c’est la ville de Détroit. Et c’est aussi de cette histoire dont nous parle l’auteur, de ses habitants, de cette ville, en pleine crise économique, financière et sociétale. Ancien fleuron de l’industrie automobile américaine, cette ville sombre peu a peu dans la déchéance et se vide de ses habitants, à cause notamment de la crise des subprimes.
    Tous les ingrédients d’un bon thriller sont présents : le rythme, l’intrigue et un final rapide mais bluffant.

    Bref, un premier roman réussi.

  • sylvain3 16 octobre 2023
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Premier roman de l’auteur mais quel roman, c’est du très grand Loubry.

    Des séries d’enlèvements d’enfants en 1993 puis 2013 vont laisser les enquêteurs perplexes, pas de pistes nada.

    Stan enquêteur principal en 1993 sera secondé par Sarah en 2013 vont tenté de découvrir l’auteur de ces crimes et celui qui se cache sous le nom du Géant de brume.

    Un roman palpitant , addictif où les vérités font enfin tomber et révéler l’impensable !

  • Marielle69 24 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe SERIALLECTRICES
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Les Chiens de Détroit est le premier roman de Jérôme Louvry, et déjà, on pouvait se douter qu’il n’en resterait pas là et que, pour mon plus grand plaisir, de nombreux autres livres allaient suivre.
    Une série d’enlèvements d’enfants à Détroit en 1998 puis en 2013, 2 enquêteurs sur la piste du "Géant des brumes" qui échapppe à la police depuis 15 ans.
    Un scenario simple et qui peut paraître classique, mais c’est sans compter sur le talent de l’auteur pour nous offrir une intrigue bien ficelée, prenante, angoissante avec des rebondissements qu’on ne voit pas venir.
    La double temporalité rythme encore plus l’histoire.
    Une fois commencé, vous ne pourrez plus lâcher ce polar avant la fin, fin que j’ai trouvée bluffante et déroutante.

  • aurelie.billyotheque 2 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe LESEXPERTSDUPOLAR
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    17 mars 2013. Il pleut sur Détroit et sur ce qu’il reste de ses maisons abandonnées. Une arrestation est sur le point d’avoir lieu. Sarah, Stan et leurs coéquipiers mènent l’enquête depuis longtemps et s’apprêtent à appréhender le Géant de Brume, un tueur d’enfants qui a sévi en 1998, semant les cadavres des enfants comme des petits cailloux. Stan s’est ruiné la santé (et le foi) sur cette enquête, alors que Sarah venait juste d’intégrer le 12ème district de la ville. Après cinq meurtres, plus rien. Plus de morts, plus de disparitions. Juste Stan et son échec.
    Quinze ans plus tard, deux enfants disparaissent coup sur coup. Le commissaire charge Sarah de l’enquête, elle qui n’en veut pourtant pas. Le rapprochement est fait avec l’affaire de 1998 et la jeune inspectrice se retrouve vite obligée de travailler avec celui qui n’a pas résolu l’énigme et qui tient à prendre sa revanche. En quelques jours, ce sont sept enfants qui sont portés disparus. A mesure que l’étau se resserre autour d’un éventuel coupable, on en apprend toujours plus sur Stan, sur Sarah, sur le Géant de Brume et sur ce qui les lie les uns aux autres, de gré ou de force.

    « … pour s’attaquer à des enfants, il fallait une raison bien plus compliquée. La découvrir revenait à expliquer l’origine même du mal. »

    J’avais été agréablement surprise par la précédente lecture, De Soleil et de Sang, par la maîtrise de l’environnement, la capacité à faire ressentir le lieu, l’ambiance. Il en va de même avec cette immersion dans Détroit. Ville immensément riche il y a quelques dizaines d’années, elle a subi de plein fouet la crise économique en général et les Subprimes en particulier. Ce qui en fait une des cités les plus criminelles des États-Unis. La baisse des budgets et des effectifs liés aux secours et à la sécurité en fait le terrain idéal pour mener à bien des trafics et des actions malveillantes. On ressent cela de plein fouet dans les pages de ce polar. L’enquête est prenante car on ne voit pas où veut en venir l’auteur, on se laisse prendre dans les filets de l’investigation et perdre dans les quartiers en désuétude ; on n’est même pas surpris de la violence des agents, conscients de leur manque de moyens et de leurs frustrations. Les personnages sont attachants, même dans leur dépression. On ne peut qu’admirer leur combativité.

    « Le claquement sec et définitif de la serrure fouettait tout retour en arrière comme tout futur probable. »

    Reste une interrogation et non des moindres : quel est le problème de l’auteur avec les enfants ? Parce qu’à bien y regarder, c’est le quatrième roman que je lis de lui et dans tous, les victimes sont des mineurs. Des survivants de guerre, des enfants malades, des orphelins vendus, et ici des jeunes livrés à eux-mêmes dans une ville en perdition. N’est-ce pas un moyen d’exorciser ses peurs les plus profondes que de les exprimer dans ses romans ? J’ai l’intime conviction que l’écriture a un pouvoir thérapeutique pour l’écrivain qui s’évite de longues et onéreuses séances chez un(e) psy. Mais je pense aussi qu’il est fortement déconseillé de lire toute la bibliographie de Loubry d’un coup si on ne veut pas être étouffé par l’angoisse. Parce que même s’il n’y a pas ici de scènes vraiment traumatisantes, on touche tout de même à ce que nous avons de plus précieux : nos enfants. Et l’auteur de démontrer avec brio jusqu’où on peut aller pour protéger ceux qu’on aime mais aussi ceux dont on se sent responsable.
    Un vrai bon moment de lecture donc, qui confirme, si besoin était, que Loubry est un auteur à suivre avec attention !

  • eTemporel 1er juillet 2023
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Retour en arrière à la découverte du tout premier roman de Jérôme Loubry. De cet auteur, j’ai adoré Les refuges en 2019 et j’ai plutôt bien aimé De soleil et de sang en 2020. J’avais donc très envie de lire le reste de sa bibliographie. Une nouvelle étape vient d’être franchie en ce sens avec Les chiens de Détroit, paru en 2017. Un thriller assez classique, mais néanmoins prenant.

    Le récit prend place dans la ville de Détroit, aux Etats-Unis. Celle que l’on surnomme “shrinking city”, la ville qui rétrécit, en référence au fait que l’ancien fleuron de l’industrie automobile a connu plusieurs crises lui faisant perdre des milliers d’habitants depuis les années 1960. Dans cette ville en déréliction, l’intrigue suit deux trames temporelles distinctes.

    Dans la première, en 1998, Stan Mitchell enquête sur les meurtres de sept enfants par celui que la presse va rapidement surnommer le “géant de brume”, en référence à une légende. Malgré tous ses efforts, Stan ne réussira jamais à identifier ni arrêter le coupable, jusqu’à ce que les disparitions cessent d’elles-mêmes, sans aucune explication. Quand en 2013, de nouveaux enfants se font enlever, la panique s’empare des habitants de Détroit.

    Jérôme Loubry met ici en scène deux enquêteurs cabossés par la vie, comme c’est souvent le cas dans ce genre de thrillers noirs. Obsédé par son échec passé, Stan est alcoolique et parfois violent. De son côté, Sarah entend une voix dans sa tête, depuis l’enfance, une sorte d’ami imaginaire avec lequel elle converse. Tous deux sont attachants avec leurs failles et leurs obsessions, mais les flics torturés, c’est un peu du lu et du relu. Pourquoi faut-il toujours qu’ils le soient, d’ailleurs ? À croire que c’est un critère d’embauche ! Cinq étoiles d’office au prochain thriller qui met en scène un flic équilibré !

    Malgré tout, l’intrigue est plutôt bien construite, même si l’on devine aisément qui est le coupable, et je ne parle pas de son nom mais bien de son identité. Elle est rythmée et efficace, et l’ambiance qui pèse sur la ville de Détroit est glauque au possible, elle dégage quelque chose de tragique qui colle bien tant à l’intrigue qu’à l’état psychologique des personnages. C’est presque un personnage à part entière.

    Un premier roman qui met en valeur toutes les qualités narratives de l’auteur. C’est très classique mais bien mené, avec une trame certes sans réelle surprise mais efficace. Du potentiel, même s’il n’est pas encore entièrement exploité. Mais cela viendra, on le sait !

  • Lylha 29 janvier 2023
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    2eme livre que je lis de Jérôme Loubry et il semblerait qu’il va devenir un de mes auteurs préférés.
    Une enquête angoissante, mené tambour battant et avec une fin surprenante.
    Et en plus de cela un décor et une ambiance dans lesquels on est plus qu’immergé.
    Une chose est sûr, je n’ai pas vraiment envie de visiter Detroit après ce livre. On y découvre la ville dans la déchéance, vidée de ses habitants, frappée de plein fouet par la crise...

  • Céline 67 24 juin 2022
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    J’ai découvert Jérôme Loubry avec Les soeurs de Montmorts,
    J’avais beaucoup aimé le livre , et il a piqué ma curiosité , du coup cela me semblait logique de reprendre les ouvrages qui a écrit depuis le début .
    Autant vous dire que je ne regrette pas du tout !!!
    Dans les chiens de Détroits j’ai retrouvé tout ce que j’avais aime dans les soeurs de Montmorts : Intrigue , rebondissement , meurtre.
    Et une fois de plus cette fin qui vous laisse bouche grande ouverte en disant "mais non !!"
    Encore un sans faute pour ma part !!
    Bravo .

  • SophiaJarion 8 avril 2022
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Encore une belle réussite ! Décidément, Jérome Loubry ne me déçoit jamais !

    Ici, la description de l’ambiance angoissante est parfaitement maîtrisée. Détroit, la ville dans laquelle se déroule l’intrigue, devient presque un personnage à part entière : sale, abandonné, mauvais.
    Les enquêteurs essayent de retrouver la trace d’enfants kidnappés. Les quelques témoignages dont ils disposent évoquent la présence d’un Géant. Dès le premier chapitre, ce Géant est arrêté. Oui mais quelque chose cloche. Et si l’arrestation n’était que le début ?
    La tension monte tout au long du roman, jusqu’aux révélations finales très bien amenées !

    Au début, j’ai été un peu déroutée par l’ordre des chapitres : le présent, le passé se mêlent pour nous faire comprendre tous les enjeux de l’histoire. Mais rapidement, j’ai retrouvé le fil et c’était très dur de poser le livre tant l’auteur m’a embarqué dans son histoire !

    Un thriller très réussi, un auteur à suivre absolument !!

  • mimi85600 28 mars 2022
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Jérôme Loubry est un auteur qu’on ne présente plus. Pourtant, je n’avais, jusque là, pas pris le temps de lire son tout premier roman : » Les chiens de Détroit ". Quelle erreur ! C’est donc au format audio book que j’ai décidé de le découvrir. Et quelle belle découverte.

    Dans ce roman, monsieur Loubry nous embarque pour une virée angoissante dans les rues de Détroit, personnage à part entière qui se meurt lentement avec ses bâtiments décrépis et ses maisons abandonnées, où un abominable tueur en série surnommé "Le géant de brume" a enlevé et tué sept enfants quinze ans plus tôt et n’a jamais été arrêté. En effet, malgré son investissement et le sacrifice de sa propre famille pour mener son enquête, l’inspecteur Stan Mitchel n’était pas parvenu à l’époque à le retrouver.

    En 2013, le monstre semble de retour car de nouveaux enfants disparaissent. Qui est donc ce "Géant de brume" qui s’en prend aux chères petites têtes blondes de la ville ? Pourquoi recommence-il ses exactions après quinze ans de silence radio ? C’est à l’inspectrice Sarah Berkhamp, jeune femme torturée, que l’on va confier l’enquête afin d’attraper enfin ce tueur insaisissable avec l’aide de Stan Mitchel, détruit par son échec de l’époque.

    Ce primo-roman est un véritable coup de maître. L’histoire est extrêmement bien ficelée et les flash-back sont extrêmement bien gérés. Les personnages sont hyper attachants. L’ouverture du roman sur l’arrestation du "Géant de brume " met directement le lecteur dans l’ambiance grâce au style addictif de Jérôme Loubry. La fin, quant à elle, est poignante, inattendue et surprenante à souhait. Pour ma part, je n’ai rien vu venir et j’en suis ravie.

