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La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

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44 #AvisPolar
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Résumé :

Soudainement poussée à la retraite, Hulda, inspectrice de 64 ans, est autorisée à rouvrir le cold case de son choix, le temps de voir arriver son jeune remplaçant. Elle se penche sur le cas d’Elena, une jeune russe retrouvée noyée il y a un an à 30 km de Reykjavik. Traitée par un collègue négligent, la mort de cette demandeuse d’asile est sur le point d’être classée. Mais Hulda refuse de laisser Elena tomber dans l’oubli… L’atypique inspectrice se jette à corps perdu dans cette enquête.

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Vos #AvisPolar

  • dallasmckena 9 décembre 2022
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Hulda, policière proche de la retraite, enquête sur une dernière affaire : une demandeuse d’asile retrouvée morte un an plus tôt. Alors que tout le monde pense à un suicide, Hulda est persuadée que c’est un meurtre et tente de le prouver. Entre faux-pas, un boss horrible, des personnes peu loquaces et des indices qui mènent à une disparition suspecte, Hulda arrivera-t-elle à faire la lumière sur cette affaire avant que le danger ne s’abatte sur elle ?

    C’est mon premier roman de l’auteur et j’ai vraiment bien aimé.

    Hulda est un personnage intéressant et très attachant. Elle a beaucoup de faiblesses, mais malgré sa fragilité, elle a soif de justice et fait tout pour découvrir la vérité. Son histoire personnelle m’a beaucoup touché et au fur et à mesure de l’histoire je la comprenais de mieux en mieux

    L’enquête suit son cours, elle ne traîne pas en longueur, on va à l’essentiel et c’est plutôt cool, car je n’aime pas quand on s’attarde trop sur des détails inutiles. Je n’avais pas vu le coupable venir, je l’ai découvert en même temps que Hulda, j’ai été très surprise d’ailleurs.

    La fin est juste incroyable, complètement dingue et inattendue, elle m’a même arraché une larme. Amis des happy-end ce roman n’est pas pour vous

  • Céline 67 24 juin 2022
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Mon premier ouvrage de RagbarJonasson..
    Que dire..
    J en reste perplexe , pourtant j’en ai beaucoup entendu parler que en bien.. La Dame de Reykjavik avec la fabuleuse inspectrice Hulda..
    OK j avoue quand on imagine les grandes étendue blanche et tout ce qui va avec c est vraiment sympa
    Mais par contre j ai pas du tout accroché avec l histoire c’est *plat *je trouve, je ne continuerais pas la série
    Mais je vais quand même essayer un autre livre de l auteur peut-être que celui-ci n était pas moi..

  • Rose 2 juin 2022
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Mon avis complet sur la trilogie de La dame de Reykjavik en vidéo : https://youtu.be/IYO0Y_lbZcg

    J’ai beaucoup aimé cette trilogie. Malgré les côtés froids de la plume et de l’héroïne, j’ai totalement adhéré à l’ambiance glacée et aux paysages incroyables !

    Je me suis vraiment attachée à Hulda, l’inspectrice et je me suis laissée bernée dans toutes les enquêtes ! Bref, que demander de plus...

    Les tomes sont antichronologiques : vous pouvez les lire indépendamment, ou du 3 au 1, mais perso, je conseille du 1 au 3 pour un effet maximal.

  • bookliseuse 10 avril 2022
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Hulda inspectrice à Reykjavik, à 64 ans va devoir laisser dans quelques jours, son poste pour prendre une retraite bien méritée. Mais voilà, elle n’est pas prête du tout. Veuve depuis des années, sans enfant, elle appréhende sa nouvelle vie de solitude sans aucune activité prévue. Elle s’était donnée corps et âme à son métier, malgré son statut de femme qui l’a défavorisée pour avancer dans la hiérarchie.

    C’est avec frustration et résignation qu’elle va devoir mener une dernière enquête, un cold case : l’étrange suicide d’une émigrée russe de 27 ans, Elena.

    Par des retours en arrière, l’auteur nous fait découvrir le début de la vie d’hulda, expliquant certains traits de son caractère.

    Tout au long du, roman, on a la sensation qu’Hulda ne trouve sa place nul part, ni au travail, ni dans sa vie personnelle. Personne ne l’apprécie vraiment au travail, elle n’a pas d’ami, plus de famille et bientôt plus de travail. Elle essaie de s’accrocher à sa nouvelle amitié avec Petur et d’imaginer sa retraite avec lui, mais a bien du mal à nouer une relation, avec celui-ci, même un simple lien d’amitié elle ne sait pas quel comportement elle doit adopter avec lui, elle est maladroite, fuyante…

    Sa vie à l’air d’être un long gouffre sans fin. Que va-t-elle bien pouvoir faire de ses journées une fois à la retraite ?

    La fin du roman et à l’image de la vie d’Hulda, une âme en perdition qui cherche un but à sa vie.

    Je ne suis pas vraiment enthousiaste en fermant ce roman. Je me suis ennuyé une bonne partie du roman, avec une sensation de tourner en rond, tout est accès sur le départ à la retraite d’Hulda, on en oublie presque l’enquête.

    Roman aussitôt lu, aussitôt oublié.

  • Bill 14 mars 2022
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Après la série de romans qui mettaient en scène le jeune inspecteur Ari Thor dans la petite ville de Siglufjordur, dans le nord de l’Islande, Ragnar JÓNASSON nous offre avec ’La dame de Reykjavik’ un roman totalement différent 

    Il met en scène Hulda Hermannsdóttir, inspectrice de police à Reykjavik, qui apprend brutalement sa mise à la retraite, un jeune diplomé à peine sorti de l’œuf ayant déjà été recruté pour la remplacer. Elle doit libérer son bureau au plus vite pour qu’il puisse s’y installer, et ses dossiers en cours ont déjà été transférés à d’autres 

    Elle mendie quelques jours de travail supplémentaires et s’attèle à une affaire classée concernant le meurtre non élucidée d’une demandeur d’asile russe, dont le dossier allait être accepté et qui a été retrouvée noyée quelques mois auparavant. L’inspecteur qui a mené cette enquête étant connu pour son incompétence, elle ne tardera pas à découvrir de nouvelles pistes.

    Un roman à l’écriture fluide, précise, et juste qui distille les informations en dévoilant peu à peu le passé d’Hulda, ses fragilités et sa douleur latente.

    Un texte où j’ai été la brutalité des relations humaines au sein du bureau de police m’a beaucoup surprise.

    Un roman très bien construit dont je n’avais pas du tout anticipé le dénouement ! 

    Un auteur qui s’est nettement renouvelé ....

    D’autres de ses livres m’attendent dans ma liseuse ... je ne vais pas tarder à m’y plonger ! 

  • Martypopy 11 mars 2022
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    C’est le premier livre de Ragnar Jonasson que je lis et ce ne sera pas le dernier.On est tout de suite plongé dans l’histoire dès la première page. Hulda, policière âgée de 64 ans, est convoquée par son supérieur, qui lui annonce sa mise a la retraite pour être remplacée par un homme plus jeune. Après avoir accusé le coup, elle décide d’employer les jours qui lui restent avant de partir pour effectuer une dernière enquête.... ce livre est écrit d’une façon particulière, on suit l’enquête d’Hulda, la rétrospective de sa vie depuis son enfance, et les derniers instants de la victime. Les chapitres sont courts et alternent entre 3 parties. J’ai beaucoup aimé ce livre, mais alors la fin m’a bouleversée je ne m’attendais pas à ça, je suis restée quelques secondes bouche bée....

  • josetteblanc12@gmail.com 5 janvier 2022
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    o ù l’ont fait la connaissance de notre héroïne Hulda proche de la retraite et perturbée par la nouvelle enquête qui lui est confié. Son expérience va-t-elle lui servir ?

  • Rose 17 décembre 2021
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Un roman aussi froid que l’Islande qui raconte l’enquête d’une policière en approche de la retraite.

    J’ai trouvé que le rythme était plutôt soutenu avec des intrigues qui s’entremêlent et des découvertes qui s’enchainent ! Le côté un peu froid de l’écriture peut mettre de la distance avec l’histoire, pourtant j’ai trouvé que cela allait très bien avec l’ambiance et avec le personnage principal.

    D’ailleurs, si la protagoniste principale est plutôt froide au départ, j’ai fini par m’attacher à elle au fil de l’histoire.
    J’ai aussi apprécié les sujets abordés : vie de femme flic en Islande, immigration, la vie en Islande etc.

    😱 Pour les trouillard.e.s, s’il y a peu de scènes marquantes (je dirais qu’il y en a 3 ou 4), le suspens instauré m’a créé pas mal de tension (sans que l’ambiance soit glauque pour autant ni très angoissante). Du coup, attention si vous êtes sensible.

    Bref, j’ai plutôt bien aimé ce roman et je lirai les prochains tomes de cette trilogie !

  • Chineuse Deculture 9 décembre 2021
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    un twist de fin culotté et jubilatoire qui sauve pour moi une mise en place assez lente à se mettre en place pour une héroïne atypique servie par une écriture efficace.

