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Cataractes - Sonja Delzongle

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Résumé :

Il y a quarante ans, le petit Jan Kosta, trois ans, a été l’un des rares survivants de la terrible catastrophe de Zavoï. Lors d’un gigantesque glissement de terrain, ce village des Balkans a été littéralement englouti sous des torrents de boue. Sauvé par son chien qui l’a traîné, inconscient, hors de l’eau fangeuse, Jan a perdu toute sa famille. Devenu hydrogéologue, Jan reçoit un coup de fil alarmé d’un ami ingénieur. Il se passe des choses étranges dans et autour de la centrale construite sur les flancs de la montagne de son enfance. Les gens ont des comportements imprévisibles, parfois violents. Les moines du monastère voisin ont tous disparu, et les bâtiments délaissés accueillent désormais un institut psychiatrique. Vladimir demande à Jan de venir étudier les faits. Que le mal vienne de la centrale, de la montagne ou des hommes, si un nouveau drame est sur le point de se produire, seul un survivant de Zavoï aura une chance de pouvoir tout arrêter.

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Vos #AvisPolar

  • DesLivresEtMoi7 19 avril 2021
    Cataractes - Sonja Delzongle

    Dotée d’un talent hors du commun, Sonja Delzongle a l’art et la manière de nous entraîner là où l’on s’y attend le plus pour nous offrir le thriller auquel on s’attend le moins. Ainsi l’auteure renoue avec ses propres origines et nous emmène en Serbie pour une intrigue tout à la fois prenante et surprenante, pour le moins originale et inédite mais surtout redoutablement maîtrisée et bien construite…
    Placé au centre du récit, ce pays meurtri par la guerre nous est dévoilé de manière bluffante et presque intime pour une expérience immersive particulièrement touchante en compagnie de personnages fort bien croqués, aussi marqués que marquants tandis que la nature nous révèle sa beauté comme sa puissance.
    S’il m’est difficile de vous en dire plus sur ce roman, ce n’est pas seulement au risque de divulgâcher mais bien davantage parce qu’il se vit plus qu’il se lit. Servi par une plume fluide, agréable et d’une élégance rare, un style aussi touchant que percutant, ce récit à la fois riche en émotions et plein de rebondissements nous happe dès les premières pages d’un prologue saisissant jusqu’à une fin dont on se souviendra longtemps…

    (Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2019/04/chroniques-2019-cataractes-de-sonja-delzongle.html)

  • Les Lectures de Maud 27 mars 2021
    Cataractes - Sonja Delzongle

    J’ai terminé ce livre avec quelques larmichettes !! Dur et émouvant à la fois. L’auteur nous embarque totalement en Serbie aux côtés de Jan, rescapé d’une catastrophe naturelle pendant son enfance, il va une fois adulte revenir sur les lieux de son enfance.

    La centrale a besoin de lui… Vladimir son ami, le contacte et voici Jan qui laisse sa famille à Dubaï pour retrouver les montagnes et le lac…

    Les souvenirs remontent mais aussi ses doutes. Depuis son arrivée, une succession de morts rend l’ambiance tout à fait anxiogène. Sans parler de la magla, ce fameux brouillard opaque qui sévit de temps en temps, rendant les déplacements très difficiles.

    Un voyage dont je me souviendrai longtemps. L’auteur distille aussi l’histoire de cette région, de ce pays qui a traversé une guerre qui est encore dans toutes les mémoires et qui forcément influence la vie quotidienne des habitants. Les traces et cicatrices laissées sont encore béantes.

    Mêlant habilement l’enquête, l’aspect géopolitique, et le contexte économique et environnemental ; l’auteur tel une artiste d’exception jongle avec dextérité et joue avec les nerfs du lecteur. L’angoisse monte au fur et à mesure jusqu’à son paroxysme, c’est prodigieux.

    Des personnages très bien décrits, étoffés, on a l’impression de les connaître de les côtoyer.

    Les sentiments ne sont pas en reste dans ce livre, l’amitié, l’amour et la haine se succèdent au fur et à mesure de l’évolution de cette intrigue. Une enquête difficile, dans un milieu qui peut paraître hostile, de multiples suspects… Surtout quand Jan veut savoir tout ce qui produit dans sa région pendant son absence… Il n’est pas au bout de ses surprises.

