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L’interrogatoire d’Élodie Tirel pour À double tour !

Bepolar : On va lu beaucoup en fantasy. Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire un polar ? 
Élodie Tirel : J’adore la littérature jeunesse et j’éprouve une vraie tendresse pour mes jeunes héroïnes, Luna, E-Den, Aélia… mais j’avais peut-être envie de voir si je pouvais écrire autre chose, une histoire plus ancrée dans le réel. J’avais déjà tenté l’expérience avec Mémoris, mais on restait dans le roman d’anticipation, légèrement scientifique avec une histoire futuriste, autour des thèmes de l’amnésie et du clonage. Cette fois, dans « À double tour », thriller psychologique édité par Les Presses Littéraires, c’est différent, mes héros travaillent, vont faire leurs courses en voiture et des promenades au bord de la mer. On est dans la réalité, mais une réalité noire, fragile, angoissante, comme dans un polar.

Bepolar : Comment est née l’idée d’A Double tour ?  
Élodie Tirel : C’est lors d’un week-end romantique avec mon mari à Jersey que m’est venue l’idée d’un tableau étrange qui pourrait interagir avec la réalité. Ensuite, l’histoire de Karen, mon héroïne, s’est construite, petit à petit. Les différents éléments de l’intrigue se sont mis en place, comme dans un puzzle, jusqu’à la toute dernière pièce. La plus importante de toutes.

Bepolar : Votre roman se déroule à Jersey. Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire sur cette île ? Est-ce qu’un cadre insulaire est un bon cadre pour un roman ? Et si oui pourquoi ?  
Élodie Tirel : L’idée du roman m’étant venue à Jersey, j’ai trouvé intéressant, original et somme toute logique, d’y situer l’intrigue de « À double tour ». C’était une façon de faire découvrir l’île à mes lecteurs par le biais de l’enquête de Karen. C’est une île charmante que j’aime beaucoup. L’ambiance, la lumière, les paysages me transportent chaque fois ailleurs. C’est très dépaysant ! Et puis, une île, c’est clos, donc cela peut vite devenir angoissant voir oppressant, surtout quand on aborde le thème de la disparition d’un enfant.

Bepolar : Parlez-nous de Karen. Quel type de femme est-elle ?  
Élodie Tirel : Karen est une jeune maman moderne, vive et dynamique. C’est une femme épanouie, tant sur le plan sentimental car le couple qu’elle forme avec Thomas, avocat, est solide, que sur le plan professionnel, car sa petite galerie au coeur de Saint Hélier commence à être connue. Maman poule, elle est très proche de Viktor, son fils unique de cinq ans. Quand celui-ci disparaît, son monde s’écroule. Mais elle refuse de céder au désespoir qui menace de l’engloutir. Et puisque l’enquête de la police piétine, elle va mener la sienne, au coeur de Jersey, au coeur du tableau. Ses propres recherches vont l’emmener bien plus loin qu’elle n’aurait jamais cru.

Bepolar : Tout tourne autour d’un tableau. Comment pourriez-vous nous le présenter ce tableau ?  
Élodie Tirel : C’est une toile de grandes dimensions, deux mètres par trois, appartenant à l’école romantique anglaise, du XVIIIème siècle, semblable à celles de William Turner au niveau de l’ambiance. Dans le crépuscule, la mer au loin s’agite, le ciel chargé de lourds nuages sombres surplombe un groupe de marins qui se tient tête baissée sur la grève. Prient-ils pour l’un des leurs, perdu en mer ? Se recueillent-ils autour de son corps, rejeté par les flots ? À droite, s’élève une tour ancienne, reliée à la terre par un pont. Telle un colosse de pierre, elle domine les hommes et se rit de leur détresse. Une tour maudite qui va tourmenter Karen au-delà du possible.

Bepolar : Il y a un aspect psychologique peut être plus présent que dans vos autres romans. Est-ce que vous êtes plus descendu dans l’esprit de vos personnages que les fois précédentes ? 
Élodie Tirel : Maintenant que vous me posez la question, oui, peut-être. Dans mes romans jeunesse, je mise beaucoup sur l’action, l’aventure et si la dimension psychologique des héros et surtout des « méchants » est importante pour moi, elle prend dans ce roman une profondeur nouvelle, en effet. Karen est un être complexe. Car sous ses allures d’épouse et de mère parfaite, elle cache de lourds secrets comme l’indiquent les cicatrices à ses poignets. Elle possède des failles qu’elle a enfermées dans son âme « à double tour ». Les rouvrir fera sûrement très mal…

Bepolar : Il vient de paraître fin janvier. Mais c’est une parution sans salon ni dédicace. Comment vivez-vous cette période ?
Élodie Tirel : C’est étrange, c’est vrai, et peut-être pas le meilleur moment pour sortir un roman. Mais, en même temps, les gens semblent avoir (re)trouvé le goût de la lecture ces derniers temps. Les librairies sont devenues des commerces de première nécessité, preuve que la lecture est primordiale, voir vitale ! Et si cette année, il n’y aura ni salon ni grande manifestation littéraire, j’ai eu pour ma part la chance de pouvoir dédicacer dans une grande librairie malouine et de rencontrer quelques lecteurs et des fans de la première heure. Après, je communique beaucoup via les réseaux sociaux pour faire connaître ce nouveau roman, très différent des précédents.

Bepolar : Quels sont vos projets ? Sur quoi travaillez-vous ? 
Élodie Tirel : Je passe beaucoup de temps derrière mon écran à gérer les réseaux sociaux, à solliciter des journalistes, des librairies, des blogueurs pour promouvoir « À double tour » du mieux possible. Je travaille aussi, car je suis toujours professeure en collège. Et enfin j’écris, le tome 2 d’un spin off de ma dernière série « Epsilon » toujours chez Michel Quintin.

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