  • Rose 25 novembre 2021
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Mon tout premier polar nordique, qui ne m’a pas déçue !

    J’ai adoré la construction du roman avec plusieurs intrigues entremêlées. J’ai aussi beaucoup aimé le cadre où se déroule l’histoire : l’Islande. J’ai d’ailleurs trouvé que l’ambiance du pays jouait beaucoup sur l’ambiance du roman et j’ai trouvé ça plutôt plaisant même si c’était un peu "froid" si j’ose dire.

    Du côté enquête et personnages, j’ai particulièrement apprécié les thèmes abordés : être femme flic presque à l’âge de la retraite en Islande et l’immigration.
    D’ailleurs, au fil de l’histoire la personnage principal, plutôt froide et distante au début, se dévoile et devient vraiment attachante.

    En bref, un roman qui se lit très vite avec pas mal de suspense, et qui nous plonge dans le décor unique de l’Islande.
    Je lirai assurément la suite de cette trilogie !

  • genli 27 septembre 2021
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Bof, bof !
    L’histoire est assez attachante mais je ne suis pas parvenue à me sentir concernée.
    J’ai trouvé la narration un peu plate, le style manquant de souffle à mon humble avis.
    Désolée pour les fans, mais ce roman n’a provoqué aucune émotion et me laissera peu de traces.

  • Aziza_Linda 26 septembre 2021
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Un policier qui se lit bien avec une fin étonnante mais qui m’a un peu déçue.
    Je ne peux pas dire pourquoi afin de ne pas spoiler, alors vous le saurez si vous le lisez 😉.
    S’agissant d’une trilogie, je ne suis pas sûre de me procurer les 2 autres livres.

  • Sylvie Geoffrion 20 septembre 2021
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Premier tome de la trilogie, ce titre est d’une infinie tristesse. C’est déchirant.
    Hulda, femme, inspectrice émérite aux affaires criminelles aura-t-elle connu jamais le bonheur ? Hulda a 64 ans se voit mettre à la retraite (forcée ? ) par son supérieur qui rajeunit et modernise l’équipe. Il l’autorise toutefois à enquêter sur un dernier cas. Hulda choisira la mort d’une jeune femme russe demandant l’asile et retrouvée noyée. Le premier tome d’une trilogie nous décrivant l’anxiété, l’incertitude d’une vie de retraitée alors que toute sa vie active, Hulda l’aura consacrée à son travail. J’ai dit que c’était d’une grande tristesse, une sombre désolation que cette vie qui m’a totalement découragée. Tout au long de cette lecture, je prenais la main de Hulda et je l’écoutais me raconter sa désespérante vie. De la naissance à la retraite j’ai eu l’impression que cette femme n’a eu, quoi, qu’une quinzaine d’années de bonheur ? Son mariage, au début, et la naissance de sa fille. Même au boulot, elle n’a jamais défoncé ce plafond de verre, n’a jamais brisé les codes de ce "boy’s club" qu’est la police islandaise. Vous me direz qu’elle n’était pas sociable, engageante ou agréable. Vrai. La plupart du temps, elle faisait cavalier seul. Mais son vécu explique cela, son passé a laissé des cicatrices profondes. Des chapitres courts qui marquent le rythme, une langue simple. Peut-être pas de la "grande littérature" mais une lecture prenante avec un personnage des plus attachants. Oui j’ai appris à connaître Hulda et je l’ai aimé. Beaucoup.
    PS : Les titres de la trilogie sont une espèce d’antépisode (préquel), on y remonte le temps T.1 La dame de Reykjavik ; T.2 L’ile au secret et T.3 La dernière tempête. Une trilogie qui vaut le coup.

  • succulentes_decouvertes 19 août 2021
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Quelle histoire !

    Un très bon polar, dont l’héroïne sort de l’ordinaire et à la fin complètement inattendue !

    Porté de bout en bout par la personnalité complexe de Hulda Hermannsdóttir, ce roman policier m’a beaucoup plu. On y découvre Hulda, pleine de failles, dont les raisons sont dévoilées au fur et à mesure de l’histoire.

    Ecrit sous forme de chapitres très courts, le roman décrit les trois derniers jours d’Hulda au sein de la police de Reykjavik. J’ai trouvé ce rythme très addictif. Difficile de décrocher de cette lecture haletante.

    C’est un livre sombre, plus à cause de failles de Hulda que de l’enquête elle même, mais pas glauque.

    En choisissant une héroïne féminine, à l’heure de la retraite et au passé trouble, Ragnar Jónasson a fait un pari assez osé. Les plongées dans l’histoire de Hulda et la fin incroyable de ce roman en font un roman policier à part qui m’a beaucoup plu.

    C’est le premier livre de Ragnar Jónasson que je lis, mais ce n’est clairement pas le dernier. J’ai hâte de découvrir les tomes suivants de cette série, ainsi que les autres romans de l’auteur.

  • Alexandra Thiry 6 juillet 2021
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    𝙹𝚎 𝚜𝚊𝚒𝚜 𝚚𝚞𝚎 𝚕𝚎𝚜 𝚎𝚗𝚏𝚊𝚗𝚝𝚜 𝚗𝚎 𝚜𝚘𝚗𝚝 𝚙𝚊𝚜 𝚌𝚎𝚗𝚜é𝚜 𝚜𝚎 𝚜𝚘𝚞𝚟𝚎𝚗𝚒𝚛 𝚍𝚎 𝚕𝚎𝚞𝚛𝚜 𝚙𝚛𝚎𝚖𝚒è𝚛𝚎𝚜 𝚊𝚗𝚗é𝚎𝚜, 𝚖𝚊𝚒𝚜 𝚜𝚎 𝚜𝚘𝚞𝚟𝚎𝚗𝚒𝚛 𝚎𝚜𝚝 𝚞𝚗𝚎 𝚌𝚑𝚘𝚜𝚎, 𝚛𝚎𝚜𝚜𝚎𝚗𝚝𝚒𝚛 𝚎𝚗 𝚎𝚜𝚝 𝚞𝚗𝚎 𝚊𝚞𝚝𝚛𝚎. 𝙹𝚎 𝚙𝚎𝚗𝚜𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚓’𝚊𝚒 𝚙𝚎𝚛ç𝚞 𝚕’𝚒𝚗𝚜é𝚌𝚞𝚛𝚒𝚝é 𝚎𝚝 𝚚𝚞𝚎 ç𝚊 𝚖’𝚊 𝚊𝚏𝚏𝚎𝚌𝚝é𝚎 𝚙𝚎𝚗𝚍𝚊𝚗𝚝 𝚝𝚘𝚞𝚝𝚎 𝚖𝚊 𝚟𝚒𝚎.

    Dire que Hulda est à l’aube de sa retraite, c’est un euphémisme ; il lui reste 3 jours au sein de la police de Reykjavik. Pour finir sa carrière, et surtout pour s’en débarrasser, son chef lui propose de prendre un dossier non élucidé. Une vieille affaire qui serait restée en suspens. Hulda sait que son collègue peu scrupuleux a bâclé l’enquête sur la mort d’une jeune russe il y a une année. Le compte à rebours demarre donc pour résoudre un dossier que tout le monde considère comme enterré.

    La dame de Reykjavik c’est surtout l’histoire de cette policière, tellement seule, mise de côté à cause d’un système patriarcal désuet. C’est l’histoire d’une héroïne attachante qui est rongée par le poids de son passé.

    Comme tout roman policier nordique, l’enquête est là est elle se met en place doucement, à son rythme. Entre criques et montagnes, les indices semés permettent au lecteur de se perdre dans l’Islande qui ne connait que le soleil d’été sans pénombre.

    Je trouve que @ragnarjo maîtrise très bien le style et j’ai vraiment accroché. Je dois bien avouer que j’ai hésité à lire le tome 2 dans la foulée ! 😀

    La trilogie n’est pas écrite chroniquement mais à contre temps. Je suis donc impatiente de retrouver Hulda plus jeune, en plein cœur de sa carrière l’enquêtrice.

  • la_tete_dans_mes_livres 11 mai 2021
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Gros coup de coeur pour ce livre.

    Il était plus que temps que je me décide à lire un livre de Ragnar Jonasson. Je suis conquise, totalement sous le charme du style de l’auteur. On tient un excellent polar !!

    Ce bouquin fait partie d’une trilogie mettant en scène l’enquêtrice Hulda Hermannsdotir.
    L’héroine âgée de 64 ans se retrouve contre sa volonté à devoir prendre sa pension de manière anticipative. Son boulot, c’est tout ce qu’elle possède pour s’éloigner des secrets qu’elle refoule sur sa famille disparue.

    Son patron va lui permettre avant de partir, d’enquêter sur un cold case. Elle choisit l’affaire de la mort d’une jeune demandeuse d’asile qui avait été classée comme un suicide. Hulda a l’intuition qu’il s’agit d’un meurtre maquillé en suicide. L’enquêtrice va alors reprendre tout à zéro, rencontrer les témoins, jusqu’à reconstituer le puzzle ayant mené à la mort d’Elena.

