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Tous les péchés sont capitaux - Daria Desombre

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Résumé :

Depuis l’assassinat de son père, avocat renommé, Macha Karavaï, une jeune étudiante en droit de vingt-deux ans, nourrit une véritable obsession pour les tueurs en série. Pistonnée pour un stage à la Petrovka, l’état-major de la police de Moscou, elle est prise en grippe par Andreï Yakovlev, l’enquêteur en chef, qui décide de la mettre à l’écart en lui confiant d’anciennes affaires d’homicides qui lui semblent sans intérêt.
Mais quand Macha se rend compte que des cadavres ont été découverts à la cathédrale St Basile, à la Tour Koutafia et repêchés devant les remparts du Kremlin, elle identifie un lien entre l’emplacement de ces crimes et le plan de la ville médiévale de Moscou, construite par les architectes au Moyen Âge selon le modèle de la Jérusalem céleste. Contrairement aux catholiques pour qui il existe sept péchés capitaux, les orthodoxes, eux, estiment que tous les péchés sont capitaux. Les corps des victimes n’ont pas été abandonnés mais plutôt mis en scène par le tueur pour représenter divers péchés. Macha parvient enfin à attirer l’attention d’Andreï et ils se lancent alors sur les traces de ce tueur en série on ne peut moins ordinaire…

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Vos #AvisPolar

  • Benoît Ver-Elst 23 mars 2022
    Tous les péchés sont capitaux - Daria Desombre

    Nous sommes rapidement plongés dans des meurtres rituels religieux d’une autre époque où la Russie avait Vlad l’Empâleur comme Dieu et maître. Une jeune stagiaire passionnée par les tueurs en série, et rapidement immergée dans ce monde de fou. La police et son supérieur n’arrivent pas à protéger ses amis. Elle-même est menacée. Un bon roman qui se lie facilement et qui arrive à vous tenir en haleine.

  • Elodie Mariatte 16 novembre 2020
    Tous les péchés sont capitaux - Daria Desombre

    Ce roman est un grand dépaysement ! A l’heure de la littérature noire Scandinave et des grands noms du thriller Français et Américain, il est assez rare aujourd’hui de pouvoir lire un roman policier écrit par un auteur Russe, et se passant à Moscou. C’est donc une bouffée d’air frais, un véritable plaisir de découvrir un pays encore peu représenté dans les romans policiers.

    Il est assez déroutant et déstabilisant de jongler avec des noms et prénoms russes, ce qui peut ralentir un peu la lecture.

    Dans ce livre, nous entrons dans une autre culture, nous apprenons énormément de choses sur l’art, l’histoire, la civilisation et la religion de l’empire Russe depuis le Moyen-Age.

    L’histoire est intéressante, l’écriture est pointue et fluide, le duo de choc formé par l’enquêteur et une jeune étudiante fascinée par les tueurs en série fonctionne, on ne s’ennuie pas. Pour un premier roman, c’est une belle réussite.

    Toutefois, petite déception. Tout d’abord, la profusion de références quasi-encyclopédiques finit par lasser, il faut vraiment rester concentré à certains moments de l’intrigue pour bien comprendre l’histoire et le contexte. Ce petit côté universitaire et scolaire transpire de toutes les pages, et rend la lecture assez ardue.

    Ensuite, grande fan du monument SEVEN basé sur les péchés capitaux, je m’attendais à retrouver quelques échos ou similitudes mais ce n’est malheureusement pas le cas.

  • Tempsdelecture 2 septembre 2020
    Tous les péchés sont capitaux - Daria Desombre

    Nous voilà ainsi au coeur de Moscou, partagés entre le récit de Macha, jeune étudiante qui vit avec sa mère, médecin, et son beau-père psychiatre, et qui a la chance de jouir d’une vie aisée et le récit d’Andreï, qui semble à l’opposé vivre dans un ascétisme certain. Evidemment, c’est une jolie jeune femme, intelligente, bien entourée, qui ne manque de rien, hormis l’absence paternelle qui se fait douloureusement ressentir. Là aussi, on ne va pas se mentir, rien de bien nouveau sous le soleil, ce n’est assurément pas de ce côté-là que le roman va se distinguer. En revanche, j’ai davantage apprécié que Daria Desombre ait choisi de planté son décor dans la métropole russe, laquelle, même si elle prend peu à peu des allures inquiétantes sous sa plume, apporte un peu de sel au thriller. Macha est accompagnée de son amie d’enfance Katia. Innokenti, l’autre ami de longue date de Macha, antiquaire de profession au tempérament plutôt formaliste, l’amoureux transi, soutient notre jeune enquêtrice tout le long de ses investigations. Nik-Nik, diminutif de Nikolaï, le procureur, intervient lui aussi comme soutien indéfectible de la jeune femme. Enfin, Andreï, le flic russe mal dégrossi, acrimonieux, célibataire qui n’a pour seule compagnie que son chien Marylin, qui est un mâle on s’en serait bien douté, n’a pas vraiment d’autres activités que le travail pour lequel il est payé, et qui par ailleurs le passionne. C’est un personnage aux antipodes d’Innokenti. Celui qui commence par mener la vie dure à Macha.

