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Grossir le ciel - Franck Bouysse

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Résumé :

Les Doges, un lieu-dit au fin fond des Cévennes. C’est là qu’habite Gus, un paysan entre deux âges solitaire et taiseux. Ses journées : les champs, les vaches, le bois, les réparations. Des travaux ardus, rythmés par les conditions météorologiques. La compagnie de son chien, Mars, comme seul réconfort. C’est aussi le quotidien d’Abel, voisin dont la ferme est éloignée de quelques mètres, devenu ami un peu par défaut, pour les bras et pour les verres. Un jour, l’abbé Pierre disparaît, et tout bascule : Abel change, des événements inhabituels se produisent, des visites inopportunes se répètent.
Un suspense rural surprenant, riche et rare.

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Vos #AvisPolar

  • dany.plaisant 30 janvier 2023
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    1er récit du quatuor des saisons
    composé de Grossir le ciel, Plateau, Glaise et Né d’aucune femme, et publié au @livredepoche sous le nom de Des saisons et une rose.
    J’ai déjà lu Né d’aucune femme que j’avais adoré.
    Grossir le ciel est un roman noir, polar psychologique, un huis-clos dans la campagne cévenole.
    2 fermes, 2 hommes Gus et Abel solitaires et taiseux.
    Ils se rendent service à l’occasion, et mêlent parfois leurs solitudes autour d’un verre de vin. La vie a été ingrate avec Gus, haï par ses parents, rabaissé par ses camarades d’école, mais aimé par sa grand-mère mais elle est morte.... Gus, la cinquantaine a repris la ferme de ses parents à leurs décès, il s’occupe de ses vaches et de ses veaux. Il a son chien Max qui lui est fidèle.
    Janvier 2007, mort de l’abbé Pierre, tout bascule. Gus, le lendemain, décide d’aller chasser la grive sous la neige. Il entend des cris étranges près de la ferme d’Abel, des coups de feu, des traces de sang..... que s’est-il passé ? Quelques jours plus tard, Gus découvre son chien blessé, apeuré dans un petit bois près de chez lui, et des clés de voiture...
    Abel a un comportement bizarre, des étrangers viennent taper à sa porte..... Gus doit "enquêter....
    Ce livre réunit tous les ingrédients pour nous surprendre : suspens, non-dit, secrets de famille, méfiance, soupçons.... et une écriture sobre, juste, addictive que j’adore. C’est aussi un hommage à ces hommes de la terre.

  • Johanna 30 janvier 2023
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    ADORÉ ! Un vrai coup de cœur !

    Vous connaissez peut-être Franck Bouysse pour le superbe Né d’aucune femme, et bien je vous conseille de plonger dans Grossir le ciel, une merveille !

    Gus, la cinquantaine, vit seul avec son chien dans sa ferme dans le hameau des Doges. La seule présence humaine qu’il tolère est celle d’Abel, son plus proche voisin. Mais un matin de janvier, des évènements étranges viennent perturber son quotidien bien huilé.

    Franck Bouysse a ce talent pour décrire les lieux, les gens, nous emporter dans un univers en quelques mots à peine. Une poésie des phrases qui dépeint parfaitement les choses. Il distille de petits éléments d’informations au compte-gouttes, qui nous intrigue et nous pousse à aller plus loin.

    Chaque mot a son importance, rien n’est anecdotique, tout prend sens à un moment ou un autre. Et les dialogues sont exceptionnels de justesse et de sensibilité. Remplis de non-dits, comme dans la vraie vie, ils sonnent parfaitement dans nos oreilles.

    J’ai passé un excellent moment avec ce roman, que l’on pourrait qualifier de polar, un thriller rural qui ne peut pas vous laisser indifférent !

  • Les Lectures de Maud 28 mars 2021
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    C’est par ce livre que je découvre un auteur magicien ! Magicien des mots et d’ambiance. Je vais m’expliquer…

    L’auteur a su transformer l’histoire « banale » de deux paysans vivant reculés au milieu de leur bête, en un roman magnifique de part cet environnement naturel très présent et personnifié.

    Une plume qui sublimerait n’importe quel thème je pense. La ruralité est à l’honneur et au centre de ce récit frissonnant. D’une part les températures hivernales et les descriptions nous font frissonner et nous glacent. La rudesse des éléments n’épargne pas ces hommes de la terre. Les saisons rythment leur vie, les récoltes, les bêtes et l’hivers semble celle la plus compliquée à traverser, transcendée par les rudiments de leur équipements et confort.