    Merci à l’auteur pour ce grand moment de lecture. Ce polar m’a comblée, je n’ai jamais eu envie de lâcher les investigations de l’enquêtrice car le suspense était bien au rendez-vous.
    Une enquête qui ne manque pas de rebondissements !! Il me tarde de retourner à Reykjavik afin de retrouver Hulda.

    Si vous aimez le polar, le thriller et que vous n’avez pas encore découvert cet auteur, n’hésitez plus.

  • Découverte et curiosité 14 mars 2021
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    . ÉTONNANT.

    Départ vers l’Islande avec la saga La dame de Reykjavik de @ragnarjo

    J’adore les sagas nordiques et autant dire que celle-ci ci est originale.

    L’héroïne Hilda Hermannsdottir est hors norme ! A quelques années de la retraite, elle se retrouve mise sur la touche pour laisser place à un jeune débutant ! Mais faisant preuve de caractère, elle négocie de travailler sur une toute dernière affaire non résolue : la mort d’une jeune Russe venue chercher l’asile sur cette île.

    Loin de se démonter, dans ce premier tome, elle doit mener cette enquête en moins de deux semaines. Elle cherche habilement les indices et nous amène vers un dénouement inattendu ! A vrai dire c’est le premier roman policier que je vois se finir de la sorte !

    J’ai donc enchaîné sur le deuxième roman de cette trilogie : "L’île au secret". Étonnement, ce tome est un prequerel et se déroule quinze ans avant "La dame de Reykjavik".

    Hulda a alors la cinquantaine. Elle vient de vivre des évènements familiaux difficiles et professionnellement sa carrière stagne. On en apprends plus sur sa jeunesse ce qui est très plaisant pour comprendre la femme qu’elle est devenue. Appelée sur la découverte d’un cadavre, elle va se retrouver empêtrée dans une double enquête dont l’une plus ancienne soit disant déjà résolue. Le défi est de taille ! Elle va user de toutes ses compétences et de son expérience pour démêler la vérité.

    Le deuxième tome est à mon goût un peu moins bien car la résolution est rapide. J’aime cependant énormément cette saga qui détonne et donne envie de voyager ! Vivement me lecture du dernier tome sorti il y a peu !

  • Des plumes et des livres 7 février 2021
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    C’est un peu par hasard que je me suis plongée dans le livre audio de La dame de Reykjavik de Ragnar Jónasson, car en temps normal les polars dits nordiques, ne sont pas ma tasse de thé.

    Finalement, passées les présentations et la mise en place du contexte, je me suis laissée embarquée aux côtés de Hulda, une inspectrice islandaise de 64 ans, aux portes de la retraite. A travers elle, nous découvrons et subissons le sexisme de sa profession, majoritairement masculine. Alors qu’il ne lui reste que quelques jours avant le grand départ pour ses vacances prolongées, Magnus, son chef, lui accorde d’enquêter sur le dossier de son choix dans les archives. Hulda va s’intéresser à une affaire non résolue, celle d’une jeune réfugiée russe.

    Le roman se déroule sur trois jours. Trois jours pour prouver qu’Elena ne s’est pas suicidée ou n’est pas victime d’un accident mais bien d’un meurtre. Trois jours au cours desquels Hulda fait le bilan d’une vie professionnelle mais aussi personnelle.

    J’ai beaucoup apprécié l’écriture de Ragnar Jónasson et sa manière de construire son récit. Il alterne les points de vue, les temporalités sans que cela ne nous perde. Il décrit des paysages sauvages, l’Islande sauvage. Je ne connais pas ce pays mais j’ai bien voyagé et imaginé sans peine les décors décrits.

    La dame de Reykjavik est un roman qui sort des sentiers battus et qui est rempli de rebondissements. La fin m’a scotchée !

    https://desplumesetdeslivres.wordpress.com/2020/09/17/livre-audio-la-dame-de-reykjavik-ragnar-jonasson/

  • 1001histoires 16 décembre 2020
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    La dame de Reykjavik : titre original "Dimma" en Islande ( 2015 ). Traduction depuis l’anglais, d’abord chez France Loisirs en 2018 puis aux Éditions La Martinière le 7 mars 2019. Ragnar Jónasson quitte le nord de l’Islande et Siglufjördur ( voir ICI ) et amène le lecteur à Reykjavik pour suivre les enquêtes de Hulda Hermannsdóttir.

    Hulda est inspectrice principale à la brigade criminelle de Reykjavik. En ce mois de mai, elle va partir à la retraite . Ce n’est qu’une question de jours, après une brillante carrière, ses méthodes de travail étaient efficaces, un peu vieux jeux mais efficaces. Lors d’un départ à la retraite, il y a toujours un petit pincement au coeur, un peu d’inquiétude face à une nouvelle vie qui s’annonce. Elle la partagera peut-être avec Pétur.

    Et puis tout part en vrille, elle est littéralement virée de son poste, son bureau est vidée en prévision de l’arrivée dans deux semaines de son remplaçant. Ses dossiers en cours sont répartis parmi ses collègues. Elle est mise sur la touche, sa hiérarchie n’a eu aucun état d’âme. Mais Hulda ne l’entend pas ainsi, elle travaillera jusqu’à la dernière minute, quitte à s’occuper d’un cold case. Pourquoi pas cette mort inexpliquée il y a plus d’un an, une jeune femme retrouvée morte noyée sur une plage de la péninsule de Reykjanes à trente kilomètres au sud de Reykjavik. Le cadavre portait des contusions, chute ou agression criminelle ? Hulda n’a pas participé à l’enquête qui a été bâclée, peut-être parce que la victime était une demandeuse d’asile venue de Russie, sans-papiers, hébergée dans le centre pour réfugiés de Njardvik.

    Les recherches d’Hulda s’installent efficacement, le lecteur la sent expérimentée, particulièrement habile lors des interrogatoires durant lesquels elle sent intelligemment la personnalités des gens et elle sait y ajouter beaucoup de perspicacité. Ragnar Jónasson aurait pu alors dérouler une enquête passionnante mais classique. Il entraîne le lecteur dans le passé, celui tragique et émouvant des réfugiées, Elena et Katja, confrontées à des avocats et interprètes souvent négligents. La vie personnelle et quotidienne d’Hulda est réaliste et intrigante dans son passé d’épouse et de mère. Ragnar Jónasson joue avec le passé et le présent, avec l’identité des protagonistes. L’enquête progresse mais la psychologie des personnages se complique de plus en plus. Elle interroge le lecteur et de là naît le suspense et les rebondissements.

    Hulda parcourt le sud-est de l’Islande avec sa Skoda hors d’âge. Les paysages de ce coin d’Islande sont un personnage à part entière. Les fjords bien sûr, mais aussi les montagnes, le froid, la pluie, la neige, la lumière, les champs de lave accompagnent en permanence le récit et l’embellissent bien plus que lorsque Ragnar Jónasson nous amène à Siglufjördur où les éléments naturels sont subis.

    La série des enquêtes d’Hulda se poursuit ( bibliographie de l’auteur ICI ). A n’en pas douter il s’agira d’enquêtes dans le passé puisque le lecteur connait la fin de sa carrière. Le lecteur la connait aussi très bien. Comment Ragnar Jónasson va-t-il réussir à nous surprendre ?

    Bibliographie de l’auteur ICI

  • Honolu_lit 14 novembre 2020
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Dans La dame de Reykjavík, nous faisons la connaissance d’Hulda, une des meilleures inspectrices de la capitale, à quelques jours de sa retraite. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette perspective ne l’enchante guère. En effet, le fait d’être forcée à partir aussi tôt, et d’être remplacé par un jeune, la met dans un état de nerfs assez inédit . Elle obtient alors de son chef l’autorisation de rouvrir un cas non élucidé. Elle se lance à ce moment corps et âme dans l’affaire du décès d’une demandeuse d’asile russe, survenu un an auparavant, et un peu trop vite classé à son goût par un de ses futurs ex collègues.

    J’ai trouvé le personnage d’Hulda assez intéressant, et surtout bien différent de Ari Þór, autre personnage récurrent de Ragnar Jónasson. C’est une femme brillante qui vit seule, triste et si désemparée à l’idée de quitter ce métier auquel elle a tant donné. L’espoir renaît chez elle lors de sa rencontre avec Petur, et lui offre des perspectives de vie un peu plus rejouissantes.
    Cependant, par son empressement à résoudre la dernière enquête de sa carrière, elle commet bourde sur bourde, et une autre facette de son personnage apparaît alors...

    Je dois dire que j’ai tourné la dernière page en étant vraiment mitigée.
    J’ai apprécié le rythme du récit, ces chapitres courts qui s’enchaînent. Cette enquête ficelée et bien emballée se déroulant sur trois jours a bien fonctionné avec moi. Toujours aussi efficace ce Ragnar Jónasson.
    Les thèmes abordés ici m’ont bien plu, et ai ai apprécié découvrir ce personnage au passé assez sombre, se remémorant sa vie de femme via des retours dans le passé.
    Mais. J’ai été un peu décontenancée par des rebondissements un peu trop gros et pas très subtiles à mon goût...
    Sans en dire plus, je ne me suis toujours pas remise de la fin, ha ha.