    Un excellent moment de lecture, j’appréciais déjà tous les autres livres de l’auteur et celui-ci ne fait pas exception. L’Humain est toujours au premier plan en parallèle à la Nature.

  • Aude Lagandré 5 octobre 2019
    Cataractes - Sonja Delzongle

    Le prologue me laisse sur le carreau…. Mon cœur saigne et je pleure parce que je me souviens… Ce jour de janvier 2018 où, après des torrents d’eau, la montagne nous est tombée sur la tête, emmenant avec elle rochers, maisons, voitures, faisant plusieurs morts et laissant des dizaines de maisons détruites. Cette nuit-là, seule avec mes filles, j’ai cru que ma dernière heure était arrivée. Sans électricité, sans eau potable, sans gaz, sans réseau de téléphone, n’entendant que les sirènes hurler et le bruit des hélicoptères, j’ai attendu dans le noir et le froid des secours débordés.

    Comment rester insensible à ce prologue ? Mon cœur se serre, je revois ces jours terrifiants que je n’aurai jamais pu envisager vivre et j’ai du mal à respirer. La force des mots utilisés par Sonja pour décrire ce cauchemar révèle incontestablement toute l’horreur de la situation vécue par un petit garçon de 3 ans, seul, emporté par la boue. Nous sommes à Zavoï, petit village des Balkans au mois d’avril. Jan Kosta, survivant de cette catastrophe, se souvient. Il n’a rien oublié de cet événement emblématique de son enfance avec lequel il a été forcé de se construire. Son village n’existe plus, il est désormais enfoui sous les eaux. De cette expérience dévastatrice, Kosta en a fait son métier : hydrogéologue. Il vit désormais à Dubai avec sa femme et sa fille et c’est là qu’un ami d’enfance vient le chercher. Il se passe des choses graves à Zavoï : certaines personnes qui vivent là ont des comportements étranges. On pense à une contamination de l’eau, des prélèvements sont nécessaires pour s’en assurer. Kosta revient alors sur les terres de son enfance, et en lui, les vannes s’ouvrent.

    Je voudrais mettre en lumière deux aspects que j’ai particulièrement aimés dans ce roman, sans doute le plus personnel de Sonja Delzongle puisqu’elle y parle de ses racines et d’un conflit meurtrier qui a balayé cette terre. Ce roman est un hymne à son pays et j’ai été extrêmement touchée par la poésie qui s’en dégage, principalement dans les descriptions des paysages, de cette nature qui flamboie, mais qui inquiète aussi, de cette nature qui a tous les droits.

    D’abord, j’aimerais parler de l’écriture qui insiste sans arrêt sur les opposés : l’homme et la bête, la nature accueillante et la nature hostile, l’eau et la terre donc l’humidité et la sécheresse, l’amour d’une terre chérie et la crainte qui s’en dégage, le passé et le présent. Kosta, enfant rescapé des eaux craint cette terre qui a fait mourir toute sa famille et pourtant, ses racines, la tendresse profonde qu’il ressent pour ce lieu fait partie intégrante de sa personnalité. Ce qui a failli le tuer est aussi ce qui l’a construit. Les cauchemars qu’il fait, cette sensation d’avoir de la boue dans ses veines, lui donnent cette appartenance inaltérable à cette terre aimée et honnie.

    Ensuite, j’ai trouvé un parallèle plus que troublant entre ce barrage construit sur des terres meubles et la personnalité de Kosta bâtie, elle aussi, sur des fondations fragiles. La Centrale et le barrage apparaissent comme une forteresse infranchissable. Progressivement, les turbines ne sont plus étanches, les vannes s’ouvrent, les fuites d’eau apparaissent. Le bâtiment devient vulnérable, comme l’est le cœur de Kosta de retour sur ses terres. La symbolique du village fantôme qui réapparaît sous le lac, laissant entrevoir la vie qui a été, fait remonter en Kosta ce petit garçon de 3 ans, terrifié, suffocant, et au fond terriblement seul. Cette source qu’il passe le roman à chercher, pure, enfouie dans les profondeurs de la terre représente tout naturellement son enfance. Le lecteur l’accompagne dans cette quête qui va bien au-delà de prélèvements ou de diagnostics. C’est son âme qu’il revient chercher. Le personnage de Djol est celui qui fait le lien entre nature et culture, entre l’enfance et l’adulte, entre le passé et le présent, entre le cœur sec d’avoir trop souffert et le cœur tendre de l’enfant innocent. « Comme toi, les gens ont oublié leurs origines, leurs racines, la source. Ils ont perdu le peu de mémoire qu’ils avaient. »

