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Vos #AvisPolar

  • universpolars 9 juin 2024
    La Maison du guêt

    Ayant vraiment apprécié un « Mary Higgins Clark » qui traînait depuis des années dans l’une de mes bibliothèques, j’ai décidé d’en lire trois ou quatre - ou plus. Je commence donc par celui-ci, son premier, écrit l’année de ma naissance.

    Nous sommes ici au Cap Cod, tout à l’est des Etats-Unis, une presqu’île tranquille bordant la baie du même nom. L’auteure braque ses projecteurs sur une jeune femme nommée Nancy Kiernan, qui a refait sa vie, fondé une famille, tout en ayant fui l’ouest du pays, où tout a basculé pour elle sept ans auparavant. Elle avait semble-t-il déjà une famille …

    Il y a aussi cet homme, qui loue chaque année, à la fin de l’été, une maison située au bord de la falaise - la maison du Guet -, et qui lorgne sans cesse dans sa longue vue. Cet étonnant personnage, qui semble être bien informé sur le passé de Nancy, pourrait bien la détruire définitivement. Et c’est ce qu’il va faire. Cet homme va frapper assez sèchement au centre de la fourmilière.

    Et il y a encore peut-être cet avocat retraité, veuf, qui s’est installé au Cap et qui réalise un ouvrage sur des affaires criminelles aux issus litigieuses, ou encore ce psychiatre, ami de la famille de Nancy. Au final, je crois bien que chaque personnage de ce roman à sa propre importance.

    Toutes ces personnes, justement, vont composer une figure géométrique aux angles diamétralement différents, où chaque éventualité deviendra possible concernant les crimes liés à Nancy. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais cette façon de procéder est efficace car l’auteure nous trompe bien quelques fois.

    Cette intrigue est vicieuse, sadique et cruelle dans bien des domaines, et elle suit une logique implacable. La mémoire - le passé - sera un élément primordial pour tenter d’y voir clair. D’ailleurs, la vérité qui se dessine d’un trait toujours plus précis est absolument abominable. Mary Higgins Clark, je le remarque à présent, détruit ses personnages sans trop d’état d’âme.

    Cette intrigue, se déroulant sur une journée, nous pousse avec une bonne pression vers un dénouement assez stressant. L’environnement en huis clos y est aussi pour beaucoup.

    D’un point de vue structural, j’ai trouvé habile de la part de l’auteure d’attaquer sous plusieurs angles, respectivement de donner la parole plus ou moins à tout le monde, notamment au suspect.

    À lire.

  • universpolars 9 juin 2024
    La Maison du guêt

    Ayant vraiment apprécié un « Mary Higgins Clark » qui traînait depuis des années dans l’une de mes bibliothèques, j’ai décidé d’en lire trois ou quatre - ou plus. Je commence donc par celui-ci, son premier, écrit l’année de ma naissance.

    Nous sommes ici au Cap Cod, tout à l’est des Etats-Unis, une presqu’île tranquille bordant la baie du même nom. L’auteure braque ses projecteurs sur une jeune femme nommée Nancy Kiernan, qui a refait sa vie, fondé une famille, tout en ayant fui l’ouest du pays, où tout a basculé pour elle sept ans auparavant. Elle avait semble-t-il déjà une famille …

    Il y a aussi cet homme, qui loue chaque année, à la fin de l’été, une maison située au bord de la falaise - la maison du Guet -, et qui lorgne sans cesse dans sa longue vue. Cet étonnant personnage, qui semble être bien informé sur le passé de Nancy, pourrait bien la détruire définitivement. Et c’est ce qu’il va faire. Cet homme va frapper assez sèchement au centre de la fourmilière.

    Et il y a encore peut-être cet avocat retraité, veuf, qui s’est installé au Cap et qui réalise un ouvrage sur des affaires criminelles aux issus litigieuses, ou encore ce psychiatre, ami de la famille de Nancy. Au final, je crois bien que chaque personnage de ce roman à sa propre importance.