  • IFeelbooks 27 septembre 2020
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    j’ai aimé ce petit polar. J’ai une appétence particulière pour les auteurs qui parviennent à écrire des romans en alternant passé/présent. ⁣
    Ce livre se lit facilement, il se déroule sur un laps de temps relativement court. ⁣
    Au fil des pages on passe du point de vue d’un personnage à un autre. ⁣
    C’est un bon polar. L’histoire est intéressante. ⁣
    Un bon moment de lecture mais pas un livre qui m’a marqué particulièrement.

  • LeslivresdePauline 24 septembre 2020
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    La vie n’a pas toujours été facile pour Hulda : une enfance difficile, une vie de famille semée d’embûches et une fin de carrière brutale. Néanmoins Huda obtient une dernière faveur avant son départ à la retraite, le droit de réouvrir une enquête non résolue. C’est ainsi que Hulda se lance sur les traces d’une jeune russe demandeuse d’asile dont on a retrouvé le corps au bord de l’océan une année plus tôt. Une enquête qui mènera Hulda a revivre son passé, mais également a se tourner vers son avenir !
    Premier roman de Ragnar Jonasson pour moi et premier coup de coeur ! L’écriture fluide et les chapitres courts m’ont happée dans cette histoire ! J’ai hâte de lire la suite de cette trilogie car vu la fin de ce livre je suis curieuse de savoir ce qui va se passer dans le suivant !

  • Miss.Amends 27 juillet 2020
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Je voulais m’échapper dans un pays où le froid et l’ambiance pesante sont de mises.. Je suis donc partie en Islande avec un auteur que j’adore : Ragnar Jonasson 🥰
    Je m’attendais à retrouver ce qui fait le charme des aventures d’Ari Thor : le coté huis clos ou les secrets des personnages sont peu à peu révélés, un petit air très British dans sa construction ou encore des fjords et paysages à couper le souffle 💙
    Hors il n’en est rien dans cette série mettant en scène notre très chère Hulda et ce fût une réelle déception pour moi 😣
    Je n’ai eu aucune empathie pour notre future retraité, le soucis étant que toute l’histoire est concentrée autour de son passé.. Celui-ci s’avère dramatique mais malgré une surprise quand à la révélation finale, j’ai trouvé le tout très creu et le personnage peu intéressant..
    L’ enquête est mise au second plan pour un dénouement qui m’a laissé indifférente.. La fin est le seul point qui m’a vraiment plu : choquante, originale et cynique ❤ Elle m’a même donné envie de tenter le tome suivant ! En espérant retrouver davantage ce qui me plaît tant chez cet auteur..

  • Blanche Carneto 15 juillet 2020
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Quel dommage, j’ai adoré les autres livres de Ragnar Jonasson, mais... pas celui-ci. Je l’ai tout de même dévoré jusqu’au bout, javais très envie de suivre cette enquêtrice presqu’à la retraite, mais l’histoire m’a laissée de marbre.

    J’ai trouvé cela glauque, sans espoir, ah, vraiment pas du tout comme la série Dark Iceland que j’aime beaucoup !

    Bon, je vous raconte quand même une anecdote : le père de Ragnar Jonasson s’appelle Jonas Ragnarsson. et Son grand-père s’appelle Ragnar Jonasson, père de Jonas Ragnarsson, grand-père de Ragnar Jonasson. Ja’dore cette suite. J’espère que Ragnar aura un fils... Ah Ah !

  • Lisez.du.polar 12 juillet 2020
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    ⭐️ Rendez-vous manqué ⭐️

    Il est probable que je vais m’attirer les foudres d’une partie de la communauté à la lecture de cette chronique.
    Mais bon... quand il faut y’aller...

    Ma première rencontre avec Ragnar Jonasson a donc lieu ici, dans le cadre du Prix du Meilleur Polar des Editions Points, avec La dame de Reykjavik. Et malheureusement pour moi, elle a le goût d’un rendez-vous manqué.

    La communauté ne tarit pas d’éloge sur le talent de l’auteur et il est vrai que je ne remettrai pas en cause l’élégance de l’écriture, la poésie des paysages. Des chapitres courts, une lecture fluide, le roman se lit très vite.

    Mais mes goûts en matière de polar sont loin de cet univers : du très noir, du borderline, du torturé, du sale. Ici le personnage d’Hulda, ses émotions maîtrisées, mises à distance, m’ont laissée aussi froide que la glace islandaise. Et l’intrigue n’aura pas réussi à m’embarquer.

    Une pointe de déception donc, puisque j’attendais beaucoup de cette première rencontre et de cette première lecture dans le cadre du prix.

  • GoodBooksGoodFriends 26 juin 2020
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Hulda Hermannsdóttir. le moins qu’on puisse dire c’est qu’on n’a pas affaire ici à l’habituel flic taciturne, solitaire et tourmenté.
    Solitaire et tourmentée, elle l’est, on ne peut pas le nier. Mais une femme flic à quelques jours de la retraite, c’est quand même moins courant dans les romans policiers qu’il m’a été donné de lire.
    Alors qu’elle n’y est pas spécialement préparée, le supérieur de Hulda la pousse vers la retraite. Comme une aumône, il lui permet toutefois de rouvrir une ancienne affaire.
    Hulda choisit alors de se pencher sur la mort suspecte d’une demandeuse d’asile russe, quelques mois auparavant. Mais elle n’a qu’une poignée de jours pour résoudre l’affaire.
    Outre le fait de me retrouver à Reykjavik (💙 Islande forever 💙), j’ai beaucoup aimé cette écoute.
    Le récit se concentre sur l’histoire de trois femmes, parfois sans que nous sachions exactement qui elles sont. Nous en apprendrons plus sur elles en avançant dans le roman.
    L’épilogue m’a particulièrement émue.
    J’étais ravie de lire enfin ce titre qui me faisait de l’oeil depuis un moment ! Maintenant je vais pouvoir attaquer le second tome, j’ai hâte !
    Mention spéciale à la lectrice, Anne O’Dolan, qui a toujours le ton juste, dans les dialogues comme dans la narration.

  • Leratquilit 5 juin 2020
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Dans ce premier volet, la dame de Reykjavik, nous suivons Hulda sur une dernière enquête avant sa retraite (bon, certes un peu poussée plus tôt que prévu vers la sortie... ), qui va se révéler être un peu plus mouvementée que prévu !

    Les trois récits emmêlés rythment bien l’histoire, et la fin a eu l’effet d’un vrai bouquet final pour moi ! Une sorte de compte à rebours s’est mis en place afin de trouver le mobile du meurtre d’Elena, et j’ai beaucoup aimé. Nous sommes tenus en haleine jusqu’à la fin, et ça a été très réussi pour moi.

  • Killing79 9 mai 2020
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Dans le monde du polar, Ragnar Jonasson s’est construit une notoriété avec ses livres aux noms barbares, dignes des meubles en kit (Snorj, Natt, Sott, Vik…). Quelques blogueurs.ses vouent même une admiration pour cet auteur venu du froid. Vous me connaissez, je devais donc en avoir le cœur net, en commençant sa nouvelle trilogie.

    Le lecteur suit les traces d’Hulda l’enquêtrice. On assiste à son quotidien, à son métier et à son histoire personnelle. Au fil de la description de sa vie, des chapitres viennent s’intercaler, avec des personnages et des lieux non identifiés, qui ajoutent un mystère à l’histoire. L’aventure se lit facilement, sans encombre mais sans surprise non plus.

    Le personnage principal n’est pas très attachant. En effet, elle est assez seule, elle ne s’entend avec aucun de ses collègues, elle ne respecte pas les règles, elle commet beaucoup d’erreurs préjudiciables à son travail. Je n’ai donc pas vraiment eu d’empathie pour elle. De plus, le livre est assez court. Entre l’enquête, le passé et le présent, l’auteur ne prend pas le temps d’approfondir la de psychologie de son héroïne. Mais cette aventure faisant partie d’une série, j’imagine que j’en apprendrai plus sur Hulda dans les épisodes suivants et que je pourrai revoir mon opinion.

    Ma lecture était simplement agréable jusqu’à ce tout bascule avec l’arrivée du dénouement. Celui-ci est tellement improbable qu’il modifie complétement mon appréciation du roman. Grâce à son originalité, il apporte un véritable plus à ce roman et il donne aussi d’autres perspectives à la trilogie à venir.

    Pour résumer, « La dame de Reykjavik » est un polar à l’intrique plutôt classique qui prend une autre dimension grâce à sa fin originale. Je serai prêt pour assister à la suite des évènements et voir si Ragnar Jonasson va confirmer ce premier contact réussi.

    http://leslivresdek79.com/2020/05/09/552-ragnar-jonasson-la-dame-de-reykjavik/

  • lesmotsquilient 25 avril 2020
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Une belle immersion dans le paysage islandais.
    J’ai été en grande empathie avec Hulda, mais qu’est-ce que c’est que cette fin ?
    J’ai trouvé dans l’ensemble, le rythme beaucoup trop lent, sans action. J’ai aussi trouvé très vite le coupable...
    Pas une mauvaise lecture, mais pas de coup de coeur !