    Un mot sur l’intrigue bien construite, angoissante et bien ficelée qui au demeurant a été secondaire pour moi, fascinée que j’étais par cette montagne, Babin Zub, la dent de la vieille, la quête de cette source d’eau pure et les descriptions de Sonja de sa terre. Cette intrigue sert surtout à mettre en lumière l’aspect extrêmement psychologique de l’évolution du personnage central. Ses racines, profondément ancrées en Serbie ne peuvent pas être volontairement annihilées, il est un arbre qui pousse, profondément enraciné dans cette terre, avec ses blessures, ses coups du sort, son histoire. « Soudé à la terre, à cet instant, Kosta redevient le rescapé du torrent d’eau et de boue qu’il n’a jamais cessé d’être. Toutes ces années loin d’ici, son existence confortable à l’étranger, n’ont finalement rien effacé. Juste recouvert. Ses racines sont restées mêlées à celles de ces arbres… »

    La fin est magnifique, il n’y en avait pas d’autres possibles, tellement elle fait sens, tellement elle sonne juste. Nous n’échappons jamais à notre enfance ni à nos racines, et vouloir qu’il en soit autrement est un leurre. Sonja Delzongle le démontre admirablement bien dans ce roman qui touche l’âme et fait ressurgir l’enfant qu’on était. J’en ai été profondément émue…

  • Maks 4 septembre 2019
    Cataractes - Sonja Delzongle

    "Cataractes" est le deuxième roman de Sonja Delzongle que je lis, le premier étant "Boréal" et que j’avais adoré. Encore un fois l’auteure fait mouche avec un thriller haletant, sans temps morts, bourré d’action.

    Les personnages très abîmés sont bien écrits, surtout le personnage principal qui inspire la compassion mais aussi le respect, son âme est assez torturée disons-le mais l’intérêt prend forme justement avec cet aspect.
    Les personnages secondaire sont eux aussi bien traités.

    Visuellement on s’imagine bien dans un décor froid mais beau, parfois désolé mais où la nature est omniprésente, sans oublier tout de même les stigmates de la guerre.

    Cataractes, en plus d’être un thriller, est un roman sur l’acceptation mais aussi sur la recherche de ses racines, de ses origines, de son passé, le tout dans une ambiance assez folle, à la limite du fantastique sans que cet aspect se développe plus que par un sentiment, un ressenti.

    Il y a pas mal de retournements de situation qui sont vraiment bien vues par Sonja Delzongle qui me bluff encore une fois avec une fin hallucinante et hors du commun.