    Vous l’aurez donc compris, ce roman est un gros coup de cœur dont je ne peux que conseiller vivement la lecture.

  • mouffette_masquee 15 octobre 2021
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Résumé : Détroit, 2013. Sarah Berkhamp et ses hommes donnent l’assaut à une maison abandonnée. À l’intérieur les attend patiemment un homme. C’est le Géant de brume. Il y a quinze ans, il a fait sept victimes. Sept enfants tués, la nuque brisée, dont les corps ont été abandonnés dans les rues désolées de Détroit. Stan Mitchell, chargé de l’enquête, n’a jamais réussi à l’arrêter. Et le tueur s’est évanoui dans la nature pendant des années. Puis il est réapparu, enlevant cinq enfants. Mais aucun corps n’a été trouvé cette fois. Où sont-ils ? La traque ne fait que commencer.

    Mon avis : Après avoir lu et adoré « Les sœurs de Montmort », je me suis rappelée qu’il me restait un livre de Jérôme Loubry dans ma bibliothèque. Son tout premier, qui m’attendait depuis des années. J’ai eu peur d’être déçue, tellement subjuguée par ses derniers ouvrages.
    Le style est un peu moins fluide, mais très agréable à lire. Par contre son sens du récit, l’ambiance pesante, l’urgence des situations et ses personnages empathiques sont déjà bien présents ! J’ai aimé me plonger dans ce Détroit sombre et abandonné, cette ville qui se meurt petit à petit. "Motor City" est un personnage à part entière, avec ses maisons vides qui semblent vous observer, vous hanter de leurs souvenirs. J’ai aimé Stan, qui sombre petit à petit, toujours hanté par les petits fantômes de son affaire irrésolue. Sarah, qui se débat avec les voix qui l’accompagnent depuis l’enfance. Ce tueur insaisissable, monstre de légende enfantine.
    Le récit, naviguant entre les deux périodes de l’affaire, offre un rythme intense. Je me doutais de certaines choses, mais n’avais qu’une infime partie des révélations. Ce premier thriller annonçait déjà le talent indéniable de l’auteur.

  • Aziza_Linda 21 août 2021
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Un thriller/policier captivant avec un dénouement inattendu.
    Incontestablement mon préféré de cet auteur.

  • Les Lectures de Maud 27 mars 2021
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Détroit, théâtre de misère, finies les belles années luxuriantes, place au chômage, à la désolation, aux ruines et aux expulsions. Voici le cadre de ce livre où sur plusieurs décennies des enfants disparaissent et sont retrouvés quelques jours plus tard sans vie.

    Qui se cache derrière ses drames ? Une légende plane, le Géant de Brume que les parents racontent à leurs enfants pour qu’ils restent sages. Réalité ou fiction ? Là se trouve le fond du problème.

    Stan va enquêter d’arrache-pied afin de retrouver ce monstre. Il va y laisser ses nuits, son temps libre et presque son travail. Pour quel résultat ? L’affaire se classe car pas d’éléments et les événements tragiques s’arrêtent. Il ne lâchera rien, il continue à penser à cette affaire, elle le ronge c’est sa baleine blanche.

    Son entourage professionnel s’inquiète car il fait peine à voir. Un personnage attachant car très sensible. Serait-ce parce qu’il est père lui-même ? Il va devoir faire face à ses démons afin de pouvoir rester dans le droit chemin.

    Quand la série reprend, il croit devenir fou. Il est le premier à faire le lien et pourtant autour de lui l’on est sourd à ses théories. L’arrivée de Sarah dans l’équipe va changer la donne. Ensemble ils vont faire face à la réalité et à leurs fantômes. Vont-ils réussir à ramener la lumière sur Détroit déjà si sombre et glauque ?

    Je découvre tout juste l’auteur, vous me direz : il était temps !!! Rassurez-vous je le pense aussi, bientôt 2 ans que ce livre sommeille dans ma PAL. Quelle puissance de ressenti ! L’auteur a su me faire ressentir, toutes les sensations, même le froid et la pluie. Un choix lexical qui hypnotise le lecteur et l’entraîne dans les profondeurs de la noirceur de l’âme humaine. L’ensemble est savamment bien construit, le dépaysement total et l’empathie à son paroxysme.

    Une enquête, mêlant fausses pistes, espoirs et désillusions à l’image de la ville. Des personnages déchirés mais qui font face, rien n’est lisse dans ce livre. Tout nous ramène à la noirceur de l’ambiance, de misère, de problème d’argent. Même les forces de l’ordre ont du mal à exercer leur métier, faute de moyens.

    J’ai bien sûr beaucoup aimé ce livre, émouvant, prenant et glaçant. Je n’attendrai pas 2 ans pour lire de nouveau l’auteur, c’est moi qui vous le dis.

  • Riz-Deux-ZzZ 29 janvier 2021
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    En bref, un thriller qui a du potentiel, mais qui ne l’exploite pas entièrement...

    La plume de Jérôme Loubry est travaillée et maîtrisée, rendant les descriptions de la déchéance de Detroit très réalistes. Le lecteur s’immisce dans cette ville fantôme, où la gloire et la grandeur de l’époque ont laissé la place à la pauvreté et à la délinquance.

    J’ai eu un peu plus de mal à accrocher aux personnages et à l’intrigue : j’ai trouvé que le ton était très froid au départ malgré les circonstances de l’enquête ainsi que les passés tortueux du duo principal. J’aurais aimé qu’ils soient plus approfondis afin que l’on puisse souffrir et douter avec eux, les quelques chapitres sur la première enquête en 1998 ne suffise pas, à mon sens, pour comprendre l’impact psychologique sur Stan.

    Avis complet : https://www.instagram.com/p/CJWh-CzHsT4/

  • lorie_bouquine 12 décembre 2020
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Un thriller prenant avec un dénouement original ! Ce roman se lit tout seul, surtout les derniers chapitres que j’ai littéralement dévorés. J’ai été tellement happée que je voulais à tout prix connaître le fin mot de l’histoire.
    Sarah et Stan, deux inspecteurs de police, vont être confrontés à un kidnappeur d’enfants particulièrement dérangé. Mais y a t-il une explication à l’impardonnable ? C’est ce qu’ils vont tenter de découvrir durant leur enquête.
    Ce sentiment d’anxiété constant en fait un récit palpitant avec un final inattendu.

  • labibliodeclo 25 septembre 2020
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    La couverture est intéressante, donne envie, et le titre ne laisse rien paraître. La lecture s’est faite d’une traite, en une soirée, j’étais plongée dans l’univers crée par Jérôme Loubry, direction Détroit ! Et quelle aventure !

    L’intrigue commence par une arrestation, celle de celui qu’on appelle Le Géant de brume. Un homme grand, imposant, qui a enlevé des enfants et qui les a tué il y a 15 ans. Aujourd’hui, d’autres enfants ont disparu, mais aucun corps n’est retrouvé, cette fois. Pourquoi ? C’est l’inspectrice Sarah qui est chargé de résoudre cette enquête, accompagné de Stan, qui a enquêté sur les premiers meurtres. Un binôme étonnant, brillant, qui nous mène à un dénuement choquant, attristant, horrible.

    J’ai été bluffée par la fin, j’ai eu envie de pleurer, d’assassiner. La fin est bouleversante, c’est une histoire atroce, de la folie pure. Par amour, on est prêt à beaucoup de chose. La vérité éclate enfin, délivrant les victimes du passé, et du présent. Une grande claque !

  • lecturesdudimanche 22 septembre 2020
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Aussi étrange que cela puisse paraître, c’est seulement maintenant que je découvre le premier roman de Jérôme Loubry, qui m’avait pourtant largement convaincue avec les deux suivants (« Le Douzième Chapitre » et « Les Refuges« ).

    Dans ce roman, on plonge dans la ville de Détroit déclinante. Ses heures de gloire liées à son statut de fleuron de l’industrie automobile sont loin, les habitants désabusés subissent la crise des subprimes de plein fouet. Et pour ajouter encore un peu de malheur, un tueur se met à s’en prendre aux enfants. Une première fois, laissant un pauvre flic exilé reconstruire sa vie autour de cet échec, puis une seconde, offrant à ce même flic la perspective d’une revanche.

    Il s’agit d’un roman sombre, que l’on traverse comme une rue déserte sous un ciel déclinant et gris, courbé par la pluie qui fouette. C’est un roman que l’on ressent, que l’on hume, qui nous happe dans la morosité d’une ville qui semble vivante sous la plume de l’auteur.

    Et tout autant que l’ambiance, l’intrigue se maintient, sans jamais perdre sa vitesse de croisière, permettant au lecteur d’avancer, inexorablement, vers un dénouement qui prend à la gorge…

    Plus qu’un roman noir, Jérôme Loubry a su insuffler dans ces lignes une vraie tranche d’histoire sur fond de drames sociaux. Pari d’autant plus difficile lorsqu’on sait que l’auteur n’est pas américain ! On a donc la puissance de la connaissance qu’aurait pu apporter un auteur natif tout en ne souffrant pas d’une éventuelle perte de qualité parfois liée aux traductions. Tout benef pour le lecteur !

    En ce qui concerne les personnages, c’est sûr, nous revoilà en présence du stéréotype du flic alcoolo qui a perdu sa famille dans la bagarre… Oui, mais… Hé bien il passe plutôt bien, ce flic blessé, torturé. Et le duo improbable qu’il va former avec une jeune recrue non moins tourmentée que lui apporte une dimension supplémentaire à l’humanité déjà bien présente dans le récit.

    Pour les plus longs à la détente, je vais me montrer plus explicite : tout, dans ce premier roman, est bon à prendre ! Une réussite ! S’il reste quelques fous, comme moi récemment, qui ne l’ont pas encore découvert, je prescris un passage urgent en librairie…

  • Sweethydark 21 septembre 2020
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Bon Thriller, j’ai lu ce roman avec plaisir, en étant à la fois agréablement surpris et un peu déçu. La description de Détroit est magnifique, quelle atmosphère, l’histoire originale, Les personnages sont attachants, mais trop stéréotypés, (seul point négatif). Mais, la fin, HOUA, je n’avais pas du tout pensé à cela, bien quelle arrive un peu brutalement. Bonne lecture....

  • IsaVP 31 juillet 2020
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Pauvre Détroit qui fût une des plus riches villes des Etats-Unis. « La belle, l’irrésistible, la prometteuse » Motor City n’est plus aujourd’hui que l’ombre d’elle-même, au point d’être surnommée Destroy City.
    Avec ce polar de Jérôme LOUBRY, nous pénétrons dans cette ville-fantôme avec consternation et une ambiance de désolation nous saisit dès les premières pages.
    Dans la fin des années 90, c’est ici que sévit le Géant de brume, enlevant et tuant 7 enfants, sans que l’équipe de police du 12ème District ne découvre la moindre piste.
    L’inspecteur Stan MITCHELL était en charge des investigations à l’époque et ne s’est jamais vraiment remis de son échec. Alors, lorsque 13 ans plus tard de nouveaux enfants disparaissent, il reprend tout à zéro, accompagné de la jeune recrue Sarah BERKHAMP, bien décidé à arrêter ce Géant des brumes, probablement de retour.
    J’ai adoré cette ville terrifiante que l’auteur sait si bien nous décrire et je me suis autant passionnée par son apogée que par son inéluctable déclin.
    Les personnages sont profonds et attachants et ils traînent derrière eux de lourds traumatismes. Le côté psychologique que Jérôme LOUBRY saura si bien exploiter dans Les refuges, commence à percer dans ce roman, avec le mystérieux passé de Sarah.
    Par contre il y a, à mon avis, quelques trous dans l’histoire et la fin, un peu précipitée, m’a parue décevante. Mais pour un galop d’essai, ce premier roman se classe déjà dans la cour des grands.

  • celinelecture 8 juillet 2020
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Après la claque qu’a été Les Refuges, j’avais très envie de découvrir le premier thriller de Jérôme Loubry.
    Les chiens de Détroit ont malheureusement été une déception. Les allers-retours passé/présent ont eu tendance à m’embrouiller.

    Je n’ai pas aimé les deux flics, et j’ai trouvé le mobile des meurtres complètement irréaliste et tellement tiré par les cheveux.