  • Root 6 avril 2020
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Pour Hulda Hermannsdóttir, l’heure de la retraite a sonné, ce qui est loin de la réjouir. Elle adore son boulot de flic – et c’est un excellent élément –, même s’il n’a pas toujours été simple pour elle de se faire respecter dans un milieu machiste. Quand son patron la pousse vers la sortie avec quelques mois d’avance pour la remplacer par une jeune recrue, il essaie d’arrondir les angles en lui proposant de reprendre un vieux dossier pour s’occuper sans faire de vagues. Au risque de s’attirer les foudres de son collègue Alexander qui a conclu à un suicide et classé l’affaire à la va-vite (le gaillard est connu pour son manque de rigueur), Hulda, qui vient de débrouiller à sa façon un cas de pédophilie où la mère de la victime a fait justice elle-même, décide de se pencher sur la mort d’Elena, une jeune moscovite demandeuse d’asile.

    Comment résoudre une enquête lorsqu’on dispose de trois jours et d’aucun indice ?

    Méticuleuse et instinctive, Hulda remonte le fil de cette triste histoire en tentant d’interroger le peu de personnes que la victime a côtoyées durant son séjour en Islande, à commencer par le centre d’accueil où elle résidait. Le genre d’endroit où les portes se ferment au moindre bruit de couloir : entre les murs de ces asiles de fortune, nul n’a envie de s’attirer des ennuis en se mêlant des affaires des autres. Pour Hulda, deux horloges tournent de concert : celle imposée par sa hiérarchie, et son horloge personnelle, qui se rappelle à elle de plus en plus souvent.

    Je suis novice en polar scandinave, et c’est pile le roman qu’il me fallait pour me convaincre d’explorer le genre. En particulier pour son héroïne, que la vie n’a jamais épargnée (ce que l’on découvre dans le récit brillamment articulé autour de trois axes). Dans la littérature policière, on a rarement affaire à une sexagénaire prête à raccrocher les gants. Comment ne pas soutenir Hulda Hermannsdóttir, poussée par la petite porte après une carrière exemplaire ? Derrière cette enquête bâclée révoltante, c’est tout un système qui passe sur le grill : la dévalorisation des femmes dans des milieux professionnels majoritairement masculins, l’inefficacité prétendue qui vous colle aux basques sitôt que les années s’accumulent, l’indifférence jetée à la face de certains êtres humains, relégués à un numéro de dossier. L’enquête en elle-même a de quoi s’arracher les cheveux — j’adore : comment émettre des hypothèses à partir de… rien ? Confrontée à une telle pression, Hulda fatigue, et sous la neige se dessine un paysage social morose, partie prenante de l’intrigue. Mais pas de plaidoyer ici. Ce qui doit être dit l’est de manière bien plus subtile : l’injustice, à différents niveaux, sourde du cheminement entre les procédures.

    Entre vieux démons et révélations fracassantes, on se laisse entraîner par les chapitres courts et la noirceur que cache le panorama immaculé. La Dame de Reykjavik, à la fois haletant et tempéré, surprend jusqu’au bout. La fin, aussi brutale qu’inattendue, est époustouflante. Je n’ai qu’une envie : retrouver Hulda, quinze ans auparavant, dans L’Île au secret.

  • bonne_heure_litteraire 21 mars 2020
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Départ pour l’Islande 🇮🇸 et ses terres Scandinaves❄🌋 à la découverte de Hulda, inspectrice de police qui à la veille de sa retraite anticipée (et forcée) se lance dans une enquête jamais résolue. Un cold case qu’elle compte bien résoudre afin de terminer sa carrière sur un succès.
    .
    J’ai trouvé cette lecture très calme, sans réel rebondissement mais ceci dit, c’est une affaire de goût personnel, je n’ai pas trouvé le personnage de Hulda attachante, elle parait vraiment...banale, effacée...lambda !
    .
    Malgré tout, je ne saurais dire pourquoi, j’ai bien aimé ce roman, peut être la plume de l’auteur, peut être la découverte des paysages islandais...en tout cas je ne suis pas déçue et j’espère pouvoir bientôt lire le 2eme tome "l’ile au secret".
    .
    Une chose en revanche m’a surprise, c’est le titre original du livre qui est "Dimma" et Dimma est un personnage très éloigné de l’histoire dont on parle peu donc je ne comprend pas vraiment ce choix de titre 🤔 alors que "la dame de Reikjavík" à beaucoup plus de sens.
    .
    En tout cas, je ne connaissais pas cet auteur et malgré le déroulé de l’histoire assez calme, c’est tout de même une belle découverte.👌

  • caro.l.i.t.ne 9 mars 2020
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Elle est seule.
    Seule sans son enfant.
    La solitude d’une mère sans enfant.
    Elle est seule.
    Seule sans sa mère.
    La solitude d’un enfant sans sa mère.
    Elle est seule.
    Au travail. Seule femme dans un monde d’hommes.
    Âme solitaire pour la solitude d’un être.
    Elle est seule.
    Chez elle. Solitude sociale, solitude familiale.
    Solitude générale.
    Le coeur esseulé d’un corps solitaire.
    L’âme qui disparaît, engloutie dans les ténèbres de l’hiver.
    Elle restera seule.
    Un néant douloureux comme unique horizon.
    Elle est seule.
    Femme étrangère dans un pays étranger.
    Isolée par la langue, la culture, le genre.
    Elle vit seule, elle disparaîtra seule.
    Elle était seule. Un seul souvenir.
    Que seule une femme rend éternel.
    Quand elle disparaît des mémoires.
    Elle est seule.
    Dans une immensité déserte. Sinistre. Inhospitalière.
    Un vide blanc, parsemé de quelques éclats noirs.
    Beau, serein, cruel aussi.
    Un univers sans merci.
    A peine atténué par la douceur infinie des flocons de neige qui estompent tout.
    Seule entre la morosité de l’hiver et la gloire de l’été.
    Elle est seule.
    Dans l’obscurité qui éteint les cauchemars.
    Dans la noirceur expiatoire.
    Dans la nuit par qui vient la paix.
    Elles sont seules.
    Femme. Mère. Fille.
    Policière. Réfugiée. Victime. Coupable.
    Seules.
    Face à leur conscience. Face à leurs fautes.
    La solitude du genre féminin face à son destin.
    Le destin, nom commun de genre masculin. Personnifié par des hommes machistes aux actions misogynes.
    LE pouvoir. LE mépris. LE meurtre.
    En réponse : LA force. LA résilience. LA solidarité.
    De LA femme, LA mère, LA fille.
    Une singularité qui tend à l’universalité.
    Quand une femme devient LA tragédienne.
    C’est un roman policier de genre masculin qui prend la dimension d’une tragédie au genre féminin. L’auteur questionne la problématique du bien et du mal qu’il aborde sous l’angle du rapport entre loi et morale, par le truchement des actions des personnages. Les actes isolés des personnages solitaires d’un roman policier prennent la portée universelle d’un questionnement moral sur les actions de l’être humain. Pour réunir féminin et masculin en une seule humanité.

  • l’oeil de sauron 14 février 2020
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Bon, je m attendais à beaucoup mieux mais alors vraiment mieux.
    Grosse déception !!

    Déjà un cold case, je me suis dit cool, une vielle affaire qui va ressortir du genre celle qu elle n a jamais résolue et qui la hante... normal quoi !! Bah non une affaire d un an et même pas à elle.... mouais déjà là je me suis dit bof.

    Ensuite son problème avec son âge moi aussi ça m a cause des soucis parce que une fois ça va deux fois c est limite et en entendre parler tout le long du livre la retraite par ci la retraite par la, les personnes âgées bla-bla-bla ça m à gonfle sérieusement.

    Son enquête.... euh faut vraiment en parler ou pas.... parce que ça ou du grand n importe quoi c est pareil en fait. Femme flic aigri dans jne société de mec on se dit elle va dépoter et elle va accomplir des trucs dingues.... là je l’imaginais plus avec une jupe sous le genou plissé avec des chaussures plates bref vieille mamie mais bon faut dire que tout le livre encourage à ça, et du coup elle fait une enquête de mamie, on aurait dit Agatha raisin en plus mauvaise et assermentée.... bref un carnage là dessus aussi.

    Les flics.... bon bah comment dire, symbole même du machisme donc je m arrêté la.... si le but était de dénoncer et caricaturer bah loupe ça m’a juste gonflée

    Je ne vais pas parler de l histoire en elle même, je n ai pas d7 tout apprecie, y a pas grand chose qui sauve les meubles. J ai attendu tout le long qu il se passe quelque chose..... pourtant j en lis souvent des nordiques mais la, grosse déception....

