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4 raisons de voir la série « La Cité invisible », sur Netflix

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Propulsée par le talentueux réalisateur de « Rio », la série « La Cité invisible » s’avère assez efficace et intrigante. Sans rien révolutionner, elle mêle habilement enquête policière, chronique sociale et fantastique.

Diffusée par Netflix, la série brésilienne suit l’enquête insolite d’Éric, policier de Rio de Janeiro, après la mort mystérieuse de son épouse Gabriela. En partie inexpliqué, le décès de la jeune femme se produit aux abords de la forêt amazonienne en marge d’une fête de village, au moment où un feu de forêt vient de se déclarer. Très vite, l’investigation d’Éric le mène dans des hypothèses aux frontières du réel. Une trajectoire qui entremêle le conte et le crime politique, avec en perspective des promoteurs immobiliers corrompus et un monde invisible peuplé de créatures fantastiques…

Pourquoi ça vaut le coup d’œil

Une fois n’est pas coutume, voilà une série brésilienne plutôt inspirée qui réussit à gagner nos latitudes, ce qui n’est pas pour déplaire. Bien que choisissant délibérément de recourir à un manichéisme de bon aloi et d’utiliser des personnages archétypaux (le flic tourmenté mais valeureux, son acolyte circonspecte, des antagonistes redoutables…), « La Cité invisible » remplit son contrat de divertissement plutôt haut de gamme, savant mélange de codes balisés et de singularités. Sans chercher à tout prix l’originalité, la série bénéficie d’une atmosphère et d’une réalisation soignées, redoublées par l’intensité et la plasticité d’un casting protéiforme. Seule ombre au tableau : une certaine apathie par instant, une fois l’intrigue bien installée. Pas suffisant cependant pour s’en priver.

Parce que Carlos Saldanha

Son nom ne vous dit peut-être rien ou c’est que vous ne l’attendiez pas sur ce type de créneau : le cinéaste et producteur avait en effet jusqu’ici surtout œuvré pour des films d’animation. Saldanha a ainsi mis en scène les trois premiers volets de « L’Âge de glace », les deux opus de « Rio » ou encore « Ferdinand ». Autant de films d’animation ayant rencontré un succès tant critique que commercial. Reste que le réalisateur, assez ingénieux, dispose d’un réel sens du rythme, du collage, et le prouve de nouveau, sans perdre en éloquence cette fois dans le cadre d’un film en images réelles. On retrouve d’ailleurs complètement l’identité qui préside à toutes ses créations, avec notamment une attention portée à la défense de l’environnement, aux injustices sociales, et une propension à dénoncer la corruption – de moins en moins latente il est vrai ces dernières années dans le Brésil de Bolsonaro. À noter toutefois que Saldanha, tout en restant in fine aux manettes, délègue néanmoins la réalisation à Luis Carone et Julia Pacheco Jordao.

Entre enquête policière et mythologies brésiliennes

Série policière au croisement des genres, « La Cité invisible » convoque le surnaturel pour donner de la consistance et de la crédibilité à l’intrigue, afin de la sorte mettre en résonnance ses enjeux émaillés de crimes écologiques. Le recours au fantastique (un dauphin rose, des transformations…) agit en cela comme une puissance de métamorphose, rend paradoxalement plus tangible l’affrontement opposant un promoteur immobilier véreux et les membres d’une petite communauté, désireux de sauvegarder leur habitat et échapper à l’expulsion. Du reste, la dimension fantastique de la série explore des mythes populaires du Brésil, à l’image de la Cuca, sorte de croque-mitaine traquant les enfants trop opiniâtres.

Une série imaginée par un célèbre auteur brésilien, Raphael Draccon

On doit la trame du scénario de « La Cité invisible » à l’auteur de fantasy Raphael Draccon, très connu au Brésil. Le romancier, à ses heures scénariste, apporte entre autre un véritable savoir-faire sur le plan de l’économie de moyens. En effet, sauf si nécessité, la série évite scrupuleusement de recouvrir ses scènes et actions sous un verni d’effets spéciaux pour privilégier au contraire des ressorts plus psychologiques et littéraires. Une qualité d’écriture bienvenue.

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