    Bref, malgré un bon début et une plume particulièrement fluide voir parfois poétique, je suis passée à côté de cette histoire

  • MAGALI WILLEBOIS 7 juillet 2020
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    C’est parce que j’ai aimé "les refuges" que j’ai voulu lire "les chiens de Détroit".Premier roman de Jerôme LOUBRY, je remonte donc le temps et j’y trouve autant de satisfaction même si ce dernier qui est en fait le premier est un peu plus alambiqué. L’ambiance est lourde, brumeuse et mélancolique voilà pour le décor, parfait pour un thriller. le passé alterne avec le présent, les chapitres sont courts, tout cela incite le lecteur à lire rapidement, on veut savoir, comprendre, même si pour une fois j’ai été rapidement sur la bonne piste. Ce thriller est efficace, on se laisse prendre dans la légende du géant de brume. La fin est surprenante.J’ai récemment acheter le "Douzième Chapitre" afin de conclure cette trilogie.Dès la fin de ma lecture, je vous donnerais mes impressions.

  • bonne_heure_litteraire 21 mars 2020
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Lecture terminée et j’ai adoré ! ❤ j’avais vu beaucoup de super avis sur ce roman et la couverture m’a beaucoup plus aussi et qu’on se le dise, c’est un critère important dans le choix d’acheter ou non. 🤷‍♀️
    .
    J’avoue qu’au début je n’ai absolument rien compris ! Des enfants disparus en 2013, une enquête qui nous mêne en 1998, date à laquelle d’autres enfants ont disparus et retrouvés mort...les 2 affaires liées ?
    .
    Tout ce mélangeait, le passé, le présent, le passé moins lointain pour revenir au présent, avec des personnages dont on percevait les démons de leur vie cabossée et avec tout ça une légende urbaine un peu mystique qui faisait de toute cette histoire un bazar incompréhensible...🤯
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    Comme le disait une d’entre vous hier, c’est une très bonne gymnastique du cerveau. 😅
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    Et puis au fur et à mesure de la lecture on comprend de mieux en mieux mais sans s’attendre a ce qu’il va se passer. Enfin pour ma part, a aucun moment je me suis dit, " ah je suis sûr que c’est lui..." tout restait flou sur l’issue de ce thriller.
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    Ce roman est super bien ficelé car finalement on reste dans le flou comme peuvent l’être les policiers au début d’une enquête et on avance au même rythme qu’eux.
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    J’adore les thrillers qui se passent aux USA je trouve que ça donne plus de "gueule" à l’histoire et vraiment même si hier soir encore j’avais un peu de mal à tout saisir, là tout est clair et pour le premier roman de l’auteur, il est vraiment excellent ! 👌 Il a su mener son histoire d’une main de maître ! 👏

  • unevietoutesimple 2 mars 2020
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Mes débuts avec cette lecture ont très mal commencé mais le roman n’y était pour rien. Je l’ai débuté un soir où j’étais fatiguée, je n’étais pas vraiment attentive à ce que je lisais mais j’ai voulu persévérer et j’ai refermé le livre au bout de 2 chapitres. En le reprenant le lendemain soir, je n’avais aucun souvenir de ce que j’avais lu la veille. Cela semblait mal parti… Pourtant, je ne me suis pas laissée abattre et j’ai recommencé depuis le début. Je ne l’ai pas regretté !

    “Les chiens de Détroit” est le premier roman de Jérôme Loubry et il s’en est bien sorti. L’histoire tient la route. Le portrait qu’il brosse de Détroit ajoute à l’oppression que l’on peut ressentir tout au long de notre lecture. Cette ville est aussi brisée que les personnages principaux.

    Le roman commence par l’arrestation du principal suspect et à partir de là, les interrogations fusent. Ce genre de construction peut s’avérer très dangereuse car il faut ensuite réussir à capter, à conserver l’attention du lecteur. L’auteur a réussi la manœuvre. On veut avancer pour savoir ce qu’il est advenu des enfants, s’ils seront retrouvés et dans l’affirmative, s’ils seront encore vivants. Et puis les deux affaires, celle de 1998 et celle de 2013, sont-elles liées ?

    J’ai beaucoup apprécié ma lecture. L’écriture est fluide, les chapitres sont courts et l’histoire est prenante.

    J’ai trouvé les deux flics attachants. Stan Mitchell a été brisé par cette affaire de meurtres d’enfants dont il n’a pas réussi à appréhender le coupable et qui refait surface. Quant à Sarah Berkhamp, elle aussi traine un lourd passé. Elle ne veut pas de cette affaire mais n’aura pas le choix…

    Par contre, ce qui m’a dérangé, ce sont les dates au début de chaque chapitre. On les retrouve même si le chapitre se déroule le même jour que les précédents. Il m’est arrivé de repartir au chapitre précédent juste pour consulter la date. L’année aurait été amplement suffisante en ce qui me concerne afin de spécifier si l’on est dans le passé (1998) ou le présent (2013).

    Le reproche également que je fais à ce roman, est le dénouement que je trouve trop rapide, trop brutal. Il me manque quelque chose, un minimum de développement. C’est vraiment dommage parce que cela arrive à la fin et donc c’est quelque chose que l’on garde en tête. J’ai un sentiment d’inachevé et cela me frustre car même sans aller dans l’ajout d’un grand nombre de pages, cette fin aurait mérité d’être plus travaillée.

  • Auryn 15 février 2020
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Eastpoint - Ville de Détroit.
    Mars 2013, deux enlèvements d’enfants ont lieu en deux jours. Pour l’inspecteur Stan "Molosse" Mitchell, il s’agit du Géant de Brume, un kidnappeur d’enfants qui a déjà sévit il y a une quinzaine d’années.
    C’était en 1998, sept enfants avaient été enlevés en peu de temps et retrouvés par la suite. Le peu de témoignage recueillis faisaient état d’un homme de très grande taille. Mais Stan n’a jamais pu l’identifier et cette enquête fut pour lui un cuisant échec.
    Aussi, si c’est bien Géant de Brume qui est de retour, il compte bien reprendre l’enquête. Sa hiérarchie finit par accepter mais il devra faire équipe avec Sarah Berkamp, une jeune inspectrice. Le kidnappeur n’a qu’à bien se tenir car nos inspecteurs iront jusqu’au bout pour découvrir son identité.

    Dans un premier temps, le récit alterne entre passé (1998) et présent (2013), cela nous permet de faire connaissance avec l’inspecteur Mitchell et de comprendre sa situation familiale et professionnelle actuelle. Avec cette enquête, il a tout perdu, sa famille et sa crédibilité professionnelle qui l’ont conduit dans une lente descente aux enfers.
    Réouvrir cette enquête, en espérant la résoudre définitivement cette fois-ci, est pour lui une revanche. Pour l’aider, ses supérieurs lui imposent Sarah Berkamp, une inspectrice qu’il a eu l’occasion de croiser quelques années auparavant.
    Sarah est revenue à Eastpoind, sa ville natale, depuis peu. Elle traverse une période difficile et travailler sur cette enquête ne l’enchante guère. De plus, depuis quelques temps, "ses voix" se réveillent et la tourmentent (Dans l’enfance, on lui a diagnostiqué une légère schizophrénie). Et plus elle avance dans l’enquête, plus "les voix" sont présentes. Et Sarah voudrait bien comprendre pourquoi...

    Dès les premières pages, j’ai été embarquée dans l’histoire. Avec les alternances de temps, passé / présent / et même futur, l’auteur nous accroche tout de suite. Ses personnages sont assez torturés, mais très attachants et l’on espère qu’une chose, qu’ils arrivent à vaincre leurs démons intérieurs.

    Ce polar est un véritable page-turner. Pour un premier roman, Jérome Loubry a fait très fort. Et je serai au rendez-vous du suivant sans aucun doute.

  • jeanmid 5 février 2020
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    La récente récompense de l’auteur au festival polar de Cognac m’a incité à aller déterrer son premier roman qui dormait dans ma PAL depuis quelques mois .
    Bien mal m’en a pris car cette histoire intelligemment construite vous happe quasi instantanément . Deux personnages centraux : Stan et Sarah . Deux flics qui tentent désespérément de mettre la main sur ce tueur d’enfants surnommé le Géant des brumes qui sévit dans la ville depuis la fin des années 90 et qui , après une pause de quelques années , reprend du service en cette année 2013 en enlevant de nouveaux jeunes enfants . Pour Stan cette affaire est un véritable fardeau qu’il traine , lui qui était chargé de l’enquête au début et qui a échoué à débusquer l’assassin et à faire que justice soit rendue aux parents dont la disparition de leur progéniture est une terrible blessure qui ne se refermera sans doute jamais . Alors quand , en ce dimanche 17 septembre 2013 , ils ont devant eux cet homme , coupable probable de ces crimes , qui semble les attendre , impassible , dans son fauteuil , cette affaire hors norme semble enfin pendre une tournure positive . Ce qu’ils ne savent pas encore c’est que cet événement marque surtout le début de nouvelles investigations et d’incroyables découvertes .

    J’évoquais deux personnages principaux auxquels on ne manque pas de s’attacher . Il faut en fait en évoquer trois . Car la ville de Détroit dans laquelle se déroule ce récit est toute aussi importante , marqueur indispensable de l’atmosphère permanente qui règne sur ce roman : celle de décrépitude , de délitement , d’abandon , de tristesse , de détresse et du silence qui rime avec cette vie qui a quitté ces maisons .

    J’ai beaucoup aimé l’image de l’obscurité qui gagne du terrain sur la lumière : la mairie coupant l’électricité dans ces quartiers où les maisons sont abandonnées .
    Détroit la ville qui a connu la gloire avec l’industrie de l’automobile et le succès de General Motors n’est plus que l’ombre d’elle-même . La crise industrielle a dépeuplé ses quartiers ; celle des subprimes en 2008 a chassé les habitants les moins bien lotis , incapables de rembourser leur mensualité de crédit , ceux-ci augmentant inversement proportionnellement à leurs revenus .
    Jérôme Loubry enfonce parfaitement le clou avec cette ignominieuse affaire qui rajoute l’angoisse au climat de désespoir ambiant .Un récit parfaitement rythmé au style affirmé et incisif qui m’a séduit et qui m’inspirent pour découvrir les autres opus de l’auteur .

  • Asmo Stark 23 janvier 2020
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    🤔 Les chiens de Détroit - Jérôme Loubry 🤔
    Quatrième de couverture :
    Mars 2013, à Détroit. Cette ville qui a été la gloire de l’Amérique n’est plus qu’une ruine déserte, un cimetière de buildings. Une nuit, la jeune inspectrice Sarah Berkhamp mène le groupe d’intervention qui encercle une maison et donne l’assaut. Mais aucun recours à la violence n’est nécessaire : le suspect attend, assis à l’intérieur. Il a enlevé cinq enfants. Et il est sans doute le Géant de brume, le tueur insaisissable qui a laissé derrière lui sept petits corps, il y a quinze ans. Alors pourquoi supplie-t-il Sarah : « Aidez-moi... » ?
    Mon retour sera bref, je n’ai pas réussi à entrer dans ce livre. Je n’ai accroché ni avec les personnages ni avec l’enquête ni avec l’écriture. Je me suis ennuyée jusqu’aux trente dernières pages. Mais j’ai appris que l’on pouvait décrire la pluie de bien des manières...