    Nous sommes face à des personnages un peu caricaturaux, j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, cela m’a pris plusieurs dizaines de pages, car je n’ai pas trouvé Macha, ni AndreÏ franchement captivants. L’intrigue, même si elle paraît un peu convenue au départ, gagne en efficacité et en suspens au fur et à mesure de la lecture. Je ne vous ferai pas des révélations fracassantes, en tout cas pas davantage que ne le fait l’auteure, si je vous dévoile qu’il s’agit de crimes sous-entendus par un mysticisme caractérisé. Mais rappelons-nous que nous sommes en Russie, dont la religion principale est le christianisme orthodoxe. Dévoiler le texte masqué

    Mais, à mes yeux, Daria Desombre ne fait pas tant la part belle à Macha, dans son roman, qu’à la capitale russe. Moscou la belle, l’intrigante, la slave. Moscou, la ville sainte, la mythique, la Jérusalem Céleste, « le royaume des saints dans les cieux ». Moscou la troisième Rome. Plus qu’une ville simplement sale et confuse, tumultueuse, elle se révèle être au contraire à la fois complexe et parfaitement conçue. Moscou, nouveau centre spirituel au moyen-âge, portant l’étendard de l’orthodoxie après que Constantinople ne devienne Istanbul et surtout la capitale de l’Empire Ottoman. Plus encore, l’auteure donne à sa ville une symbolique bien plus forte, quasi-irréelle : la vieille ville de Moscou forme un cercle symbolisant les cieux soit la ville sainte la « Jérusalem céleste », concept chrétien qui représente la ville sainte, l’image de Dieu, avec en son centre la place rouge et la cathédrale Saint-Basile. Chacun des monuments moscovites ayant un équivalent : le lobnoïe mestoe représente le Golgotha, la Moskova, le fleuve sacré du Jourdain. Tout cela évidemment a un rapport avec Tous les péchés sont capitaux, le titre qui, on le comprend après coup, se réfère aux péchés capitaux de l’église orthodoxe, ce que l’auteure nomme la littérature gréco-slave, qui différent des sept péchés capitaux catholiques. En dire plus serait vous gâcher le plaisir de la découverte des meilleurs passages de ce roman.

    Nos deux enquêteurs, Macha et Andreï débutent leur investigation chacun de leur côté, leur relation plutôt conflictuelle naît du décalage entre ce capitaine de police à première vue irascible et bougon et cette stagiaire qui sort à peine de ses études : concrètement, en ce qui me concerne, la première partie du roman peine à démarrer. C’est à partir du moment où Daria Desombre nous plonge progressivement dans l’historique de la ville et au fur et à mesure que le lien entre les meurtres se dessine, que le suspens commence à apparaître et donne une profondeur au roman. Outre cette vision spirituelle de Moscou passé et actuel, Daria Desombre évoque également la ville sous un plan bien plus matériel et réaliste : face à Macha qui vit aisément, on retrouve Andreï d’origine bien plus modeste ou ceux qui se sont noyés dans le marasme d’une réalité plus sordide, de l’abandon, de la maltraitance, de l’alcoolisme, de la pédophilie, dont ils peinent à se sortir. La ville de l’argent, de la lumière, semble faire peu illusion face à cette noirceur à peine voilée que les meurtres ne manquent pas de mettre en lumière. Les femmes, encore une fois, paient un lourd tribu au sein de cette société moscovite, qui semble paradoxalement ne pas manquer de modernité : même pour Macha, le personnage féminin qui s’en sort le mieux dans ce roman, il n’est pas évident pour elle de réussir à dépasser les préjugés d’Andreï et de faire reconnaître ses compétences. La plupart des autres personnages féminins, qui ne tiennent qu’une place secondaire, se trouvent dans des situations impossibles : l’une entretient une liaison adultère et se fait abandonner, enceinte, par son amant, l’autre est battue par son mari. Sans oublier que le roman démarre par l’apparition d’une femme sans-abri.

    Malgré la note moyenne que j’ai attribuée à ce roman, et à défaut d’avoir été totalement prise au dépourvu par la conclusion de l’enquête, je vous encourage à le lire, ne serait-ce que pour les questions religieuses et historiques, spécifiques à la religion orthodoxe. L’auteure a également d’autres titres à son actif, qui ne semblent pas encore être traduits en français et que j’ai laborieusement trouvés sur des sites russophones. Ce roman-là ayant mis cinq années pour être publié en France, je ne suis pas sûre que l’on ait la possibilité de lire la suite de la série dans l’immédiat. Ce qui est fort dommage puisque après une petite traduction Google, son roman Портрет мертвой натурщицы (portrait d’un mannequin mort), qui mêle à la fois un bout de France ainsi que le peintre Ingrès à une enquête encore une fois très moscovite et très axée autour de la femme me semble tout à fait attrayante. Affaire à suivre.