  • Sylvie Belgrand 27 décembre 2019
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Il n’y a pas à dire, les scandinaves savent faire du polar, du très bon polar.
    Ragnar Jònasson nous offre là un des personnages les plus intéressants du genre. Hulda est une héroïne tragique. Forte et tellement fragile. Une héroïne qui reste dans votre mémoire, une fois la dernière page tournée.
    Jònasson sait mêler son histoire personnelle à l’enquête principale en maintenant l’effet de surprise.
    Un bouquin qui se dévore.
    Faites-vous plaisir : partez en Islande pour quelques heures sur les traces de Hulda.

    #LaDameDeReykjavik #RagnarJónasson #LaMartiniere #polar #thriller #lecture #livres #chroniques

    Le quatrième de couverture :

    Hulda a tout donné à sa carrière. Mais en faisant toujours cavalier seul. Elle a beau être une des meilleures enquêtrices du poste de police de Reykjavik, à soixante-quatre ans, sa direction la pousse vers la sortie.

    La perspective de la retraite l’affole. Tout ce temps et cette solitude qui s’offrent à elle, c’est la porte ouverte aux vieux démons et aux secrets tragiques qu’elle refoule depuis toujours. Et ses échappées dans la magnificence des paysages islandais, pour respirer à plein poumons la sauvagerie de son île, ne suffiront plus, cette fois.
    Alors, comme une dernière faveur, elle demande à son patron de rouvrir une affaire non résolue. Elle n’a que quinze jours devant elle. Mais l’enquête sur la mort d’Elena, une jeune russe demandeuse d’asile, bâclée par un de ses collègues, va s’avérer bien plus complexe et risquée que prévu. Hulda a-t-elle vraiment pesé tous les risques ?

  • Musemania 19 décembre 2019
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    L’auteur, Ragnar Jonasson, aime les séries et ce livre en entreprend sa seconde sous le nom de « Hidden Iceland » après « Dark Iceland ».

    Alors que ce thriller pourrait passer pour une énième enquête policière classique, l’auteur l’entoure de nombreuses originalités.

    La première concerne son personnage principal. En effet, alors qu’habituellement, on se trouve avec des policiers jeunes ou dans la fleur de l’âge, Hulda est une femme flic à l’aube de la fin de sa carrière. Sa pension arrive à grands pas même si elle éprouve de grandes difficultés à l’accepter. Alors que certains attendent avec une grande impatience le jour de leur pension, Hilda est dans la situation totalement opposée. Travailler avec des gens plus jeunes engendre des tensions palpables et son histoire personnelle est, elle-même, émaillée de drames.

    Ensuite, l’enquête se concentre sur un cold-case où une jeune émigrée russe avait été retrouvée noyée..

    Le cadre des décors en Islande est glaçant et envoûtant. Ce bouquin sonne vrai et contrairement à d’autres romans policiers, il tente de s’approcher au mieux de la réalité du terrain.

    Pour finir, le final vaut le détour, le suspens grandissant petit à petit, l’auteur a su surprendre et ça, j’adore ! Ça a été mon premier livre de Ragnar Jonasson mais il ne restera définitivement pas mon dernier !

  • jml38 25 novembre 2019
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Après avoir découvert Ragnar Jonasson avec sa précédente série dont j’ai lu avec plaisir les trois premiers opus, cette « Dame de Reykjavik » m’a fait de l’oeil et je me suis laissé tenter.
    Et j’ai bien fait, car avant tout je dois dire que j’ai beaucoup apprécié cette lecture grâce au style de l’auteur d’une grande fluidité.

    Les femmes sont à l’honneur dans ce roman, mais pas épargnées par la vie ni par l’auteur.
    Hulda est une policière qui n’a pas beaucoup brillé dans sa carrière, même si elle a toujours eu de bons résultats dans ses enquêtes. Son caractère et la misogynie ambiante l’ont souvent laissée en bas de l’ascenseur promotionnel.
    On découvre peu à peu que sa vie n’a pas été un long fleuve tranquille.

    A l’approche de la retraite, elle apprend brutalement qu’elle est devenue indésirable et doit laisser prématurément son poste à un petit jeune prometteur.
    Son chef Magnus, magnanime, lui permet de reprendre une dernière affaire parmi celles non résolues.

    Elle décide de s’attacher à la mort d’une jeune demandeuse d’asile Russe, Elena, dont le décès a été qualifié d’accidentel ou de suicide lors d’une enquête qu’elle pense avoir été bâclée par un de ses collègues.

    Ce qu’elle va découvrir lors de ses investigations va la faire se sentir investie d’une mission envers des jeunes femmes qui ont tout laissé derrière elles pour refaire leur vie en Islande et ont tout perdu.

    Malgré un rythme assez lent, avec de superbes descriptions des paysages Islandais à la beauté sauvage, l’intrigue surprend par une densité inattendue.
    L’ensemble est particulièrement réussi, à la fois prenant et émouvant, et j’ai été littéralement bluffé par la fin.

  • Angie - Blog Culturez-moi 11 septembre 2019
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Nostalgie islandaise
    Ma belle Hulda, si j’avais su je n’aurais pas attendu aussi longtemps avant de sortir ton histoire de mes étagères. Si j’avais su, je n’aurais pas attendu des mois et des mois avant de découvrir la plume de ton créateur.

    Ma belle Hulda, ton histoire m’a déchiré le cœur. A travers les derniers jours de ta carrière de flic, tu m’as transmis tous tes sentiments, ta nostalgie, tes regrets et ta solitude. J’ai ressenti ton vague à l’âme comme s’il transpirait au travers des pages. A l’aube de ta retraite forcée et de tes 64 ans, tu as survécu à tous ceux que tu aimais et aujourd’hui tout ce qui te reste, ton boulot et tes enquêtes, on te l’arrache.

    Ma belle Hulda, tu as dû être une sacrée bonne flic. Je l’ai vu à travers ta dernière enquête. Ce vieux cold-case que ta pourriture de collègue avait bâclé un an plus tôt. Mais toi, toi c’est autre chose. Quand tu cherches la vérité, tu l’obtiens. Alors je t’ai vu, durant ces derniers jours, arpenter les paysages de ton Islande adorée pour reconstruire le puzzle de la mort de la jeune Elena. Mais tu nous le montres bien, être une femme dans un milieu d’hommes c’est un combat permanent. Cette dernière enquête ne fera pas exception à la règle.

    Ma belle Hulda, la vie ne t’a pas épargnée. Les brides de ton enfance qui nous sont racontés m’ont permis de mieux te comprendre. De saisir d’où venaient cette noirceur et cette tristesse. En parallèle de ton enquête, tu nous a livré tes secrets les plus sombres. Le résultat de ton récit est magnifique. A la croisée des chemins, entre polar et littérature blanche, tu m’as fait frissonner, tu m’as fait rêver.

    Ma belle Hulda, je te dis à très vite car ce roman était le premier de la nouvelle saga de Ragnar Jónasson, Hidden Iceland. Dans le second tome, c’est une de tes vieilles enquêtes, une des plus importantes de ta carrière qui nous sera raconté. J’ai hâte de te retrouver et d’en apprendre encore un peu plus sur ton passé.

    En bref
    Je sais que ce roman n’est pas forcément le plus représentatif de tous les livres de Ragnar Jónasson. Pourtant c’est avec celui-ci que je me suis lancée. Le style de ce roman est absolument fabuleux. Quant à sa construction, terriblement originale, elle utilise l’enquête policière d’une manière totalement inédite : comme un exutoire, un dernier souffle, un moyen de nous raconter le passé. Féministe sans être pamphlétaire, La dame de Reykjavík est un roman extrêmement touchant, plein d’émotions qui bouscule forcément le cœur. J’ai eu une énorme tendresse pour Hulda, cette femme meurtrie par la vie, cette flic irréprochable qu’on pousse vers la sortie. Ce qui est sûr, c’est que le prochain tome, je n’attendrais pas 6 mois pour le lire !

    https://culturez-moi.com/la-dame-de-reykjavik/

  • Lecturesetgourmandises 11 septembre 2019
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    J’ai découvert la plume de l’auteur islandais à travers « La Dame de Reykjavik », un roman court et pourtant terriblement efficace, au coeur de la magnifique ville de Reykjavik.

    Ce livre n’est pas un coup de coeur, mais il n’empêche que j’ai apprécié l’intrigue et le personnage de Hulda. Proche de la retraite et terrorisée à l’idée de ne plus avoir de raison de se lever le matin, elle tente de repousser cette date fatidique.

    Cependant, lorsque son responsable l’informe qu’elle va devoir raccrocher afin de laisser sa place à quelqu’un de plus jeune, c’est la douche froide. Après des années de bons et loyaux services, Hulda est purement et simplement mise de côté. Qu’à cela ne tienne, elle réclame quinze derniers jours afin de pouvoir s’occuper d’une affaire non résolue et classée un peu trop vite à son goût, celle d’une jeune russe demandeuse d’asile dont le cadavre a été retrouvé sur une plage.