  • bonne_heure_litteraire 12 décembre 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    .
    J’ai adoré ! ❤ j’avais vu beaucoup de super avis sur ce roman et la couverture m’a beaucoup plus aussi et qu’on se le dise, c’est un critère important dans le choix d’acheter ou non. 🤷‍♀️
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    J’avoue qu’au début je n’ai absolument rien compris ! Des enfants disparus en 2013, une enquête qui nous mêne en 1998, date à laquelle d’autres enfants ont disparus et retrouvés mort...les 2 affaires liées ?
    .
    Tout ce mélangeait, le passé, le présent, le passé moins lointain pour revenir au présent, avec des personnages dont on percevait les démons de leur vie cabossée et avec tout ça une légende urbaine un peu mystique qui faisait de toute cette histoire un bazar incompréhensible...🤯
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    C’est une très bonne gymnastique du cerveau. 😅
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    Et puis au fur et à mesure de la lecture on comprend de mieux en mieux mais sans s’attendre a ce qu’il va se passer. Enfin pour ma part, a aucun moment je me suis dit, " ah je suis sûr que c’est lui..." tout restait flou sur l’issue de ce thriller.
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    Ce roman est super bien ficelé car finalement on reste dans le flou comme peuvent l’être les policiers au début d’une enquête et on avance au même rythme qu’eux.
    .
    J’adore les thrillers qui se passent aux USA je trouve que ça donne plus de "gueule" à l’histoire et vraiment même si hier soir encore j’avais un peu de mal à tout saisir, là tout est clair et pour le premier roman de l’auteur, il est vraiment excellent ! 👌 Il a su mener son histoire d’une main de maître ! 👏

  • Livre_damour_et_deau_fraiche 4 décembre 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Foncez ! Une de mes meilleures lectures de 2019 ! Je découvre cet auteur et j’adhère à sa plume.

    Stan est un flic dont la carrière est brisée alors qu’il ne parvient pas à coincer un tueur en série qui s’en ai pris à des enfants il y a maintenant 10 ans. Enquête qui lui a aussi coûté son mariage et la garde de son fils.

    Sarah est flic elle aussi mais hantée par une voix et un désir de grossesse inaccessible.

    Tout est lié et il faut le comprendre vite car des enfants continuent de disparaître.

  • _bychloe 21 novembre 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Ce roman commence avec l’arrestation du Géant de Brume. Moi qui cherche toujours à connaître le tueur lors de mes lectures, je me suis sentie reposée de ne pas devoir me torturer l’esprit à chaque page pour chercher à connaître l’assassin.
    Ici, on parle de meurtres d’enfants, mais le roman ne tombe pas dans le gore, comme pourrait l’être un Chattam.
    Ce polar est divisé en plusieurs parties : Stan, Sarah, et le Géant de Brume. Au fil des pages, nous découvrons des personnages attachants, et surtout torturés par leur passé.
    Mais la grande vedette de ce polar est surtout la ville de Détroit. Parfaitement décrite, à tel point qu’on ressent l’atmosphère pesante de cette ville fantôme. Au fil des pages, on imagine les rues vides, le rêve américain qui a volé en éclat, emportant avec lui les espoirs de ses habitants. Une ville qui n’a plus sa gloire d’autrefois, et qui est à présent l’aire de jeu du Géant de Brume, une nouvelle fois.
    Même si le début du livre est bien rythmé, je n’ai pas tout de suite accroché. Néanmoins, l’intrigue est très bonne et l’auteur sait comment nous donner envie de tourner les pages, encore et encore.
    Mais surtout, on s’interroge : pourquoi le Géant de Brume ne veut parler qu’à Sarah ? Pourquoi demande t-il de l’aide ? Une chose est sûre : Jérôme Loubry sait comment tenir le lecteur en haleine !

    [SPOILER] Même si on se doute du lien entre Sarah et le Géant de Brume bien avant la fin du livre, j’ai beaucoup aimé le twist final auquel je ne m’attendais pas du tout.

    Le dénouement final aurait pu être un peu plus développé, mais ne laisse pas le lecteur sur sa faim. Toutes les questions ouvertes ont trouvées une réponse. Aucune fausse note pour ce premier roman de Jérôme Loubry, que je pense d’ailleurs relire !

    *Livre lu dans le cadre du Prix des Lecteurs Livre de Poche, 2019*

  • Aude Lagandré 5 octobre 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Premier livre !
    Je vous la refais ?
    Premier livre !!!
    Premier livre ???
    Qu’est ce que je pourrai vous dire d’intelligent pour qualifier ce premier livre ?
    Il a vécu dans un placard Jérôme Loubry et on ne l’a laissé sortir que très récemment.
    Il a profité de ces quelques heures de liberté pour envoyer son manuscrit à Calmann-Lévy qui s’est jeté dessus et l’a envoyé à l’impression.
    (petite note à Calmann d’ailleurs : il semble que vous ayez de vrais petits bijoux dans vos placards !!)
    Bon, maintenant que j’ai passé une bonne dose de brosse à reluire sur tout ce petit monde, allons-y pour vous parler des chiens de Détroit.
    Dans « les chiens de Détroit », on parle de Détroit, la ville. Elle en est d’ailleurs le personnage principal. C’est une ville chère à mon coeur, car j’y ai vécu 2 ans, (pas sur Michigan Avenue, on se comprend) les meilleures de mes années d’expatriation.
    Détroit est LE personnage fascinant de ce roman. Son histoire y est admirablement bien raconté car après avoir été la ville de toutes les success stories, elle a aussi été celle de toutes les banqueroutes. Il en parle bien Jérôme de cette chronologie.
    Cette ville délaissée, ghettoïsée en son centre ville renvoie par ses bâtiments, et la lumière qui s’y reflète, la splendeur des années passées.
    Quand on se ballade à Détroit, on contemple des buildings splendides aux vitres brisées, laissés à l’abandon, des endroits de toute beauté qu’on n’entretient plus faute de moyen, des quartiers entiers au potentiel énorme, morts. J’ai toujours trouvé cette ville captivante, mystérieuse et assez fascinante. Les descriptions de l’auteur ont réveillé des émotions particulières, notamment des sensations d’un bonheur vécu presque parfait.
    Dans cette ville, évoluent deux personnages dont les vies sont chargées émotionnellement parlant.
    Stan et Sarah.
    En 2013, Sarah se retrouve face à face avec un homme qui a assassiné et enlevé plusieurs enfants de la ville. Ce tueur, surnommé le Géant de brume n’oppose aucune résistance à son arrestation.
    L’action oscille alors entre le moment de son arrestation en 2013 et la période de 98-99 durant laquelle Stan a lui-même enquêté sur ces meurtres sans parvenir à les élucider.
    Des corps d’enfants avaient été retrouvés la trachée brisée.
    Les deux vont alors faire équipe. Les descriptions des personnages sont simplement remarquables. Cabossés par le vie, fêlés psychologiquement…
    Pour résumer la vie de Stan « Perte de repères. Perte de soi-même. Perte de la notion de foyer. Perte de la notion de ligne rouge à ne pas franchir« . Ca fait beaucoup pour un seul homme. Anti héros, flic en échec professionnel, tenu pour responsable de la mort des enfants qu’il n’est pas parvenu à sauver, il est livré à la vindicte populaire et « devient une ombre parmi les vivants« . Il « observe sa propre déchéance sans pouvoir l’amortir« .
    Sarah, est très amochée elle aussi. Psychologiquement à la ramasse dans sa vie privée, elle se réfugie dans la travail mais n’est pas du tout à l’aise avec les histoires de kidnapping. Son boulot, c’est trouver des corps, pas chercher des disparus.
    Il y plusieurs choses que j’ai trouvées absolument remarquables dans ce livre, outre l’intrigue dont vous vous ferez votre propre idée.
    J’en évoquerai deux.
    D’abord, le parallèle, très subtilement amené à mon sens, entre la déchéance de le ville de Détroit et la déchéance de la vie de Stan. C’est presque comme si ce duo ne faisait qu’un seul et unique personnage. Une qualité d’écriture qui vous fait ressentir le pouls du coeur de la ville qui bat à l’unisson de celui de Stan. Leurs destins sont irrémédiablement liés. C’est brillant !
    Ensuite, l’autre tour de force, c’est de proposer au lecteur une histoire sans aucune description insoutenable qui vous retourne l’estomac. L’imagination fait le reste, sans les mots explicites, simplement grâce à des suggestions ou des non-dits.
    L’ambiance reste oppressante, sans être sanguinolente. Sacré qualité d’écriture !
    L’auteur explique simplement « le moment où tout a merdé » en laissant le lecteur le suivre dans le temps.

    Il est des auteurs qui vous surprennent,
    Il est des auteurs qui vous captivent,
    Il est des auteurs raconteurs d’histoires, qui vous embarquent, regardent par-dessus votre épaule et vous aident à tourner les pages : Jérome Loubry en fait incontestablement partie.
    J’ai été embarquée par l’atmosphère de cette ville qui jaillit à chaque page et émue par ces personnages meurtris.
    Pour un premier livre, c’est un coup de maître.
    Son second roman « Le douzième chapitre », toujours chez Calmann-Lévy, est prévu le 19 septembre.
    Je vous attends au tournant Jérôme 😉

  • Sonia Boulimique des Livres 4 septembre 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Voilà un auteur sur qui il va falloir compter dans le monde du thriller. Car il signe là un premier roman que j’ai trouvé très abouti, implacable.

    1998. Détroit, ville US qui subit de plein fouet la crise des subprime. Il en résulte des quartiers entiers abandonnés, une ambiance glauque et déserte, on imagine les maisons vides non entretenues, la peinture écaillée, les planches cassées, l’auteur nous immerge dans une atmosphère vraiment particulière. Au milieu de ce désastre humain et économique, des enfants disparaissent. Leurs corps sont retrouvés dans dans endroits improbables. Stan, chargé de l’enquête, piétine.

    2013. Détroit, toujours. Les enlèvements d’enfants ont recommencés, mais cette fois, le suspect a été interpellé. Une course contre la montre s’engage pour retrouver les enfants vivants. Nous retrouvons Stan, dont la vie personnelle s’est effondrée en même temps que sa ville. Alcoolique, divorcé, privé de son fils, il se bat pour contenir toute la violence qu’il accumule en lui depuis des années. Il fait équipe avec Sarah, qui vit dans le même flou artistique : elle n’arrive pas à avoir d’enfants, son mec vient de la plaquer, et pour couronner le tout, elle entend des voix. Voilà un couple d’enquêteurs bien bancal.

    Jérôme nous livre un thriller de qualité, reprenant tous les codes du genre mais avec un soin et une minutie particulière. La construction est implacable, naviguant entre deux périodes, imprimant un rythme intense. Mais aussi en nous offrant la fin…au début, puisque le premier chapitre nous met face à l’arrestation du tueur. J’aime ce genre de structuration, car il faut pouvoir donner du grain à moudre à son lecteur et le tenir en haleine. Et c’est réussi ! Bien que l’on soit en possession de quasi tous les éléments pour résoudre cette enquête dès le début, on reste dans la brume jusqu’au dénouement.

    La plume de l’auteur est fluide, légère, et acérée, rendant la lecture très agréable et prenante. Les révélations fusent, les retournements de situation nous happent, on n’a qu’un but : savoir qui se cache derrière « le géant de brume ». Les chapitres sont courts, ça dépote.

    Quant à la fin, je ne l’avait tellement pas vue venir que j’ai du la relire une seconde fois. Quelle chute !

    Un premier roman qui a tout pour plaire, un auteur que je vous conseille. Faites votre valise et partez pour Detroit, vous ne regretterez pas le voyage !

