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Top 5 des films/séries à voir sur OCS pendant le confinement

La période de confinement que vit la France a motivé la décision d’un certain nombre d’opérateurs : ainsi, Orange Cinéma Série propose gratuitement à l’ensemble des abonnés Orange plusieurs de ses chaînes, du 17 au 31 mars. L’occasion de revenir sur les séries et les films incontournables que l’on peut regarder sur les différents canaux OCS, durant cette période d’immobilisation forcée.

Top 5 des séries

1-The plot against America : adaptée du roman uchronique de Philip Roth, "Le Complot contre l’Amérique", publié en 2004, la glaçante série diffusée sur OCS City imagine comment le héros de l’aviation Charles Lindbergh, converti au nazisme, soutenu par une parti de l’Amérique non-interventionniste et antisémite, bat le président Roosevelt aux élections de 1940. Cette série anxiogène privilégie le point de vue d’une famille juive qui subit ce climat de haine. Le propos résonne étrangement avec nos sociétés contemporaines, en montrant comment des régimes démocratiques basculent dans le déni des droits les plus fondamentaux, par le truchement d’un dirigeant populiste et vindicatif. Les allusions à l’hubris trumpienne ne manquent pas de susciter la réflexion.

Sur OCS City, un épisode chaque mardi depuis le 17/03 à 20h40 + rediffusion chaque samedi à partir du 21/03 mars à 19h35 et les dimanches à partir du 22/03, à 14h30

2- Chernobyl : Unaniment salué par la critique, officiellement devenu sur Internet Movie Database la meilleure série de tous les temps, le drame en cinq actes de Craig Marzin allie le réalisme des situations à la précision des faits, dans une ambiance chromatique qui participe de sa dimension anxiogène (la tonalité verdâtre dont la connotation souillée s’accorde au propos), avec une menace constante, capable de frapper à n’importe quel moment. On apprécie que l’ensemble ne verse pas dans le pathos le plus rance.

Disponible en streaming sur la plateforme OCS

3- The Handmaid’s tale : La Servante écarlate : La célèbre adaptation du roman dystopique de Margaret Atwood en est à sa troisième saison. La configuration orwellienne de cette histoire glaçante met en scène le pouvoir d’une secte, "Les Fils de Jacob", qui a pris le contrôle aux Etats-Unis et a entrepris de faire monter le taux de natalité d’une manière radicale, en asservissant des communautés de femmes dont certaines sont uniquement là pour féconder, à la manière de ce qui advint dans les terrifiantes Lebensborn du régime nazi. Transcendée par son actrice principale, la magnifique Elizabeth Moss, dans le rôle de June Osborne, une femme devenue Servante, la série dévoile avec une implacable précision quelques mécanismes de domination dont nous ferions bien de repérer la brûlante actualité.

Disponible en streaming sur la plateforme OCS

4- Succession : Un thriller affairiste, qui réactualise les bonnes vieilles joutes fratricides, comme un Dallas sauce 2020, hanté par l’ombre des figures tycoon à la Murdoch ou Trump. A la tête du conglomérat Waystar Royco, empire médiatique tentaculaire, règne l’inflexible Logan Roy, patriarche sans scrupules, capable des pires cruautés, qu’incarne avec densité le massif Brian Cox. Dans les starting-blocks pour lui succéder, Kendall, l’héritier désigné, aussi féru d’affaires que de poudres illicites, mais un peu trop sûr de lui, d’autant que l’octogénaire surpuissant va rebattre les cartes en ce qui concerne sa succession. A la jonction entre le suspens industriel et le huis clos familial, Succession n’oublie pas non plus d’être drôle (on pense au plus jeune des fils de Logan, Roman, issu de son second mariage, totalement immature, ce qui n’en fait pas un personnage moins cupide que les autres).