    Hulda, bien que solitaire, est très attachante. Elle est à l’écoute des autres et malgré son apparence assez froide, c’est une personne sensible et juste. Hantée par ses souvenirs et rongée par la solitude, elle va se lancer à corps perdu dans l’enquête sur la mort d’Elena, sans aucun soutien de ses collègues ou de sa hiérarchie. Elle souhaite honorer la mémoire de cette jeune femme oubliée de tous.

    En moins de 300 pages, l’auteur développe une intrigue riche en bouleversements. Il réussit à happer son lecteur dans plusieurs histoires parallèles, brouillant les pistes jusqu’à la note finale qui m’a laissée bouche bée.

    Il n’y a pas de violence ni de meurtre sanglant, la plume de l’auteur est apaisante et décrit avec merveille les paysages islandais.

    Même s’il ne s’agit pas du premier roman Ragnar Jónasson, celui-ci peut être lu de manière totalement indépendante et je ne peux que vous conseiller de le découvrir !

  • mavic 3 septembre 2019
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Quittons le temps d’un livre Siglufjördur et Ari Thor et plongeons nous au cœur d’une nouvelle histoire avec un personnage principal tout autant charismatique.

    Un personnage qui dès le début perd tous ses repères et se rattrape à la dernière branche qui la maintient : sa dernière enquête avant son départ définitif, non voulu, à la retraite.

    Et pas n’importe quelle enquête, un cold case vieux de plusieurs années qui a été négligée pour de nombreuses raisons.

    Un cold case qui va soulever des questionnements autant au niveau de l’enquête que sociétalement parlant.

    Encore une fois Ragnar Jonasson nous offre une enquête tout en douceur et qui pourtant vous prend à la gorge à bien des moments.

    Je vous parle aujourd’hui de La dame de Reykjavik de Ragnar Jonasson aux éditions de La Martinière.

    Mon ressenti général sur cette lecture c’est qu’une ambiance pesante et mélancolique se fait sentir tout du long.

    Et ce n’est pas pour me déplaire.

    Tout d’abord parce qu’on a Hulda, inspectrice poussée à la retraite parce que trop âgée et parce qu’elle ne s’est jamais réellement intégrée à cette équipe qu’elle a vu changé au fur et à mesure du temps. Et une équipe où elle a également dû faire sa place en tant que femme qualifiée pour mener des enquêtes à bien.

    Mais Hulda ce n’est pas que cela.

    C’est aussi une femme que la vie n’a pas vraiment épargnée et qui encore aujourd’hui la rappelle à l’ordre. Elle respire la mélancolie autant qu’elle insuffle la force d’aller au bout de ses convictions, de persévérer et de continuer à aller de l’avant.

    Hulda c’est un peu tout ça à la fois et au final j’ai développé une certaine sympathie pour elle parce que j’ai été révolté de comment elle était traité sur son lieu de travail après autant d’années de travail mais aussi pour cette persévérance qui l’amène à déterrer une affaire mené un peu par-dessus la jambe.

    Et pour cause, la victime est russe. Et tous les étrangers ne sont pas aussi bien acceptés qu’il n’y paraît.

    J’ai trouvé intéressant de soulever cette problématique. Au-delà d’en constituer une intrigue où tout va se tourner autour de la victime et du combat qu’elle aura mené pour rester dans ce pays, c’est également un fait de société que dénonce l’auteur. Ou plutôt, on en apprend un peu plus sur ce pays nordique qui fait rêver tant de voyageurs aujourd’hui. Et moi j’aime apprendre des choses quand je lis.

    C’est un thème qui est bien amené à travers l’enquête que va mener Hulda. Parce qu’à travers ses recherches elle va se confronter au problème de l’immigration mais aussi au parcours du combattant que cela peut représenter. Et c’est assez fou de se dire que votre vie ne tient qu’à quelques papiers administratifs, tout pays confondus.

    Le cold case que décide de rouvrir Hulda va la mener sur bien des pistes, bien des mystères qu’elle devra tenter de démêler seule, aidé seulement des témoins qui acceptent de répondre à ses interrogations des années plus tard. Autant dire qu’elle avance sur un chemin miné où les langues ont quelques difficultés à se délier et où toute vérité n’est pas bonne à entendre.

    Mais comme d’habitude depuis que j’ai découvert Ragnar Jonasson c’est un plaisir à lire, à savourer chaque page.

    Autant pour les paysages que pour l’intrigue en elle-même. En peu de pages il y met l’essentiel sans s’appesantir sur trop de détails mais en nous offrant des coins de l’Islande que l’on a aucun mal à s’imaginer.

    Cependant ici même le paysage devient menaçant, mélancolique et amène cette sensation de pesanteur.

    Cela ne fait que renforcer et exacerber les émotions qui te prennent durant la lecture et te plonger encore un peu plus dans La dame de Reykjavik.

    Ca reste du polar nordique où le déroulement se fait en douceur et pourtant, ici et là, l’intrigue s’agrémente de petit retournement de situation ou de découverte qui fait que je ne me suis jamais lassée de ma lecture.

    Au final elle prend aux tripes, parce que j’insiste, mais l’atmosphère qui se dégage de cette lecture t’enveloppe pour ne jamais vraiment te lâcher.

    L’environnement a toute son importance parce qu’elle majore cette atmosphère si particulière. Je l’ai déjà dit pour un des romans de Ragnar Jonasson mais c’est limite si je ne considère pas le décor et plus particulièrement les paysages comme un personnage à part entière.

    En bref,
    La fin est bluffante.

    L’enquête d’Hulda passe à la vitesse supérieure et elle fonce accompagnée de ses convictions les plus profondes. Jusqu’à la fin on appréhende ce qu’il peut, ce qu’il va arriver et on serre les dents face à ce dénouement. Tout comme le reste de l’histoire elle semble aller de soi et continue de t’impacter une fois la dernière page tournée. Tout simplement parce que je trouve que Ragnar Jonasson parvient à saisir l’essence même de son personnage et qu’elle nous devient familière, amicale et que l’on traverse avec lui ses peurs, ses joies, ses victoires mais aussi ses défaites. Pas besoin de prendre 100 pages pour raconter en long, en large et en travers l’histoire du personnage principal, seul quelques mots bien choisis suffisent. Et ici, c’est exactement ça. L’auteur nous dévoile des pans succincts de vie de Hulda en plus de la voir se démener pour résoudre sa dernière enquête et du coup on ne peut être que pris dans cette histoire.

    C’est juste un sans faute de la part de l’auteur mais aussi pour celui qui a traduit ce livre.

  • mouffette_masquee 13 août 2019
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Mon avis : Depuis le temps que je voulais découvrir cet auteur, nous y voilà enfin ! Tout d’abord, je me dois de noter que j’adore cette couverture, et bien que ça puisse être un détail, c’est important pour moi ! N’étant pas très connaisseuse des polars nordiques, j’ai été un peu surprise de l’apparente lenteur du récit. Cela ne m’a pourtant pas empêchée de lire ce livre rapidement, grâce à l’alternance des époques, entre la vie d’Hulda et l’enquête à proprement parler, qui rythme superbement l’intrigue. Cette femme, d’ailleurs, forte de ses convictions et attachante, porte le récit de sa force tranquille malgré le bouillonnement intérieur qui la caractérise. Les descriptions des paysages, ensuite, font qu’on s’imagine très bien aux côtes d’Hulda durant son enquête ; on ressent le souffle du vent et la fraîcheur ambiante. L’intrigue, enfin, qui même si elle ne va pas à 100 à l’heure comme ce que j’ai l’habitude de lire, m’a surprise : je n’ai pas vu venir ce(s) dénouement(s) inattendu(s). Pour conclure, c’est une lecture très agréable, que je recommande, surtout pour les lecteurs pas forcément adeptes de livres noirs.

  • Le Monde de Marie 9 mai 2019
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Je me suis très facilement laissée porter par l’enquête et également attendrie par Hulda. J’ai aimé sa personnalité vieillissante qui l’a rend touchante. Voir que, malgré son âge, malgré son vécu difficile, elle a encore le goût de vivre de nouvelles choses en compagnie d’un homme. C’est surtout une femme avec grande volonté de bien faire les choses. Une sensibilité pour laquelle elle ne sera malheureusement pas récompensée.

    L’intrigue du récit tourne autour d’un meurtre vieux d’un an qui n’a jamais été élucidé parce que l’enquête a été bâclé. Le scénario qu’a élaboré l’auteur est finement mené et comporte son lot de surprises. Surtout une révélation finale m’a vraiment prise au dépourvu.

    Hulda elle-même parvient à nous surprendre lorsque certains pans de sa vie sont mis à jour. Jamais je n’aurais pu imaginer de telles choses.

    J’ai trouvé ce livre différent des autres polars que j’ai l’habitude de lire. Parce que les investigations sont menées par une dame plus âgée. Qu’avec elle on découvre un quotidien de femme flic proche de la retraite. Qu’il ne soit pas toujours évident de travailler avec des hommes et qu’une femme dans sa situation peut facilement être mise sur la touche. On verra aussi, dans un registre plus heureux, qu’il est tout à fait possible de reprendre goût à la vie et d’en profiter même lorsqu’on a atteint un certain âge.

