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La dent du serpent - Craig Johnson

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  • Sharon 13 avril 2019
    La dent du serpent - Craig Johnson

    Quand je chronique un livre de Craig Johnson, je fais toujours le même constat, valable pour d’autres de mes auteurs fétiches : si vous êtes déjà fan, vous aurez lu le livre, ou vous vous apprêterez à le lire au moment où j’écris cette chronique. Si vous ne connaissez pas encore cet auteur, je vous conseille plutôt de passer votre chemin et de lire Little Bird, le premier ouvrage qui met en scène le shérif Walt Longmire. Il n’est pas sans me rappeler Dave Robichaux, le héros de James Lee Burke (chronique de Créole Belle à venir), même si le Wyoming n’a pas les mêmes enjeux économiques que la Louisiane. Encore que….
    Les siens sont inquiets pour Walt, qui a subi une rude épreuve dans Tous les démons sont ici et ne leur semble pas encore complètement remis. Vic, son adjointe, est elle carrément furax, et les reproches qu’elle lui adresse, qui ont plus à voir avec les sentiments qu’elle éprouve pour lui qu’avec leur profession, sont percutants. Le chien, lui, reste strictement neutre dans cette affaire – du moins, il essaie.
    Le début du roman paraît presque ordinaire : un homme s’inquiète pour sa grand-mère qui voit un ange. Celui-ci lui rend de menus services contre de la nourriture et une certaine forme d’hébergement. Pas de quoi fouetter un chat, ou presque. Le gamin est d’ailleurs relativement sympathique, et totalement déconnecté de la réalité du XXIe siècle. Très vite, Walt se heurte à une contradiction : si sa mère a signalé sa disparition (mère qui elle-même n’avait pas donné signe de vie depuis plus de quinze ans), la communauté à laquelle il disait appartenir prétend ne connaître ni l’adolescent, ni sa mère. Ce n’est que le commencement d’une enquête tortueuse pour Walt et les siens.
    Walt croyait sans doute avoir vu beaucoup d’hommes, de femmes, d’enfants, maltraités, victimes d’abus, de la crise, il croyait en avoir vu, des laissez-pour-compte de la société, ceux pour qui le rêve américain n’était qu’un mot. Il découvre des hommes, des femmes, et des enfants qui sont les victimes d’une certaine interprétation du rêve américain, et des principes de la constitution américaine. J’ai pensé au livre La disparition de Maura de Tess Gerritsen, qui exploite le même thème et le développe différemment. L’Amérique est vaste, l’Amérique comporte des richesses en son sol : s’enrichir en les extrayant n’est pas si compliqué, il suffit d’une manœuvre bon marché et peu instruite, d’un peu de camouflage. Dans l’Amérique hyper connectée du XXIe siècle, il est encore possible d’échapper à toutes les surveillances. Il n’est pas que les enfants dont la grande dépression avait jeté les parents sur les routes qui souffraient d’un manque d’instruction. L’instruction à domicile se développe, prétexte à une déscolarisation précoce et à une instrumentalisation des enfants.
    Il est des moments drôles, tendres dans ce livre – ne ratez pas les différentes séances de Mon amie Flicka, projeté en exclusivité dans le bureau du shérif pour son meilleur locataire. Il est également des morceaux de bravoure – le chapitre 12. Il est aussi des interrogations sur le passé de l’Amérique, sur ses hommes qui l’ont servi et qui ne s’en sont pas remis.
    La dent du serpent – un roman noir, un roman policier, et une réflexion sur l’Amérique contemporaine.

  • jeanmid 11 mars 2019
    La dent du serpent - Craig Johnson

    Bienvenue dans les grands espaces , cette région où les ranchs se déploient à perte de vue sur ces des milliers d’hectares . Bienvenue au Far West dans cet état montagneux du Wyoming. C’est dans l’un des comtés de cet État que le shérif Walt Longmire tente de faire régner l’ordre épaulé dans cette tâche par ses fidèles adjoints , notamment son adjointe au sang chaud Vic Morelli et son ami indien Henry Standing Bear.
    Le calme de la communauté va rapidement être troublé par l’arrivée d’un jeune homme insaisissable , Cord, venant de nulle part et complètement hypnotisé par un film sur cassette VHS. le shérif va vite s’apercevoir qu’il s’est enfuit d’une communauté religieuse tendance sectaire qui vit en totale autarcie aux confins de sa région et dont la grande famille vénère un certain Roy Lynear , véritable gourou qui fait garder son territoire comme un véritable camp retranché par ses nombreux fils armés jusqu’aux dents .
    Il se trouve justement qu’une certaine Sarah Tisdale appartenant également à cette secte religieuse a disparu récemment.
    Cela va sonner le début de l’enquête pour le shérif Longmire et son équipe qui vont aller de surprises en surprises et pour lesquels la recherche de la vérité va vite être synonyme de témérité et d’intrépidité.
    Craig Johnson nous dépeint dans ce roman de savoureux personnages qui ont un sacré tempérament mais qui ne manquent pas d’humour . Il en faut certainement pour ne pas se sentir écrasé par ces grands espaces .
    Un parfait décor pour un récit original qui nous intrigue puis nous emporte de surprises en rebondissements, et où le rythme s’accroît crescendo avec le nombre d’événements. Un bon roman policier qui sent bon la poussière, la sueur et l’odeur des vrais cow boy.

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