  • Sylvie Geoffrion 27 août 2020
    Tous les péchés sont capitaux - Daria Desombre

    Moscou aujourd’hui. Intéressante incursion dans ce monde moderne où l’on s’aperçoit que malgré tout ce qu’a vécu la Russie, les clivages et la distanciation sociale est encore très présente. L’impérialisme, le communisme, le capitalisme, ça laisse des traces... Et puis, qu’un récit policier se passe à notre époque ça nous change des policiers sous les tsars ou sous le petit père des peuples ou autres dictateurs. Qu’une étudiante en droit se passionne pour les tueurs en série et que tout en faisant un stage à la criminelle revisite certains meurtres, c’est plus qu’avantageux pour le lecteur. Un peu de mystique, un peu d’histoire médiévale et l’on s’aperçoit qu’également en Russie l’histoire perd des plumes, que là aussi les gens ont plus d’intérêt pour le "selfie"que pour la culture, que les dogmes religieux peuvent revenir en force...Des personnages intéressants, un récit policier dans les règles, qui au passage, nous brosse un portrait bien fait de ces "nouveaux russes". Un bon premier roman pour cette autrice russe que je découvre.

  • Lisez.du.polar 19 avril 2019
    Tous les péchés sont capitaux - Daria Desombre

    Sortez les chapkas et embarquez pour la Russie 🇷🇺 !

    Pour son premier roman, Daria Desombre nous entraîne à Moscou, plus précisément dans son centre historique, construit au Moyen Age selon le modèle de la Jérusalem Céleste. C’est ici qu’un tueur a choisi d’aider quelques victimes à expier leurs péchés, en s’inspirant des 20 Tourments de l’orthodoxie russe et de la torture médiévale.

    Le roman s’inscrit dans un genre que j’affectionne particulièrement : le polar historique et Daria Desombre trouve ainsi une place de choix aux côtés de René Manzor et Fabrice Papillon (mes chouchous 💖) sur mes étagères.

    Un polar atypique toutefois dans sa narration : le récit est à l’image de la ville et de son héroïne.
    Sobre, élégant, cérébral.
    Pas de courses poursuites sirènes hurlantes, pas d’autopsies sanglantes ou de scènes de crimes violentes (les victimes sont finalement très peu décrites). Mais l’analyse rigoureuse et méthodique des faits, et leurs liens avec les principes de la religion orthodoxe, le tout bâti sur une documentation riche.

    Un premier roman prometteur et qui, pour les amateurs du genre, attise la curiosité.

  • Sangpages 16 avril 2019
    Tous les péchés sont capitaux - Daria Desombre

    Toujours intéressant de se plonger dans les écrits d’un auteur étranger, d’une autre culture. Qui plus est quand il s’agit d’une de ces contrées que nous connaissons moins. De ces pays qui s’ouvrent pour nous offrir des récits différents. Moi ? J’adore et toi ?
    Macha vit avec sa mère et son beau-père. Elle rejoint la Petrovka (l’équivalent du 36, quai des Orfèvres à Moscou) après avoir rédigé son mémoire sur les tueurs en série auxquels elle voue une vraie obsession depuis le meurtre de son père quelques années plus tôt.
    Elle a bien du mal à se faire une place dans cette structure où l’ombre de son père, grand avocat, est encore omniprésente. Sous l’aile d’Andreï, elle va devoir ramer sec pour être crédible. Lui, qui ne voit en elle qu’une petite bourgeoise écervelée.
    Il lui refile, d’ailleurs, des basses besognes mais n’avait clairement pas compté sur son flair et ses capacités. Encore moins sur sa détermination.
    Macha, lors de ses recherches, fait d’étranges découvertes qui pourraient bien indiquer qu’un tueur en série arpente les rues de Moscou depuis fort longtemps.
    Au cœur de Moscou, la magnifique ? Un tueur en série ? Et personne n’y aurait rien vu ? Ce n’est tout de même pas cette petite nouvelle stagiaire qui va leur apprendre leur métier ? Et pourtant...L’étau se resserre et la course-poursuite ne fait que commencer...
    En suivant Macha, tu fonceras tête la première dans une bien mystérieuse affaire.
    Des cadavres déposés à des endroits bien précis pour celui qui sait voir.
    Un lien entre eux qui semble mettre en lumière ce que ces personnes pourraient avoir fait dans leur sombre passé…
    Tu t’en doutes, le péché n’est pas très loin et ne sera pas sans te rappeler le fabuleux film "Seven" de David Fincher.
    Une histoire qui t’emportera dans cette Russie mystérieuse, avec sa culture, son passé, ses boulets qu’elle traîne derrière elle comme une coulée de neige après une avalanche.
    Serait-ce en lien avec les vieux-croyants ? Qui pourrait vouloir s’en prendre à ces pécheurs devant l’éternel ?
    Tu verras, le rythme est assez lent et il y a pas mal de longueurs. La traduction m’a paru faiblarde et c’est bien dommage. Cependant, en dehors de ces petits bémols, tu apprécieras, sans doute, la richesse du récit où l’histoire et la religion orthodoxe s’entremêlent habilement. Bien documenté, habilement construit, tu devrais facilement être conquis(e).
    C’est vraiment à découvrir ! 🙂

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