Bonne nouvelle, le mois de septembre sera celui de Claude Chabrol à Lyon.
Jusqu’au 5 octobre, le célèbre Institut Lumière va proposer une rétrospective partielle.
On pourra voir des films comme Le Beau Serge, Landru, Que la bête meure, Les Noces rouges ou La Cérémonie. Plusieurs séances seront présentées par des spécialistes.
Voici la présentation :
"Un cinéaste ne mérite ce nom que du moment où il sait ce qu’il fait et ce qu’il veut” déclare Chabrol qui sait de quoi il parle. L’auteur des Cousins, des Bonnes femmes ou du Boucher est une leçon de cinéma à lui tout seul : espionnage sixties, chronique campagnarde, adaptation littéraire, pastiche cinéphilique, documentaire historique, entomologie de mœurs, folies bourgeoises, film noir, métaphysique sentimentale, film policier. Tous les genres jalonnent une filmographie inouïe, parsemée de classiques autant que de films méconnus. Franc-tireur d’une Nouvelle Vague dont il lança la première salve à la fin des années cinquante, il n’aime rien moins que s’échapper des codes, fuir les étiquettes. Chantre d’un “je m’en foutisme” qu’il agite pour mieux masquer un travail acharné, il manie dans de savoureuses interviews la franchise, la drôlerie et les bonnes histoires sur Alfred Hitchcock. Dans ses films, le plaisir est une angoisse, l’angoisse est un plaisir. La truculence le dispute à l’intelligence, l’humour à l’érudition. Chabrol a retenu la leçon des maîtres qu’il vénérait au temps des Cahiers du Cinéma. Résultat : un film par an, quoi qu’il arrive. Car ce cinéphile insatiable sait la valeur des adorations éphémères. Cinéaste adulé remonté de l’enfer, auteur populaire qui dévore les mêmes polars que son public, Patricia Highsmith et Georges Simenon (“Il ne me reste que trois Simenon à lire, disait-il. Dès que c’est fait, je recommence”), il aime les fausses pistes, le paradoxe et les choux à la crème.
Une rétrospective partielle et passionnante dédiée au spécialiste de l’irrévérence et du contre-pied, à l’occasion de la ressortie en salle par Tamasa de titres dont certains étaient devenus invisibles ces dernières années."




















































































































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