    On découvre Gus, sa vie, son enfance emmêlée de drames et de violence au quotidien qui fera de lui cet homme solitaire. Son compagnon de vie, son chien. Il tient un rôle très important entre ce protagoniste et la nature. N’ayant pas eu d’enfants, il se lève le matin et sait qu’il ne sera pas seul de la journée.

    Un événement particulier va le rapprocher de son voisin Abel, veuf, plus vieux que lui et tient sa ferme également rustre et ne cherchant pas vraiment la compagnie. Et pourtant depuis la mort des parents de Gus, les deux hommes se sont rapprochés. Enfin à leur échelle, ils s’entraident, partage un verre, enfin plutôt une bouteille.

    Pourtant des questions demeurent et grandissent dans la tête de Gus ce qui va mettre à mal son regard vis-à-vis de son « seul ami ».

    En refermant ce livre, mes yeux étaient humides, j’étais émue par toutes les émotions que l’auteur m’avait fait ressentir. Grâce à son écriture, tout prend une autre dimension. Les différents éléments de la ruralité et ses difficultés sont bien décrits, à la troublants et touchants. On ne peut rester insensible lorsque défilent sous nos yeux ses descriptions. L’impression d’y être immerge le lecteur, il vit les drames et rancœurs en même temps qu’ils se déroulent. Le poids du passé et l’orgueil, la froideur, la perte de contrôle suite à des événements qui bouleversent leur routine bien huilée. Chaque changement transforme leur quotidien…

    Lorsque le doute et la suspicion naissent, il devient très compliqué maintenir des relations normales. Chacun observe l’autre, est à l’affût tel un chasseur et guette…

    Lorsque la vérité éclate, plus rien ne sera comme avant. La place et la puissance de la vérité amènent à se demander si finalement l’ignorance n’est pas une si mauvaise affaire. Soulever une pierre ne risque-t-il pas de déclencher la chute d’une montagne ?

    Je découvre « tardivement » cet auteur, mais je compte bien rattraper mon retard !

  • lorie_bouquine 12 décembre 2020
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    Pas du tout mon genre de lecture d’habitude mais je l’ai dévoré en une journée. L’histoire est plutôt simple mais j’ai adoré la plume de l’auteur. L’ambiance rurale y est très bien décrite, j’y étais complètement immergée.

  • IsaVP 2 septembre 2020
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    C’est dans un lieu perdu des Cévennes que se déroule cette histoire de paysans à l’ancienne où deux hommes vivent dans des fermes isolées, comme s’ils étaient au siècle dernier. A part la télévision lorsque la réception le permet, pour Gus et le téléphone pour Abel, le monde moderne n’est pas parvenu jusqu’à eux et ils vivent comme le faisaient leurs parents et leurs grands-parents avant eux. Deux destins entremêlés qui n’ont plus d’avenir dans un monde qu’ils ont refusé de voir évoluer alors qu’ils s’acharnent à survivre envers et contre tout. Mais leur paradis ressemble bien à l’enfer.
    La fin est un peu extravagante mais on s’y laisse prendre, tant l’écriture de Franck Bouysse est bouleversante et talentueuse.
    Un beau roman lourd de traditions, de secrets et de rancunes, dans la beauté et la froideur des paysages de la campagne cévenole. A lire sans aucun doute.

  • LeahBookAddict 1er juillet 2020
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    Ce coup de cœur que je n’ai pas eu pour Grossir le ciel...
    J’ai trouvé le rythme lent, ce qui en soit ne me dérange pas d’habitude mais la, les descriptions ont alourdit ma lecture et l’intrigue est arrivé un peu tard pour moi.
    J’ai attendu pour faire ma chronique pour voir avec le temps ce que j’en retenais...clairement ça ne l’a pas fait pour moi, néanmoins je compte lire Plateau pour me faire peut-être une autre opinion sur cet auteur.

  • Cathy81 26 mai 2020
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    Au fin fonds des Cévènnes, vit Gus, la cinquantaine, qui trime sur cette terre aride et élève quelques vaches. Gus aime la solitude, il descend une fois par semaine au village pour se ravitailler. Ses seuls liens sociaux sont les échanges avec son voisin . Un jour, des "suceurs d’hostie", des adeptes d’une communauté religieuse viennent lui rendre visite, Gus renvoient rapidement ses visiteurs.... Cependant, un cri entendu, des traces de sang devant la grange de son voisin, son chien que l’on a tué vont peu à peu changer l’environnement et les certitudes de Gus... Avec une écriture puissante, Franck Bouysse entraîne le lecteur dans cette vie âpre de besogneux où le mal se cache, où on connait pas vraiment ses voisins ni même sa propre famille. Après avoir lu Glaise, j’ai trouvé ce roman précédant à la médiathèque. Je n’ai pas été déçu, c’est un grand écrivain !