    Toutes ces personnes, justement, vont composer une figure géométrique aux angles diamétralement différents, où chaque éventualité deviendra possible concernant les crimes liés à Nancy. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais cette façon de procéder est efficace car l’auteure nous trompe bien quelques fois.

    Cette intrigue est vicieuse, sadique et cruelle dans bien des domaines, et elle suit une logique implacable. La mémoire - le passé - sera un élément primordial pour tenter d’y voir clair. D’ailleurs, la vérité qui se dessine d’un trait toujours plus précis est absolument abominable. Mary Higgins Clark, je le remarque à présent, détruit ses personnages sans trop d’état d’âme.

    Cette intrigue, se déroulant sur une journée, nous pousse avec une bonne pression vers un dénouement assez stressant. L’environnement en huis clos y est aussi pour beaucoup.

    D’un point de vue structural, j’ai trouvé habile de la part de l’auteure d’attaquer sous plusieurs angles, respectivement de donner la parole plus ou moins à tout le monde, notamment au suspect.

    À lire.

  • Cam2405 17 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe MARATHONIENNES
    La Maison du guêt

    Et encore un coup de coeur intersidéral pour un livre de MHC. Je pense qu’il s’agit de l’un de mes préférés. Le suspens est très fort tout au long du livre et va crescendo à la fin. Ce livre m’a pris au trippes avec un chamboulement émotionnel, l’histoire racontée n’est pas facile d’aborder mais le tout est très bien mené comme toujours.

  • Cam2405 1er août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe MARATHONIENNES
    La Maison du guêt

    Polar assez court mais extrêmement bien ficelé. Très bonne intrigue qui traite d’un sujet délicat mais malheureusement toujours actuel. L’histoire est pleine de rebondissements et de suspense. J’ai adoré voir l’évolution et le point de vue du coupable tout au long du livre sans connaitre son identité. Comme d’habitude, je ne suis pas déçue par Mary Higgins Clark et j’avais hâte d’arriver à la fin pour connaitre le dénouement. Ces livres sont intemporels, d’autant quand on pense qu’il s’agit du premier livre qu’elle a écrit.

  • Les Lectures de Pompon 27 juillet 2023
    Marathon du polar 2023, équipe LESLECTRICESENFOLIE
    La Maison du guêt

    Suite au procès de la mort de ses enfants, Nancy décide de partir de la côte Ouest et s’installe à Cape Town. Peu à peu elle reconstruit sa vie.
    Quelques années plus tard, alors qu’elle est de nouveau mariée et mère de deux adorables enfants, Michael et Missy, un étrange article apparaît dans le journal local. En effet, personne n’est au courant de son passé et de la mort de ses enfants, sauf Ray son mari.
    Cet article, qui sort de jour de son anniversaire, la dénonce comme étant responsable de leur mort, et notifie que le procès ne peut ravoir lieu car le principal témoin a disparu. Nancy reçoit un choc immense, elle qui a tout donné pour changer son physique et cacher son passé. Que vont dire les habitants de Cape Town ? Ils vont la juger, faire de nombreux commérages, l’exclure… Ce n’est tout simplement pas possible !
    Mais, lors de ce même jour, Nancy n’est pas au bout de ses peines, Michael et Missy se font enlever. Et évidemment tout le monde est persuadé que c’est Nancy, acte qu’elle aurait commis suite à l’article dans le journal…

    — -

    J’ai apprécié ce livre, c’est un Mary Higgins Clark plein de suspens, l’intrigue est géniale, elle arrive à nous tenir en haleine jusqu’à la fin.
    J’ai totalement dévoré ce livre en un jour et demi ! C’est tellement captivant, on n’a pas envie de le lâcher !
    Il m’a un peu fait pensé à « La nuit du renard » de la même auteure, avec ce même type de suspens qui vous fait dévorer les pages !

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