    https://unbouquinsinonrien.blogspot.com/2019/08/cataractes-sonja-delzongle.html

  • Yannick Provost 28 mai 2019
    Cataractes - Sonja Delzongle

    Sonja a la capacité d’écrire des thrillers différents, mais avec une tonalité qui revient, l’écologie comme avec Boréal et les hommes et femmes avec Dust ou Quand la neige danse. Elle a une aptitude à signer des histoires où la nature s’affronte à l’homme pour y faire jaillir le meilleur comme le pire.
    Avec un prologue extraordinaire, elle m’a entrainé vers ses racines, les Balkans, où la beauté à couper le souffle sert de creuset à la bestialité des hommes.
    Jan a 3 ans, il est emporté par une coulée de boue qui anéanti Zavoï, son village. Il ne doit la vie qu’à son chien Hatsa puis à un homme, Djol.
    Plusieurs décennies plus tard, Jan devenu, hydrogéologue installé à Dubaï, revient à la demande d’un ami sur les lieux de son passé pour analyser les risques induits par une centrale hydraulique défectueuse pour que l’Histoire ne se reproduise pas.
    Et voilà. Sans m’en rendre compte, je me suis attaché à ce livre.
    Dans ce pays que la guerre scinda, cette ex-Yougoslavie, les serbes, les croates, et bien d’autres, les frères ennemis portent en eux les stigmates de l’horreur, leurs rancunes et leurs volontés de vivre, comme ailleurs dirais-je. Les paysages me semblent à couper le souffle. Sonja y met tout son amour et son savoir écrire.
    Les deux boucles narratives qui s’entrelacent opèrent bien. La recherche de Jan accompagné de Marija dans la montagne serbe, Babin Zub pour découvrir la mère source qui pourrait être à l’origine d’hallucinations, et l’enquête de Vladimir car des cadavres surgissent autour de la centrale hydraulique. Chaque pan suscite la même interrogation pour le lecteur que la disparition des moines de Temska et leur monastère transformé en asile psychiatrique.
    Et il y a l’eau. Si nécessaire, si meurtrière. Qu’elle soit liquide en emportant la famille de Jan ou vaporeuse telle « la magla » pernicieuse enveloppant la montagne. Elle coule, fraiche ou fangeuse.
    Avec le temps, l’écriture de Sonja est devenue solide, complétement maitrisée. Elle sait poser une atmosphère, où la poésie des descriptions de la nature fait que l’intrigue pourrait passer au second plan si la brutalité ne surgissait pas au gré des pages.
    Ses personnages sont gourmands. J’entends par là, qu’ils sont riches, tourmentés. Jan Kosta, Vladimir l’ami ,Djol le sauveteur , Marija la journaliste , Hatsa le Leonberg ou Sacha, tous sont nantis de failles et d’espoir.
    Les Cataractes emportent tout avec elles. Moi, le premier, jusqu’à une fin digne de ce roman.

  • Sangpages 2 mai 2019
    Cataractes - Sonja Delzongle

    Je n’ai malheureusement pas trop adhéré à cette lecture :( Très fan de Sonja mais pas du tout emballée par ce petit dernier. Beaucoup d’émotions certes mais pour moi, la trame ne tient pas debout. Trop d’incongruités et d’incohérences. Beaucoup de longueurs… et c’est bien dommage. Un moment de lecture sympa mais sans plus.

  • L’atelier de Litote 2 mai 2019
    Cataractes - Sonja Delzongle

    J’ai eu un gros coup de cœur pour ce livre. L’intrigue se joue sur plusieurs niveaux mais avant toute chose, on reste sur le fil du Natural writing et ça c’était beau, vraiment bien écrit. L’auteure nous embarque dans une région montagneuse de Serbie où il est question de sources cachées, d’eau contaminée, de barrage défectueux. Il y a aussi des personnages inquiétants, une sorte de Yeti serbe, entre Bigfoot et Golum, une mouvance extrémiste écolo, un psy pas net, un monastère sans moines, bref de quoi fournir une intrigue qui colle à la montagne et à notre peau comme la boue à celle de Kosta notre personnage principal. Kosta rescapé de la catastrophe de ZavoÏ qui a engloutie son village et toute sa famille, recueilli par Djol son sauveur il y a quarante ans de cela. Aujourd’hui, hydrogéologue, il vit à Dubaï et à la demande de son ami Vladimir, il va revenir dans sa région natale apporter son aide à la centrale. Ce retour va raviver de nombreux souvenirs et nous allons voir le personnage de Kosta évoluer. Il sera accompagné dans ses recherches par Marija, une journaliste à eux deux, ils vont enquêter dans des conditions aux quelles on ne s’attendait pas. Les personnages imaginés par l’auteure qui sont suffisamment bien construits pur qu’on s’y attache. Les descriptions de la nature, la montagne Babin Zub, le brouillard local la magla, le ton est donné pour une montée en puissance de la tension qui rend le roman anxiogène et captivant à la fois. Le conflit Serbo/Croate est abordé et constitue une toile de fond sans prendre la première place dans l’intrigue. J’ai aimé les allers retours dans le temps entre souvenirs et réalité. Un thriller qui nous apporte beaucoup de moments forts en émotions, des retournements brillants qui donnent force et intelligence au récit. Bonne lecture.
    http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/04/17/37266253.html

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