    Un récit aussi qui n’est pas du tout celui auquel on s’attend au départ. Parce qu’il va nous plonger dans une sombre enquête et qu’il aura un dénouement que l’on voit rarement. L’auteur ose et réussi son pari de nous offrir un polar prenant, bien ficelé et surprenant.

    Il met également en lumière la problématique des réfugier. La manière dont ils sont vus et le peu d’importance qu’on peut leur accorder lorsqu’ils deviennent victime. Des êtres que l’on oublie un peu trop vite.

    Un récit dans lequel, de par son personnage principal et son dénouement, l’auteur sort des sentiers battus. Une lecture idéale pour les amoureux des polars du grand Nord. Une enquête surprenante et bien travaillée au dénouement totalement inattendu.

  • Livresse du Noir 21 mars 2019
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Je me suis réconciliée avec Ragnar Jonasson.

    J’ai lu SOTT de sa série Ari Thor mais il ne m’avait franchement pas convaincue, j’avais trouvé le style assez plat, le ton monotone et l’enquête très "mou du genou", je me souviens avoir refermé le roman en me disant "dieu que nous sommes loin de la qualité des romans d’Indridason !"

    La dame de Reykjavik est une très belle surprise, d’autant plus belle que je ne l’attendais pas.Hulda est une des meilleures enquêtrices de la police de Reykjavik mais elle a 64 ans, l’âge de la retraite, elle est poussée vers la sortie par sa direction... place à la jeunesse ! Il lui reste deux semaines à tirer, elle insiste auprès de son supérieur pour pouvoir rouvrir un cold case. La mort d’Elena, une jeune russe, demandeuse d’asile, retrouvée noyée sur une plage. Un de ses collègues a bâclé l’enquête et a conclu trop vite à un suicide. Hulda n’y croit pas, elle se lance corps et âme dans cette affaire pour faire éclater la vérité. Ainsi débute cet excellent polar.

    Hulda, une héroïne d’une force incroyable est au centre de l’histoire et tient tout le roman sur ses épaules. Un magnifique portrait, tout en nuances et fort émouvant. J’ai adoré cette femme, une solitaire très attachante, une enquêtrice décidément pas comme les autres.Le récit alterne entre l’enquête et l’histoire personnelle d’Hulda. Au fil des pages, nous entrons dans sa profondeur et découvrons toute sa complexité, des bouts de son passé trouble, ses secrets, son enfance sans père, seule auprès de sa mère. Son quotidien de femme dans le milieu très machiste de la police, son caractère trempé, la solitude qui lui pèse et sa peur de la retraite. Comment ne pas être touché par sa relation naissante avec Petur, un médecin à la retraite, avec qui elle se sent de mieux en mieux, au point d’envisager une relation sérieuse.

    Au premier abord, l’enquête -entre passé et présent- semble banale, mais elle nous réserve son lot de surprises et les révélations distillées au compte goutte nous maintiennent sous tension. Hulda avance péniblement, entre fausses pistes et portes closes mais elle ne lâche rien. Sa pugnacité finira-t-elle par triompher ?Le récit devient de plus en plus prenant, la deuxième moitié est très addictive, les pages se tournent très vite jusqu’au final.

    My god !!! quel final de ouf, totalement inattendu. Le coup de théâtre qu’on ne voit pas venir et qui nous claque en pleine face. WTF, ça c’est du grand art !Je suis très heureuse d’avoir donné une seconde chance à Ragnar Jonasson.

  • anais_serial_lectrice 7 mars 2019
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    [ Conquise, charmée, envoûtée et… bouleversée ! ]

    J’aime les écrivains nordiques.

    J’aime les écrivains qui savent se renouveler.

    J’aime le rythme des enquêtes dans les polars venus du froid.

    J’aime que l’atmosphère de ces polars-là prenne une place importante dans la construction du récit.

    Et c’est pour toutes ces raisons que j’aime autant Ragnar Jonasson.

    Pas besoin de lire la quatrième de couverture, je plonge dans les eaux abyssales et tumultueuses islandaises à chaque fois et je ne suis jamais déçue par cet auteur.

    Jamais.

    Même quand il écrit un livre complètement différent de sa précédente série et qu’il bouscule ses lecteurs, habitués au confort de retrouver les mêmes personnages, les mêmes lieux, la même construction d’intrigue.

    Même quand il met le côté thriller pur et dur au second plan, pour voguer à mi-chemin entre littérature blanche et polar.

    Même quand il égratigne mon petit cœur de lectrice avec une histoire sombre, noire, empreinte d’une nostalgie si puissante que ça me fout le bourdon pendant 300 pages et me laisse, à la fin de ma lecture, avec une petite déprime tenace au fond de l’âme…

    La dame de Reykjavik est sans doute l’ouvrage le plus noir de Ragnar Jonasson. Noir c’est noir, y a plus d’espoir ma pauvre Hulda ! Aucune lueur d’espoir, pas ou peu de rayon de soleil dans le ciel islandais de cette nouvelle héroïne dont nous faisons la connaissance ici. Chaque personnage porte en lui son lot de souffrances, de désespoir et de résignation. Les émotions transpercent les pages, il en faut du talent pour faire passer autant sentiments dans une écriture ! Impossible de rester de marbre face au destin bouleversant des personnages que nous allons suivre, ils ont un corps, une âme, leur psychologie est très fouillée ce qui fait qu’ils prennent vie sous la plume de l’auteur. Forcément on s’attache, on s’identifie, et on souffre un peu beaucoup aussi avec eux.

    Hulda est au centre de tout, et elle est une héroïne tellement… islandaise ! à la fois amoureuse de son pays et de sa nature, en proie à un spleen qui semble caractériser une partie de la population de l’île, dont la carrière a été menée avec une détermination et à un acharnement sans faille et qui se retrouve aujourd’hui mise à la retraite forcée quasi sans préavisco. J’ai ressenti beaucoup d’empathie envers elle, parce que sa vie et sa sensibilité à fleur de peau m’ont bouleversée, parce que je me suis aussi beaucoup retrouvée en elle et dans son enfance cabossée. J’ai bien cru que j’allais devoir arrêter mon bouquin la mort dans l’âme, à la lecture de certains passages, tant ce qu’elle a vécu alors qu’elle était enfant a fait écho en moi.

    [ Le poids du passé ]

    Une des caractéristiques principales du roman est ce passé, omniprésent, qui pèse comme une chape de plomb sur l’intrigue.

    D’une part, il y a ce sombre passé qui pèse et qui hante encore les personnages. On se remet de tout, et on repart, un peu de traviole, mais on repart quand même.

    D’autre part, il y a le cold case, cette vieille affaire que notre héroïne décide de ressortir des tiroirs juste avant une mise à la retraite forcée. Et l’enquête, qui se met en place, difficile, tant d’années après : reconstituer les pièces du puzzle, retrouver les témoins, creuser, creuser, encore creuser, là où d’autres avaient abandonné, cédant à la facilité de conclusions trop hâtivement tirées. Et même si l’enquête n’est pas forcément mise au premier plan par l’auteur, il n’en demeure pas moins qu’elle est bien présente, avec son lot d’investigations, de mystères, de suspenses et de rebondissements.

    [ Le mot de la fin ]

    Sur le plan littéraire, je dirais que cet ouvrage est le plus abouti de l’auteur, parce qu’il se situe à la croisée de deux genres, celui du polar et celui du romanesque. La forme est travaillée, l’esthétique magnifiée, conférant une puissante consonance littéraire au texte. On découvre un auteur caméléon, capable de se fondre dans plusieurs genres et d’y évoluer avec une facilité déconcertante quitte à bousculer le lecteur et à le sortir de sa zone de confort. La dame de Reykjavik pourra aussi bien séduire les amateurs de thrillers, que les lecteurs de littérature blanche.

    Du grand Ragnar Jonasson ! Je ne peux que vous le recommander !

  • Des Livres Mon Univers 27 février 2019
    La dame de Reykjavik - Ragnar Jonasson

    Voici un excellent polar que j’ ai adoré, quel immense plaisir j’ ai eu à le lire...
    .
    Je voulais de l’ évasion ☑ check, j’ en ai eu et ça fait un bien fou ! .
    Je voulais du suspense ☑ check, j’ en ai eu et à aucun moment je n’ ai eu de doutes concernant les personnages du roman, je me suis fait berner par Ragnar Jónasson d’ ailleurs il n’ y a pas que moi !
    .
    Je voulais être surprise ☑ check, je l’ ai été et qu’elle surprise surtout quand j’ ai lu cette fin à laquelle je ne m’ attendais pas du tout . Pour moi c’ est impossible que ça se finisse de cette façon !! Une suite, peut être ?
    .
    J’ avais très peur de ne pas aimer Ragnar Jónasson et ce fut tout le contraire.
    .
    Une belle découverte, je RECOMMANDE !

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