  • Annec 10 mai 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Un excellent roman policier sur une disparition d’enfants et de crimes d’enfants dans un contexte social déjà sombre. Le lecteur tenu en haleine du début jusqu’à la fin de l’enquête, la suit avec attention, s’interroge. Il doute au rythme de la jeune Sarah et de Stan, son assistant désigné.
    La lecture est agréable et la structure de flashbacks bien dosés et opportuns dynamisent une histoire située dans un secteur délimité : Détroit. L’affaire elle-même semble aussi un prétexte pour décrire le déclin de cette ville autrefois rutilante. Ses heures de gloire fondée sur une industrie automobile en plein essor, lui valaient le nom de « Motor City », mais sa aujourd’hui surnommée « Shrinking City » (ville rétrécissant) :
    La ville agonisait, car ses veines se vidaient de ses habitants.
    À la limite du roman social, ce livre explique avec une simplicité explicite le mécanisme de l’hécatombe sociale et le mécanisme des si décriées « surprimes ». Une société en décrépitude cerné d’un paysage de plus en plus clairsemé, abandonné où la pauvreté gagne du terrain. Les populations aux abois fuient peu à peu le secteur où dans cette faillite locale, le salut économique tient à l’installation d’un casino.
    Dans l’esprit des hommes d’affaires, les maisons abandonnées ne seraient bientôt qu’un lointain souvenir. Les financiers rachetèrent ces pavillons dans l’idée de les revendre avec des crédits à taux réduit. Le casino serait la lumière qui attirerait les insectes.
    L’auteur, pour insister sur cette paupérisation, l’arrose d’éléments désagréables car les débuts de chapitres dénoncent une météo détrempée : les pluies diluviennes omniprésentes plombent cette ambiance de grisaille environnante, à la limite du bourbier. Cette forte humidité du climat semble joindre sa désolation pluvieuse à la tristesse des enfants pleurés.
    S’ajoute à ces déluges naturels, le mystère du Géant de Brume, inspiré d’un refrain d’une sorte de comptine qui martèle l’idée d’enfants piégés dans leur naïveté et de fables empreintes superstitions qui évoquent une terrible fatalité qui se renouvelle en 2013 : les enfants disparaissent sans qu’on ne les retrouve jamais.
    Page 28 :
    « Il était une fois, dans un village reculé, une créature qu’on appelait les géants de brume. Chaque nuit, lorsque la Lune voilée par les nuages n’éclairaient moitié, et que la brume humide léchait les maisons, il venait enlever les enfants qu’on ne revoyait jamais… »
    La succession des enlèvements produit sous l’impulsion d’un montre acharné, contraste avec une humanité prégnante car malgré la répétition de l’horreur, l’auteur l’individualise chaque enfant pétri de petites plaisirs et bêtises propres aux enfants.
    Le retour de ce monstre insensible recherché après tant d’années mais qui s’était tapi, ravive les douleurs enfouies de Stan. Ressorti du placard à cette occasion, il devra opérer avec Sarah pour composer ensemble une équipe finalement bien assortie avec une sensibilité propre. Avec retenue et pruderie, ces deux célibataires se trouveront. Les circonstances du hasard les a destiner à se retrouver sur le même chemin à quelques années près signe le jeu sournois d’un jeu du destin. Sans se dévoiler leur affinité naissante, le cœur de l’enquête, c’est-à-dire les enfants, les confronte immanquablement à leurs propres défaillances. Le moteur pour réussir l’enquête sera de surmonter leurs démons.
    D’autres détails sur https://lesparolesenvolent.com/les-chiens-de-detroit-de-jerome-loubry/

  • Le Monde de Marie 9 mai 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    La couverture annonce la couleur. C’est dans un décor très sombre que l’on plonge. Détroit devenu ville fantôme. L’auteur y dénonce la misère des personnes qui y vivent encore. La tragédie des expulsions. Le fait d’être le dernier habitant d’une rue qui a pris des allures de cimetière. Un environnement lugubre où des enfants vont commencer à disparaître.

    Une intrigue très bien construite qui nous fait voyager dans le temps. D’un chapitre à l’autre on bascule entre présent, passé récent et un passé beaucoup plus éloigné. Une histoire qui commence par l’arrestation du coupable et bien qu’on se dise que tout est dit, qu’il n’y a plus rien à découvrir sinon l’endroit où se trouvent les enfants, l’auteur va nous réserver de beaux rebondissements. On va voir le travail des policiers pour faire avouer le coupable avec un retour en arrière sur les investigations qu’ils ont menées pour le coincer. Une affaire ayant des similitudes troublantes avec une ancienne enquête, un tueur en série ayant semé des cadavres d’enfants et qui n’a jamais été arrêté. On va y vivre le désarroi des policiers, les séquelles que cette ancienne enquête a laissées. Encore plus parce que les victimes sont des enfants, les flics ont en eux une profonde hargne, une envie d’en découvre. Tout en les comprenant, j’ai parfois été choquée par leur manière d’agir.

    J’ai adoré le changement constant dans la chronologie. Ce qui donne du rythme. On s’immerge totalement dans l’affaire et on tente de comprendre, de déceler les indices. On sent qu’il y a quelque chose, un point qui nous échappe, sur lequel on ne parvient pas à mettre le doigt. C’est perturbant et en même temps divin pour le lecteur. Un récit qui captive et qu’il devient très vite difficile de lâcher. Une plume captivante et addictive avec un rythme prenant qui s’accélère sur le final. Se moment où tout s’éclaire et où tu as envie de crier aux personnages de faire attention. On espère toujours une fin heureuse pour les enfants.

    Deux flics comme principaux protagonistes, Stan et Sarah, qui incarnent des personnages torturés par leurs vécus. Surtout pour Sarah, l’auteur est allé très loin dans l’aspect psychologique. Le mal dont elle souffre nous intrigue tout en nous donnant peur pour elle. Elle est pleine de mystères et réserve de sacrés révélations.

    Une fin très bien faite et qui amène une foule de sentiments plutôt contradictoires. Une impression d’injustice dans l’attitude des policiers tout en étant capable de comprendre. Parce qu’on apprend à connaître le suspect et que je n’ai pu m’empêcher de ressentir une forme d’empathie, de peine pour lui. Au point d’éprouver un sentiment de compassion totalement inattendu. De la joie mais également de la tristesse avec des émotions fortes. Une conclusion qui me laisse également un petit goût d’inachevé.

    Un joli coup de coeur pour ce livre dont l’intrigue est superbe, la psychologie des protagonistes complexe, les révélations surprenantes et la fin totalement inattendue.

  • LectureChronique2.0 15 avril 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    C’est l’histoire d’enfants disparus kidnappés par un tueur en série appelé " Le Géant de Brume" que les inspecteurs Sarah Berkhamp et Stan Mitchell vont s’employer à tenter de retrouver le plus vite possible.
    Les deux policiers trainent avec eux leurs propres démons à travers leurs âmes torturées par un passé qui les rongent et qui les remuent tant cette enquête les touchent personnellement.
    Ils vont se démener pour éviter les mêmes erreurs commises par le passé.

    Dès le départ, j’ai été happé par cette histoire. L’effet page-turner est immédiat, la tension soutenue en permanence, la profondeur des personnages amochés renforce cet effet de suspense haletant.

    Détroit, ville déchue, participe amplement à maintenir ce climat anxiogène. La légende d’une ville prospère et florissante accentue son avenir funeste.

    Un très bon roman policier addictif au rythme incessant avec des chapitres courts potentiellements puissants jusqu’à la dernière page.
    L’auteur a reussi avec brio à imprimer de sa plume l’univers du polar.

    Extrait : Le géant entendit les enfants bouger. Ils avaient réussi à se détacher. Ils ne pouvait les voir, mais devinait leurs mouvements. Ces gamins ignoraient qu’il se trouvait là, avec eux, tapi dans l’obscurité de la cabane et qu’il se lèverait bientôt pour les attacher à nouveau, avant qu’ils ne réveillent les autres.
    Il entendit des reniflements, de faibles murmures. Il sentait l’odeur de leur enfance et se mit à regretter la sienne. Seulement dans peu de temps, tout cela sera terminé, le temps pressait. La ville mourrait et, lui, il observait. Il observait la légende renaître. Il observait les hommes croire que les légendes ne sont que des légendes, qu’elles n’existent que dans les peurs enfantines et les paroles des parents.
    Assis dans l’obscurité la plus profonde, il voyait plus clair que n’importe qui à Détroit. Car tout recommençait. Les légendes survivent toujours aux enfants devenus adultes.

  • Komboloi 28 mars 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Le maître mot de ce polar, l’ambiance. Alors oui, c’est du déjà vu, une ville sombre, oppressante, triste qui vient enfoncer l’histoire dans une ambiance poisseuse comme un personnage supplémentaire mais qui reste silencieux...

    Certes, tout n’est pas maîtrisé dans ce premier polar de l’auteur, ça tourne parfois en rond mais c’est plutôt honorable pour un premier polar. L’enquête est intéressante, l’ambiance encore plus, les personnages torturés...

    Sans doute cela mérite-t-il de mûrir encore un peu pour gagner en profondeur et éviter quelques embranchements un peu "facile" mais c’est loin d’être désagréable à lire bien que pas novateur.

    Une affaire à suivre...

  • Lectures noires pour nuits blanches 21 mars 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    "Il était une fois, dans un village reculé, une créature qu’on appelait le Géant de brume. Chaque nuit, lorsque la lune voilée par les nuages n’éclairait qu’à moitié, et que la brume humide léchait les maisons, il venait enlever les enfants qu’on ne revoyait jamais..."

    Un tueur en série enlève et tue des enfants dans la ville de Détroit. Malgré une enquête minutieuse, la police n’arrive pas à arrêter de coupable.

    15 ans après, les enlèvements reprennent mais on ne retrouve pas de corps. "Le Géant de brume", comme on avait surnommé le tueur à l’époque, est-il de retour ? L’inspecteur qui a enquêté alors en est persuadé. Avec l’aide d’une nouvelle partenaire, il va replonger dans cette affaire qui le tourmente depuis 15 ans.

    L’histoire commence par l’arrestation d’un suspect. Puis on reprend le fil de l’enquête depuis le début entre passé et présent.

    Cette construction de l’histoire est intéressante, on suit les deux affaires jusqu’à ce qu’elles se rejoignent.

    Le rythme est soutenu avec des chapitres courts et de nombreux rebondissements. La plume incisive et percutante de l’auteur est parfaite pour cette histoire. J’ai beaucoup aimé son style.

    Les personnages de flics sont désespérés, cabossés par la vie et extrêmement attachants. Ils sont décidés à vaincre leurs propres démons afin de conclure cette affaire et retrouver les enfants disparus en vie.

    Et puis il y a Détroit, une protagoniste à part entière. La ville n’est plus ce qu’elle était. Fini le rêve américain. C’est une ville presque fantôme. J’ai appris plein de choses dans ce livre sur le déclin de cette ville.

    Les descriptions très visuelles amplifient encore le sentiment de désolation et d’abandon. Je me suis sentie oppressée par la brume, j’arrivais presque à sentir la pluie sur ma peau. On est en immersion totale.

    Une ambiance et une atmosphère si bien décrites que ça donne encore plus de force et de puissance à ce roman.

    Seul petit bémol, le dénouement qui survient un peu brutalement et qui m’a laissé comme un goût d’inachevé.

    Pour un premier roman c’est une réussite. J’ai adoré ! Je vous le recommande vivement. Jérôme Loubry, un nom à retenir.

  • Stef Eleane 6 mars 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Les chiens de Détroit, un roman d’ambiance. Une traque, des enfants disparaissent et un flic qui tire sur la corde raide.

    Tout commence par l’assaut d’une maison à Detroit. Des flics, un homme solitaire et des nerfs qui lâchent. L’inspectrice Sarah Berkhamp ferme les yeux sur le passage à tabac de ce suspect qui aurait tué des gamins. Le temps presse, il doit avouer le lieu où il séquestre les autres.

    – l, 2, 3, 4, 5, 6, 7. . ., récita Simon d’une voix forte et déterminée. Sept enfants coururent pour échapper au Géant de brume. Ils coururent là où les herbes poussent, mais ne furent pas assez rapides. Tour à tour, leurs gorges craquèrent et plièrent sous les mains épaisses. Aucun d’entre eux ne survécut. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7… Mais où sont le huitième et le neuvième ?…
    – Qu’est-ce que…
    – Trouve le huitième et le neuvième enfant. Et la brume se dissipera.

    Le géant de Brume, un conte pour enfant qui va tourner au cauchemar. Ce roman a une ambiance étouffante, de par son intrigue ( jamais facile de mettre des enfants avec un tueur en série ), mais également avec sa ville.

    Détroit est ici un personnage à part entière. Elle s’essouffle, se meurt. Ses habitants sont esseulés, ruinés et effrayés par ces crimes affreux. Tout imprègne ce désarroi.

    Les deux flics de cette enquête sont à l’image de cette ville. L’un est alcoolique et n’espère rien de la vie. Son seul souhait est de trouver ce meurtrier qui a ruiné sa carrière. L’autre entend une voix depuis sa tendre enfance. Est-elle folle ou a t’elle un don ?

    Ce premier roman est vraiment efficace et très réussi. Sa force est cette atmosphère, son environnement. Il est plus proche d’un roman noir que du thriller pur et dur.

    Jérôme Loubry à l’intelligence de nous offrir un roman rythmé avec ses chapitres courts, alternant deux périodes de cette enquête. Il fait ses premières armes avec ce roman, une chose est certaine il fait partie des noms à retenir.