  • Karine Straub 13 mars 2020
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    Court mais bon !
    Ce livre prend l’apparence d’un caillou rugueux mais se révèle être une pépite sombre et venimeuse. F. Bouysse nous plonge au coeur des montagnes cévenoles et nous raconte l’histoire de deux paysans bourrus : Gus et Abel. Il nous dépeint leur quotidien : rude et monotone... avec rien il réussit à créer une atmosphère pesante et angoissante. La tension monte doucement. le lecteur se trouve piégé mais conquis. L’écriture est tour à tour poétique et âpre, un équilibre qui tient sur un fil et qui donne au roman un charme fou. Très belle découverte !

  • Cathy81 28 février 2020
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    Au fin fonds des Cévènnes, vit Gus, la cinquantaine, qui trime sur cette terre aride et élève quelques vaches. Gus aime la solitude, il descend une fois par semaine au village pour se ravitailler. Ses seuls liens sociaux sont les échanges avec son voisin . Un jour, des "suceurs d’hostie", des adeptes d’une communauté religieuse viennent lui rendre visite, Gus renvoient rapidement ses visiteurs.... Cenpendant, un cri entendu, des traces de sang devant la grange de son voisin, son chien que l’on a tué vont peu à peu changer l’environnement et les certitudes de Gus... Avec une écriture puissante, Franck Bouysse entraine le lecteur dans cette vie âpre de besogneux où le mal se cache, où on connait pas vraiment ses voisins ni même sa propre famille.Un roman où le mal et la noirceur de l’âme humaine s’inscrit en filigrane de la vie quotidienne.
    Après avoir lu Glaise, j’ai trouvé ce roman précédant à la médiathèque. Je n’ai pas été déçu, c’est un grand écrivain !

  • l’oeil de sauron 14 février 2020
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    la quatrième de couverture me,plaisait énormément et j étais plus que ravie d avoir pu gagner ce livre. La réalité est assez différente. Je suis très mitigée je ne sais pas si j ai aimé ou non.

    C est un livre assez narratif et soyons honnête sans action aucune. On y découvre la vie de gus et de son voisin Abel. Leur rapport l un à l autre si étrange, comme peuvent l’être des rapports entre deux hommes de l ancienne école qui vivent seuls avec leurs bêtes, ils sont bourrus et se contentent du peu.
    Durant tout le livre, j ai attendu qu il se passe quelque chose et quand c est (enfin ) arrivé, bah c est comme s il ne s était rien passé. Tout est dans la continuité. l’écriture fait que ce qui arrive passe pour une banalité.
    Pire que tout quand j ai refermé le livre je me dis bah où est la suite ? Un livre ne peut pas s arrêter comme ça au début de l,histoire ? En fait, si.

    Ce livre, catalogue en policier, n à en fait pas de genre. J appelle ça une tranche de vie. On n a pas vraiment de début et pas de fin vraiment. Ce qui me,étonne le plus c est qu’il a reçu des prix dans la catégories polar. Je vois pas trop pourquoi !!! 🤔

  • LeoLab 23 septembre 2019
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    3,5/5... Mon ressenti est mitigé à cause du manque d’intrigue. Et quand je lis un roman, d’autant plus vendu comme un thriller rural aux critiques élogieuses, j’en attend une bien solide. Ceci mis à part, j’ai adoré la plume de l’auteur. J’ai adoré son écriture, ses figures de style, les dialogues percutants de personnages taciturnes mais non moins attachants, plus proches des bêtes que des hommes. L’ambiance campagnarde y est aussi magistralement bien décrite. En bref, intrigue très moyenne, mais une écriture parfaitement maîtrisée, et pour cette dernière, je réitérerai l’auteur.

