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Les meilleurs polars et films noirs de 2020

Nous avons sélectionné pour vous le meilleur du polar et thriller sorti en salles (ou pas) en 2020, de Guy Richie à Durkin en passant par les Safdie Bros ou encore Marc Fitoussi.

Uncut Gems, de Joshua & Benny Safdie
Sur les épaules de Scorsese, Ferrara et Cassavetes, les Safdie signent une descente aux enfers tragicomique et jubilatoire. Virtuosité de tous les plans, au service de la logorrhée suffocante d’Howard (Adam Sandler). Splendide.

Le cas Richard Jewell, de Clint Eastwood
Grand petit film sur l’injustice, qui saisit avec finesse toute l’ambivalence des sentiments humains. Beau réquisitoire, aussi, contre les médias et le FBI.

The Nest, de Sean Durkin
Au festival du cinéma américain de Deauville, cette petite merveille de suspense familial, 2e long-métrage de Sean Durkin, a quasiment tout remporté : Grand prix, Prix de la Révélation et Prix de la Critique Internationale. Il faut dire que ce drame intime, qui implique un homme d’affaires et toute sa famille, partis en Angleterre dans un vieux manoir, fascine. La lente détérioration du couple est magistralement mise en scène. Jude Law et Carrie Coon sont excellents dans les deux rôles principaux.

Antebellum, de Gerard Bush & Christopher Renz
Dans la lignée de l’excellent "Get Out", "Antebellum" mélange le thriller horrifique et la parabole politique, comme un écho au trumpisme ambiant. En s’appuyant sur différentes temporalités, ce film dense remue la mauvaise conscience d’une Amérique hantée par ses démons racistes. Dans le rôle d’une écrivaine littéralement prisonnière d’un enfer symbolique, Janelle Monáe apparaît particulièrement convaincante.

Dark Waters, de Todd Haynes
Thriller humaniste à la fois classique et aventureux. Par-dessous l’utopie, le cauchemar.

Les Sept de Chicago, d’Aaron Sorkin
Ce thriller, film de procès politique brulant et doté d’un montage fulgurant, est passionnant.

The Gentlemen, de Guy Ritchie
Retour en fanfare de Guy Ritchie, qui renoue fougueusement avec ses recettes d’antan. Résultat : un film de gangster survolté doté d’une mise en scène habile.

Lucky Strike, de Yong-hoon Kim
Thriller hyper stimulant, Lucky Strike est aussi une comédie grinçante qui s’avère l’un des films les plus marquants sortis ces dernières années. Récompensée par le Prix spécial du jury au Festival international du film de Rotterdam 2020, cette fable contemporaine montre comment l’appât du gain peut transformer tout un chacun en citoyen criminel. Encore une merveille de long-métrage sud-coréen, après l’indispensable "Parasite".

Mank, de David Fincher
Labyrinthique, pris dans une faconde sans fin à la Zodiac et à la Social Network, Mank subjugue autant qu’il horripile. En haut de la cime, Herman (Gary Oldman) chancèle entre la fatalité et la gloire. Beau.

Un certain silence, de Michal Hogenauer
Thriller psychologique et familial, le premier film du réalisateur Michal Hogenaeur témoigne d’une belle maîtrise cinématographique, quelque part entre la paranoïa polanskienne et le suspense hitchockien. Mais d’autres films sont également convoqués : la froideur marmoréenne de l’enfant évoque "La Malédiction", les perspectives inquiétantes d’un couloir de paquebot rappellent "Shining". L’évocation du phénomène sectaire, à travers l’itinéraire d’une jeune nounou manipulée par une famille bourgeoise, se révèle tout à fait saisissante.

Lux Aeterna, de Gaspar Noé
Sale gosse devant l’éternel, Noé fascine avec ce moyen métrage excessif et souverain.

Le Diable, tout le temps, d’Antonio Campos
Certes, Campos opte pour une fatalité un peu trop typique du film noir, qui empêtre mordicus son héros dans un jusqu’au boutisme un peu toc. Et pourtant, la mise en scène tient la route et la tension aussi.

The Hunt, de Craig Zobel
Entre complotisme connecté et petit jeu de massacre, le film vise davantage la série B que l’essai politique et c’est tant mieux. Divertissement horrifique bien fichu.

Da 5 Bloods : Frères de sang, de Spike Lee
Bon d’accord, on ne sait pas exactement où Spike Lee veut en venir avec ce film étrange, aussi expérimental et déréglé qu’inspiré. Il n’empêche : son geste militant, même mal dégrossi, impressionne par son chaos et sa folie – témoignage d’une époque malade.

Les apparences , de Marc Fitoussi
Transfuge de la comédie, Marc Fitoussi investit le suspense chabrolien, en privilégiant, comme l’auteur de La Cérémonie, une étude des mœurs bourgeoises, au sein de la très chic cité viennoise. Le poison coule sous le vernis des apparences, d’où le titre du film. Dans un rôle encore une fois vénéneux, Karin Viard est magistrale. Face à elle, à la fois placide et lucide, Benjamin Biolay confirme qu’il est un excellent acteur.

Mais aussi…
The Lodge, de Severin Fiala et Veronika Franz
Manhattan Lockdown, de Brian Kirk
Family Romance, de Werner Herzog
Guns Akimbo, de Jason Lei Howden
Bronx, d’Olivier Marchal

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Galerie photos

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