    PS : Je souhaite féliciter le graphiste pour la couverture ! Elle est magnifique 🙂

  • LeslecturesdeMoe 27 février 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Pour l’avoir souvent vu passer sur Insta, ce livre m’a intriguée. La couverture est glaçante : la maison abandonnée en plein hiver, pas de luminosité, pas de couleur, c’est gris, c’est froid, bref rien d’accueillant ! Et pour cause, l’enquête de ce thriller se déroule à Detroit, cette ville des Etats-Unis connue pour être totalement abandonnée, une vraie ville fantôme.

    Pauvreté, chômage, criminalité. L’auteur nous décrit parfaitement bien son environnement et nous pose un décor qui fait froid dans le dos. Et pour nous guider dans cette ville où il ne fait pas bon vivre, on nous présente Stan, un flic brisé, divorcé, qui réunit tous les clichés de l’enquêteur hanté par une affaire passée.

    Enfin, et le plus important dirais-je, l’enquête poursuivra le géant de brume. Disparitions d’enfants, meurtres d’enfants... ce géant ne laisse rien au hasard. Et Stan, le seul qui n’a jamais baissé les bras pour le coincer, fera tout pour le retrouver, jusqu’au point d’y risquer sa vie. Pas le temps de s’ennuyer avec cette lecture, le rythme est soutenu, plein de rebondissements, l’action ne s’arrête jamais !

    C’est un thriller bien sombre que je recommande volontiers ! À ne pas lire si le moral n’est pas là car il n’y a rien de joyeux dans ce livre. Si par contre vous êtes friands de bon thriller, alors ce livre sera parfait pour vous !

  • ju_se_livre 26 février 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Plus qu’un coup de cœur, un coup de foudre ! A mon sens, ce livre est tout simplement parfait ! Dévoré en moins de 24h, il m’a complètement déconnecté de la réalité.

    300 pages c’est court mais c’est intense ! L’auteur nous présente une ville sur le déclin d’une telle manière que l’on s’y croirait. Moi je les ai vu les quartiers désertés, les maisons à l’abandon, les familles au bord du gouffre. Et j’ai pas eu à me forcer. Une plume juste, incisive, parfaite qui fait que l’on est tout de suite plongé dans cette ambiance de ville en perdition.

    Et Stan et Sarah en charge de l’enquête sur le "Géant des brumes". Alors on pourrait dire que comme d’habitude, on se retrouve avec des enquêteurs borderline avec un passé difficile et des vieux démons. Mais là c’est vraiment bien tourné, on est pas dans le côté mélodrame. Je les ai vraiment apprécié. J’ai vécu cette enquête avec eux.

    L’auteur a su choisir une chronologie ingénieuse. L’histoire commence même avec l’arrestation du Géant de brume. Puis petit à petit, avec des allers retours efficaces entre le passé et le présent au fil des chapitres, le brouillard commence à se dissiper jusqu’à cette fin que j’appréhendais un peu mais qui ne m’a pas déçue, au contraire.
    Totalement conquise du début à la fin, ce livre est pour moi le thriller parfait.

    Il me faut absolument *Le douzième chapitre* et c’est dorénavant THE auteur que je veux rencontrer au Quai du polar.

  • Le Carnet de Stitch 26 février 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Merci à la maison d’édition Le Livre de Poche pour l’envoi de ce roman. Les chiens de Détroit, roman de Jérôme LOUBRY, est le second livre de la sélection du prix du lecteur du Livre de Poche 2019. C’est la première fois que je découvre cet auteur français. Aucun regret hormis le fait que cet auteur ne fait pas partie de mes coups de coeur !

    Parlons du roman ! L’auteur a décidé de commencer son roman avec l’arrestation du coupable et en donnant son nom. Cela enlève une partie du mystère de l’enquête policière. Mais ce qui est intéressant est : comment les policiers sont arrivés à cette conclusion. Une affaire d’enlèvements et de meurtres d’enfants qui plonge nos policiers dans une démence.

    Une enquête bien construite dans l’ensemble, parfois l’impression que les péripéties se répètent. Pourtant, les enlèvements d’enfants et l’assassin ont un secret bien gardé. C’est ce qui en fait son suspens. Un suspens bien gardé jusqu’aux dernières pages, même si on commence à cerner le dénouement de l’enquête.

    En toile de fond : Détroit ! Une ville riche et imposante des Etats-Unis par le passé, qui en 2013 s’est vidée de ses habitants à cause de la crise et des subprime. On découvre au fil des pages un Détroit sombre et qui nous plonge peu à peu dans un enfer sur Terre.

    L’écriture fluide et simple de l’auteur, ponctué d’humour, nous permet de lire le roman d’une seule traite. Un roman difficile à lâcher quand il faut faire une pause. Des chapitres courts qui nous permet de ne pas nous perdre et de garder notre esprit sur ses enfants et le couple de policiers.

    Un roman que je vous conseille de lire ! Un auteur français à découvrir ! Je pense que, dès que j’aurais un peu de temps, je lirais ses autres romans.

  • Booksnpics 20 février 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Premier roman de Jérôme Loubry, "Les chiens de Détroit" nous emmène au coeur d’une ville meurtrie, victime de la crise des subprimes qui touche les Etats-Unis de plein fouet. Hier, ville industrielle florissante, ville automobile par excellence, elle n’est plus ici que l’ombre d’elle-même. Ville fantôme dont le centre est déserté par bons nombres de ses habitants incapables de rembourser leurs prêts hypothécaires, Détroit devient le théâtre de mystérieuses disparitions d’enfants.
    Lorsque l’affaire refait surface en 2013 , l’inspecteur Stan Mitchell, qui fut mis en échec lors de la première enquête et la jeune Sarah Berkhamp, seront amenés à travailler ensemble afin de résoudre l’énigme entourant le bien mystérieux "Géant des brumes".
    Maîtrisant tous les codes du thriller, l’auteur nous offre un récit haletant, très bien construit autour de deux enquêteurs marqués, chacun à leur manière, par la vie, leurs expériences passées. Se servant d’une vieille légende comme élément charnière, Jérôme Loubry transforme la ville de Détroit en acteur-clé de ce thriller. Indispensable à la mise en scène obscure que nécessite un thriller digne de ce nom, l’auteur sait nous maintenir dans les brumes de l’enquête, en y entretenant ce sentiment d’attente et d’anxiété.
    L’écriture est sûre, fluide, addictive. le style narratif entraîne le lecteur au fil des pages sans lui laisser le temps de voir les heures passer. Un véritable page turner pour les amateurs de thrillers bien ficelés !
    Un auteur à suivre :)

  • Happy Manda Passions 15 février 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Hélas je n’ai pu m’impregner de l’histoire pour avoir une bonne lecture.
    Je ne peux pas lui faire de grand reproche juste qu’il ne me correspond pas.
    Par contre je salue le style narratif pour un premier roman c’est un sans faute.

  • Maks 9 février 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    "Les chiens de Detroit" fût une lecture plaisante à l’ambiance lourde malgré quelques petits défauts.

    L’auteur nous ballade pas mal en nous faisant tourner autour d’une légende urbaine et en y mêlant deux personnages principaux écorchés vifs, entre un flic anciennement violent avec la réputation d’être incompétent dans son boulot et sa nouvelle coéquipière hantée par des démons intérieurs (ces deux personnages sont un des points forts du roman), on ne s’ennuie pas.
    Des enfants disparaissent, personne n’arrive à les retrouver, comment tout cela va t’il se terminer ?

    Pour l’intrigue, j’ai beaucoup aimé les 3 premiers quarts mais le quart restant m’a semblé un peu compliqué, j’ai eu beau me concentrer, reprendre parfois quelques pages en arrière, je n’ai pas compris toutes les subtilités, ce qui est un peu dommage mais pas pénalisant concernant l’axe principal du dénouement.
    Malheureusement le dénouement en lui même m’a laissé un peu perplexe.

  • musemania 28 janvier 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Je remercie Netgalley et les éditions Calmann-Levy de m’avoir fait découvrir le premier livre de cet auteur, Jérôme Loubry.

     Véritable page-runner & petite pépite dans le milieu du thriller -

    Ce thriller vous fera découvrir une enquête policière menée à 15 ans d’intervalles (fin des années 90 et en 2013) en vue d’arrêter le Géant des Brumes, ainsi surnommé par la presse, kidnappeur et tueur d’enfants qui sévit dans la ville de Détroit.

    Le livre est « découpé » en trois parties : Stan (premier inspecteur qui a enquêté sur les meurtres perpétrés par le Géant des Brumes, au début de ses méfaits), Sarah (enquêtrice qui reprend l‘enquête en 2013 au côté de Stan, après une nouvelle vague de disparition d’enfants) et le Géant des Brumes lui-même. Les chapitres sont courts et donnent envie aux lecteurs de tourner les pages, afin de découvrir la suite du récit.

    Alors que les thèmes abordés sont les kidnappings et meurtres d’enfants, la ville de Détroit occupe une place particulière et devient un personnage à part entière du livre. L’auteur nous apprend plein de choses sur la cité et nous la transpose, pour que nous lecteurs, ayons l’impression de nous y retrouver. Ville autrefois la plus riche des Etats-Unis, elle a connu un déclin continu encore plus fort suite à la crise des subprimes en 2008. Suite à ladite « chute », les dommages collatéraux ne sont que multiples : les services publics victimes de sérieuses coupes budgétaires, les habitants expulsés sans pitié par les banques dont le seul intérêt était de récupérer leur argent, la police se trouvant fort démunie face aux disparitions d’enfants,...

    Jérôme Loubry nous fait découvrir de manière très réaliste et juste cette ville de Détroit ; sans en oublier les côtés moins « glamours » comme les expulsions quotidiennes, les abandons de quartiers tout entier, le désarroi de familles pour lesquelles le rêve américain vole en éclat.

    La psychologie des personnages est très finement abordée au point que le lecteur ne peut que s’y attacher : que ce soit pour Stan, flic bourru alcoolique que sa femme a quitté en emmenant leur fils ou Sarah, jeune enquêtrice trentenaire qui revient à Détroit, sa ville natale. Le nombre de personnages est limité mais cela permet à l’auteur de s’y atteler pleinement. Les héros présentent ici des failles ; contrairement à de nombreux thrillers où l’on se retrouve face à des super-héros policiers.

    Alors que le livre alterne entre enquête menée fin des années 90 et celle en 2013 suite aux nouvelles disparitions d’enfants, des secrets et rebondissements ponctuent la trame.

    Comme vous pourrez le constater, je ne trouve pas de réels points négatifs à ce thriller/polar. Cela faisait un petit temps que je n’avais pas lu un aussi bon suspens de la sorte. L’écriture est fine et sans bla-bla inutiles. S’il ne fallait trouver qu’un désavantage dans ce livre, cela serait la fin qui se dévoile un peu trop vite.

    Au vu de la qualité de ce premier roman, il me tarde de découvrir le prochain livre de ce nouvel écrivain.

  • Ju lit les Mots 26 janvier 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Deux enquêtes à des années d’intervalles qui vont se télescoper et Jérome Loubry nous télescope dans une histoire classique avec des enlèvements d’enfants, mais avec une intrigue aux caractéristiques différentes et très bien amenée.

    1998. Sept enfants sont assassinés, les journaux nomment le tueur « le Géant de brume », une légende locale. Stan Mitchell, qui mène l’enquête n’arrive pas à la mener à bien. Le tueur reste en liberté. Mais les meurtres s’arrêtent.

    2013. Des enfants disparaissent, mais les corps sont introuvables. Stan Mitchell se retrouve aux côtés de Sarah Berkhamp pour mener l’enquête.

    L’intrigue commence en mars 2013, par l’arrestation de Simon Duggan soupçonné d’être le Géant de brume.

    L’auteur alterne les deux enquêtes avec des flashbacks entre le passé et le présent, jusqu’à ce que les deux périodes se croisent.

    Une construction narrative, particulièrement réussie, qui se lit sur les chapeaux de roues. Un vrai page-turner, avec une plume fluide et directe Aucune fioritures, les chapitres sont courts et donnent à la lecture un rythme soutenu.