  • meslivresetmoi33 15 août 2019
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    quelle lecture !!! Le talent de @franckbouysse n’est pas à prouver, après le prix obtenu pour Né d’aucune femme...que je n’ai pas encore lu d’ailleurs !!
    .
    Ici nous sommes dans les Cévennes, à la campagne dans la ferme de Gus. Homme solitaire et rustre, qui préfère la compagnie de ses bêtes plutôt que celle des humains. Son seul ami est Abel le paysan de la ferme d’a côté. Alors quand il se passe des choses étranges chez son voisin, Gus s’interroge !
    .
    Dans ce livre assez court nous allons revivre avec Gus des moments de son existence qui l’ont façonné, et qui ont fait qu’il en est arrivé la.
    Des parents qui le détestaient, les brimades à l’école, ses déceptions, mais aussi des moments plus doux comme ceux avec Mars son chien.
    La force de ce roman est sans aucun doute le style de l’auteur, qui fait qu’on s’attache à Gus. Ce personnage m’a touchée comme rarement dans un livre ! Et ce titre qui prend toute sa signification a la fin est juste ❤

  • mimi85600 10 juillet 2019
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    La première chose à savoir sur ce roman (et peut-être la seule lol), c’est que je ne l’ai pas du tout aimé. En toute honnêteté, a force d’entendre que c’était une pépite, voir une claque, j’ai fini par me décider à le sortir de ma pal où il dormait tranquillement depuis que je l’avais trouvé dans une boîte à livre pour le lire dans le cadre de la LC du groupe Ilestbiencelivre " Lire un Franck Bouysse " qui avait lieu la première semaine de mars.

    Me voilà donc avec ce petit poche d’à peine 235 pages en main, me faisant la réflexion que si il est aussi génial qu’on le dit, je devrais n’en faire qu’une bouchée. Eh bien non. Loin sans faut. J’ai mis 3/4 jours à en venir à bout. Non pas qu’il soit mal écrit, le style est même très soigné, mais il est d’une platitude soporifique du début à la fin. L’auteur vous raconte les journées d’un fermier, du genre taiseux, Gus, et de son voisin un peu acariâtre. Les descriptions sont superbes et très visuelles, on voit les images tandis que les lignes défilent mais il ne se passe franchement pas grand chose. Le suspense promis n’est, pour moi, pas au rendez-vous dans ce thriller rural d’un ennui mortel.

    Quant à la fin, je l’ai vu venir à des kilomètres et en fermant ce livre, j’ai eu cette désagréable impression d’avoir perdu mon temps. Je suis sincèrement navrée pour tous ceux et celles qui ont adoré ce livre, il faut croire que moi, je suis passée complètement à côté. Rendez-vous manqué avec Franck Bouysse mais peut-être renouvellerai-je l’expérience un de ces jours avec le fameux Glaise dont tout le monde parle.

  • Kirzy 30 mai 2019
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    Je sors estomaquée de cette lecture. Quelle claque !
    Dès le départ, j’ai été happée par l’observation du quotidien de Gus, un homme de terroir taiseux et solitaire qui voit sa routine chamboulée. L’auteur excelle dans la mise en place en toile de fond d’une angoisse sourde qui monte crescendo. le lecteur s’animalise, il ressent le froid, sent la neige qui craque sous ses pieds, voit tout ce que je vois Gus et comprends tout ce qu’il révèle de son passé.
    Le travail sur l’écriture est superbe, de la poésie noire à la fois sèche et dense, cela permet tout comme une scène absolument incroyable, celle où Gus regarde sa mère tant haïe agoniser au bout d’une corde.
    Un livre qui sort clairement du lot de la production française.

  • Kirzy 30 mai 2019
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    Je sors estomaquée de cette lecture. Quelle claque !
    Dès le départ, j’ai été happée par l’observation du quotidien de Gus, un homme de terroir taiseux et solitaire qui voit sa routine chamboulée. L’auteur excelle dans la mise en place en toile de fond d’une angoisse sourde qui monte crescendo. le lecteur s’animalise, il ressent le froid, sent la neige qui craque sous ses pieds, voit tout ce que je vois Gus et comprends tout ce qu’il révèle de son passé.
    Le travail sur l’écriture est superbe, de la poésie noire à la fois sèche et dense, cela permet tout comme une scène absolument incroyable, celle où Gus regarde sa mère tant haïe agoniser au bout d’une corde.
    Un livre qui sort clairement du lot de la production française.

  • Les lectures de Maryline 17 décembre 2018
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    Cela faisait un moment que je souhaitais découvrir cet auteur dont j’entends parler sur les réseaux sociaux. C’est ce roman que j’ai choisi car j’aime le titre qui m’interpelle. Et je n’ai aucun regret, bien au contraire !

