- Auteur : Rose Mallai
- Genre : Thriller / Drame, Drame, Famille
- Editeur : Editions du Gros Caillou
- Date de sortie : 5 juin 2025
- EAN : 9782494202276
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Résumé :
Serge n’a que quelques heures. Pour écouter la version de Lila, son histoire, ce qu’elle a vécu, ce qu’elle a subi…
Seulement quelques heures pour déceler la vérité.
Puis il lui faudra écouter l’autre version des faits, celle qui va tout bouleverser.
Après Et ensuite, le silence, Rose Mallai revient en force avec un nouveau thriller saisissant que vous ne pourrez pas lâcher.
Source : Éditions du Gros Caillou
Pour lire un extrait, c’est ici 👉 https://www.editionsdugroscaillou.fr/wp-content/uploads/2025/04/Extrait_Ne-reste-que-la-nuit_-R-Mallai.pdf






























































































































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livrisme 27 octobre 2025
Ne reste que la nuit - Rose Mallai
Bon… je vais aller à contre-courant de l’avis général.
Autant le dire tout de suite : je suis restée complètement à côté de cette lecture.
Sur le papier, l’idée avait du potentiel. Vraiment. Mais dans les faits, j’ai eu du mal à entrer dedans et encore plus à y rester.
Les personnages ? Ils sont quatre, oui… Mais j’ai eu l’impression de lire des clichés ambulants. Des archétypes un peu trop forcés, sans vraie nuance, qui m’ont empêchée de m’attacher ou même de m’investir émotionnellement.
Quant à l’intrigue, elle aurait pu me tenir en haleine… Si elle n’avait pas été aussi prévisible. À la moitié du roman, j’avais deviné le twist, ce qui a un peu gâché la suite et surtout la fin.
Je comprends que ce roman ait trouvé son public (vraiment, tant mieux), mais perso, je suis passée complètement à côté.
Cindymartin.13 26 septembre 2025
Ne reste que la nuit - Rose Mallai
🌌Bonjour, Ne reste que la nuit de Rose Mallai. ⭐️⭐️⭐️⭐️,5.
Serge n’a que quelques heures. Pour écouter la version de Lila, son histoire, ce qu’elle a vécu, ce qu’elle a subi… Seulement quelques heures pour déceler la vérité. Puis il lui faudra écouter l’autre version des faits, celle qui va tout bouleverser.
Voici le deuxième roman de l’autrice :
un thriller psychologique sombre et saisissant.
Serge est un policier marqué psychologiquement, et l’affaire qui lui est confiée le replonge dans ses souvenirs douloureux.
Deux versions : celle de Lila et celle d’Antoine. Que s’est-il passé ce soir-là ? Nous allons être plongés dans l’enfance de Lila jusqu’à cette nuit fatidique afin d’en cerner les événements.
L’autrice a remarquablement écrit son roman pour semer le doute chez le lecteur.
Nous savons que la vérité sera volontairement occultée pour maintenir le suspense, et cela fonctionne parfaitement.
Une deuxième version qui glace le sang. Des révélations percutantes, mais comment distinguer le vrai du faux ? Qui est véritablement coupable ?
L’autrice a divinement travaillé la psychologie de ses personnages, offrant un univers extrêmement sombre et troublant.
Une plume percutante, qui nous happe par la noirceur de l’histoire. Un interrogatoire malaisant, une tournure des faits anxiogène : l’autrice frappe fort.
Serge est déboussolé et il y a de quoi, sans parler de son histoire personnelle qui refait surface et qui apporte une profondeur supplémentaire au roman.
Tout s’éclaire, tout s’emboîte, pour une fin honorable, à la hauteur du récit.
Connaissez-vous cette autrice ?
Un roman noir qui en séduira plus d’un...
Aude Bouquine 23 juillet 2025
Ne reste que la nuit - Rose Mallai
Je suis toujours encline à découvrir de nouvelles plumes, et, devant l’engouement général, il était presque logique que je me penche sur « Ne reste que la nuit », le second roman de Rose Mallai. Nous sommes ici dans un thriller psychologique construit sous la forme d’un huis clos, et presque en temps réel.