    Les personnages sont très bien travaillés, leur complexité les rend humains et proches. Comme souvent, dans ce genre, ils sont torturés et là ils le sont particulièrement et le tout match bien…

    La ville de Détroit est un personnage à part entière, puisque les descriptions sont tellement réelles que l’on se voit se balader dans ce Détroit glauque, pluvieux et triste… Cette ville, le rêve américain dans ce qu’il a de plus grand, n’est plus qu’un lointain souvenir, torturée, désertée par ses habitants. A l’image des personnages torturés…

    La force de ce thriller, est ce parallèle que l’auteur crée entre cette ville meurtrie par le chômage, par ces meurtres et les personnages, ces deux flics que la vie n’a pas épargnée mais aussi ce Géant des Brumes, une légende urbaine… Mais qui prend vie…

    Le lecteur fait une immersion dans ce Détroit gris et aura du mal à en sortir indemne, au même titre que les personnages que Jérôme Loubry malmène, torture et rend proches du lecteur…

    Stan Mitchell flic alcoolique, violent, ne s’est jamais pardonné l’échec de la première enquête.

    Sarah Berkhamp flic fragile, souffrant d’une petite schizophrénie avec hallucinations auditives.

    Elle les appelle des impressions… Ces impressions qui peu à peu vont donner un côté étrange mais que l’auteur arrive à rendre très plausibles… Puisqu’elles nous guident vers la solution…

    Les chiens de Détroit laissera une empreinte sur le lecteur, non pour ses personnages physiques, mais bien pour les descriptions de la ville. Des descriptions d’une grande qualité qui font de cette Ville un vrai personnage.

  • Ju lit les Mots 26 janvier 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Deux enquêtes à des années d’intervalles qui vont se télescoper et Jérome Loubry nous télescope dans une histoire classique avec des enlèvements d’enfants, mais avec une intrigue aux caractéristiques différentes et très bien amenée.

    1998. Sept enfants sont assassinés, les journaux nomment le tueur « le Géant de brume », une légende locale. Stan Mitchell, qui mène l’enquête n’arrive pas à la mener à bien. Le tueur reste en liberté. Mais les meurtres s’arrêtent.

    2013. Des enfants disparaissent, mais les corps sont introuvables. Stan Mitchell se retrouve aux côtés de Sarah Berkhamp pour mener l’enquête.

    L’intrigue commence en mars 2013, par l’arrestation de Simon Duggan soupçonné d’être le Géant de brume.

    L’auteur alterne les deux enquêtes avec des flashbacks entre le passé et le présent, jusqu’à ce que les deux périodes se croisent.

    Une construction narrative, particulièrement réussie, qui se lit sur les chapeaux de roues. Un vrai page-turner, avec une plume fluide et directe Aucune fioritures, les chapitres sont courts et donnent à la lecture un rythme soutenu.

    Les personnages sont très bien travaillés, leur complexité les rend humains et proches. Comme souvent, dans ce genre, ils sont torturés et là ils le sont particulièrement et le tout match bien…

    La ville de Détroit est un personnage à part entière, puisque les descriptions sont tellement réelles que l’on se voit se balader dans ce Détroit glauque, pluvieux et triste… Cette ville, le rêve américain dans ce qu’il a de plus grand, n’est plus qu’un lointain souvenir, torturée, désertée par ses habitants. A l’image des personnages torturés…

    La force de ce thriller, est ce parallèle que l’auteur crée entre cette ville meurtrie par le chômage, par ces meurtres et les personnages, ces deux flics que la vie n’a pas épargnée mais aussi ce Géant des Brumes, une légende urbaine… Mais qui prend vie…

    Le lecteur fait une immersion dans ce Détroit gris et aura du mal à en sortir indemne, au même titre que les personnages que Jérôme Loubry malmène, torture et rend proches du lecteur…

    Stan Mitchell flic alcoolique, violent, ne s’est jamais pardonné l’échec de la première enquête.

    Sarah Berkhamp flic fragile, souffrant d’une petite schizophrénie avec hallucinations auditives.

    Elle les appelle des impressions… Ces impressions qui peu à peu vont donner un côté étrange mais que l’auteur arrive à rendre très plausibles… Puisqu’elles nous guident vers la solution…

    Les chiens de Détroit laissera une empreinte sur le lecteur, non pour ses personnages physiques, mais bien pour les descriptions de la ville. Des descriptions d’une grande qualité qui font de cette Ville un vrai personnage.

  • Les_lectures_de_linzio 22 janvier 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    1998 = meurtres d’enfant, une enquête confiée à l’inspecteur Stan Mitchell, un tueur surnommé le Géant de Brume mais une enquête qui ne mène à rien... désillusion totale pour Stan...
    Des années plus tard , en 2013 à Détroit dans cette ville presque fantôme, presque morte, des enfants disparaissent à nouveau, à la différence près qu’on ne retrouve aucun corps, sont ils encore en vie, sont ils morts ?
    Stan et de nouveau sur l’enquête aidé de Sarah Berkhamp... Le géant de brume est il de retour ?
    .
    Stan, alcoolique, seul, ne se remet pas d’avoir échouer en 1998...
    Sarah, jeune recrue qui cache un lourd passé...
    Classique me direz vous ?! Oui mais parce qu’il y a un mais, les personnages sont décrits avec une telle profondeur, ils m’ont tellement touché... Que serait un livre avec des personnages plats ? Rien... Et ici c’est vraiment les personnages et l’atmosphère de la ville de Détroit qui font de ce livre un super polar !
    L’enquête est intense, rebondissements au moment opportun, des chapitres courts pour donner ce rythme et se dire aller encore un chapitre ! .
    Jérôme Loubry a su me transporter dans cette enquête, jusqu’à la fin extrêmement réussi ! Il signe ici son 1er livre et vraiment quel livre !! Un auteur à lire, un auteur à suivre !!

  • Charlie Yannick 3 janvier 2019
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Je vais être très franc. Ce roman m’a fait très peur. Peur comme c’est le cas pour tous ces romans pour lesquels les critiques s’emballent au point d’en faire des œuvres inoubliables, créant alors chez les lecteurs des attentes trop souvent déçues. Peur ensuite parce que durant les 200 premières pages, j’ai passé mon temps à me dire « Mais j’ai déjà lu cela quelque part ». En gros, une impression de réchauffé. Après tout, on peut aussi se dire que pour un premier roman, on cherche à reproduire ses modèles et cela s’avère somme toute normal. Sauf que Jérôme Loubry ne s’arrête pas à ces 200 pages et passe la deuxième, puis la troisième avant de s’emballer pour un rodéo final de 100 pages parfaitement réussies voire inoubliables. Je confirme : ce roman est un petite bombe même si elle s’avère à retardement.

    L’auteur situe, tout d’abord, son récit dans un Détroit aux décors quasi apocalyptiques. On a presque du mal à s’imaginer que cette ville en soit arrivée à un tel niveau de délabrement voire de destruction. En lisant certaines descriptions, celle qui fut la ville de la réussite industrielle il y a quelques dizaines d’années ressemble, les crises passées, aux décors de la série « Walking Dead », les zombies en moins. Même si l’intention ici n’a rien de politique, on a du mal après une telle lecture à croire aux belles promesses concernant la puissance de l’industrie américaine même sous une présidence aussi bienveillante que celle de Barack Obama. Ici, c’est la toute-puissance de l’époque des subprimes qui explose aux yeux du lecteur et le moins que l’on puisse dire, c’est que le capitalisme en prend pour son grade. Une telle toile de fond ne peut alors donner lieu qu’à une histoire particulièrement glauque.

    Et en matière de glauque, Jérôme Loubry semble s’y connaître. Alors oui, comme je l’ai indiqué, les 200 premières pages sont un peu décevantes car on a un sentiment réel de déjà lu : un enquêteur qui foire son coup d’autant que sa vie privée est en déconfiture totale, une jeune inspectrice schizo faisant un peu penser à Clarice Starling face à un nouvel Hannibal, non cannibale certes mais tueur d’enfants pour le coup, une enquête qui rebondit après plusieurs années quand le serial killer semble reprendre du service… Autant d’éléments trouvés dans bon nombre de thrillers déjà écrits. Mais là où Jérôme Loubry affiche clairement sa patte personnelle, c’est en donnant aux lecteurs 95% des indices pour résoudre l’énigme dès les premiers chapitres sans qu’ils soient en mesure de les identifier tout de suite (à titre d’exemple, le rappel régulier de la légende du fameux « Géant » qui prend une toute autre signification entre le début et la fin du roman). Une fois les 5% restants révélés au détour d’une conversation, une centaine de pages avant la fin, l’esprit du lecteur se met en branle et commence peu à peu à mettre en place le puzzle révélant un dénouement totalement surprenant et d’une logique glaçante et implacable. Dans cette histoire, rien ne relève du hasard et c’est la raison pour laquelle Sarah Berkhamp aurait sans doute préféré ne jamais en connaître l’épilogue car on peut dire que c’est elle la grande perdante sur tous les plans dans l’histoire. On appréciera le recours aux explorations récurrentes dans l’esprit de Sarah Berkhamp qui sèment le trouble dans celui des lecteurs une bonne partie du récit. Franchement, la larmichette n’était pas très loin à la fin en ce qui me concerne et je ne suis pas un grand sentimental.

    Le terme de « rédemption » prend également tout son sens une fois arrivé au terme du roman, même si celui qui l’a souhaité se révèle être le seul à ne pas la connaître. Je rassure tout le monde, rien d’ésotérique dans l’histoire, seulement des personnages désireux de faire la paix avec eux-mêmes et leur entourage. Le Géant de brume aura, cependant, réussi une chose dans ce roman : « délivrer » de leur passé ceux qui en étaient les esclaves même si cela rime pour certains avec « sacrifice de soi ou des autres ».

    Au final, un excellent polar à découvrir sans a priori tant le dénouement se révèle être une véritable réussite.

  • La Caverne du Polar 19 décembre 2018
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    J’ai eu la chance de participer à un petit-déjeuner rencontre blogueurs/auteurs l’année dernière lors du Festival Sans Nom à Mulhouse. Il y avait Sire Cédric et un certain Jérôme Loubry que je ne connaissais pas encore. Un peu plus d’un an après j’ai enfin lu son premier roman Les chiens de Détroit. Nous voici parti en direction de « Motor City », la ville du moteur, dans l’Etat du Michigan aux Etats-Unis.

    En 1998 Stan Mitchell est muté de Washington à Détroit pour une sanction disciplinaire. Côté famille, il divorce et ne peut voir son fils que pendant les vacances. Dans une ville sinistré et en pleine perdition, il va être confronté à une sordide affaire de meurtres d’enfants. Malheureusement pour lui, il ne va jamais mettre la main sur ce tueur, mais sera marqué à tout jamais par cette affaire. Mais quelques années plus tard, en 2013 le « Géant de brume » semble être de retour. Les disparitions d’enfants reprennent… Stan est de nouveau chargé de l’enquête et sera assisté de Sarah Berkhamp. Leur collaboration va permettre d’identifier et d’arrêter rapidement un suspect, qui serait à priori le fameux « Géant de brume ». L’arrestation de cet homme va marquer le début d’une course contre la montre.
    Ce dernier, une fois conduit au poste, demande à parler seul à seul avec Sarah. Pourquoi cette demande ? Sarah n’était pas sur l’affaire quinze ans plutôt… Qui est cet homme que l’on surnomme le « Géant de brume » ? Et pourquoi recommence-t-il à sévir quinze ans après ? Ce que Stan et Sarah vont découvrir est beaucoup plus complexe qu’ils ne le pensaient, les deux policiers seront bouleversée à jamais.

    J’ai bien aimé Stan l’écorché vif que la vie n’a pas épargné. J’ai apprécié le suivre dans ses errances. Quant à Sarah, on ne comprend pas toujours ses réactions, elle est assez mystérieuse et en proie à de nombreuses angoisses. La construction du livre est très bonne, l’alternance des points de vue et des époques est à mon sens très réussi. L’auteur m’a bluffé sur la description de la ville de Détroit, j’ai vraiment bien réussi à me projeter dans la déchéance de cette ville fantôme que la population a quitté par choix ou par expulsion.

    Pour conclure, j’ai adoré le duo d’enquêteurs et j’étais en immersion totale dans cette ville sombre et sinistre. Pour un premier roman Jérôme Loubry a fait fort.