    Ce polar est vraiment très bon ! C’est un genre de roman du terroir, deux "paysans", isolés de tous, qui vivent l’un à côté de l’autre, qui s’aiment, qui se détestent... Un passé très lourd les unit mais seulement l’un des deux est au courant des problèmes de famille et ne veut pas en parler. Alors l’autre décide de vivre sans connaitre le passé... Mais ce dernier va ressurgir de façon inattendue.

    J’ai beaucoup aimé l’ambiance rurale, froide et sombre de ce polar original. Le suspense est entier, on se retrouve avec Gus dont le quotidien est bouleversé par un évènement bizarre : l’abbé Pierre décède, on en parle à la radio, à la TV... Mais ça ne devrait rien changer aux habitudes de ce vieux bougre qui vit reculé de toute civilisation... Et pourtant, son voisin Abel change de comportement, justqu’à même faire peur à Gus qui ne dort plus.

    Que se passe-t’il dans cette campagne pourtant si tranquille d’habitude ? Pourquoi des visiteurs débarquent dans ce trou perdu ? Que cache Abel ?

    Un très bon polar plein de suspense et de rebondissements, une plume très agréable que j’espère lire à nouveau.

  • La Caverne du Polar 26 novembre 2018
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    Je découvre Franck Bouysse avec Grossir le ciel. Cela fait longtemps que Franck Bouysse est dans ma PAL et je suis très content d’avoir enfin lu un de ses romans. Bienvenue dans ce huis clos à ciel ouvert situé dans les Doges, un lieu-dit qui se trouve en pleine montagne Cévenole.

    Très vite on fait la connaissance de Gus, un quinquagénaire vivant seul avec son chien Mars dans sa ferme familiale isolée en pleine campagne. Son seul et unique voisin est Abel lui aussi propriétaire d’une ferme. Ce sont deux paysans rustres et solitaires qui cachent avec pudeur leurs blessures respectives. Ils vivent au rythme des saisons et mènent une vie d’une autre époque. Amis sans vraiment l’être, ils s’aident mutuellement quand cela est nécessaire. Un matin de janvier Gus prend son fusil et part chasser la grive. Mais au moment où il s’apprête à tirer, il entend des coups de feu qui proviennent du côté de chez Abel. Il décide donc d’aller voir ce qui s’est passé, mais n’est pas le bienvenue. Plus tard son chien se fait attaquer. A partir de ce jour-là plus rien ne sera jamais comme avant dans la vie de Gus. Certains secrets de familles enfouies depuis des décennies vont refaire surface pour le meilleur et/ou le pire.

    Franck Bouysse nous emmène dans ce monde paysan avec brio. Les personnages sont attachants et les dialogues sont d’une grande efficacité. Ce roman nous parle de la vie en milieu rurale et aborde les thèmes de la solitude, de l’isolement, de la précarité et de la nostalgie tout cela dans une ambiance très sombre. La plume de l’auteur est simple et poétique. Un récit empli d’une justesse sidérante.

    J’ai pris beaucoup de plaisir à lire Grossir le ciel. C’est un roman âpre, dur et sec comme la vie peut l’être des fois. Et à la fin ce magnifique titre prend vraiment tout son sens. Un très bon roman noir rural, court mais d’une grande intensité, magnifiquement écrit.

  • jeanmid 12 octobre 2018
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    Le 22 janvier 2007 décédait l’Abbé Pierre . Au même moment au milieu de nulle part , quelque part dans les Cévennes , au lieu-dit Les Doges , le destin de Gus allait irrémédiablement basculer . Pourtant le changement il n’aime pas ça Gus , un agriculteur , la cinquantaine plus habitué à la compagnie des bêtes que celle des hommes .Une seule exception : son voisin Abel avec qui il boit le coup de temps en temps et avec qui il échange de menus services . Mais dans ces journées immuables que vient , seule , perturber la météo hivernale , la surprise et le malheur sont au coin du bois ...
    Loin des thrillers speedés , loin des polars urbains , Franck Bouysse nous propose un magistral conte de la vie ordinaire , ode à la lenteur et au temps qui passe , fait de petits riens , de labeurs quotidiennes dans ces villages reculés que le progrès ne semblent pas avoir encore atteints . Un récit riche qui va de pair avec ce dénuement total et cette magnifique descente aux abysses finale.