Saison 2, épisode 2 diffusé le 31 mars sur OCS Max, à 20h40

5- Room 104 : la troisième saison d’une série profondément originale, où le seul point commun entre les histoires, les personnages, les époques est la chambre 104 d’un motel américain, avec un point nodal : la salle de bains. Les épisodes resserrent la dramaturgie à cet espace qui fait du spectateur une sorte d’entomologiste. La faune qui se succède est peuplée de tueurs impitoyables, de gangsters, de familles nécessiteuses ou d’amants extra-conjugaux. Entre cauchemar glauque et horreur explicite, cette nouvelle saison est sous haute tension. Si le concept ambitieux de cette série ne tient pas toujours ses promesses, certains épisodes génèrent une bonne dose d’adrénaline !

Saison 3 (ép. 4, 5, 6/12, vendredi 20/03 à 20h40 + ép. 7,8 et 9/12, vendredi 27/03 à 20h40)

Top 5 des films

1- La Cérémonie : La lutte des classes façon Claude Chabrol. Une bonne mutique et une postière extravertie déclarent la guerre à des bourgeois de province, dont le réalisateur, avec son ironie toute flaubertienne, documente l’ethos. Ce modèle de thriller familial, fondé sur une gradation, s’achève de manière stupéfiante, dans une violence à la fois réelle et symbolique, avec un ultime twist qui laisse pantois. Dans le rôle-titre, Sandrine Bonnaire et Isabelle Huppert sont extraordinaires. Un très grand film.

OCS Choc : mardi 31 mars, 20h45

2-L’Enfer : OCS Choc célèbre Chabrol et diffuse un autre film du réalisateur, le même soir. Reprenant le long-métrage inachevé de Clouzot, le metteur en scène privilégie une grande histoire de paranoïa que le soleil irradie de sa lumière sardonique. Le héros Paul Prieur a-t-il raison de croire que sa femme le trompe ou devient-il complètement fou ? Dans le rôle de l’épouse, Emmanuelle Béart trouve un de ses meilleurs rôles, rejoignant une galerie de femmes hitchcockiennes, à la fois attirante et inquiétante.

OCS Choc : mardi 31 mars, 22h30

3- Le Locataire : Polanski a le don de construire des films dont la paranoïa angoissante s’accorde avec la dimension claustrophobique des lieux. Chacun a évidemment en tête les inoubliables Rosemary’s baby et Répulsion auxquels Le Locataire se réfère, formant avec eux une sorte de trilogie des endroits maudits. Ici, le héros Trelkovsky, un homme taciturne, sorte de Joseph K. parfaitement insignifiant, choisit de s’installer dans un appartement parisien, avant que des événements étranges ne conduisent le spectateur à s’interroger sur son état mental. Cette histoire, évidemment connectée au passé du réalisateur, est un modèle de thriller psychologique dérangeant.

OCS Géants : samedi 28 mars, 22h15 ; mardi 31 mars, 2h00

4- Rencontre du troisième type : Des phénomènes étranges se produisent sur notre petit globe terraqué. Les martiens ont-ils débarqué ? Il semble que oui. Cinq ans avant E.T., qui confortera sa notoriété mondiale, Spielberg offre un lumineux spectacle, alliant suspens et science-fiction. La scène finale de rencontre est restée dans toutes les mémoires, la présence de François Truffaut aussi, dans le rôle du professeurs Lacombe, inlassable investigateur d’indices. Spielberg l’admirait. Le sentiment était réciproque.

OCS Géants : vendredi 27 mars, 5h30 ; dimanche 29 mars, 9h10 ; mardi 31 mars, 22h25

5- Plein soleil : Après le grand Alfred, c’est au tour de René Clément d’adapter un roman de Patricia Highsmith. On n’attendait pas le réalisateur de Jeux Interdits à un tel niveau de mise en scène. Un modèle de thriller, au suspens lent, distillé comme un poison, sous le soleil méditerranéen qui irradie la beauté magnétique de Delon. Dans le rôle du manipulateur déterminé, l’acteur y est inoubliable. Tout simplement la naissance d’une légende.

OCS Géants : mercredi 25 mars, 1h00 et disponible à la demande pendant quelques jours - voir le site officiel -

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