  • L’atelier de Litote 25 octobre 2018
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Que j’ai aimé lire ce livre ! C’était comme dans une lente descente aux enfers, petit à petit se faire happer par la noirceur de la ville de Détroit mais aussi par les blessures des deux enquêteurs et je ne vous parle même pas des petites victimes. Au-delà du scénario qui m’a complètement bluffé, il y a toutes les descriptions de la ville agonisante de Détroit, Jérôme Loubry s’y entend pour poser l’ambiance et le cadre de son roman. J’ai particulièrement apprécié toutes les références socio-économiques qui nous font voir cette ville à travers un prisme quasi post-apocalyptique, la cerise sur le gâteau étant la présence de chiens errants et affamés, de quoi me donner des frissons dans le dos.

    "Détroit, 1950. Age d’or de la ville. Presque deux millions d’habitants. Une des mégalopoles les plus riches du pays. Le revenu par habitant le plus haut des Etats-Unis.

    Détroit, 1967. Les émeutes les plus sanglantes jamais connues. Police contre peuple noir. Cinq jours d’affrontements. Plus de quarante morts. Cinq cents blessés. Le président Johnson décide d’envoyer l’armée. Plus de sept mille arrestations.

    Détroit 1998. La moitié de la population enfuie en cinquante ans. Des entreprises jadis florissantes qui mettent la clef sous la porte, le taux d’homicide le plus élevé du pays. Le contre exemple incarné du rêve américain."

    Les personnages principaux Stan et Sarah sont juste comme je les aime, torturés, malheureux et seuls. J’ai aimé les sauts dans le passé de l’un ou de l’autre pour nous permettre de mieux appréhender leur psychologie. Si vous souhaitez lire un parfait page-turner et que vous avez envie vous aussi de suivre à la trace le Géant de brume alors ne passez pas à côté de ce thriller haletant qui m’a retournée comme une crêpe dans un twist final que je n’avais pas vu venir. Bonne lecture.

  • Mes évasions livresques 13 octobre 2018
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Les chiens de Détroit est le premier roman de Jérôme Loubry, un thriller glaçant, bouleversant et diablement efficace. L’auteur a réussi un coup de maître avec ce premier roman, il a créé une figure mystique, qui hante les rêves des enfants et les cauchemars éveillés des adultes.

    Dans une ambiance glauque et terriblement réaliste, Sarah et Stan vont enquêter sur ce serial killer, Le Géant de brume qui avaient enlevé et assassiné 7 enfants en 1998, et qui est revenu en 2013 en commettant de nouveaux enlèvements.
    La ville, la police sont à cran et les enquêteurs, impliqués depuis des années par cette enquête, iront au bout d’eux-mêmes pour élucider cette affaire.

    Un thriller d’une très grande qualité avec une écriture addictive, un "méchant" charismatique et des personnages très forts pour une intrigue palpitante et extrêmement bien écrite. Une intrigue puzzle, qui une fois rassemblée, révèle toute la noirceur du roman.
    Un premier roman qui permet de découvrir un auteur à suivre tant sa plume est captivante et son intrigue percutante.
    Un thriller ingénieux, émouvant et à lire de toute urgence.

  • La bibliothèque de Céline 3 octobre 2018
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Les chiens de Détroit. J’ai aimé ! Bien sûr que j’ai aimé ! Comment aurait-il pu en être autrement. Une intrigue haletante, du suspense, de l’émotion mais aussi et des personnages très attachants dont le principal est…La ville de Détroit.
    Les villes personnages, mes personnages préférés ! Plongeon tête la première dans ce cimetière de maisons qu’est devenu Détroit, la ville qui jadis fut la fierté et la richesse de son pays. Délogés car dans l’impossibilité de payer les traites de leurs crédits, les habitants ont quitté la ville. Les habitations sont abandonnées. Les rues désertées. Les budgets coupés. Les secours limités. Une atmosphère macabre règne en ce lieu. Car en plus d’être touchée par la misère, la ville fantôme vit un véritable cauchemar : des enfants disparaissent. Le coupable présumé : le Géant de Brume. Celui de la légende très connue à Détroit. Celui que craignent les enfants désobéissants.
    Sara Berkhamp et Stan Mitchel sont chargés de l’affaire. Mais comment se donner à cent pour cent pour les autres lorsqu’on est soi-même envahi par une multitude de problèmes personnels ? Deux personnalités fragiles et tourmentées qui vont lutter contre leurs démons pour ces enfants. Et leurs parents. Etrange qu’une telle enquête leur ait été confiée, eux pour qui les rapports avec les enfants ne sont pas aisés. Deux personnages qui ont su me toucher et pour lesquels j’ai ressenti une forte empathie.
    Un livre que j’ai dévoré. Dès sa sortie, il m’avait fait de l’œil mais l’effet de la PAL grandissante a fait que quelques mois plus tard il ne figurait toujours pas parmi les titres de ma bibliothèque. J’en ai entendu grand bien tous ces mois et c’est précisément la raison pour laquelle je l’ai abordé avec prudence. Je me méfie des livres qui ont le vent en poupe car la moitié du temps je suis déçue. J’en attends certainement trop. Ici, il n’en est rien ! J’ai été comme aspiré par la brume de Détroit et son géant. L’atmosphère pesante m’a parfois fait légèrement froid dans le dos de par ma lecture à des heures tardives ajoutée au fait que je suis plutôt du genre trouillarde
    Une histoire bien ficelée. Un excellent moment de lecture. Mais le temps est passé bien trop vite…
    Vous n’avez pas encore lu Les chiens de Détroit ??? Il faut y remédier !!!! En ce qui me concerne, une de mes meilleures lectures de l’année !

  • Sangpages 25 septembre 2018
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Un chassé-croisé étonnant entre le passé et le présent voir presque le futur de cette affaire qui défraye la chronique depuis 15 ans. Une structure peu commune qui déstabilise au début mais qui peu à peu s’imprime, s’impose et nous apporte un sentiment tout à fait spécial, une dimension toute particulière.
    Deux équipiers, Sarah et Stan. Deux âmes perdues au service d’une même cause, d’une même obsession. Deux personnages fabuleusement construits ou plutôt fabuleusement fracassés.
    Une course poursuite non pas après un homme puisque Simon Duggan, dit le Géant de Brume est arrêté depuis le début mais après une histoire, une vérité, une terrible vérité qui les ébranlera tous. Une affaire qui quelque part éveille en chacun ses propres peurs d’enfants.
    Une atmosphère fabuleuse et c’est clairement ce que j’ai le plus adoré dans ce livre.
    Une ville en perdition harassée par les subprimes en toile de fond. Une désolation que l’on pourrait presque toucher du doigt. Une noirceur épaisse, glauque, fantomatique. C’est juste brillant ! (ça doit être pour détonner avec la noirceur 😜)
    Le nom du coupable est connu depuis le début et pourtant le suspense est à son comble tout au long. On cherche à savoir, à comprendre le pourquoi du comment. On sent qu’il y a bien plus derrière cette légende que de "simples" meurtres. C’est fortiche ça non ?
    La trame est originale alors que le sujet a été maintes et maintes fois utilisé et travaillé. Elle est rondement menée. Difficile, d’ailleurs, de croire qu’il s’agit là d’un premier roman. La plume est affirmée, obscurément poétique. Le style est excellent. Bref j’ai adoré !
    La douleur s’insinue, se glisse. La peur stagne. L’espoir, la lumière tente tant bien que mal de se faire une place. Les sentiments, les émotions...Tout s’entremêle pour vous conduire à ce final. Le final. THE final comme je les aime. Fabuleux, réaliste, génial !
    Clairement à lire et un auteur à suivre de très très près !

  • Ophé Lit 13 juillet 2018
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Mêmes émotions !
    un coup de ❤️
    Et au passage très belle chronique !

  • Ophé Lit 13 juillet 2018
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    « Les chiens de Détroit » de Jérôme Loubry Auteur chez Calmann-Levy.

    Peu de personnages sont aussi puissant que le géant de brume.
    Peu de flics m’auront autant marquée que Stan et Sarah.
    Peu d’ambiances sont autant ressenties sans en passer par des descriptions interminables.
    Peu de villes deviennent des personnages à part entière comme Détroit l’est dans ce roman. Une ville de Détroit qui ,après avoir connu l’âge d’or, se meurt et entraîne dans sa déchéance tous ceux qui la peuplent.
    « La déréliction générale n’avait pas épargné cette partie de la ville, d’ailleurs il n’y avait aucune raison pour cela, Sarah le savait très bien. Seulement elle regrettait que les rues de son enfance ressemblent tant à un cimetière : silencieuses, aux maisons droites et sans vie.
    Telle des stèles destinées aux géants. »

    Dans « les chiens de Détroit » il y a tout ça. Jérôme, en orfèvre des mots, m’a transporté dans son univers. Au fil de ma lecture je me suis enfoncée un peu plus dans cette chasse au Géant, et même si j’en connaissais l’issue, je n’ai pu m’empêcher de me laisser envahir par la brume, d’être glacée jusqu’aux os par cette pluie qui n’a cessé de s’abattre sur la ville comme si les pleurs des enfants disparus, assassinés et de leurs parents avaient pris vie en inondant la ville.

    J’ai été émue par les sentiments de Stan. Ses douleurs, ses blessures, son impuissance. Jérôme Loubry a d’ailleurs mis en parallèle son évolution physique et psychologique avec l’augmentation de sa colère et la conscience de ses échecs avec brio, donnant de l’épaisseur à son personnage.

    J’ai été touchée par Sarah, sa fragilité contenue derrière son physique. Une flic nymbée de mystère dont émane autant de force et d’instinct policier que le besoin d’être aimée. Un personnage là encore très fort.

    Sarah et Stan, Le Géant de Brume, des personnages qui m’ont pris dans leurs bras et enveloppés et il m’a été difficile de les quitter. J’aurais aimer leur poser des questions, leur parler tant Jérome a su leur donner une existence propre, au delà des mots.

    Si dès le début du roman on assiste à l’arrestation du Géant de brume , le récit à rebours dévoile son lot de surprises et une fois le roman clos il m’a fallu un peu de temps pour digérer les dernières lignes.

    C’est donc un roman coup de ❤️

    Au cœur d’une Détroit en pleine crise des subprimes, en proie à la désertification, des enfants disparaissent.
    Lorsque Sarah et Stan interpellent l’insaisissable tueur, ce dernier leur demande de l’aide.
    15 ans plus tôt, il avait déjà laissé derrière lui 5 petits corps, 5 petits anges déchus...

  • Root 2 juillet 2018
    Les Chiens de Détroit - Jérôme Loubry

    Simon Duggan vient d’être arrêté. Assis dans son salon, les yeux dans le vide, le Géant de brume n’a montré aucune résistance quand la police est arrivée. Stan Mitchell attendait ce moment avec une impatience douloureuse. Molosse ne lâche rien.

    En charge de l’affaire quand il a rejoint la DPD, puis mis de côté pour ses excès de violence et son goût prononcé pour la bouteille, il ne s’est jamais pardonné d’avoir laissé Duggan lui filer entre les doigts. Secondé par Sarah Berkhamp, il compte bien faire payer à ce malade les quinze années d’enfer qu’il vient de vivre. Mais il n’est pas au bout de ses peines.

    C’est bien simple : Les chiens de Détroit est mon thriller de l’année.

    J’ai été fascinée par la personnification de la ville, cette bouche béante engloutissant tout sur son passage, recrachant parfois quelques morceaux entre ses crocs jaunâtres. Les descriptions sont mélancoliques, magnifiques. Que dire des personnages ? J’ai ressenti leur détresse, leur impuissance, leurs remords. Si Stan se dévoile facilement, Sarah garde sa part de mystère jusqu’à la fin. J’aurais voulu panser leurs plaies. J’ai aimé la grande gueule du capitaine Craig, l’intégrité de Mary. Les allers-retours entre 98 et 2013 ne vous perdent pas un instant, tout se met en place lentement, et sûrement. Jusqu’à l’apothéose.

    J’ai du mal à imaginer qu’on puisse composer un tel texte, sans aucune fausse note. Ce roman est puissant, envoutant, aussi pénétrant que le vent que souffle Détroit. A vous glacer l’os. Il n’est pas seulement digne des grands : c’est un grand.

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