Serge, inspecteur de police en proie à de nombreuses angoisses névrotiques, est appelé pour interroger Lila, une jeune femme placée en garde à vue. Âgée de 23 ans, elle se trouve en ces lieux pour un événement tragique qui s’est déroulé la veille, à son domicile. Le roman s’articule autour de cet interrogatoire qui s’avère une excavation douloureuse d’événements et de secrets liés à une existence difficile.
Une grande tension dramatique s’installe dès les premières pages. D’une part à cause de cette jeune femme frêle et fantomatique qui a l’air de sortir de moments éprouvants. D’autre part en la personne de Serge, dont les névroses transpirent. Implacablement, « Ne reste que la nuit » plonge dans les méandres de l’âme humaine. Ce que le lecteur croit y déceler n‘a rien d’une promenade agréable. Au contraire, des mots terribles vont être prononcés.
Lila raconte son enfance marquée par la disparition tragique de sa mère, ses relations houleuses avec son père violent et autoritaire, son lien fusionnel avec son frère Antoine. Antoine qui, attend dans la pièce voisine pour y être lui aussi interrogé.
La noirceur se déploie au rythme des confidences. L’atmosphère devient lourde et pesante. Le lecteur est ferré. Durant cet interrogatoire, la vérité arrive en pièces détachées. Le malaise du début s’amplifie considérablement, autant que les doutes de Serge. Cette fille cache quelque chose, elle semble lui livrer une version fomentée des faits.
Dans l’autre salle d’interrogatoire, Antoine s’engage dans un contre-récit. Sa version à lui est différente. Plus le temps passe, plus elle s’avère opposée. Il faut dire que ce petit frère est fragile, profondément marqué par son enfance. Il entretient avec sa sœur une dépendance affective totale. Leur relation est fusionnelle depuis qu’il est venu au monde. C’est un peu comme si, Lila était sa mère. Le témoignage d’Antoine laisse supposer qu’il « Ne reste que la nuit »… Le lien qu’il entretient avec sa sœur est peut-être plus trouble qu’il y paraît.
Dès lors, Serge perd les pédales et son sang froid. Face à deux vérités incompatibles, il ne sait plus qui croire. D’autant que son histoire personnelle est compliquée, et que certains traumatismes vécus ne sont pas réglés. Dans cette affaire, qui manipule qui et pourquoi ?
« Ne reste que la nuit » s’appuie sur une mécanique bien rodée, où la vérité est mouvante, subjective et souvent déformée. La plume de Rose Mallai est précise, efficace et bien rythmée, elle sait maintenir une tension permanente. En deux cent douze pages, il ne faut pas perdre de temps et son plan est bien huilé. On sent une volonté d’aller droit en but, tout en travaillant ses personnages, ses révélations et l’ambiance très noire primordiale à ce type de roman. L’air est saturé de mauvaises ondes, de silences pesants, de mots piégés et de douleurs tranchantes chez les trois protagonistes.
Mais… lorsque l’on est un gros lecteur de thrillers, polars ou romans noirs, comme cela a été mon cas, il est parfois difficile de nous surprendre. À un tiers du roman, je savais où l’autrice allait m’emmener et je connaissais la finalité de « Ne reste que la nuit ». J’ai déjà vu ce schéma narratif de nombreuses fois.
Ce n’est en aucun cas la faute de l’autrice, qui, je trouve, a mené son intrigue de main de maître. On sent qu’elle est aux commandes, et l’on perçoit ses intentions. Elle ne perd jamais son objectif de vue, n’en fait jamais trop et n’utilise pas une surenchère de violence pour crédibiliser son propos. Il m’a semblé que le chaos émotionnel qu’elle mettait en place était réussi et j’ai senti une vraie maitrise dans les différents tableaux qui laissent entrevoir les failles de ses personnages.
Je reconnais qu’il se dégage une vraie force de ce texte et je ne doute pas qu’il saura ravir de nombreux lecteurs. Connaissant les tenants et les aboutissants, j’ai pu me concentrer sur la manière dont elle s’y prenait pour construire son roman. Cela mérite des félicitations.
De plus, il faut bien dire que « Ne reste que la nuit » touche à l’enfance, et ce sujet, en particulier, provoque chez moi des secousses émotionnelles dont je peine à me défaire. Ce qui me rend toujours vigilante sur la manière dont elle est traitée. Rose Mallai s’attaque à des thématiques difficiles autour de la sphère familiale, telles que le deuil, la dépendance affective, l’agression sexuelle, mais elle le fait avec justesse. (ce qui est primordial pour moi.)
En finissant « Ne reste que la nuit », même si l’intrigue était prévisible pour moi, je dois admettre que Rose Mallai sait y faire et qu’elle est une autrice à suivre de près.
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