  • Louison Lit 15 septembre 2017
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    Que je suis heureuse d’avoir découvert la plume de Franck Bouysse. Avec Grossir le ciel il signe là un roman noir « nature writting » qui nous emporte dans la région agricole des Cévennes. On y croise deux personnages principaux qui sont Gus et Abel , deux voisins de fermes, qu’une génération sépare et qui vont malgré tout nouer des liens, ici on ne peut parler d’amitié mais cela y ressemble si on peut dire parce que la solitude est si pesante que cela fait du bien de partager les rudes tâches que l’on ne peut faire seul et de temps en temps de lever le coude ensemble. J’ai aimé vivre ce moment intense de la vie de Gus, en sachant qu’il en existe encore des comme ça, des culs-terreux qui parlent peu et sortent accompagnés de leur fusil. Même si ce sont les saisons qui rythment la vie de Gus. Petit à petit on s’imprègne du silence, du vent dans les arbres, des grandes étendues froides et enneigée de l’isolement subit. Il a en lui de belles valeurs, j’ai aimé sont rapport aux animaux, son amour pour ses vaches et surtout celui qu’il porte à son chien Mars. Il y a un très beau passage au sujet d’un faon (je vous le mets en extrait) qui m’a beaucoup touchée. On découvre une personnalité extrêmement attachante avec Gus. L’annonce du décès de l’Abbé Pierre, correspond a une période trouble pour Gus et Abel, il y a des choses bizarres qui se passent et les font douter l’un de l’autre. Et puis le passé va resurgir et nous bouleverser profondément. Franck Bouysse a une très belle plume, poétique, sombre, touchante et authentique qui sait parfaitement nous emporter dans ce milieu rural, dans cette solitude que rien ne parvient à combler. Le souffle de la mort rode et reste omniprésent. J’ai passé un excellent moment avec ce polar psychologique, je ne me suis pas ennuyée une seconde, cela m’a fait renouer avec ce monde rural duquel je suis bien éloignée. Bonne lecture.

  • Nicolas Elie 7 juillet 2017
    Grossir le ciel - Franck Bouysse

    Il y a quelques semaines, j’ai lu Grossir le ciel de Franck Bouysse.

    Tu sais, c’est le livre qui te fait marcher dans les Cévennes, avec un type qui te parle pas.

    Il te parle pas parce que le type c’est un taiseux.

    Les taiseux, c’est rare.

    De plus en plus rare.

    C’est surtout rare de les croiser dans un bouquin.

    Rare de les suivre, en te disant que tu voudrais bien qu’ils te racontent un peu.

    Lui, il te raconte rien. Alors tu marches avec lui.

    Quand tu marches, t’as les pieds qui s’enfoncent dans la neige, et si tu tends un peu l’oreille, tu l’entends crisser, la neige.

    Alors tu vis un hiver avec lui.

    C’est long, l’hiver dans les Cévennes.

    Il fait froid.

    Et y a pas grand-chose pour réchauffer l’atmosphère.

    Même la télé, quand elle annonce la mort de l’abbé Pierre, elle réchauffe rien.

    Au contraire.

    Tu sens juste que Gus, il est loin du monde.

    De notre monde.

    Même pas sûr qu’il l’intéresse d’ailleurs, notre monde. Celui où on consomme, où on communique à coups de réseaux plus ou moins sociaux…

    Parce qu’il s’appelle Gus.

    Son chien, c’est Mars. C’est joli comme nom de chien.

    Il a un pote. Abel.

    Pas vraiment un pote.

    Un voisin.

    Mais comme c’est le seul qui habite pas trop loin de chez lui, il le considère sans doute comme un ami.

    Sans doute.

    D’habitude, les enquêtes, j’accroche pas. Je te l’ai dit déjà.

    Pas mon truc.

    Ce qui m’accroche, c’est ce que tu prends dans la tête quand tu lis.

    Ben là, tu prends grave.

    Toutes les deux pages, tu reçois une grande baffe à coups de mots.

    Toutes les deux pages, t’as une phrase qui te crucifie.

    Alors tu tournes les feuilles de papier, pour être sûr de ne rien rater.

    Et surtout, pour te prendre la suivante dans la gueule.

    Suis même pas sûr que ce soit judicieux de te raconter l’histoire.

    Alors je vais rien te dire.

    Va l’acheter.

    Commande-le chez ton libraire.

    Ah si.

    Un truc.

    J’ai senti l’amour de Mars, à travers ses yeux de chien.

    Et j’ai senti l’amour de Gus pour son chien.

    T’as déjà essayé de transcrire ça avec des mots écrits ?

    C’est juste pas possible.

    Franck Bouysse, lui, il y arrive.

    Et finalement, tu te rends compte toi aussi, que :

    « Le Diable, il habite pas les Enfers. C’est au Paradis qu’il habite. »

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