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Au risque d’en finir - André Perret

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Résumé :

Une DRH adjointe et un flic qui n’aime pas qu’on l’appelle par son prénom… il n’en faut pas plus pour naviguer dans une atmosphère brumeuse d’une entreprise où les cadres de direction tombent comme des mouches.
Un meurtre, puis deux, puis… ce n’est pas une comptabilité morbide mais un épisode cataclysmique que traverse ce groupe industriel français.
Lorsque la vie quotidienne d’une entreprise percute des secrets de famille, ce n’est pas le droit du travail qui va servir de guide, mais bien l’instinct de survie. Ni la RH ni l’inspecteur n’y sont préparés, c’est peut être aussi pour ça qu’ils se sentent attirés l’un vers l’autre. Mais l’abondance de sang et de déviances sordides seront autant d’obstacles à surmonter. En seront-ils réellement capables ?
Si c’est le cas, il ne sera pas interdit de penser que ce couple insolite ne devienne un jour des personnages qui ne font que débuter, ici, leur carrière de série noire.

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  • Tiffany ST 20 mars 2024
    Au risque d’en finir - André Perret

    Moindrement convaincue de l’emménagement familial dans le manoir de Bellevillette, Chloé a une mauvaise intuition qui va se confirmer au fur et à mesure. En plus de cette intuition, ses parents, surtout son père, Antoine, la chargent de la responsabilité de son petit-frère Joanie comme si elle était sa mère.

    En dépit des charges négatives que ressens Chloé à travers son nouveau lieu de résidence, l’amour pour son Joanie ne faillit pas au point qu’elle est prête à tout pour le protéger, bien qu’elle le trouve parfois COLLANT. Tous deux vont aussi trouver refuge et confidence envers Cassandre, gouvernante du manoir. Ne devraient-ils pas se méfier de cette gentillesse soudaine à leur égard ? On ne peut que les comprendre de foncer tête baissée en raison de la froideur parentale mais exclusivement maternelle à laquelle ils doivent faire face. Ils en sont tétanisés. Tous deux le vivent comme un abandon, plus particulièrement Chloé qui n’en peut plus de cette situation sans fin.

    Rapidement, Charlotte Griego enferme Chloé et ceux qui l’entoure dans une spirale infernale axée entre le paranormal et le réel tel un "paradoxe" (référence au titre du roman). Les expériences vont s’enchaîner, les peurs et les blessures avec. Personne ne va la croire, la considérant comme une folle proche de l’internement dans un hôpital psychiatrique. Friand d’histoires effrayantes, Joanie sera souvent de la partie, accroissant les peurs de Chloé face à cette responsabilité supplémentaire. le danger rôde et ils décident de l’affronter ensemble. Réussiront-ils à rester sains et saufs et à se protéger mutuellement ?

    Face à la multiplications des événements hors du commun que vit Chloé, on peut se demander si parfois ils ne sont pas une mise en scène orchestrée par quelqu’un de proche ou un étranger réclamant de l’attention, peut-être demander de l’aide ? Une chose est sûre, Chloé et son entourage sont les pions d’un échiquier humain où leur sort est décidé étape par étape.

    Une question majeure subsiste : est-ce qu’un malheur éternel est en vue ? Vont-ils enfin couler des jours heureux loin du mal qu’est la dépression qui ronge cette famille depuis plusieurs années ?

    Un très grand merci à Charlotte Griego pour son envoi presse. Mais aussi bravo pour ce premier roman très prometteur !

  • Tiffany ST 20 mars 2024
    Au risque d’en finir - André Perret

    Chez Logitex, la Direction des Ressources Humaines n’a qu’à bien se tenir. Pourquoi ? Mais tout simplement parce que les têtes tombent les unes après les autres, ce qui ne rassure pas du tout leurs salariés y compris les autres membres de la DRH. Qui sera le prochain à tomber ?

    "Au risque d’en finir..." est un polar plutôt "chill" où les manipulations, les menaces, la peur de mourir, la vengeance, les secrets de famille et les magouilles sont de rigueur. La première tête à tomber est celle de Bernard de Roule le directeur des ressources humaines. Gaëlle Sabrini l’adjointe de Roule et Elton Meier, l’inspecteur, en raison de cette enquête, vont régulièrement se rencontrer pendant et en dehors de celle-ci. Leur relation va même être de plus en plus dangereuse et être le début d’une relation amoureuse.

    D’ailleurs, pensiez-vous faire face à une société banale victime d’un criminel sadique ? Vous vous trompez ! Tout est une question de secrets que beaucoup sont prêts à faire taire afin qu’ils ne soient pas dévoilés quitte à ce que des têtes tombent. Grosso modo, le sang va couler volontairement ou non. Il suffit qu’une personne soit très en colère pour que la vengeance s’opère à travers des dangers à tous les coins de rue jusqu’à chez soi que les dangers soient directs ou collatéraux. Face à la série de meurtres dont Logitex est victime, André Perret, grâce à ses recherches, apporte également dans son roman le quotidien des salariés d’une entreprise à travers certains de leurs droits qu’ils soient syndicaux ou non ainsi que la gestion de la DRH qui n’est pas parfaite et plutôt mouvementée.

    L’insertion d’éléments de droit du travail permet au roman d’être à la fois sérieux et d’être au plus près de la réalité.
    D’autre part, André Perret sait captiver l’attention d’entrée l’attention du lecteur par le meurtre suspect de Bernard de Roule dès la première page, sauf que cette attention s’amenuise à chaque nouveau chapitre. Il faut attendre quelques lignes et un dialogue pour savoir à quel personnage j’ai eu affaire et ne plus être perdue, mais ce ne m’a pas empêchée de passer un bon moment de lecture avec ses nombreuses touches de mystères, de rebondissements et de révélations.
    Et pour terminer, l’auteur détend le lecteur par certains de ses titres de chapitres "Je, Je suis libertine..." que j’ai chanté dans ma tête… mais également son jeu avec ses propres personnages qu’il mène à la baguette malgré les requêtes de ces derniers, en jouant avec leurs nerfs.

    Un grand merci aux éditions Dolce qui m’ont envoyé le livre et à André Perret pour la dédicace !

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